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lobby - Page 1516

  • 218 000 clandestins ont traversé la Méditerranée en octobre

    NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    218 000, c’est le nombre de clandestins à avoir franchi la Méditerranée en octobre. Ce chiffre, enregistré par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, est un « record mensuel » et vient battre le précédent record de 172 843 arrivées en septembre.
    Ce nombre, en constante augmentation malgré les mauvaises conditions météorologiques, témoigne d’une accélération rapide du processus migratoire auquel l’Europe doit faire face.

    Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés prévoyait l’arrivée de 700 000 clandestins avant la fin de l’année, ils sont déjà plus de 744 000. L’institution va donc devoir revoir ses chiffres à la hausse et, alors que la colère populaire commence à sérieusement gronder partout en Europe, les gouvernements européens vont peut-être enfin se pencher sur des solutions efficaces et responsables.

     

    http://fr.novopress.info/

  • L’Arctique au centre de la mystification « climatique »

    S'appuyant sur des informations diffusées par le NSDIC américain (Centre National de Données sur la Neige et la Glace), Météo France communiquait le 8 octobre un point de vue qui mérite au moins d'être regardé de plus près et qui dans ses attendus très contestables est susceptible de démontrer le parti-pris et les mensonges qui font partie du discours habituel de l'Agence : « L'extension minimale (de la banquise arctique) atteinte au cours de cette saison estivale est la 4e valeur la plus basse depuis le début des relevés systématiques par satellite en 1979, avec 4,41 millions de km2 mesurés le 11 septembre. Les 9 valeurs d'extension de fin d'été les plus faibles ont toutes été observées durant les 9 dernières années. Sur les trois dernières décennies, le recul de la banquise arctique en été a été probablement sans précédent, et les températures de surface de l'Océan Arctique anormalement élevées, au moins dans le contexte des 1 450 dernières années » (5e Rapport du GIEC).

    Ce qui, pour Météo-France, signifie « une tendance marquée à la baisse d'environ 13 % par décennie sur la période 1975-2015 ». Ces données seraient donc confirmées par le fait que « à la fin de l'hiver 2015, l'extension maximale était la plus faible depuis le début des observations avec 14,54 millions de km2 atteints fin février. La banquise a donc vu son extension se réduire de plus de 10 millions de km2 entre son maximum annuel, en février, et son minimum atteint en septembre. Une différence élevée, mais observée tous les ans depuis 2007, qui s'explique notamment par la constitution hivernale d'une banquise particulièrement fine, donc fragile, qui fond alors plus facilement en été ». L'explication qui est donnée de ce phénomène abonde évidemment dans le sens matraqué depuis plusieurs années par les oracles du GIEC : « L'Arctique, peut-on lire, s'est plus réchauffé que le reste du monde depuis le milieu du XXI siècle. Ce réchauffement est lié aux activités humaines, et amplifié par la fonte accélérée des glaces, ce qui amène la région à absorber une quantité croissante de rayonnement solaire ».

    Avant d'aller plus loin, il importe de préciser les liens existant entre le NSIDC et le Système global de gouvernance climatique totalement impliqué dans l'idéologie du Réchauffement. Ce Centre National de Données sur la Glace et la Neige est en effet un des plus importants diffuseurs de statistiques polaires à l'intention des instituts météorologiques du monde. Pour les informateurs il s'agit en somme de la principale source de documentation sur la couverture nuageuse, les glaciers, les avalanches, les banquises, la glace de mer, le permafrost, la glace atmosphérique, la paléo-glaciologie et les carottes glacières.

    Le problème réside dans l'absence totale d'indépendance de cet organisme. Le NSIDC en effet dépend du NOAA, de l'Administration américaine de l'Atmosphère et des Océans, du Centre National de Données Géophysiques, de la NASA et surtout il est membre du Conseil International des Unions Scientifiques (ICSU), dont le siège est à Paris et au travers duquel il est en cheville avec le programme de Recherche Mondiale sur le Climat, composante de l'Organisation Mondiale de la Météorologie et, au même titre que le GIEC, émanation de l'ONU. Le NSDIC participe également à un grand nombre d'Instituts et de sociétés qui sont profondément impliqués dans l'idéologie climatique. Etant partie prenante et activement impliqué, c'est-à-dire juge et partie dans cet immense débat qui secoue l'opinion internationale.

    Son directeur, un géographe américain du nom de Mark Serreze, sectateur du Réchauffement Climatique, annonçait dès 2002 que l'Arctique serait libéré des glaces en 2030 et que le Réchauffement climatique anthropique les ferait totalement disparaître en été d'ici quelques décennies.

    Groenland et Auschwitz même combat !

    Il paraît qu'il y aurait consensus absolu dans le monde sur la question climatique. Ce qui n'empêche pas de plus en plus de voix de s'élever afin d'exiger des législations spéciales sanctionnant la contestation du Réchauffement dans les mêmes termes que l'est celle des jugements du tribunal de Nuremberg, de la "Shoah", de l'inexistence des races ou du racisme et de l'antisémitisme. Néanmoins le nombre de scientifiques "sceptiques" ne cesse d'enfler. Et il n'y a pas de meilleure illustration que la levée de boucliers suscitée par le livre du météorologue Philippe Verdier mettant en cause la notion même de changement climatique.

    Selon les DMI danois - Océan and Ice Services tout spécialement orientés dans l'aide aux personnes vivant dans le Grand Nord et ayant besoin d'informations météorologiques fiables - ce que l'on observe est exactement le contraire des affirmations assénées par la Pensée Dominante. La saison de fonte arctique 2015 a été la plus brève répertoriée et après une croissance record des glaces de mer en septembre, celles-ci sont actuellement au plus haut jamais relevé par le DMI. Entre le 1er septembre et le 1er octobre la glace a cru de 1 million de km2 et la saison de fontes de l'été 2015 a duré à peine plus de 5 mois contre 6 normalement. Contrairement aux allégations du NSDIC l'épaisseur de la glace a augmenté de 40 % au cours des 5 dernières années. D'ailleurs cette épaisseur de glace calculée quotidiennement montre que si en 2014 et 2015 elle était sensiblement équivalente, elle se maintenait très au-dessus des quatre années précédentes, révélant l'important refroidissement qui s'est opéré depuis 2010.

    John Kerry, le pote de Fabius, semble être aussi bien informé que lui sur le climat. Le 16 octobre 2009 il écrivait dans une tribune parue dans le Huffington Post, cette ineptie qui ne semble pas six ans plus tard l'empêcher de se lancer dans de nouvelles envolées sur la fonte des glaces arctiques : « Du fait que le changement climatique survient plus rapidement que prévu dans les régions arctiques et dans des proportions plus importantes qu’ailleurs, l'Océan Arctique pourrait être libre de glaces pendant quelque temps dès l'été 2015. Selon le Rapport d'Evaluation sur le Transport Maritime dans l'Arctique réalisé par le Conseil des Huit Nations Arctiques ».

    D'autres, il est vrai, ont fait plus fort dans le catastrophisme chauffagiste. Seth Borenstein par exemple qui est un des plus flamboyants activistes du Réchauffement Climatique et qui sévit sur l'ensemble des gros média américains,portant la bonne parole du NOAA, de la NASA et de tous les organismes d'Etat qui entendent bien réaliser au plus tôt un monde décarbonné. Ainsi le 12 décembre 2007 signait-il un article de l’Associated Press intitulé : « La glace de mer arctique aura-t-elle disparu dans 5 ans ? ». Et de citer Jay Zwally, un des plus grands spécialistes américains du froid, glaciologue, chef du Service Cryosphérique de la NASA, auteur de dizaines de livres et d'articles, un des piliers du GIEC : « A ce rythme, l'océan Arctique, écrivait-il, pourrait être libre en 2012, beaucoup plus tôt que ne le laissaient prévoir les précédentes prévisions ». Et d'ajouter, la mine lugubre : « C'est en train de devenir pire que ne l'annonçaient les modèles ». Et ils persistent et ils signent...

    R.B. Rivarol du 22 octobre 2015

  • Quand M. Météo se fait virer de la télévision...

    Jadis, au temps de la IIIe République, il fallait être bon républicain pour espérer monter dans l'échelle des carrières militaires ou judiciaires, exception faite des périodes de guerre où d'autres valeurs, moins « politiques », reprenaient leur antique place... Cette même République, dans les années 1880, n'avait pas hésité à suspendre l'inamovibilité des juges durant plusieurs mois pour républicaniser la Justice, c'est-à-dire l'épurer des éléments connus pour leur fidélité monarchique ou impériale ! Aujourd'hui, plus besoin de lois d'exception ou de soupçon de dissidence politique pour être mis à la porte d'une chaîne de télévision publique : il suffit juste de ne pas être dans la « ligne » de l'idéologie dominante, y compris sur le plan... climatique ! 
    Ainsi, un présentateur de bulletins météorologiques, dont on aurait pu penser qu'il n'était pas d'un grand danger pour l'ordre établi et la République hollandiste, est licencié pour avoir commis un livre de tendance « climatosceptique » et connaître un certain succès de librairie. Pourtant, ce monsieur n'a rien d'un Zemmour ou d'un Onfray, têtes de Turcs favorites des milieux de la bien-pensance, et il n'a rien écrit sur l'identité, la nation ou le déclin. De plus, il était jadis apprécié par ceux qui le condamnent aujourd'hui pour avoir été la première personnalité de la télévision à avoir annoncé publiquement son mariage avec son compagnon, juste après le vote de la loi Taubira ! Jusqu'à cet été, tout allait bien, et, diplômé d'un master II en Développement Durable (oxymore...) à l'université de Paris-Dauphine, il avait ainsi couvert pour des chaînes de télévision de grandes conférences sur le climat, de Bali à Copenhague, entre autres, sans susciter de critiques particulières.
    Mais il a failli gâcher la fête, cette fameuse COP 21 dont M. Hollande veut faire un moment fort de son quinquennat, à la veille des élections régionales, et le symbole de son « activisme politique sur l'Environnement » (sic!) : en publiant ce livre intitulé « Climat investigation », qui reprend des antiennes déjà entendues ailleurs et qui développe des thèses qui me semblent, personnellement, peu convaincantes, M. Philippe Verdier a fait usage de sa liberté d'expression et a apporté sa pierre aux nécessaires débat et prise de conscience sur les enjeux climatiques, même si la sienne était plus brute que polie. Son licenciement par la direction de la chaîne sur laquelle il officiait jusqu'à ses derniers mois est un véritable camouflet pour ceux qui, comme moi, sont attachés à cette liberté d'expression qui, pour choquante qu'elle puisse être parfois, me semble indispensable à la respiration d'une nation.
    Je le répète : je ne suis pas d'accord avec les propos de M. Verdier et je crois y déceler quelques lourdes erreurs sur la question climatique. Je combats ses thèses et je milite pour une écologie véritable et politique, mais je dénonce son licenciement qui m'apparaît comme une redoutable mise en garde à l'égard de tous ceux qui ne penseraient pas comme le veulent ce gouvernement et ce président. Car ce que l'on reproche à ce journaliste, c'est de ne pas penser « climatiquement correct », c'est d'avoir une autre opinion que celle qui prévaut aujourd'hui en haut lieu, de façon d'ailleurs assez hypocrite : qui croit que ce gouvernement se préoccupe vraiment de l'avenir du climat et des conséquences environnementales de la société de consommation qu'il continue de défendre à travers sa politique économique ?
    M. Verdier paye pour les autres, diraient certains, et ce n'est sans doute pas faux : c'est aussi, au-delà même de la motivation première (même pas assumée par la direction de France Télévisions) de sa mise à l'écart, un avertissement sans frais à ceux qui oseraient douter de la volonté de M. Hollande, ou à ceux qui verraient dans ses déclarations quelques ruses d'abord politiciennes. La tête de M. Verdier est jetée comme un os à ronger à quelques institutions ou partis qui se proclament écologistes sans l'être autrement que médiatiquement et électoralement... Dans le même temps, ce même gouvernement fait savoir, par la voix de son préfet en Loire-Atlantique, que vont bientôt reprendre les travaux en vue de la construction de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes : de qui se moque-t-on ? La promotion du bitume et du kérozène au détriment d'une des dernières zones humides de l'Ouest alors que la COP 21 se veut la promotion d'un modèle énergétique moins polluant : n'y a-t-il pas là une terrible contradiction ou une fâcheuse hypocrisie, ou les deux à la fois ?
    Dans l'affaire Verdier, il y a deux victimes, au-delà de l'intéressé lui-même : la liberté d'expression et l'écologie véritable. Décidément, de cette République-là, il n'y a rien à croire ni à espérer...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1271:quand-m-meteo-se-fait-virer-de-la-television&catid=49:2015&Itemid=60

  • Convention du CRIF : Bernard Cazeneuve ne cache pas son mépris pour les non juifs

    Dimanche, la convention nationale du CRIF (« Conseil représentatif des institutions juives de France ») a donné l’opportunité à Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur en charge des cultes, de célébrer la communauté juive et de s’adonner à un léchage de botte en règle du « lobby qui n’existe pas ».

    Sa surenchère verbale et non rapportée par l’AFP :

    « Je voudrais dire ma confiance en l’avenir à tous les juifs de France, promettre de toute la force de ma volonté que la République les défendra sans faillir, comme l’ont clairement montré toutes les décisions prises depuis un an. La République les défendra parce que sans les juifs de France, la République serait amputée d’une part la plus sensible et la plus vivante d’elle-même. »

    Sur quelles études historiques et sociologiques se base le ministre pour asséner une telle déclaration (tenue à 1h21) qui discrimine, de facto, le reste de la population ? Mystère.

    Source Panamza

    http://www.contre-info.com/bernard-cazeneuve-ne-cache-pas-son-mepris-pour-les-non-juifs

  • Comment la météo truque ses températures

    Même si les bouffons qui ânonnent leurs prévisions météorologiques bidons jour après jour et heure après heure sur nos radios et télévisions ne vous en ont guère parlé, trop occupés à détecter où ils pouvaient entre-apercevoir un de ces rayons de soleil leur permettant de gonfler leurs maxima diurnes, depuis le début du mois d'octobre une vague de froid s'est abattue sur l'Europe centrale et a couvert de gel la plupart des régions. Le plus intéressant est cependant l'observation faite par notre ami Pierre Gosselin du site allemand No Trick Zone. Il s'agit des relevés effectués le 3 octobre au matin dans différents endroits de la ville de Berlin :

    Berlin (Hughafen Shonefeld) : 1,2°.

    Berlin (Flughaven Tegel) : 2,4°.

    Berlin-Kaniswall : -2,3°.

    Berlin-Marzhan : 3,2°.

    Berlin-Buch : 1,2°

    Berlin/Dahlen:1,9°.

    Berlin/Tenipelhof: 3,1°.

    Gosselin a porté ces températures sur une carte de la région berlinoise et le résultat est spectaculaire. Les plus froides sont celles des relevés périphériques de la ville. Les plus élevées, celles qui sont enregistrées au centre de l'ancienne capitale du Reich. On observera surtout le spectaculaire 3,1 de Tempelhof. En plein cœur de Berlin, l'ancien aéroport transformé en aire d'attraction est devenu la troisième plus importante surface bétonnée au monde. Marzhan (3,2). l'aéroport de Tegel (2,4), et Dahlem (1,9) sont tous à l'intérieur de la ville. Les trois derniers sites, Shonefeld (1,2), Kaniswall (-2,3) et Buch (1,2), sont à la périphérie. Si l'on met de côté les statistiques météo de plus en plus truquées démasquées aux Etats-Unis ou en Australie, on ne pourra indéfiniment éluder le scandale représenté par les lieux dans lesquels sont installées les stations des météorologies nationales. La plupart du temps elles sont à l'intérieur des mégapoles et bien souvent sur des aérodromes alors qu'autrefois elles avaient été placées dans les cimetières et dans les vergers. Il est par conséquent choquant que l'on continue à comparer, dans le cadre du Réchauffement Climatique, des relevés météos effectués dans des conditions aussi dissemblables.

    Dans l'exemple pris ici la différence de température entre des lieux distants de quelques kilomètres est tout de même de 5,3° Celsius.

    J.R. Rivarol du 22 octobre 2015

  • Pessat-Villeneuve (63) : voyez où 50 clandestins seront logés à nos frais

    Cinquante « migrants » seront transportés à nos frais ce soir de Calais vers l’Auvergne, où ils seront hébergés dans le château de Pessat-Villeneuve…

    Pour les clochards français ? La rue.

    Pour dire ce que vous en pensez :

    Mairie de Pessat-Villeneuve :

    Tél : 04-73-38-28-59

    Association Forum Réfugiés :

    Tél : 04-73-14-36-00

    http://www.contre-info.com/

  • Magali Laurent : son ex-mari part faire le djihad en Syrie et enlève sa fillette de 3 ans

    Magali Laurent vit le drame de bien des couples binationaux, avec l’enlèvement de sa fillette par son ex-mari, d’origine tunisienne. Plus grave encore, ce dernier serait parti faire le djihad, emmenant l’enfant en Syrie.

    L’ex-mari de Magali Laurent devait emmener leur fille de trois ans en vacances en Tunisie. Ce n’est qu’à la fin des congés de Toussaint, le 27 octobre, que la femme reçoit un appel téléphonique de sa belle-sœur « disant qu’ils étaient en Turquie et qu’ils ne reviendraient pas »,. « Je suis persuadée à 1 000 % que son plan est d’aller en Syrie », a-t-elle ajouté, mettant en avant le fait que son mari passait ses journées à la mosquée » et

    tenait des propos extrêmes, cautionnant (l’attentat contre) Charlie Hebdo.

    Elle porte alors plainte et organise une conférence de presse pour médiatiser l’affaire. Une enquête préliminaire a été ouverte ce mardi par la section antiterroriste du parquet de Paris pour « soustraction de mineur par ascendant et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».


    http://fr.novopress.info/

     

  • Droit-de-l’hommisme et immigrationnisme

    Fiche de lecture de Bernard Mazin, essayiste.

    ♦ Le triptyque engagé d’Aymeric Taillefer

    « Le libéralisme triomphant et pleinement développé a transformé le monde en société de consommation dont l’ordre moral est le droit-de-l’hommisme. »


    Dans son excellent dernier ouvrage Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé, Hervé Juvin a cette formule lapidaire, mais ô combien juste (p. 203) : « La piété pour l’immigration, l’hystérie des droits de l’homme, la terreur contre la liberté d’expression ont le même but et la même fonction : interdire aux sociétés de faire histoire et de choisir l’histoire qu’elles font. »

    Les éditions Godefroy de Bouillon, dont on ne saurait trop saluer, avec d’autres, les courageux efforts pour diffuser la pensée non conformiste, ont publié, sur une période qui s’étend de février 2013 à mai 2015, trois ouvrages d’Aymeric Taillefer, qui s’emboîtent comme des poupées russes, du registre de l’analyse générale vers celui de l’énoncé de la posture idéologique personnelle de l’auteur, et qui viennent comme un écho amplificateur détailler les menaces qui pèsent dans les trois domaines cités par Hervé Juvin.

    Le premier d’entre eux est consacré à l’idéologie « droit-de-l’hommiste », cette idéologie dominante dont Aymeric Taillefer décortique avec une grande précision et beaucoup d’esprit d’à-propos les « valeurs », les instruments et les objectifs. Le droit-de-l’hommisme a pu être accusé de dériver vers un « totalitarisme doux » : l’auteur montre bien que cette « douceur » n’est plus qu’un faux-semblant, qui cède désormais la place à une tentation répressive de plus en plus visible.

    L’analyse repose sur l’idée que le droit-de-l’hommisme est une névrose religieuse, autrement formulé : il serait « l’islamisme du Christianisme, en ce sens qu’héritier de ce dernier, par le truchement des Droits de l’Homme, il en expose la caricature sans la profondeur, la religiosité dénuée de toute spiritualité… »

    Je laisse aux théologiens et aux exégètes de la pensée chrétienne le soin de trancher si cette idée que les droits de l’homme font intrinsèquement partie de l’héritage du christianisme est recevable. Pour ma part, j’avoue être assez réticent à l’égard de cette notion d’idéologie « christianiste », qui serait une sorte d’hérésie comme l’islamisme serait une déviation de l’islam.

    Il reste que l’idée que le droit-de-l’hommisme, sous ses multiples avatars, serait une forme de névrose religieuse n’est pas dénuée de pertinence. Elle rejoint en partie la thèse, déjà ancienne mais toujours valide, de Jules Monnerot sur le caractère millénariste des idéologies révolutionnaires.

    En filigrane de l’ouvrage, on trouvera également l’idée que « le libéralisme triomphant et pleinement développé a transformé le monde en société de consommation dont l’ordre moral est le droit-de-l’hommisme. » Cette assertion nous est familière, à travers les écrits de penseurs aussi divers qu’Hervé Juvin, Alain de Benoist ou Jean-Claude Michéa. Mais elle n’est pas toujours saisie dans toutes ses implications, car nous avons encore du mal à admettre qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre notre conviction que la liberté d’entreprise et de propriété est nécessaire, et la conscience que la logique de « l’hyperlibéralisme » nous mène à la destruction des valeurs que nous chérissons.

    Au final, le lecteur résistant à la zombification des esprits sera reconnaissant à Aymeric Taillefer pour le puissant tableau qu’il nous campe de la redoutable police de la pensée dont nous sommes les cibles désignées. En dépit de quelques imperfections factuelles, et de points de vue parfois trop définitifs, il se sentira en symbiose avec un auteur que l’on peut classer sans hésitation dans la catégorie, de plus en plus nombreuse, des « nouveaux dissidents ».

    Son second opus, La Psychose immigrationniste, analyse la vision droit-de-l’hommiste appliquée au domaine plus particulier de l’immigration, notamment musulmane. Il est donc étroitement complémentaire du premier.

    Se gardant de toute interprétation caricaturale, Taillefer, dans la première partie du livre consacrée à la « réification de l’immigré non européen », apporte un éclairage personnel sur les différents volets de l’idéologie immigrationniste : repentance, victimisation, sanctification de l’immigré à des fins politiques, etc.

    La seconde partie, intitulée « Le Droit-de-l’hommisme à l’épreuve de la Nation religieuse (Islam) », met en parallèle les grands préceptes des théologies islamique et chrétienne du Nouveau Testament, et n’a pas de mal à démontrer, à l’instar d’un René Marchand, que le mariage morganatique de l’islam et de l’idéologie dominante ne peut que déboucher sur la destruction pure et simple de notre culture et de nos valeurs.

    On pourra parfois reprocher à l’auteur d’abuser du wishful thinking, ainsi p. 90 : « Le lecteur comprendra que c’est à l’apostasie que nous appelons les Musulmans, nos frères humains ». Vaste programme ! On lui pardonnera également quelques erreurs, par exemple à propos de « l’escroquerie du droit du sol ».

    Mais on saura gré à Aymeric Taillefer, à l’heure du nouveau « Camp des Saints » et du « Padamalgam », d’apporter une contribution stimulante à la réflexion sur les multiples pièges sémantiques à désamorcer pour préserver notre identité.

    J’avoue avoir été moins convaincu par le troisième et le plus récent panneau du triptyque Anarchiste de droite / Précis de survie. L’objectif en est louable, puisqu’il s’agit rien moins « dans un monde asservi par le commerce cosmopolite » que de chercher les moyens de « préserver ces deux biens précieux que sont l’enracinement et la liberté ».

    Mais la réinterprétation de l’histoire millénaire de la France à travers une succession de « cycles », eux-mêmes subdivisés en « siècles » connaissant des phases d’aurore, d’ordre et de déliquescence, pour séduisante qu’elle soit, tourne parfois un peu court. On sent que l’auteur a eu parfois du mal à faire entrer son propos dans sa grille d’analyse. Qui trop embrasse mal étreint, et un peu plus de modestie eût été de bon aloi.

    Surtout, le long plaidoyer de Taillefer en faveur d’un « anarcho-royalisme » et d’une « aristocratie guerrière et plébiscitaire » me paraît largement empreint de déni de réalité : comment adhérer à des affirmations péremptoires telles que « le crédit extraordinaire, quoique que toujours minoritaire, du royalisme en France » (p. 72) ou « Il n’existe qu’une solution, qu’une digue au déferlement nihiliste. La Restauration de la Monarchie capétienne est ce garde-fou » (p. 181).

    On regrettera en outre que l’auteur, dans son propos sur « les Lois Fondamentales relatives aux trois Ordres », ne fasse aucune allusion au modèle indo-européen des trois fonctions, donc bien antérieur à la monarchie capétienne, mais qui offre d’intéressantes, et toujours actuelles perspectives sur l’évolution des sociétés occidentales.

    Pour autant, la lecture de ce nouveau Que faire ? est toujours roborative, même si l’on n’en partage pas toutes les conclusions. Elle met en avant le versant « lyrique » de la personnalité de l’auteur, ce qui est d’autant plus sympathique que son triptyque est, sur le fond, bien orienté et témoigne de la richesse et du foisonnement de « l’anti-pensée unique ».

    Bernard Mazin, 2/11/2015

    Aymeric Taillefer :

    Droit de l’hommisme : une névrose religieuse, 02/2013, 319 p.
    La Psychose immigrationniste, 10/2013, 248 p.
    Anarchiste de droite / Précis de survie, 05/2015, 218 p.
    Les trois ouvrages aux éditions Godefroy de Bouillon.

    Hervé JuvinLe Mur de l’Ouest n’est pas tombé, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 05/2015, 277 p.

    http://www.polemia.com/droit-de-lhommisme-et-immigrationnisme/