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lobby - Page 1518

  • Les USA sont abasourdis. Poutine impose des lignes rouges à Israël

    Lors de sa mémorable allocution à l’ONU, le Président Poutine n’a pas mentionné Israël. Toutefois, plus tard, lors de sa conférence de presse, les choses ont pris une tournure inhabituelle. Le Président Poutine y a annoncé une relation de partage de renseignements avec le haut commandement militaire d'Israël, reposant sur ce qu'il a souligné être l’intérêt national d'Israël dans la sécurité de la Syrie. 

        Il a dit ensuite une chose surprenante. Nous devons encore discuter du problème des attaques aériennes d'Israël (sur la Syrie). 

        Avec la demande officielle du Président Assad, en conformité avec le droit international, de l'aide militaire de la Russie, la déclaration de Poutine prend une toute autre signification, surtout parce que les Russes vont déployer des défenses aériennes de pointe au-dessus de la Syrie grâce à la supériorité de leurs avions de chasse. 

        La liberté de mouvement d'Israël, qui attaque continuellement l'armée syrienne pour soutenir les forces de l’ISIS, que l’on sait à présent renforcées par au moins 800 commandos israéliens spécialement formés, pourrait bien être terminée. 

        La déclaration de Poutine, de s’occuper d’Israël et de ses attaques aériennes hors-la-loi en Syrie, a été passée sous silence par la presse mondiale. Le ton de Poutine, comme une réflexion après coup, était loin d'être bienveillant ou innocent. 

        L’une des raisons de l'Ouest d’avoir choisi de faire comme si rien de pareil n’avait été prononcé, est simple. Imaginez le président Obama se présentant devant le peuple américain au sujet de la menace russe à Israël : 

        La Russie menace Israël de représailles pour son soutien hors-la-loi à l'organisation terroriste ISIS et pour son recours à des armes et munitions US afin de l’aider à conquérir le Moyen-Orient. Les USA ne peuvent autoriser pareille ingérence russe et doivent continuer à soutenir non seulement l'État d'Israël, mais aussi les deux organisations terroristes ISIS et al Nusra, au Moyen-Orient et dans le monde, comme nous le faisons depuis des décennies. 

        Obama est sous le choc de sa déconvenue récente à propos de l'échec de son projet de formation de « rebelles modérés » dirigé en Turquie par le Pentagone. Comme l’a indiqué la presse mondiale, la deuxième fournée de diplômés s’est jointe aux terroristes avec leurs armes US modernes. 

        Or, il y a un micmac derrière cela, une affaire que nul n'a abordée. 

        Selon des initiés du Pentagone, les opérations de l'ISIS et de ses organisations sœurs sont guidées à l’extérieur par le Pentagone lui-même. Voici comment il m'a expliqué ça : 

        Vous savez que la direction du Pentagone est constituée presque exclusivement de chrétiens sionistes de la « fin des temps ». Le leadership militaire des USA estime qu'il est nécessaire que l’ISIS conquière non seulement la Syrie et l'Irak, mais aussi la Jordanie. C’est seulement quand l’ISIS prendra le contrôle de suffisamment de sites bibliques, comme Palmyre et le Second Temple de Salomon à Tadmoor, que les prophéties sur la Fin des Temps pourront se réaliser. C’est pour ça que les bombardements n’ont pas d’effet, c’est pour ça que les opérations de ravitaillement de l’ISIS sont appuyées par des largages aériens US, c'est pour ça que l’ISIS a le plein accès au renseignement US et c'est pour ça qu’Israël se sert de son armée de l'air et maintient des troupes sur le sol syrien pour aider l’ISIS. 

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  • La France des débats interdits

     Les mêmes qui criaient en Mai 68 « Il est interdit d’interdire » expliquent qu’il est interdit de réfléchir, de débattre et d’écorner les derniers totems d’une gauche préhistorique.

     

    L’écrivain Joseph Joubert, qui fut d’abord le secrétaire de Diderot avant d’être l’ami intime de Chateaubriand, disait : » Il vaut mieux débattre d’une question sans la régler que la régler sans en avoir débattu. »

     C’était à une époque où les élites, encore envoûtées par le siècle des Lumières et désireuses de prendre une part active à la reconstruction d’une France abîmée par la Révolution française, pouvaient discuter des heures ou écrire des centaines de pages, comme Tocqueville, sur les grandes questions de philosophie politique, d’organisation de la société, voire même de diplomatie au moment où se déroulait le congrès de Vienne. Ce goût pour le débat, voire pour les grandes joutes intellectuelles a enrichi la France de l’affaire Dreyfus, puis celle des années trente, de l’après-guerre et jusqu’à la disparition de Sartre, d’Aron, de Revel ou de Peyrefitte.

    Curieusement, dans la France d’aujourd’hui où éclôt toute une nouvelle génération de grands esprits comme Michel Onfray, Alain Finkielkraut, Pascal Bruckner, Nicolas Baverez ou Christophe Guilluy, il est interdit de soulever le moindre enjeu d’une France pourtant en proie à une crise identitaire, politique et économique. Que l’un d’entre eux évoque les risques que les flux migratoires font peser sur la concorde civile, et la bien-pensance de gauche sort l’étiquette Front national, de la même manière que Goebbels sortait son revolver lorsqu’il entendait parler de culture. Michel Onfray vient ainsi de se trouver accusé de faire le jeu de Marine Le Pen pour avoir osé soulever la question du peuple de France face à l’afflux de migrants. Il y a dix-huit mois, Alain Finkielkraut, auteur de cette remarquable Identité malheureuse, n’était pas élu à l’Académie française depuis quelques heures que certains habitués du Café de Flore n’hésitaient pas à hurler avec les loups que le FN venait de faire son entrée sous la Coupole.

    Tous les débats dont une société a besoin pour évoluer, se renforcer et s’adapter à un monde qui bouge sont ainsi systématiquement biaisés, refermés avant d’être ouverts et clos par l’invective et la tyrannie de tartufes qui s’appellent Libération, Bernard-Henri Lévy ou Edwy Plenel. Mais cette chape de plomb ne concerne pas que les grands débats de société comme ceux qui opposaient il y a encore quarante ans Sartre à Aron et il y a vingt ans, Revel à Bourdieu. Il suffit qu’un ministre de l’Économie s’interroge à huis clos sur le statut de la fonction publique — débat qui vient d’être réglé par la loi en Italie —, et c’est toute la classe politique et syndicale française qui sort de ses gonds avec en point d’orgue cette déclaration riche en arguments de Martine Aubry : « Macron ? Ras-le-bol ! » Silence dans les rangs. Les mêmes qui défilaient devant la Sorbonne en 1968 en criant “il est interdit d’interdire” vont sur les plateaux de télévision pour expliquer qu’il est interdit de réfléchir, de changer quoi que ce soit et d’écorner les quelques totems d’une gauche désormais préhistorique.

    Il n’est plus possible de dénombrer tous les débats aujourd’hui interdits en France. Celui des contrôles discriminants à l’entrée des trains afin d’éviter un nouveau drame comme celui du Thalys a valu à son auteur, Alain Vidalies, d’être écarté du ministère du Travail. Celui des statistiques ethniques a valu à Robert Ménard un début de poursuites judiciaires. Celui sur l’ineptie de notre société d’assistanat a valu à Laurent Wauquiez un procès en sorcellerie. Celui sur les 35 heures a placé hors système des représentants de la gauche moderniste comme François Rebsamen ou Emmanuel Macron. Celui pourtant essentiel sur l’assimilation vaut désormais à Nicolas Sarkozy, soutenu toutefois par 95 % des adhérents de son parti, l’anathème d’Alain Juppé. Celui sur l’imbécillité et l’aveuglement de notre politique étrangère, notamment en Syrie ou en Ukraine, a valu à François Fillon des ridicules procès en incompétence. Et l’on pourrait, hélas, poursuivre à l’infini la liste des sujets dont il n’est plus possible de parler sans se faire traiter d’ultradroitier, de fasciste ou d’inhumain.

    C’est parce qu’à Valeurs actuelles nous estimons qu’il faut débattre de tout en toute indépendance que nous avons décidé de créer, à partir de cette semaine, un vaste espace de réflexion où interviendront toutes les grandes voix qui osent transgresser les bornes de l’insupportable pensée unique. Ce cahier, dénommé “L’Incorrect” et placé sous la responsabilité de Raphaël Stainville, créera chaque semaine un ou plusieurs débats, surtout s’ils sont interdits. Parce que c’est la vocation d’un magazine d’opinion comme le nôtre. Parce que c’est notre devoir de donner la parole à ceux qui en sont privés. Et parce que Valeurs actuelles est libre de toute influence, n’est inféodé à aucune obédience et n’a de comptes à rendre qu’à ses lecteurs, chaque semaine plus nombreux.

    Yves de Kerdrel, 02/10/2015

    http://www.polemia.com/la-france-des-debats-interdits/

    (*) Note de la rédaction : ne parlons même pas de la loi Gayssot, promulguée le 13 juillet 1990, dont l’auteur n’ose pas prononcer le nom !

    Source : L’éditorial – Valeurs actuelles

     

  • «Nous venons en paix» : et maintenant des passes gratuites pour les «réfugiés» ?

    « Nous venons en paix », c’est notre chronique de choses vues sur le web et les réseaux sociaux à propos de nos chers « migrants »/« réfugiés »/Bisounours… une petite pastille de vérité dans un océan de propagande aux bons sentiments… mais chut… PADAMALGAM !
    Aujourd’hui, retour en Allemagne, où les aficionados des « migrants » ne savent plus quoi inventer pour le confort de leurs chouchous. Là, c’est un pasteur qui a proposé la mise à disposition gratuite de prostituées pour éviter les crimes sexuels. Comment ? Les gentils migrants seraient capables de crimes ??

    niqab

    Femme portant le niqab. c’est sûr, ça donne moins envie… 

    Quand nous lisions dans ces colonnes une étude liant explosion du nombre de viols en Allemagne et flux migratoires, on pensait à une mauvaise propagande de vilains fascistes refusant le vivre-Ensemble et les joies de la société métissée. Pas possible que nos chers « migrants » puissent s’adonner à de répréhensibles pratiques ! Et puis on lit ailleurs qu’il est conseillé aux jeunes Allemandes d’éviter jupes courtes et décolletés pour éviter les malentendus…
    Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! Dans leur culture si supérieure à la nôtre, la femme est bâchée pour éviter aux hommes de brusques et incontrôlables montées d’hormones… Toute femme ne respectant pas ce code vestimentaire de bon sens envoie donc un message clair à tout « migrant » : « prends-moi ! » Sans doute au Moyen-Orient et en Afrique les seules productions cinématographiques européennes à être diffusées sont-elles classées « X » chez nous…

    C’est ce qu’a bien compris ce pasteur allemand, qui propose, sûrement le temps que les Allemandes s’habituent au niqab, d’offrir des prostituées aux migrants.
    Le journal bavarois Merkur rapporte

    L’idée m’est venue quand un ami m’a raconté que dans son village se sont installés 100 demandeurs d’asile et maintenant les gens ont peur que tant d’hommes puissent harceler les femmes du village.

    Le tout pourrait être financé par une action humanitaire qui s’appellerait « Amour libre pour être humains libres », ou la générosité de patrons de maison close. C’est bien connu, le meilleur moyen de faire passer une tentation étant d’y céder immédiatement, les troubles pensées de nos chers « réfugiés » à la vue de femmes indécemment vêtues passeront mieux s’ils peuvent se défouler sur des personnes mandatées à cet effet…
    Autre effet bénéfique, la mesure risquerait de conforter les clandestins dans leurs penchants, leur inculquant par là l’un des sommets de la civilisation occidentale : la soumission à toutes ses pulsions, les préparant ainsi à devenir de bons consommateurs, acheteurs compulsifs de tous les gadgets sans lesquels il n’est pas de bonheur terrestre possible, à défaut d’être des voisins paisibles…
    Nous serons pour notre part curieux de savoir à quelle église appartient le bon pasteur, pour ainsi prôner « l’amour libre » au lieu de la vertu et la justification des pulsions au lieu du respect de la femme (la sienne et celle d’autrui…)

    http://fr.novopress.info/193524/venons-en-paix-maintenant-passes-gratuites-les-refugies/

  • Il est climato-sceptique, il doit être viré

    Philippe Verdier, chef du service de France 2, a publié un ouvrage climat-sceptique "Climat Investigation" (Ed. Ring). La direction de France 2 n'a pas vu d'un bon oeil la sortie de son livre. La lettre ouverte  qu'il a adressée à François Hollande n'a pas arrangé son cas.

    "Dans deux mois, la France accueille la COP21, conférence des Nations unies sur le climat. Vos services de stratégie vous ont informé qu'elle ne servira à rien comme les vingt précédentes. Alors pourquoi continuer à feindre un sauvetage de la planète ?".

    Une charge importante alors que Laurent Fabius avait tenté de ralier à sa cause les présentateurs météo des chaînes de télévision françaises en les invitant au ministère des Affaires Etrangères, en juin 2014, pour les sensibiliser aux enjeux de la conférence internationale sur le changement climatique. 

    La direction de l'information de France 2, qui a reçu son chef du service météo, lui a demandé de ne pas être associée à l'ouvrage, très critiqué depuis sa sortie.Hier, Philippe Verdier n'a pas assuré la présentation des bulletins météo à 13h et 20h, comme c'était pourtant prévu. Il a été remplacé au pied levé. "Pas de commentaire", élude France Télévisions, précisant qu'il a pris "quelques jours de congés" pour assurer la promotion de son livre dans les médias.

    Comme le dit si finement Nathalie Kosciusko-Morizet, Philippe Verdier est certainement un "connard" car il ne pense pas comme la doxa officielle.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Syrie : un rapport du MIT devrait conduire Laurent Fabius devant la CPI à La Haye et devant la Haute Cour en France

    Il n’est pas question ici de dire que la Russie et Poutine sont des anges, des amoureux de la liberté… Il est juste question de donner une autre version des faits, une version qui ne soit pas celle de la caste politico-journalistique française qui s’est tant de fois illustrée dans sa manipulation et ses mensonges. 
    Une étude du MIT, le prestigieux Massachussets Institute of Technology, publiée le 14 janvier dernier, affirme que le massacre chimique du 21 août 2013 sur la Goutha orientale syrienne, a été perpétré depuis une zone rebelle. Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l’ONU et spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages prouve que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des « centaines » de photos et de vidéos d’ogive, de restes de roquettes, d’impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet. Cela leur a permis d’établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l’endroit d’où ils ont été tirés. 
    Et c’est notamment la question de la portée des missiles qui apparaît primordiale. Les missiles utilisés semblent être des Grad, une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l’imprécision est assez importante. Cette analyse est partagée par Ake Sellström, l’inspecteur en chef de l’ONU en Syrie. 
    Ce chiffre de 2 à 5 km remet totalement en cause le rapport américain, dont John Kerry, le secrétaire d’état américain, a fait la pierre angulaire de la politique américaine. C’est la nouvelle fiole de Colin Pauwels brandit à la veille de l’attaque sur l’Irak. Ce rapport met en effet, l’origine de l’attaque au cœur de la zone encore contrôlée par le régime légal de Syrie, à plus de… dix kilomètres. C’est donc techniquement impossible. 
    Le rapport des services secrets français était encore plus grossier et plus ignoble, car il publiait des photos montrant des cadavres d’enfants. Enfants qui se sont révélés être ceux de fidèles alaouites du régime de Bachar-Al Assad, enlevés à Lattaquié et assassinés par les amis de Laurent Fabius. Sans le coup de maître de la diplomatie russe, et l’intelligence du pouvoir syrien qui accepta immédiatement de confier ses armes chimiques à l’ONU, la Hollandie menait l’Europe dans une nouvelle guerre, illégale au regard du Droit International, et rasait son ancien protectorat sous les bombes. Les avions de l’armée de l’air avaient déjà décollé, quand les USA ont sifflé a fin de la partie…

  • Les grandes "migrations" barbares du Ve siècle

    De Bernard Antony :

    W"Une étudiante de classe préparatoire à l’école des Chartes m’apprend qu’un de ses professeurs d’histoire lui enseigne qu’on ne doit plus, selon les directives des maîtres des programmes, nommer « grandes invasions barbares », les arrivées de peuples germaniques et autres sur notre sol au long des siècles du haut Moyen-Âge.

    Il faut désormais les désigner comme des « migrations » ; cé ti pas plus gentil comme ça !

    Fini donc cette histoire affreuse où l’on enseignait à des petits enfants terrorisés que les Alains, les Allamans, les Burgondes, les Wisigoths et les Ostrogoths, les Huns et les Normands étaient des envahisseurs barbares. Ouf ! Ils n’étaient donc que des peuples « en migration ».

    Ainsi en n’utilisant pas le terme « invasion » pour désigner des phénomènes du passé sans doute évitera-t-on de l’utiliser pour désigner des phénomènes actuels. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zoom : S.Jallamion : policier exemplaire, il dénonce l'islamisme. On organise sa mort sociale !

  • Pour avoir animé une page internet anti-islamiste. un policier est suspendu deux ans de ses fonctions !

    Sur son site personnel, un policier avait notamment publié le cliché d’une Marianne bâillonnée associé au slogan « Non à l’islamisation de la France ».
    Pour ces faits, le policier avait été condamné le 28 avril dernier à 5 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Lyon. Le parquet qui avait alors requis 8 mois de prison donc cinq mois ferme, a fait appel de ce jugement.

    Dans le même temps, ce policier lyonnais de 43 ans vient d’être suspendu deux ans par le conseil de discipline de la police nationale.

    Lyon: Un policier, suspendu deux ans de ses fonctions, pour un page internet anti-islamhttp://t.co/X4BvJvFnmOpic.twitter.com/PoabbRCmXs

    — 20 Minutes (@20Minutes)11 Octobre 2015

    http://fr.novopress.info/

  • L'afflux de réfugiés en Allemagne, aubaine pour la droite populiste

    Donnée morte à l'été, la droite populiste allemande renaît de ses cendres à la faveur des inquiétudes suscitées dans le pays par l'afflux de centaines de milliers de réfugiés, et rêve d'enfin s'ancrer dans le paysage politique.

    "Bien sûr que ça les renforce, mais ce n'est pas mécanique", observe Hajo Funke, politologue à l'Université libre de Berlin, pour qui la droite populiste profite des difficultés de gestion de l'accueil et des discours "alarmistes" des politiques ou des médias.

    La politique de la porte ouverte menée par la chancelière Angela Merkel, d'abord soutenue par l'opinion, divise son camp et suscite des doutes croissants: selon deux sondages récents, 51% des Allemands ont "peur" de l'afflux de réfugiés et autant jugent "ingérable" l'ampleur du phénomène.

    Sorti des oubliettes près d'un an après sa naissance, le 20 octobre 2014, le mouvement Pegida offre de nouveau le spectacle de milliers de personnes déroulant chaque lundi leurs calicots face aux touristes éberlués, dans leur fief de Dresde (est), pour dénoncer l'"invasion" de migrants.

    Le parti "Alternative für Deutschland" (AfD), créé en 2013 sur une ligne initialement anti-euro, organise de son côté ses propres manifestations anti-réfugiés, tout aussi virulentes, comme à Erfurt (est) où 8.000 personnes ont défilé mercredi.

    - Plainte contre Merkel -

    Parallèlement, l'AfD grignote du terrain dans les sondages et montait cette semaine à 7% d'intentions de vote, au-dessus des 5% requis pour entrer au Bundestag, avec des pointes à 9% en Bavière (sud) et 12% en ex-RDA.

    Absente des médias lorsqu'une vague de solidarité pro-réfugiés déferlait sur l'Allemagne, la présidente d'AfD Frauke Petry a réclamé vendredi un "arrêt immédiat" de l'immigration. Son parti a lui annoncé le dépôt d'une plainte pour "traite d'êtres humains" contre Mme Merkel.

    Cette initiative doit amener "les citoyens à se poser la question de savoir si l'immigration incontrôlée est dans leur intérêt", selon un porte-parole du parti, Christian Lüth.

    Cette renaissance populiste est d'autant plus spectaculaire que l'AfD et Pegida, en vedette l'hiver dernier lorsque le premier culminait à 10% d'intentions de vote et que le second mobilisait 25.000 personnes à Dresde, ont connu un déclin brutal.

    Peu d'observateurs donnaient à Pegida la moindre chance de survivre à deux épreuves successives: la révélation de photos de son leader Lutz Bachmann grimé en Hitler et de propos xénophobes de cet ancien braqueur, puis le départ fin janvier des dirigeants les plus modérés.

    Début juillet, l'AfD voyait à son tour se déchirer le courant conservateur-libéral et celui, nettement plus à droite, porté par les représentants du parti en ex-RDA. Le triomphe des derniers a fait imploser la formation et plonger les intentions de vote.

    - "Tabou de principe" -

    Au-delà de l'histoire tourmentée des deux mouvements, le contexte allemand invite à la prudence, tant le populisme en vogue dans le reste de l'Europe se heurte ici à un "tabou de principe" en raison du passé nazi, soulignait Nele Wissmann, du Comité d'études des relations franco-allemandes, dans une étude fin septembre.

    La dernière percée populiste remonte à celle des Republikaner au début des années 1990, sur fond d'afflux de réfugiés alors venus d'ex-Yougoslavie. Mais le durcissement de la loi allemande sur l'asile en 1993, combiné à la mise sous surveillance du parti par le renseignement intérieur, avait vite brisé son élan.

    Malgré le "solide potentiel" de l'AfD, selon Timo Lochocki, du German Marshall Fund, elle ne pourra se contenter d'exploiter la "formule gagnante", mêlant rhétorique anti-élites et défense de la nation en danger, qui a permis l'ascension du Front national français ou du UKIP britannique.

    Il lui faut "éviter d'être assimilée à l'extrême droite" car cela "saperait ses chances de se forger une large base électorale", explique le chercheur dans une note.

    Pour Nele Wissmann, la "concurrence" que se livrent l'AfD et Pegida constitue un obstacle supplémentaire: loin de fusionner, les deux mouvements comptent aligner des candidats aux cinq scrutins régionaux de l'an prochain, avant les élections fédérales de 2017.

    source : Le Parisien ::  lien

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuuuuZVppkecIGEysS.shtml