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lobby - Page 1514

  • La Hongrie ferme sa frontière avec la Croatie, les clandestins visent la Slovénie

    La Hongrie à une nouvelle fois fermée sa frontière avec la Croatie face a l’afflux de clandestins ; seuls les postes de douane officiels resteront ouverts. Les clandestins devront désormais pousser jusqu’en Slovénie pour traverser illégalement la frontière avec l’UE, ce pays ayant annoncé qu’il laisserait passer tout le monde tant que l’Allemagne et l’Autriche les accueilleront.

    http://fr.novopress.info/

  • [Vidéo] Mémoricide : comment la République veut effacer la trace de ses génocides

    Comment faire disparaître l’histoire et le passé local d’un village ou d’une région en incitant des maires à changer le nom de leur commune ? Le 11 février dernier, une proposition de loi pour « l’amélioration du régime de la commune nouvelle » était adoptée à une large majorité par les députés français. La loi a reçu le plein accord du Sénat quelques semaines plus tard.

     

    La vidéo ici

    Cette loi qui comporte des dispositions financières incitatives – regroupement de communes contre argent – ne serait-elle pas un écran de fumée visant à masquer le véritable objectif de l’Etat ? Faire disparaître les communes … et leurs passés.

    La Chapelle-Basse-Mer et les communes « nouvelles »

    On le sait, les dotations financières accordées aux communes de France s’effondrent. Résultat, les maires en mal d’argent sont parfois prêts à toutes les concessions pour obtenir des moyens financiers supplémentaires. N’y aurait-il pas là un chantage magistralement organisé ?

    Le dernier exemple en date nous l’avons trouvé aux limites de la Vendée et de la Loire Atlantique. D’ici quelques semaines, les communes de La Chapelle-Basse-Mer et de Barbechat doivent se regrouper. On a proposé aux habitants de changer le nom de leurs communes en « Divatte sur Loire ». Or, la commune de La Chapelle-Basse-Mer porte ce nom depuis des décennies et fut, durant la Révolution française, le théâtre de massacres perpétrés par les soldats de la République.

    Du génocide au « mémoricide » programmé

    En 1794, 800 personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards furent assassinés par les républicains. Les habitants, par le biais d’une pétition réunissant plus d’un millier de signatures, refusent le changement de nom de leur commune estimant que l’Etat veut effacer son passé, comme Reynald Secher l’a bien montré dans ses ouvrages et en particulier dans « Vendée : du génocide au mémoricide ». La France organise un révisionnisme légal.

    Reportage en Loire Atlantique d’Armel Joubert des Ouches

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Video-Memoricide-comment-la

  • La dérive gauchère de la liste de Bruno Retailleau

    Charles-Henri Jamin, élu d’opposition au Conseil municipal de Saumur et candidat du Parti Chrétien démocrate pour le Maine-et-Loire, dénonce :

    Unknown-22« Je préfère ne pas avoir à cautionner la dérive gauchère de cette liste présentée de droite. Écarté de la liste Retailleau-Jeanneteau, je suis stupéfait que les engagements initiaux n’aient pas été tenus. Ils étaient à ce point fermes et définitifs que j’ai largement contribué depuis plusieurs mois à faciliter la prise de contact entre les têtes de liste et le Saumurois. Et leur permettre d’obtenir ici une notoriété et une connaissance affinée de notre territoire qu’ils n’avaient pas ».

    « Mais dans les conditions de ce qui est devenu sous la pression, un rassemblement cacophonique, je préfère ne pas avoir à cautionner, comme élu saumurois d’opposition à une majorité de gauche et comme représentant du Parti Chrétien Démocrate, la dérive gauchère de cette liste de confusion plus que d’union. Ce qu’atteste la présence disproportionnée et choquante d’un Modem, qui s’est vu offrir au plan régional six places, dont trois éligibles. Ce même Modem, dont les français n’ont pas oublié qu’il a volontairement favorisé l’arrivée de la gauche au pouvoir en 2012 ».

    « Quand les élites partisanes entendront-elles les Français du terrain qui ne cessent de dire qu’ils rejettent ces combines destructrices ? Quand écouteront-ils les électeurs attachés aux valeurs d’une droite encore ancrée sur ses convictions, mais refusant tout autant le miroir aux alouettes sans avenir du Front national ? Si gagner les Régions est un passage obligatoire pour regagner la Présidentielle, exclure de cette conquête ceux qui sont le plus en adéquation avec une droite de conviction risque de coûter cher à la France. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des dignitaires du Proche-Orient ont-ils commandité l’attentat de Charlie Hebdo ?

    Une interview parue ce dimanche dans Le Parisien jette un éclairage nouveau sur les attentats du début de l’année, attentats qui furent l’objet d’une récupération sidérante de la part du pouvoir en place. Pourtant, dans cette interview, Valérie M, la dernière compagne de Charb (le directeur de l’hebdomadaire visé par l’attentat) donne une version différente de celle officiellement acceptée (des islamistes plus ou moins isolés qui auraient agi seuls ou avec la complicité de daesh). Elle s’étonne elle-même qu’au niveau de la justice, aucune recherche n’aille dans un sens alternatif.

    D’abord, elle replace les choses dans leur contexte : L’hebdomadaire allait très mal, étant à la limite de la cessation de paiement, ce qui nécessitait des apports d’argent frais pour qu’il puisse continuer à vivre. Il avait bien fait appel à ses lecteurs, mais l’appel fut infructueux, en tout cas les sommes récoltées restant bien inférieures aux besoins. C’est pourquoi, toujours selon Valérie M (qui, rappelons-le, était intime de Charb, puisque sa dernière compagne), Charb a dû trouver d’autres financiers. Et Valérie M d’ajouter : « Dans cette quête, il a été mis en relation avec beaucoup de personnes différentes, parmi lesquels des hommes d’affaires, notamment du Proche-Orient, avec qui il passait des soirées. Il n’a jamais voulu me dire qui était l’intermédiaire qui lui permettait de rencontrer ces personnes. Il le désignait simplement en disant « mon contact ». En rentrant de ces soirées, il rigolait en me disant qu’il leur avait fait du charme, que ces gens-là étaient capables de lâcher 100 000 € comme on en dépense 10. Je n’ai jamais su non plus qui étaient ces riches hommes d’affaires. »

     

    Qui étaient réellement ces personnes promettant de financer un hebdomadaire insane, christianophobe, islamophobe, incarnant la laïcité dans sa version la plus détestable ? On ne le sait pas et Valérie M reproche aux enquêteurs de ne pas chercher à le savoir. Et en effet, c’est la bonne question. Car, en filigrane, il semble bien que ces gens, dont on sait qu’ils sont originaires du Proche-Orient, ont dû collecter des informations essentiels au contact du directeur de Charlie Hebdo, notamment pour connaître le lieu et l’heure où l’équipe de rédaction se réunissait. Il faut savoir que depuis l’incendie criminel des locaux de l’hebdomadaire en novembre 2011, toutes ces informations étaient secrètes et très peu étaient les personnes qui les savaient. Pourtant les frères Kouachi, eux, les connaissaient quand ils ont commis leur attentat. Comment les ont-ils connues ? Cette question reste pour le moment sans réponse !

    En réalité, ce qu’esquisse Valérie M., c’est que les personnes que Charb rencontrait (pensant qu’elles auraient été des mécènes pour le journal) auraient, en réalité, pu être les commanditaires de l’attentat. Charb, dont on sait que l’intelligence n’était pas le point fort, ne semblait s’être rendu compte de rien, pensant parler à des amis, là où il y parlait à ses futurs assassins. Ceci est corroboré par Patrick Pelloux, collaborateur de l’hebdomadaire, qui dit lui : « Je sais aussi qu’il [Charb] se démenait pour trouver de l’argent, même s’il était très discret là-dessus. Il m’a dit qu’il voyait des gens riches, des banquiers, des hommes d’affaires, mais je n’ai pas su qui exactement. En tout cas, il m’avait dit une fois en riant que certaines personnes qu’il voyait n’étaient pas vraiment dans l’esprit du journal, mais ce qui lui importait, c’était de sauver Charlie. »

    http://www.contre-info.com/des-dignitaires-du-proche-orient-ont-ils-commandite-lattentat-de-charlie-hebdo#more-39604

  • Manifestation des policiers sous les fenêtres de Christiane Taubira

    Reportage à Paris Armel Joubert des Ouches pour Réinformation.tv

    Manifestation des policiers sous les fenêtres de Taubira from Reinformation.tvon Vimeo.

    Michel Janva

  • Le déclin du syndicalisme en France

    Naguère, le syndicalisme se confondait avec des partis politiques (CGT-PC) et représentait peu ou prou 20 % du monde ouvrier ; aujourd’hui, il ne représente plus que 8 % dont la majorité se trouve dans la fonction publique.

    Et pourtant, compte tenu des grands changements structurels dans la production des biens et des services depuis les années 70 et l’ouverture des marchés à la mondialisation qui ont conduit les grandes sociétés françaises à délocaliser les emplois dans les pays émergents, on aurait pu s’attendre à voir le syndicalisme ouvrier se renforcer afin de lutter contre la précarité de l’emploi en France, pour ne pas dire sa disparition totale des écrans de l’ANPE ou de Pôle emploi aujourd’hui.

    Alors, pourquoi le prosélytisme syndicaliste est-il resté inaudible, voire incompris de la part des travailleurs ? On pourrait bien évidemment arguer du fait que la législation du travail n’oblige pas les travailleurs à se syndiquer, mais surtout que la mise en place de syndicats n’est possible que dans les entreprises de plus de 50 salariés, sans parler de la flexibilité et des nombreux contrats de travail précaires, lesquels ne participent pas à renforcer le syndicalisme.

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  • Invasion migratoire : à Bruxelles, sommet de dupes, la Turquie grande bénéficiaire

    Entre les promesses non tenues qui s’accumulent et les concessions bien réelles à la Turquie, le dernier sommet de l’Union européenne consacré à la crise migratoire ressemble fort à un nouveau marché de dupes.

    Les hotspots destinés à canaliser et comptabiliser les « migrants » ? Promis et pas tenus, sauf deux en sous-effectif flagrant, à Lampedusa (Italie) et Lesbos (Grèce). La zone tampon « démilitarisée » le long de la frontière turco-syrienne afin d’accueillir les réfugiés ? Aux oubliettes. Les renforts pour Frontex et l’EAS0, le bureau européen d’appui à l’asile, l’agence chargée d’aider les pays européens à gérer les frontières extérieures de l’UE ? On les attend encore. Les assauts de fermeté des dirigeants allemands ou français, expliquant que seuls les « vrais » réfugiés seraient accueillis et les migrants économiques refoulés ? Des ronds dans l’eau du marécage médiatique. Sommet après sommet, l’Union européenne accumule les promesses de fermeté non tenues et les renoncements bien réels.

    Rien de surprenant donc à la lecture du bilan de celui qui s’est clos hier. Côté nouvelles promesses qui n’engagent que ceux qui y croient, la création d’un corps de garde-frontière européen… Ce pas acté, mais pour Hollande, « l’idée a progressé »… c’est dire si le projet a peu de chance de voir le jour avant la fin des temps. Afin de soigner l’image humanitaire de tout le monde, l’Union européenne ouvrira six camps d’accueil pour réfugiés dans le sud de la Turquie et pour rassurer la Grèce et la Bulgarie il est prévu une fois de plus un renforcement de la coopération entre Frontex, les garde-côtes grecs et les garde-côtes turcs.

    La Turquie puisqu’on en parle, qui est la principale bénéficiaire des renoncements de l’UE. Le pays, qui accueille plus de deux millions de Syriens, est en effet en position de force face à l’UE. C’est lui qui est en mesure d’ouvrir ou de fermer (du moins partiellement) les vannes des flots de « réfugiés » qui déferlent sur l’Europe.

    Renoncement financier, tout d’abord, puisque Bruxelles, qui envisageait de payer un milliard d’euros à Ankara pour l’aider à garder ses « réfugiés » sur son sol, va finalement en débourser trois. Trois milliards pour avoir l’illusion que la Turquie nous aide à contenir l’invasion migratoire, c’est cher.

    Illusion, car quand bien même le pays en aurait la volonté politique (ce qui reste à démontrer, le contraire étant même assez solidement étayé), l’état de corruption endémique dans lequel il baigne garantit aux « passeurs » la complaisance nécessaire à tous les échelons de l’administration turque pour accomplir leur besogne.

    En tout état de cause, les détails de ce financement, qui est sur la table depuis le 5 octobre, seront discutés par Jean-Claude Junker, qui a carte blanche, et ses homologues turcs. La seule nouveauté du sommet d’hier, c’est que ce sera finalement Angela Merkel qui ira à Ankara dimanche 18 cueillir les lauriers de l’accord, raffermir ainsi la traditionnelle alliance turco-allemande, et confirmer son image de conductrice de l’Union européenne.

    Car c’est évidemment Merkel qui a pesé de tout son poids auprès de ses « partenaires » (vassaux ?) européens pour obtenir cet accord. La chancelière semble enfin avoir réalisé qu’elle a ouvert avec ses promesses d’accueil de « réfugiés » une véritable boîte de Pandore, cherche maintenant à limiter la casse.

    Aussi l’Europe de Bruxelles a-t-elle cédé sur tous les points d’achoppement avec la Turquie. De manière relativement symbolique à ce stade – et en tout cas très floue —, Merkel a annoncé que les Européens avaient convenu de relancer le processus d’adhésion de la Turquie et d’ouvrir de nouveaux chapitres de discussions. Lesquels ? mystère.

    Bien plus concrète en revanche est l’avancée de l’ex-Sublime Porte vers l’intégration dans l’espace Schengen. Première étape, la Turquie sera inscrite sur la liste européenne des « pays sûrs », probablement dès le 18 novembre. Cette liste permettrait de renvoyer plus rapidement certains migrants vers leur pays d’origine au motif qu’il respecte les droits de l’homme et que les migrants qui y seraient renvoyés ne risquent rien à retourner dans leur pays. Plus qu’un outil de régulation des flux migratoires, cette liste valide en fait la conformité du pays en question avec les critères idéologiques européens. elle permet au pays en question d’assister à des sommets européens (quelle veine !) et constitue un préalable aux négociations les plus sensibles…

    Deuxième étape, l’exemption de visas pour les 78 millions de Turcs soit l’entrée de facto dans l’espace Schengen. De nombreux pays européens y rechignent encore, cela se fera donc par étapes, dans l’immédiat par une libéralisation de l’octroi de visas pour les hommes d’affaires et les étudiants turcs.

    François Hollande a cependant dit avoir « insisté pour que, si libéralisation des visas il doit y avoir, avec la Turquie, ce soit sur des bases extrêmement précises et contrôlées ». Une libéralisation des visas sur des critères très souples semble donc à l’ordre du jour.

    Le quotidien turc Cumhuriyet a publié le 29 mai dernier des images d'obus de mortier, dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire pour la Syrie. Selon des documents officiels, les camions seraient en réalité propriété des services de renseignements turcs. L'interception des armes date de janvier 2014 et a été menée par la gendarmerie turque.

    Le quotidien turc Cumhuriyet a publié le 29 mai dernier des images d’obus de mortier, dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire pour la Syrie. Selon des documents officiels, les camions seraient en réalité propriété des services de renseignements turcs. L’interception des armes date de janvier 2014 et a été menée par la gendarmerie turque.

    Enfin, signalons pour la bonne bouche que rien évidemment n’a été dit au sujet de Chypre, membre de l’UE occupé par la Turquie ni sur le non-respect par la Turquie de la Convention de 1951 sur les réfugiés, qu’elle a signée et ratifiée, mais dont elle refuse de faire bénéficier les millions de Syriens, Irakiens et autres présents sur son sol. Les droits de l’homme régulièrement bafoués sont balayés sous le tapis, les craintes de dérive autoritaire du président islamo-conservateur Erdogan passées par pertes et profits… Quant au soutien passif (refus pendant longtemps de mettre à disposition de l’OTAN ses bases aériennes pour les frappes anti-EI…) ou actif (fournitures d’armes, libre-circulation des djihadistes étrangers vers la Syrie, attaques coordonnées contre les Kurdes…) de la Turquie à l’État islamique, il faudrait perte bien malpoli pour évoquer de telles inconvenances…

    Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes possibles, l’Union européenne, pour régler la crise migratoire est en train d’accorder un brevet de bonne conduite à l’un des boutefeux qui a embrasé la Syrie… et favorisé par tous les moyens ladite crise.

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/193739/invasion-migratoire-a-bruxelles-sommet-de-dupes-la-turquie-grande-beneficiaire/#more-193739

  • Guerre en Syrie : l’autre propagande

    La majorité des commentaires journalistiques sur la guerre en Syrie s’accompagne de doigts pointés sur des cartes permettant, paraît-il, de se faire une idée précise sur la situation des combats. Des cartes faussées, selon le docteur et chercheur associé à l’université d’Aix-Marseille, Olivier Hanne.

     

    Généralement, les zones contrôlées par le régime de Damas sont en rouge, celles de Dae’ch en noir (forcément), les espaces kurdes en violet, et enfin les zones rebelles en jaune. On nous propose ainsi une géographie militaire et politique à peu près claire. Les nombreuses critiques formulées contre les frappes aériennes russes des 30 septembre et 1er octobre s’inspiraient de ces mêmes cartes montrant, de toute évidence, que les Russes avaient ciblé des zones rebelles et non les espaces de Dae’ch.

    En réalité, cette cartographie courante n’a qu’une seule source : l’Institute for the Study of War (ISW), un think tank américain fondé en 2007 visant, sous couvert d’études stratégiques objectives et argumentées, à fournir des éléments justificatifs à la diplomatie militaire américaine.

    C’est ce même institut qui, dans ses cartes d’implantation de l’État islamique (EI), présente généralement les territoires concernés sous trois appellations : “zones sous contrôle de l’EI”, réduites à de minces fils comme ceux d’une toile d’araignée ; “zones d’attaques récurrentes de l’EI” et “zones de soutien de l’EI”. Or, personne d’autre que Dae’ch n’a d’autorité sur ces deux derniers espaces. Ces “zones de soutien” sont plus qu’un réservoir de terres à conquérir, elles sont de facto les territoires de Dae’ch. Les réduire à de simples lignes le long des axes n’a aucun sens, puisque les espaces interstitiels ne relèvent ni de Bagdad ni de Damas, mais seulement du califat. Ce faisant, l’ISW minimise l’influence réelle de Dae’ch.

    Concernant la guerre en Syrie, cette cartographie fautive ignore totalement la réalité : chaque katiba (groupe combattant), chaque village et même chaque individu, obéit à plusieurs allégeances à la fois et à plusieurs intérêts. Sur le terrain, les djihadistes ferment les yeux sur leur idéologie et se font payer pour laisser passer du matériel ou des gens, même armés. Des soldats de l’armée syrienne passent d’un camp à l’autre pour protéger leur famille, sans être des fidèles du régime ni du parti Baas. Enfin, les fameuses zones “jaunes”, où les rebelles sont tous mis sous une même étiquette par l’ISW, correspondent à des nébuleuses infinies de djihadistes, de mercenaires, parfois liés à Jabhat al-Nosra, parfois à des milices formées par l’armée américaine ayant aussitôt [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Guerre-en-Syrie-l-autre-propagande