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lobby - Page 1514

  • La déontologue de l’Assemblée nationale était payée par l’industrie pharmaceutique

    Chargée d’aider les députés à lutter contre les conflits d’intérêts, l’avocate Noëlle Lenoir défendait en même temps un laboratoire pharmaceutique qui contestait une décision ministérielle.

    Est-il conforme à l’éthique d’être à la fois avocat d’une entreprise privée en guerre contre l’État et déontologue de l’Assemblée nationale? Selon nos informations, Me Noëlle Lenoir défendait déjà les intérêts des laboratoires Genevrier en septembre 2013 quand elle exerçait la fonction de déontologue à l’Assemblée, poste qu’elle a occupé jusqu’à mi-avril 2014. Et c’est ce même industriel français qu’elle représente aujourd’hui encore, celui pour lequel elle a saisi le tribunal administratif de Montreuil, début octobre.

    Officiellement, l’enjeu pour le fabricant était de savoir quels membres de la Haute Autorité de santé (HAS) s’étaient prononcés pour le déremboursement de son produit, le Chondrosulf, un anti-arthrose qui rapportait alors la bagatelle de 40 millions d’euros par an. La HAS avait émis cet avis car elle jugeait le service médical rendu «insuffisant». La ministre de la Santé – qui n’est pas tenue de suivre l’avis de la Haute Autorité – avait signé le déremboursement du Chondrosulf, intervenu le 1er mars 2015. Or, lorsque la Sécurité sociale ne prend plus en charge un médicament, ses ventes s’effondrent.

    Des parlementaires de plus en plus exposés 

    Le 23 octobre, le tribunal administratif de Montreuil a pris deux décisions. La première, et la plus importante: il a estimé que la HAS ne pouvait pas fournir aux laboratoires un document qui n’existe pas, car, si les noms des votants sont connus, le contenu des votes n’est pour autant pas consigné. Le tribunal a toutefois demandé à la HAS de communiquer à Genevrier l’identité des chefs de projet ayant participé à l’émission de l’avis. Et voilà donc comment une ancienne déontologue a défendu un industriel pour remettre en question une décision prise par les pouvoirs publics. «Est-ce normal de représenter, moyennant rémunération, un groupe privé contre les intérêts de l’État, alors que l’on a été l’un de ses représentants? Est-il normal de le faire à un moment où l’on avait justement pour mission d’arbitrer les conflits d’intérêts des élus?» s’interroge un proche du dossier.

    Nommée déontologue par le bureau de l’Assemblée le 10 octobre 2012, à un poste créé par Bernard Accoyer, cette ancienne membre du Conseil constitutionnel (1992-2001) fut aussi ministre des Affaires européennes sous Jacques Chirac. Au Palais Bourbon, où elle disposait d’un bureau, elle était notamment missionnée pour examiner les déclarations d’intérêts des députés, censés mentionner les activités rémunérées ou de conseil ces cinq dernières années.

    Les élus l’avaient par ailleurs sollicitée pour savoir s’ils devaient accepter des parrainages de colloques ou des sollicitations de lobbies, etc. «Les parlementaires sont de plus en plus exposés, et ils ressentent un certain malaise, avait alors expliqué Noëlle Lenoir. La fonction de déontologue paraît véritablement répondre à un besoin.» Elle se définissait comme «l’instrument de cette évolution culturelle vers plus de transparence». Elle avait aussi émis des réserves sur la moralité de tout club «visant à défendre les industries du tabac». Curieusement, rien sur l’industrie pharmaceutique.

    Communication prohibée

    Contactée par Le Figaro, Noëlle Lenoir explique aujourd’hui que «la profession d’avocat n’est pas une profession honteuse» et qu’elle ne voit pas en quoi la fonction de déontologue de l’Assemblée serait incompatible avec la défense «d’une petite entreprise qu’on est en train de faire exploser».

    Par ailleurs, Noëlle Lenoir n’a semble-t-il pas lu le règlement qui régit la profession d’avocat. Sur la carte de visite au bas de ses mails, celle qui officie dans le cabinet parisien Kramer Levin utilise la mention: «Partner, ancienne ministre». Or le code de déontologie est clair: «Toute référence à des fonctions ou activités sans lien avec l’exercice de la profession» est prohibée dans les communications d’avocat. Tout contrevenant s’expose à des sanctions de la part de l’Ordre. À un rappel à la déontologie, en somme.

    http://www.contre-info.com/la-deontologue-de-lassemblee-nationale-etait-payee-par-lindustrie-pharmaceutique#more-39805

  • Zoom : Jean Louis Butré : "La COP21 est basée sur un mensonge général" (05-11-2015)

  • Étrangers: naturalisés !

    (Présent 8477)

    Il y a des sujets qu’il vaut mieux enterrer juste avant les élections. Entre deux cafouillages sur les impôts locaux des retraités et les allocations handicapés, Manuel Valls déclare renoncer au vote des étrangers : « Il ne faut pas courir derrière des totems ». La décision et la formule font hurler Libération qui parle d’« ultime reniement » sur ce marqueur historique qui porte une si belle exigence de gauche.
    8477-Une-Présent
    Selon le premier ministre, cette promesse [du candidat Hollande] ne sera pas mise en œuvre et ne sera pas reproposée à la prochaine élection présidentielle « parce qu’elle tend inutilement et que ce n’est plus le sujet ». Surtout avec l’absence d’une majorité des 3/5e nécessaire au Parlement réuni en congrès pour faire passer une telle réforme constitutionnelle. Fureur des « assoces » et de Cambadélis qui affirme que le projet est toujours à l’ordre du jour du Parti socialiste et qu’« il adviendra un jour ».

    Trêve de comédie, car derrière cette annonce si bien mise en musique par les médias, Manuel Valls a bien mieux dans sa manche. Le meilleur substitut au droit de vote des étrangers et qu’il entend encore accélérer : « Le vrai sujet est de renouer avec la naturalisation ». Comme s’il n’avait jamais rompu avec ! Lui qui, pour accélérer le nombre des naturalisations, demandait dans une circulaire à tous les préfets de France en 2012 de revenir sur les critères « discriminants » mis en place par son prédécesseur, Claude Guéant.

    Manuel Valls veut un nouvel assouplissement des conditions de naturalisation pour les étrangers qui résident en France depuis plus de cinq ans. « Pour voter, devenez Français ».

    Faciliter les démarches de naturalisation et assouplir les critères en pleine submersion migratoire alors que les clandestins entrent sur notre territoire par paquets de mille, relève de la plus haute trahison et d’une braderie de notre nationalité sans précédent. Tous Français dans cinq ans ?
    Bravo, Valls, le changement de peuple et de civilisation est bien plus certain et acquis comme cela qu’en passant par les urnes.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • La France en 2030 : la faillite des élites mortes

    En 2030, la France se relève à peine d'un effondrement économique majeur. Une dette insoutenable s'est abattue sur l'économie française telle une épée de Damoclès. Certes, le problème était connu, identifié, mais rien n'avait été fait pour tenter d'en atténuer les effets destructeurs. Qu'il s'agisse de boucler un exercice budgétaire prévisible ou de pallier les conséquences de la crise économique et financière de 2008, l'Etat français n'aura eu recours qu'au seul expédient de l'endettement. Là où il aurait fallu réformer, tailler dans le vif, économiser, relancer l'activité économique, la France, en situation de déficit incessant depuis 1981, aura préféré recourir à l'emprunt et à la taxation, c'est-à-dire hypothéquer l'avenir pour sauver temporairement des privilèges devenus injustifiables ou insoutenables.
         En dépit des dénégations rassurantes de ses gouvernants, seulement le seuil fatidique des 100% du PIB est dépassé, mais le service de la dette est devenu le premier budget de l'Etat. Quoi qu'insoutenable sur le long terme, l'illusion de l'endettement perpétuel aurait pu se maintenir encore quelques années en raison de très faibles taux d'intérêt et d'un euro solide. Mais une telle situation ne pouvait perdurer...
         Différant éternellement la réforme de l'Etat afin de ne pas attenter à un confort devenu le dernier privilège des masses, des gouvernements mal élus à la légitimité populaire très faibles et victimes de la démocratie d'opinion préfèrent jouer la politique de l'autruche, comprenant très bien qu'en promettant "du sang, de la sueur et des larmes", ils n'encourent que le risque d'une baisse dans les sondages et la défaite lors de la prochaine échéance électorale.
         L'implosion économique entraîne dans sa chute la part morte des élites, composée de technocrates incapables de donner du sens à l'existence face aux effondrements successifs. Les classes dirigeantes connaissent la même évolution que les corps des officiers au début de la guerre de 1914-1918 : celle d'une brusque recomposition. Les élites vivantes qui émergent du chaos rassemblent à la fois des Français issus de l'immigration, ayant pris des responsabilités malgré la crise durable d'identité occidentale qui rend leur intégration improbable, et la partie la plus créatrice des anciens dirigeants. Le chantier est d'autant plus important qu'en 2030, l'Etat failli est placé sous tutelle financière extérieure. Les inégalités se sont creusées, y compris au sein des populations issues de l'immigration. Quant aux régions, elles tentent de suppléer de façon pragmatique aux carences d'un Etat paralysé par les transferts de souveraineté successifs vers le vide supranational.
    Thomas Flichy de la Neuville, Gregor Mathias, 2030. Le monde que la CIA n'imagine pas

  • La France en 2030 : la faillite des élites mortes

    En 2030, la France se relève à peine d'un effondrement économique majeur. Une dette insoutenable s'est abattue sur l'économie française telle une épée de Damoclès. Certes, le problème était connu, identifié, mais rien n'avait été fait pour tenter d'en atténuer les effets destructeurs. Qu'il s'agisse de boucler un exercice budgétaire prévisible ou de pallier les conséquences de la crise économique et financière de 2008, l'Etat français n'aura eu recours qu'au seul expédient de l'endettement. Là où il aurait fallu réformer, tailler dans le vif, économiser, relancer l'activité économique, la France, en situation de déficit incessant depuis 1981, aura préféré recourir à l'emprunt et à la taxation, c'est-à-dire hypothéquer l'avenir pour sauver temporairement des privilèges devenus injustifiables ou insoutenables.
         En dépit des dénégations rassurantes de ses gouvernants, seulement le seuil fatidique des 100% du PIB est dépassé, mais le service de la dette est devenu le premier budget de l'Etat. Quoi qu'insoutenable sur le long terme, l'illusion de l'endettement perpétuel aurait pu se maintenir encore quelques années en raison de très faibles taux d'intérêt et d'un euro solide. Mais une telle situation ne pouvait perdurer...
         Différant éternellement la réforme de l'Etat afin de ne pas attenter à un confort devenu le dernier privilège des masses, des gouvernements mal élus à la légitimité populaire très faibles et victimes de la démocratie d'opinion préfèrent jouer la politique de l'autruche, comprenant très bien qu'en promettant "du sang, de la sueur et des larmes", ils n'encourent que le risque d'une baisse dans les sondages et la défaite lors de la prochaine échéance électorale.
         L'implosion économique entraîne dans sa chute la part morte des élites, composée de technocrates incapables de donner du sens à l'existence face aux effondrements successifs. Les classes dirigeantes connaissent la même évolution que les corps des officiers au début de la guerre de 1914-1918 : celle d'une brusque recomposition. Les élites vivantes qui émergent du chaos rassemblent à la fois des Français issus de l'immigration, ayant pris des responsabilités malgré la crise durable d'identité occidentale qui rend leur intégration improbable, et la partie la plus créatrice des anciens dirigeants. Le chantier est d'autant plus important qu'en 2030, l'Etat failli est placé sous tutelle financière extérieure. Les inégalités se sont creusées, y compris au sein des populations issues de l'immigration. Quant aux régions, elles tentent de suppléer de façon pragmatique aux carences d'un Etat paralysé par les transferts de souveraineté successifs vers le vide supranational.
    Thomas Flichy de la Neuville, Gregor Mathias, 2030. Le monde que la CIA n'imagine pas

  • La dérive

    RFI diffusait hier soir un reportage sur «la peur» qui serait celle du monde de l’entreprise devant l’éventualité d’une victoire de Marine en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Certes,  à part le militant européiste et  héritier de l’entreprise Bonduelle, il était expliqué assez franchement (La voix du Nord l’a admis pareillement)   que les patrons ne se bousculaient  pas  pour  rallier cette croisade anti FN et le mot d’ordre désuet et imbécile agité par ce monsieur : no pasaran. Un slogan qui permet de juger  que son utilisateur  est au moins en retard de deux guerres, ce qui  ne manque pas de préjuger négativement de sa capacité de  compréhension des bouleversements du  monde actuel. Ce qui est fâcheux quand on entend donner des leçons d’efficacité économique et de rectitude républicaine…Un FN décrit de nouveau par RFI comme  une formation prônant bêtement le repli,  la fermeture autarcique  quasiment  à la sauce albanaise à l’époque de feu  époque Enver  Hodja,  ou nord-coréenne. Ce qui est bien évidemment  une absurdité démentie par la lecture du projet frontiste. 

    Vouloir  rétablir protections  et frontières,  n’est pas synonyme de la fin des échanges internationaux mais de leur encadrement. Le FN ne se bat pas contre la mondialisation, ce qui serait stupide puisqu’il s’agit  d’un état de fait, mais entend  juguler   ses éventuels    effets pervers et s’oppose à un ultra libre échangisme qui, lui, répond à une volonté idéologique bien précise  qui a pour nom mondialisme.

    Mesures protectionnistes et  maintien des frontières, rappelons le de nouveau,  qui sont  la norme, hors UE, par ailleurs la  zone de plus faible croissance au monde,  de tous les pays de la planète, y compris les plus dynamiques sur le plan  commercial.  Mais peut-on compter sur les partis dits de gouvernement  soumis à  Bruxelles et à Washington,  pour intégrer ces vérités là, eux qui négocient notamment   dans le dos des Français  le très nocif traité transatlantique ?

    A contrario, Le Monde  s’inquiète de la percée de l’opposition nationale auprès des « patrons ». « Vont-ils succomber à Marine Le Pen ?» A la veille des élections régionales, dernière étape avant la présidentielle de 2017, la question revient avec insistance dans le monde de l’entreprise. Et elle dépasse la simple image d’Epinal du petit commerçant aux réflexes poujadistes. « La tentation du Front National grandit chez les chefs d’entreprise, y compris parmi les cadres dirigeants de grands groupes, s’inquiète Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef (…). La vice-présidente de l’IFOP n’a pas oublié les déclarations tonitruantes de Charles Beigbeder. En juillet, ce chef d’entreprise très politique, fondateur de Poweo, avait secoué le Landerneau patronal en affirmant qu’il « (n’hésiterait) pas une seconde et (n’aurait) aucun état d’âme à soutenir le FN en 2017.  Le FN pénètre toutes les couches de la société, y compris le patronat, et plus particulièrement les petits patrons, confie, sous couvert d’anonymat, un vice-président du Medef.»

    En fait d’inquiétude, c’est plus ce que révèle comme incompétence au sommet de l’Etat la prestation hier sur le plateau de BFMTV et l’antenne de RMC du  ministre du Travail Myriam El Khomry qui a effaré les Français.  Nommée en septembre dernier en remplacement de François Rebsamen qui fui le Titanic gouvernemental pour retourner à  Dijon, Mme El Khomry était jusqu’alors  secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville. Titulaire d’un DESS d’administration du politique, membre de  l’équipe de Bertrand Delanoë en 2001  (chargée de mission pour les affaires scolaires, la prévention, la sécurité et la toxicomanie) la jeune femme n’avait pas été spécialement remarquée. Elle  était (modestement) connue pour relayer sans grande originalité les poncifs habituels sur la nécessité de poursuivre l’immigration, les joies du multiculturalisme, la nécessité de mettre la main au portefeuille  pour  faciliter  le vivre-ensemble.

    Mais hier, interrogée par Jean-Jacques Bourdin, Myriam El Khomry  a été incapable de répondre àune question tout à fait basique et simple  sur le code du travail, en l’espèce  le nombre de renouvellement possible d’un CDD. Les réseaux sociaux se sont  déchainés contre le ministre du  Travail,  mais les plus fautifs ne sont-ils pas ceux  qui l’ont nommé à ce poste ?   Tropisme clientéliste et communautariste  non avoué ?  La jeune femme  aurait-elle été sélectionnée par le duo Hollande-Valls  en fonction  de son patronyme plutôt que pour ses qualités professionnelles ?

    Selon les médias, et notamment Le Figaro, le ministre socialiste aurait avoué juste après sa piètre prestation : «J’ai merdé»  mais  elle « aurait semble-t-il été soutenue par l’exécutif, qui lui aurait donné des garanties quant à son maintien à son poste. Ne t’inquiète pas!, aurait même tenté de la rassurer Emmanuel Macron par SMS, lui conseillant d’être elle-même. C’est ce que les Français attendent! (sic).  Je ne suis pas là que pour la photo, aurait  encore déclaré  Myriam El Khomry   expliquant son «bad buzz  (sic)  par le fait d’être, selon ses propres termes, femme, beur et jeune».

    Une excuse victimaire que le ministre de la Culture  Fleur Pellerin (femme, jeune et elle aussi d’origine étrangère) avait eu au moins l’intelligence et la décence de ne pas   utiliser, quand elle  fut  éreintée l’année dernière   pour n’avoir pu citer  un seul livre du Prix Nobel de littérature Patrick Modiano.

    Mme Pellerin qui de manière beaucoup  plus problématique avait   avoué ne pas avoir « le temps de lire depuis deux ans »,   partage certainement  avec sa collègue les mêmes inquiétudes sur  le rejet massif des Français qui eux, vivent dans le réel,  de la  propagande multiculturaliste.  

    Marianne en faisait notamment état,  Fleur Pellerin, le  2 novembre, lors de son  intervention devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, a exprimé le  vœu «d’étendre les aides directes à la presse aux magazines à faibles ressources publicitaires. » Mais elle  a indiqué que  «  cette réforme serait mise en œuvre avec une condition qui est l’absence de condamnation pénale pour incitation à la haine raciale. »

    « Parmi les titres visés par cette mesure, on trouve d’abord Valeurs actuelles (…). Le patron de l’hebdomadaire, Yves de Kerdrel, a été condamné en mars dernier à 3.000 euros d’amende pourprovocation à la discrimination, à la haine ou la violence et pour diffamation. En cause, une couverture d’août 2013 sobrement intitulée : Roms : l’overdose

    «Contacté par Marianne, Yves de Kerdrel ne se dit pas surpri » par la décision de Fleur Pellerin. C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République qu’un gouvernement s’attaque à la presse de manière aussi frontale, tempête-t-il, affirmant que la liberté d’expression est menacée en France. Car pour le patron de Valeurs actuelles, pas de doute : le gouvernement se sert des aides à la presse pour régler ses comptes. Kerdrel compare d’ailleurs son cas à la suppression des aides postales aux magazines people et télé, un autre pan de la réforme Pellerin.C’est la riposte à l’affaire Closer, assure-t-il.»

    « Autre titre dans le collimateur : l’hebdomadaire d’extrême droite Minute. Sa condamnation à 10.000 euros d’amende pour injure à caractère racial a été confirmée par la cour d’appel de Paris en septembre, après sa couverture de novembre 2013  (sur  Christiane Taubira).  La mesure pourrait aussi pénaliser Rivarol, autre hebdomadaire qui se situe clairement à la droite du Front National (…) ».

    Certes la ficelle est un peu grosse  note Bruno Gollnisch et le FN, qui est tout sauf un parti raciste,  fait les frais de ce type de  procès en sorcellerie  depuis longtemps.  Il suffit de taxer  toutes celles et ceux qui dénoncent les excès de l’immigration, luttent pour la défense de l’identité française et/ou usent d’une verve ou d’un humour politiquement  incorrect,   de racistes ou de prosélytes de la haine raciste. Manière commode   pour faire taire tous les lanceurs d’alerte et liquider comme le note M. de Kerdrel,  la liberté d’expression.

    Dans Libération,  le très  conformiste Jonathan Bouchet-Petersen se drape dans les oripeaux d’unpetit Fouquier-Tinville : «  l’incitation à la haine n’a rien à voir avec le journalisme ou avec l’opinion, elle relève d’une propagande condamnable devant les tribunaux. La distinction entre un tract haineux et un journal n’est pas inutile à réaffirmer dans un pays où Eric Zemmour, polémiste et auteur à succès, a été lui-même condamné pour incitation à la haine. Où le sénateur FN et maire de Fréjus,David Rachline, juge qu’il est moins grave d’être condamné pour incitation à la haine raciale que pour corruption. A ce propos, on aimerait que les élus condamnés pour incitation à la haine ou pour corruption soient, les uns comme les autres, privés de la possibilité d’être candidats ».  Pas de liberté  pour les ennemis de la liberté ?  La dérive totalitaire de ce Système dans toute sa « splendeur » ?

    http://gollnisch.com/2015/11/06/la-derive/

  • Allemagne : Des opposants à la propagande LGBT dans les écoles sont la cible d’agressions

    Au cours des deux dernières semaines, deux militants pro-famille bien connus en Allemagne ont été victimes d’agressions.

    Préalablement, le 14 octobre, une pièce intitulée FEAR et jouée à Berlin prenait publiquement pour cible différentes personnalités connues comme des défenseurs de la famille et des opposants à l’enseignement de la théorie du genre et à la présence LGBT dans les écoles. Birgit Kelle, Gabriele Kuby, Hedwig von Bevoerfoerde, Beatrix von Storch et Frauke Petry étaient représentés par des acteurs apparaissant sur scène sous leurs noms avec des photos d’eux couvrant leurs visages. Ces personnalités étaient représentés en zombies haineux et agressifs. Et il était dit qu’il fallait viser ces zombies à la tête et qu’alors seulement ils seraient vraiment morts.

    Une semaine plus tard, la voiture de Beatrix von Storch était la cible d’un incendie criminel. La semaine suivante, c’était la voiture de Hedwig von Beverfoerde qui était incendiée et ainsi qu’un des bâtiments de son entreprise familiale qui a été complètement détruit. Le lendemain, une lettre de menace anonyme est apparue sur Internet, affirmant que ces personnes étaient des cibles parce qu’elles organisaient des manifestations régulières à Stuttgart contre la mise en œuvre d’un programme scolaire LGBT.

    Le Dr Josef Bordat a dénoncé cette attaque criminelle sur son blog, ce qui lui a valu d’être à son tour immédiatement menacé de mort. Il a préféré suspendre temporairement son blog par crainte d’agression physique.

    http://www.medias-presse.info/allemagne-des-opposants-a-la-propagande-lgbt-dans-les-ecoles-sont-la-cible-dagressions/42611

  • Gouvernance mondiale : l’étau se resserre

    Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta….

    Redisons-le une nouvelle fois à ceux auxquels cela aurait pu échapper : « Nous aurons une gouvernance mondiale, j’ignore si cela sera avant ou après la Troisième Guerre mondiale, mais nous l’aurons. »


    Tel est l’oracle de notre gourou cosmoplanétaire, conseiller très prisé de nos derniers présidents, Jacques Attali. Pour ce qui est de la gouvernance mondiale, nous en voyons se déployer tous azimuts depuis quelques décennies des pseudopodes particulièrement actifs. Cela commence en avril 1945 avec la création des Nations unies à la conférence de San Francisco, moins de trois mois après le partage du monde à Yalta. Les vainqueurs ne perdent pas de temps et la course à la domination mondiale est engagée (1).

    Car l’ONU, derrière sa façade de verre new-yorkaise, est l’atelier du Nouvel ordre mondial qui, sous couvert de « construire la paix » (le peacebuilding), vise en réalité au grand remplacement des États souverains par la chimère d’une souveraineté collective. Autrement dit, l’établissement d’une bureaucratie céleste à échelle planétaire. Ce worldbuilding s’édifie pas à pas et sous nos yeux. Dépourvus d’une vision panoramique, nous n’en percevons que des segments discontinus sans liens immédiatement discernables entre eux. Mais en se donnant la peine de rétablir la séquence historique, il est aisé de voir où nous allons et où l’on nous conduit. Un mot, un seul, définit alors ou désigne le paradis qui nous est promis : totalitarisme !

    Ayons à l’esprit que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose de moyens juridiques et coercitifs de nature dictatoriale pour faire massivement vacciner contre leur gré ou confiner manu militari des nations entières sur la simple présomption de risque épidémique (2). Dans le même ordre d’idée, le super-groupe de pression international des tenants du réchauffement climatique d’origine anthropique va à grands frais tenir sa grand-messe à Paris fin novembre. Avec pour objectif d’aboutir à un accord applicable à tous les pays afin de limiter le réchauffement mondial à 2 °C.

    Le dérèglement climatique est, certes, indéniable, il est cependant facile de discerner ce qui se profile derrière les intentions affichées de réduire l’empreinte carbone de tout un chacun. Se dessinent, en effet, de nouveaux moyens, au nom du bien commun et du salut écologique, d’engraisser quelques oligopoles, de servir de prétexte indiscutable à de nouvelles taxations et, pire, à une mise sous tutelle renforcée de nos activités industrielles et individuelles.

    Notons, au passage, sans en tirer aucune conclusion prématurée, que si les glaces terrestres régressent, ce n’est pas toujours le cas sur les mers et océans polaires. Ainsi, en 2013, la calotte glaciaire arctique avait augmenté au cours de l’été de près de 60 %, soit 2 383 000 km2, l’équivalent de la moitié de l’Europe ! Rebond spectaculaire après la fonte record de 2012 et six ans après que la BBC eut annoncé que, justement en 2013, le réchauffement devait avoir fait disparaître complètement les glaces estivales. C’est dire la complexité de phénomènes dont l’instrumentation est orchestrée à des fins d’ingérence croissante dans les affaires des peuples, avec pour destination finale leur étroit corsetage par d’intransgressibles lois supranationales.

    Quant à la Troisième Guerre mondiale, elle n’est évidemment pas à venir puisqu’elle a déjà commencé. En Syrie, ce sont au bas mot quarante nationalités dans les divers camps qui s’affrontent. À telle enseigne qu’au sein de l’État islamique, des takfiristes tchétchènes combattent aux côtés d’Ouïgours turcophones venus des steppes asiatiques. D’où l’engagement de la Russie et la vigilance rapprochée de la Chine. La gouvernance mondiale avance donc sur deux fronts, celui de la République universelle par le truchement des Nations Unies et des conférences internationales, et sur celui des guerres chaudes, lesquelles dessinent une ceinture de feu, de la mer du Japon au golfe de Guinée.

    Jean-Michel Vernochet
    30/10/2015

    Notes:

    1. James Burnham, proto-idéologue du néo-conservatisme, The Struggle for the World, 1947, New York, et à Paris sous le titre de Pour la domination mondiale.
    2. L’OMS ne vient-elle pas de décréter, ce 26 octobre 2015, que la consommation de produits carnés transformés (charcuteries, etc.) ou non est fondamentalement carcinogène ! La tyrannie hygiéniste avance à grands pas.

    Source : Boulevard Voltaire
    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelvernochet/gouvernance-mondiale-letau-se-resserre,214919

    http://www.polemia.com/gouvernance-mondiale-letau-se-resserre/

  • Les clandestins n’ont pas fini d’envahir l’Europe

    NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    C’est l’objet d’une bataille des chiffres entre différents organismes. Le Haut Conseil de l’ONU pour les réfugiés, le HCR prévoyait que 700 000 clandestins traverseraient les frontières illégalement. Les États — eux — annonçaient candidement le nombre de réfugiés qu’ils accueilleraient sans parler de l’immigration illégale…

    Quel bilan pouvons-nous faire de l’immigration massive sur notre continent ?
    Le bilan de la situation n’est pas très réjouissant. Depuis 2015, plus de 800 000 entrées illégales ont été dénombrées au sein de l’Union européenne. Tous les mois un nouveau record mensuel est atteint, le dernier étant 218 000 clandestins en octobre. Selon Fabrice Legerri, le patron de Fontex, agence européenne de surveillance des frontières, l’Europe doit s’attendre à de prochains mois difficiles. Selon lui, je cite : « Les États européens doivent se préparer à l’idée qu’une situation très difficile nous attend dans les prochains mois ». Malheureusement, Fontex n’a pas le pouvoir de rejeter les immigrés en dehors du territoire européen.

    Quelles décisions sont prises pour mettre fin à ce flux incessant ?
    L’Europe s’obstine encore et toujours à accueillir tout le monde même si elle est obligée d’interner les nouveaux venus dans des camps. Mais les centres d’accueil sur les îles grecques et en Sicile sont un peu submergés. Néanmoins, le patron de Fontex semble s’indigner face au manque de réaction de la part des États européens. Il préconise d’enfermer les étrangers en situation irrégulière afin d’organiser leur rapatriement.

    Pourquoi la situation ne s’améliore-t-elle pas ?
    Selon Frontex, « il y a plusieurs raisons à cette hausse spectaculaire — une situation dramatique en Syrie, en Érythrée, au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo, en Irak, combinée au fait que la Libye est de facto un État défaillant où la loi n’est pas appliquée ». Notons que la responsabilité des États occidentaux dans la situation politique catastrophique de ces pays n’est pas négligeable. Depuis le début de l’année, en traversant la mer Méditerranée, 3 440 personnes sont mortes ou portées disparues selon le Figaro. La plupart passent la Méditerranée orientale.

    http://fr.novopress.info/