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  • Immigration : 8 à 10 000 entrées par jour en Europe

    Entretien avec Maître Thibault de Montbrial, avocat au Barreau de Paris et Président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure :

    Michel Janva

  • Islam à la RATP : Ghislaine Dumesnil sur Radio Courtoisie (8 janvier 2016)

  • La nation : cadre le plus adapté pour gérer la crise migratoire

    Néerlandais, Thierry Baudet enseigne le droit public à l'Université de Leyde. Il répond au Figarovox :

    Dans votre livre Indispensables frontières vous estimiez qu'un des problèmes majeurs de l'Europe résidait dans son absence de frontières intérieures. Alors que la crise migratoire n'a toujours pas trouvé de solution, il faudrait revenir aux frontières intérieures?

    Absolument. Et pas seulement pour des raisons pratiques. Je pense que c'est un droit moral inaliénable pour les nations que de pouvoir décider seules de ceux qu'elles veulent accueillir et de ceux qu'elles ne veulent pas laisser entrer chez elles. Aucun aréopage bureaucratique supranational ne peut réclamer cette prérogative.

    La Convention de Schengen est entrée en vigueur en 1995. Plus de vingt ans plus tard, comment se fait-il que l'espace Schengen soit constamment comparé à une passoire?

    Parce que Schengen est une passoire depuis l'origine. Non seulement des frontières ouvertes n'ont jamais résolu le moindre problème mais elles n'ont même pas été conçues pour résoudre un problème: comme l'euro, c'était une non-solution à un non-problème, le seul but, inavoué, étant de forcer les peuples européens à constituer des États-Unis d'Europe.

    La nation est-elle le cadre le plus adapté pour gérer la crise migratoire? Est-il envisageable que les 28 Etats de l'UE décident, d'un commun accord, de confier davantage de pouvoirs à la Commission en la matière?

    Je pense que la nation est, en effet, le meilleur et même le seul cadre dans lequel la crise migratoire peut être traitée, tout simplement car c'est uniquement au niveau national que les responsables politiques ont autorité pour agir. En fait, la Commission européenne ne fonctionne que lorsqu'elle gère des dossiers non controversés, essentiellement non politiques. Chaque pays souhaite en réalité adopter une politique migratoire différente. Si l'Allemagne menace d'attirer à nouveau l'Europe dans l'abîme en raison de son complexe de supériorité (cette fois, supériorité de l'universalisme illimité et de l'humanitarisme), les autres pays devront se prémunir contre elle par l'élaboration de leurs propres politiques d'immigration et la défense de leurs frontières. Ce qui a d'ailleurs déjà commencé.

    La Suède et le Danemark ont rétabli un contrôle à leurs frontières, mettant un terme à soixante ans de libre circulation dans les pays nordiques. La Pologne ou la Hongrie subissent les critiques de Bruxelles visant l'autoritarisme de leurs gouvernements. Le rêve fédéraliste européen est mort?

    Oui, heureusement ce rêve, ou plutôt ce cauchemar, est terminé. La vraie force de l'Europe a toujours été sa diversité politique et culturelle. Nous pouvons coopérer librement, nous pouvons avoir des règles de délivrance des visas très libérales, mais nous devons défendre la démocratie nationale et la primauté du droit, et ceux-ci ne peuvent exister qu'à l'échelon national, celui des peuples. [...]

    Doit-on à l'Union européenne le bénéfice de la paix qui existe en Europe depuis 1945? Sa gestion des questions économiques, diplomatiques et migratoires est-elle plus efficace et plus démocratique que celle des Etats-nations?

    Tout d'abord, je pense qu'il est important de rappeler que ce discours sur l'Union européenne apporteuse de la paix est une absurdité totale. La paix après 1945 a été le résultat de plusieurs facteurs, au premier rang desquels il faut placer la guerre froide et la solidité protectrice de l'OTAN, la naissance d'une Allemagne démocratique puissante, ainsi que les développements technologiques et démographiques. Le fait que des «leaders» européens puissent prétendre être responsables en quoi que ce soit de la paix européenne témoigne de leur orgueil et de leur exceptionnelle arrogance. 

    Deuxièmement, je ne pense pas que la démocratie puisse jamais exister à l'échelle continentale en Europe. Les cultures, les langues, les traditions politiques, les visions de la vie, tout est si incroyablement diversifié dans notre beau continent et c'est l'une de nos forces. Il est faux de dire que nous serions plus forts, économiquement et diplomatiquement si nous étions «un». Les gestionnaires disent toujours cela et c'est la raison pour laquelle ils veulent toujours plus de fusions d'entreprises, d'hôpitaux, de municipalités, d'écoles, et ... de pays. Mais ces fusions ne marchent jamais. Si la puissance était systématiquement liée à la taille, Singapour ne serait pas plus riche que l'Indonésie, la Corée du Sud plus riche que la Chine et la Suisse plus riche que la plupart des pays de l'UE! De telles absurdités sont symptomatiques de la propagande de l'UE et c'est un vrai scandale que tant de gens continuent à les prendre au sérieux. [...]"

    Michel Janva

  • Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles

    Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.

    Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !

    On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :

    « 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »

    Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.

    Cocos et libéraux, unis pour le profit !

    Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :

    « Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »

    Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :

    « Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »

    On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:

    « 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »

    Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.

    Nouvelle offensive bancaire

    A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :

    «Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»

    Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…

    Le système contre la Corse

    Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :

    "Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."

    Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»

    Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :

    "Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".

    Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.

    Tarantino ferme-là !

    Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Regard sur l’actu #23: Derniers méfaits des nuisibles

    Certains lecteurs l’auront reconnu, avec l’emploi du terme « nuisibles » je fais un petit clin d’œil à Serge de Beketch, disparu depuis 8 ans déjà, et à son Catalogue des nuisibles. Vous constaterez que cette chronique s’emploie à en dénoncer des sacrés de ces nuisibles ! Au programme : le CRIF, le PCF, l’Union Européenne, les Banksters, Mélanchon, le tandem Valls-Hollande et l’inénarrable Tarantino.

    Le CRIF fait une nouvelle crise d’hystérie !

    On ne rend pas toujours compte à quel point les gens sont sensibles. Les gens du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) le sont énormément et se déclarent « choqués » à tout va. Dernièrement, c’est l'exposition In Between wars, organisée à Paris par Médecins sans frontières, qui a encore transformé en persécuteurs ceux qui se plaignent à longueur de temps d’être des victimes… Pensez… L’exposition se veut "une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens en territoire occupé". Insupportable pour Roger Cuckierman, le président du CRIF, qui y voit "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme" ! Original comme toujours, Roro a posté sur Twitter le message suivant : "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des martyrs. Choquant". En voilà un amalgame ! Selon lui, cette exposition « ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste à Paris". En bon rapporteur, il a d’ailleurs demandé au maire de Paris, Anne Hildago, de faire annuler l’exposition (visible jusqu’au 17 janvier). L’exposition insoutenable poussera-t-elle d’autres juifs à quitter la France ? On est en droit de le craindre car, selon l’agence juive d’Israël :

    « 7 900 juifs français sont venus vivre en Israël cette année, soit une augmentation de 10% par rapport à l’année dernière. Chacun a ses raisons : la crise économique, le sentiment d’insécurité, les attentats terroristes ou un sentiment d’antisémitisme. »

    Le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, sonne lui aussi l’alerte ! Avec les récents attentats en France et les répercussions en Belgique, les juifs belges n’oseraient même plus sortir de chez eux pour aller à la synagogue à cause du «climat de peur dans les rues » ! Ils seraient nombreux à vouloir faire leur aliyah (terme hébreu qui désigne l’acte d’immigrer en Israël) car, nous explique Albert Guigui : « les gens comprennent qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en Europe. » Le Grand Rabbin avait pourtant un autre discours en 2012 : "Je ne vois pas dans la pluralité un danger, j'y vois une richesse"… Cette « richesse » ferait-elle fuir les juifs d’Europe ? « Les Juifs ne devraient pas faire leur aliyah par peur (…), mais par amour pour Israël » conclut Al.

    Cocos et libéraux, unis pour le profit !

    Le communisme a toujours fonctionné à deux vitesses et les camarades français ne font pas exception. Maurice Thorez se rendait ainsi à ses meetings dans une limousine avec chauffeur… Ses descendants n’ont pas changé et, à Saint-Denis (l’une des villes les plus malhonnêtes de France pour reprendre le bon mot de Lucien Rebatet à propos de Marseille), on a su se faire plaisir pour Noël ! Le maire et deux adjoints se sont offert des hausses de salaire staliniennes :

    « Florence Haye, 1re adjointe PC, passe de 1957€ à 4 477 € bruts par mois soit une hausse de 128 %, Bally Bagayoko, adjoint PC au sport, augmente son plafond de 1 577 € à 3 183 € bruts par mois, soit une hausse de 102 % et Didier Paillard, le maire PC de la commune, lui, se contente d’une hausse de 16 % passant de 4 574 € à 5 295 € bruts par mois. L’opposition est montée au créneau en évoquant une faute morale. Les intéressés, eux, assurent être dans un cadre parfaitement légal. »

    Le père Noël n’a pas été généreux qu’avec le PCF… il l’a été avec les 55.000 fonctionnaires travaillant pour l’Union Européenne ! On le lit dans Le Point :

    « Grâce à la générosité de Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission, tous se sont vu attribuer une augmentation de salaire de 2,4 %, largement au-dessus de l'inflation. Et cerise sur le gâteau, rétroactive sur les six derniers mois. De plus au 1er janvier 2016, une nouvelle augmentation de salaire de 2,4 % viendra se rajouter à la hausse obtenue en décembre. Cela représente un budget supplémentaire de plus de 100 millions d'euros pour les finances européennes. Donc pour les contributions des 27 pays membres. »

    On apprend dans le même article que la presse britannique s’est offusquée du fait que:

    « 10 000 fonctionnaires européens gagnaient plus d'argent que leur Premier ministre David Cameron. Et qu'au moment où, dans tous les pays membres, on cherche à réduire le nombre des fonctionnaires, la bureaucratie européenne avait augmenté ses effectifs de 60 % en dix ans. Rien que cette année, le nombre de juges européens, rétribués 18 600 euros par mois, a pratiquement doublé. »

    Ajoutez à cela un régime fiscal des plus avantageux et vous aurez une petite armée de bureaucrates bien tenus et contents de leur sort. Inutile de dire qu’iceux ne se sentent guère concernés par les crises successives, la quasi-faillite de la Grèce et la marée migratoire qui engloutit les millions comme fond neige au soleil.

    Nouvelle offensive bancaire

    A propos de leur Europe justement, saviez-vous que depuis le 1er janvier était entrée en vigueur une discrète directive européenne permettant aux banques en faillite de ponctionner les comptes de leurs clients comme ç’avait été le cas à Chypre en 2013 ? La directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances (BRRD) ne concerne que les comptes supérieurs à 100.000 euros. Pour l’instant car je doute qu’ils s’arrêtent là… « Jusqu'ici, les établissements bancaires en faillite se tournaient vers les actionnaires puis les créanciers. Désormais, ils auront une troisième possibilité: les déposants, sollicités en troisième recours » nous explique Le Figaro... avant de nous assurer, par la voix d’un « expert », qu’il ne faudrait surtout pas s’inquiéter :

    «Il n'y a pas trop de craintes à avoir. Les banques sont plus solides, le système de garantie des dépôts plus opérationnel, et il vaut mieux, en cas de faillite, perdre 10-15% de ses dépôts que la totalité, comme avant.»

    Les banques veillent sur votre argent… Mais commencez déjà par payez vos frais de tenue de compte qui viennent très probablement d’augmenter et après seulement vous pourrez vous inquiéter du spectre d’un nouveau krach… Qui n’est pas à prendre à la légère, surtout après ce qu’il s’est passé avec les bourses chinoises le 4 janvier…

    Le système contre la Corse

    Suite à la légitime colère populaire que l’on a pu constater à Ajaccio, le système s’est empressé de salir les Corses et de promettre les pires tourments à tous ceux qui oseraient imiter la manifestation musclée qui a fait trembler la cité des Jardins de l’Empereur le 26 décembre. Mélenchon s’est encore distingué par un billet titré « Le premier pogrom en France aura donc eu lieu en Corse. » Voici ce qu’il y écrit, les Corses apprécieront :

    "Ce quartier terrorisé, ce kebab saccagé, ce lieu de culte incendié, viennent après des centaines d’inscriptions injurieuses et racistes aussi impunies que la plupart des autres délits sur l’île. Sur ce territoire déjà, on peut assassiner dans la nuit un préfet désarmé en lui tirant dans le dos et passer pour un héros pour ce genre d’exploit. On peut aussi tuer, au milieu de soixante personnes qui affirment n’avoir rien vu, un apprenti pâtissier qui voulait témoigner en justice à propos d’un autre crime, et ainsi de suite. Tel est le fruit pourri d’une situation où l’État a de longue main laissé tout se dégrader par démagogie et complaisance."

    Valls, quant à lui, nie la volonté populaire qu’il détourne afin de parfaire une dictature qui ne dit pas son nom. Martial, il a déclaré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence». Ne faisant pas d’amalgames, il a estimé qu’il fallait «proscrire définitivement les groupes identitaires». Manuel Ier réfute, en bon jacobin, toute idée de «nation corse». «Il n’y a qu’une seule nation, la nation française. Il est hors de question de revenir là-dessus.»

    Hollande, comme à son habitude, s’est voulu compréhensif avec tous les « Français », ignorant consciemment ce qui avait mis le feu aux poudres. En rupture totale avec les Français qui, majoritairement, ne condamnent pas les manifestations qui ont suivies l’agression des pompiers, il a sorti son habituelle ritournelle :

    "Ces gestes-là ne resteront jamais impunis, qu'ils concernent une mosquée, une synagogue, un temple ou une église. Il y va de l'honneur de la France. Je n'accepterai jamais que l'on puisse opposer les Français entre eux" car "nous diviser, c'est ce que cherchent les extrémistes. Je n'accepterai pas davantage que l'on puisse s'en prendre, dans notre République laïque, à l'un de nos concitoyens pour la pratique de sa religion" ou "que des lieux de culte puissent être profanés, comme une salle de prière ces derniers jours en Corse".

    Parlez, parlez… La Corse n’est pas prête à capituler.

    Tarantino ferme-là !

    Finissons sur un personnage du milieu du spectacle donc forcément conformiste et cosmopolite. Il aurait été possible de prendre bien du monde mais mon choix s’est arrêté cette fois sur Quentin Tarantino, réalisateur américain à la tronche de dégénéré que tout le monde connaît. S’il n’a jamais été un génie, il a tout de même fait en début de carrière de très bons films (Reservoir Dogs et Pulp Fiction) et a été à l’origine de scénarios parfois excellents (True Romance notamment). C’était il y a 20 ans… Obsédé par les « minorités » et la discrimination positive, antiraciste acharné, il a tourné ces dernières années certains des films les plus anti-blancs qui soient : Django Unchained (ma chronique ici) et Inglorious Basterds. Médiocres tous les deux en plus... Le second m’avait particulièrement dégoûté par son antinazisme risible et sa violence légitimée envers des Allemands massacrés complaisamment par une équipe de juifs sanguinaires. Ne craignez rien, son prochain film, The Hateful Eight, s’annonce du même genre… Parfois, Quentin estime qu’il a à ouvrir sa gueule, comme récemment lors des débats qui ont entouré la question du drapeau confédéré aux Etats-Unis. Le pseudo-rebelle a ainsi déclaré qu’il avait toujours considéré ce drapeau comme une sorte de «swastika américaine »… Le tournage d’Inglorious Basterds lui a apparemment bien fait tourner la tête et la raison nous commande de fuir les prochaines productions de ce sombre imbécile qui doit certainement bien regretter de ne pas être né noir. On pourrait simplement en rire… mais considérant l’influence du cinéma en général et du cinéma hollywoodien en particulier sur des esprits de plus en plus faibles et malléables, je trouve que Tarantino a tous les défauts nécessaires pour mériter lui aussi le qualificatif nuisible.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Agressions de masse. Que se serait-il passé hors la présence de la dissidence européenne ?

    Si les sites parallèles d’information n’existaient pas, jamais les médias européens n’auraient dit un mot – fût-il aseptisé et passé au crible du laser « vivrensembliste » – au sujet des agressions de femmes dans de nombreuses villes d’Europe. Nous pouvons être persuadés de cela sans argumenter davantage, puisque nous sommes désormais rompus au décryptage du mensonge journalistique planifié. Rien n’aurait filtré tandis que des centaines – voire des milliers – d’Européens furent les témoins de scènes inédites dans nos sociétés. Peut être, « au mieux », nous aurait-on parlé du bout des lèvres de quelques débordements inhérents aux assemblées de jours de fête.
    Cette situation doit nous conduire à diffuser plus que jamais et à relayer inlassablement les informations dont nous disposons. Certes, ces mots s’apparentent à prêcher ici auprès de convaincus. Il faut toutefois se persuader, à la vue des événements récents, que le pouvoir politico-médiatique serait prêt à occulter des agressions conjuguées à l’échelle de notre continent. Rien de moins. Ce qui nous renseigne sur une autre échelle : celle de la volonté instruite de priver les citoyens du droit à vivre libres.

    Lire la suite 

  • Le SIEL interpelle François Baroin

    Communiqué du SIEL suite à une action de ce matin :

    6a00d83451619c69e201bb08a9a06f970d-320wi.jpg"Une délégation d'une trentaine de membres du SIEL, s’appuyant sur la fédération de l’Aube du SIEL, s'est retrouvée à Troyes le samedi 9 janvier 2015 dans la matinée pour interpeller son maire, François Baroin.

    Les militants du SIEL ont distribué des tracts, offert des galettes des rois aux Troyens et ont déployé une banderole devant l'hôtel de ville pour protester contre la laïcité agressive et disproportionnée du Président de l'Association des Maires de France. La discussion a été engagée avec les passants.

    La laïcité hypocrite de François Baroin est une arme de destruction massive de notre identité culturelle

    Le président du SIEL, Karim Ouchikh a pris la parole : « pour dénoncer cette imposture qui consiste au nom de la laïcité à s’attaquer aux traditions chrétiennes de la France au lieu de résister à l’envahissement et au prosélytisme étouffant d’une religion récemment importée, l’islam ». Il a en outre rappelé que François Baroin avait participé à la rupture du jeûne du ramadan dans la mosquée où prêchait le mentor présumé des islamistes du Bataclan.

    Karim Ouchikh a dénoncé l'hypocrisie de François Baroin qui « souhaite restreindre la présence des crèches de Noël dans les mairies alors qu'il plaidait pour un cadre juridique contraignant les communes à construire des mosquées. ».

    Karim Ouchikh a interpellé le Président de l'Association des Maires de France dans ces termes : « Votre municipalité prévoit des menus sans porc pour satisfaire certaines communautés alors même que vous prenez position pour une laïcité agressive qui nie notre identité culturelle. Après les crèches, allez-vous interdire les galettes des rois ? »

    Le SIEL a manifesté à cette occasion son attachement à la défense de la civilisation et de l'identité française ainsi qu’à la sauvegarde de nos traditions populaires."

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    Michel Janva

  • Jamais congédiée du gouvernement, Taubira s’autorise tous les écarts

    La garde des Sceaux se sait invirable du gouvernement. Une position dont elle use pour exercer sa liberté de parole, quitte à provoquer des couacs gouvernementaux. 

    Le 25 août 2014, le boulet est passé près. Au ministère de la Justice de la très chic place Vendôme, les cartons avaient été préparés. Echaudé par les déclarations d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon contre le cap économique du gouvernement, le premier ministre remanie son équipe pour le rendre cohérente. Exunt les ministres qui fricotent avec la gauche radicale. Mais au moment où le secrétaire général de l’Elysée s’avance pour annoncer le nouveau gouvernement, surprise, Christiane Taubira est encore là. Invirable, elle est confirmée dans l’équipe de Manuel Valls.

    Elle le sait : Christiane Taubira peut tout se permettre. Sept mois après le remaniement, elle se tourne vers L’Obs pour dire tout le mal qu’elle pense de son patron. « Je suis sensible au débat. La gauche, c’est le débat, ce n’est pas le césarisme, ce n’est pas le bonapartisme. La gauche, c’est la délibération collective. Je ne conçois pas qu’on diabolise ceux qui veulent débattre », dit-elle à l’égard de Manuel Valls tout en claironnant sur ses accointances avec les frondeurs qui conspuent tant l’exécutif. Elle rendra d’ailleurs visite à ces derniers lors de l’université d’été de La Rochelle, quelques jours après le remaniement. Dans une cohue médiatique indescriptible, elle se fait prendre en photographie auprès des plus fervents liquidateurs socialistes de François Hollande. Les réactions de Matignon ou de l’Elysée ? Nulles. Delphine Batho, sèchement virée du gouvernement pendant l’été 2013 pour avoir critiqué le budget de son ministère, appréciera. [....]

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  • Le patriotisme bling bling contre la Nation

    Quelques jours seulement après les attentats sanglants (et séismiques sur le plan médiatique partout dans le monde), la horde d'intellectuels stipendiés depuis trente ans en Occident (en particulier en France et en Allemagne) a fait fumer la plume pour recadrer le débat sortant des braises toutes chaudes du Bataclan et de ses environs. Sans surprise, Finkielkraut a ouvert le bal avec le cosmopolite fier de lui, Edgar Morin, et tous les autres que nous ne connaissons que trop bien (Jurgen Habermas, Bruno Latour, Marek Halter...) tous certifiés conformes, tous issus du même creuset, partageant tous les mêmes origines et qui se partagent le monde des idées comme les chirurgiens esthétiques les nez et seins à remodeler. L'objectif est multiple : ratisser l'ensemble de la clientèle, en vendant en passant un maximum d'articles, de tribunes, de livres, de conseils d'initiés, pour lui transmettre l'essentiel de la pensée qu'elle doit digérer et adopter afin que le monde poursuive son évolution comme le souhaitent leurs amis et commanditaires.

    L'astuce consiste à proposer à la clientèle trompée par les artifices rhétoriques des discours de nos intellectuels, une même grande vision du monde, une même ligne directrice et le même horizon. C'est un cirque où font mine de se chamailler les professionnels de la doxa sur des points secondaires mais qui défendent tous le même grand projet et désignent chacun leur tour ou en chœur dans les moments de crise le même ennemi. Un Finkielkraut va déguiser cette pensée profonde avec une broderie sur l'identité, sur la France des cafés en noir et blanc.

    Les postures patriotardes et dérisoires de Sarkozy et de Hollande

    À ce propos, l'on peut considérer la nouvelle « France de toujours » de Sarkozy l'Américain qui imprègne son nouveau discours pré-électoral et de l’après-attentat comme un habillage emprunté à la terminologie finkielkrautienne. Du marketing, toujours du marketing pour émouvoir le Français qui persiste à croire à ce qu'il veut croire devant son poste de télévision ou l'écran de son cinéma. Finkie et Sarko jouent la partition "Nostalgie" pour séduire la France fatiguée, émue, anxieuse : Amélie Poulain à portée de main avec les agitateurs républicains ! Après toutes ces émotions, le sang des innocents qui empêche bobonne de dormir et de retrouver sa vie "d'avant", il lui faut sa madeleine de Proust. Mais les belles paroles, les signaux affectifs ne sont que fioritures comme en témoigne toute l'histoire politique française depuis 70 ans, et ce n'est pas rien. L'amour surjoué pour « la France de toujours », ça marche sur le plan électoral ; c'est la seule chose qui compte et qui est comptée. Un Sarko qui rejoue la partition du droitier décomplexé pourfendant l'héritage nauséabond de Mai-68 et la pusillanimité d'un pays qui a badiné avec les valeurs républicaines (sic).

    Dernière épithète qui en dit long sur l'ineptie de son discours, du moins sur son ambivalence et, assurément, sur l'hypocrisie du personnage comme sur celle de tous les politicards éhontés. Un élément de son allocution (tenue à Schiltigheim, près de Strasbourg, le 25 novembre) illustre toute cette mascarade. Un aveu de la malfaisance essentielle du régime républicain. Prônant pour l'instant, par décence, dira-t-on, l'union nationale, Sarko légitime, en creux, la lutte incessante entre les partis et même les mauvais coups, les traquenards partisans, bref la guerre intestine, la guerre intranationale permanente. « Quand la France est attaquée, a-t-il déclaré, quand les Français sont menacés, il ne saurait être question de partis, de camps, d'ambitions personnelles. » Cet imbécile ne peut-il pas comprendre que ce sont ces ambitions personnelles, cet orgueil, cette vénalité, ces partis, cette compétition électorale, ces égoïsmes acceptés comme tels et comme des valeurs républicaines qui constituent la grande source de tous nos maux ? La légitimité d'un État, fruit d'un régime politique spécifique, ne réside-t-elle pas dans sa volonté permanente de protéger ses citoyens et dans l'efficacité de ses actions ? Or, et nous l'avons signifié dans RIVAROL il y a deux semaines, un État qui ne protège pas de l’ennemi extérieur ou intérieur la Nation, est un Etat illégitime, un parasite dont la fonction réelle devient plus évidente aux yeux du peuple enfin meurtri : celle de servir les intérêts de l'Autre, de l'Etranger. Tant que la pente de la décadence reste régulière, tant que le peuple s'engourdit sans trop souffrir, le parasitisme de l'Etat se poursuit et s'accentue tranquillement, mais lorsque le sang se répand et que le choc est violent, le peuple ahuri exige soudainement une sécurité dont il ne jouit plus depuis des lustres.

    Ces attentats atroces sont le révélateur de l'incurie d'un Etat qui n'en est plus un. II reste, en-deçà de ce spectre, une administration, des symboles vides mais l'Etat, lui, est dévitalisé et décérébré. Il est un zombi dirigé par des forces étrangères. Finkielkraut, de son côté, peut bien se rendre intéressant en osant affirmer que nous assistons avec le 13 novembre à un événement qui marque « la fin de la fin de l'Histoire » (on entendit la même chose aux États-Unis après le 11-Septembre), car pour ce qui est de l'Hexagone, rien ne change, rien n'a changé : il s'agit toujours de la même histoire qui l'a menée à sa fin. Le minuscule président Hollande lança à ce propos la même fadaise dans son discours du 27 novembre aux Invalides. Pour lui aussi, le 13 novembre signe la fin de la fin de l'histoire après la fin de la fin de l'histoire du 11-Septembre. Cela signifie-t-il que les Américains sont des précurseurs, des gens qui ont ouvert les yeux avant les Français, 14 ans avant les Français, qui ont compris près de 3 lustres avant les Français que l'histoire avait retrouvé le cours de son histoire en 2001 ?

    Finkielkraut, nouvel héraut du renouveau historique

    À l'instar de Glucksmann, Finkielkraut est simplement un agitateur néo-conservateur qui utilise des concepts philosophiques pour défendre une politique internationale rigoureusement atlantiste. Son prétendu patriotisme, son identité de Français des cafés enfumés de Gitane Maïs, ne pèsent pas bien lourds devant ses préoccupations internationales et communautaires. Glucksmann, quant à lui, avait défendu et soutenu Nicolas Sarkozy pour que ce dernier agisse en tant que sioniste là où ses maîtres lui ont en effet désigné les bonnes cibles, en Libye en particulier. Glucks n'a jamais été le laudateur d'un Sarko qui prétendait laver les banlieues (si ce n'est de ses membres antisémites) et qui disait souhaiter défendre une France riche de ses identités historiques.

    Glucksmann aura, lui, raté cette grande fête de l’instrumentalisation patriotique consécutive aux attentats du Vendredi 13, et nous en entrevoyons les prémices avec les petits drapeaux tricolores agités et la Marseillaise braillée à tout-va ! Il y a quelque chose d'écœurant et d'inquiétant dans cette propagande. En premier lieu parce qu'elle est orchestrée par des antipatriotes notoires qui espèrent un soutien populaire dans le but de poursuivre tranquillement la participation forcée de notre pays (avec son argent, avec ses hommes, avec son sang) dans des opérations qui le ruinent au profit des parasites, bonimenteurs élus, et surtout de leurs commanditaires qui dirigent réellement la tête de notre pauvre nation par leurs biais. Bref on nous prépare une petite guerre patriotique, non parce que nos élites ont des ambitions françaises mais parce que l’épithète "patriotique" est la plus à même aujourd'hui de séduire la populace. La méthode charliesque ayant fait pschitt une fois l'émotion passée, le thème de la liberté d'expression n'ayant pas mobilisé le bon peuple, "on" se dit peut-être que le patriotisme pourrait mobiliser davantage, notamment de nouveaux soldats excités à l'idée de canarder du barbu dans une zone semi-désertique pour sauver la France comme les petits Etats-Uniens l'étaient au lendemain du 11-Septembre à l'idée de zigouiller de l'Afghan puis de l'Irakien innocent pour défendre l’Amérique.

    La France de plus en plus engagée dans a cause néo-conservatrice

    On ne peut évidemment comparer la situation française à celle qu'ont connue les États-Unis d'Amérique à ce moment-là (il existe une différence d'intensité remarquable) mais il est évident que la France est de plus en plus engagée, à sa mesure, dans la cause néo-conservatrice et le patriotisme bling bling est l'un des tréteaux de son succès ou du moins de son acceptation relative chez nous. Ainsi, l'on comprend que l'assertion de François Hollande sur les deux fins de la fin de l'histoire (les yeux se dessilleraient successivement devant la fin de la fin de l'histoire qui est bel et bien unique ou apparaît enfin comme unique pour les esprits clairvoyants. L'avènement de la fin de la fin, c'était bien le 11-Septembre, concluent-ils ainsi) n'est pas une maladresse mais l'expression d'un alignement complet, politique, intellectuel et moral sur la ligne néocon. C'est la revanche de Finkielkraut ! Non celle de la nation qui ne connaît pas qu'un seul ennemi, mais celle d'un État confédéré si l'on peut encore utiliser cette expression "historique" maurrassienne. Il y a quelques jours était publiée une nième interview de Finki, une interview croisée (avec un second couteau de notre Intelligentsia) comme notre philosophe en fait tous les deux jours dans le média de son choix. Là, dans la revue Challenges, l'auteur de La seule exactitude, homme que l'on pourrait qualifier de juif pessimiste, a croisé le fer avec son ami Alain Minc, écrivain mondialiste sans complexe que l'on pourrait qualifier de juif optimiste. Leur distinction idéologique est simplement, en effet, une affaire de tempérament. Comme Alain Minc, Finkie affirme que « par la multiplication des attentats, l’État islamique veut provoquer des réactions violentes et déclencher une guerre civile en France ». Minc ne croit pas en l'efficacité de cette méthode terroriste, ni à la guerre civile d'une manière générale. Finkielkraut, lui, s'inquiète. « Ce serait tomber dans le piège qu'il (Daech) nous tend que d'incriminer l'ensemble des musulmans de France. Il ne faut pas se lasser de le répéter (car il a peur de la contagion, laisse-t-il penser) : nombre d'entre eux se sentent pris en otages par les terroristes du califat. » Et l'intellectuel tourmenté de désigner le mal : « Mais notre ennemi, ce n'est pas seulement l'Etat islamique, c'est l'islamisme, et l'on ne réglera pas à Raqqa le problème posé par Molenbeek, Roubaix ou les quartiers nord de Marseille. » Ce n'est pas suffisamment clair ?

    Prétendre que les Français elles Juifs sont dans le même bateau !

    La prose de Finkielkraut est plus limpide quand on la met en perspective avec les propos qu'il a tenus le 18 novembre lors d'une conférence au sein de la Synagogue du IXe arrondissement de Paris en compagnie de son copain faussaire, le rabbin cow-boy Gilles Bernheim, devant 500 personnes triées sur le volet et super sécurisées. Pour Alain Finkielkraut, « Juifs et Français » (une distinction opérée par le site sioniste L'Arche qui a fait un petit papier sur ces deux vedettes de la communauté et leur discours à la Victoire) sont désormais dans le même bateau : ils doivent faire face à la renaissance de la judéophobie et à une francophobie de plus en plus agressive à l’intérieur même du pays. Le guetteur inquiet conclut : « Je crains que les Juifs un jour n’aient plus leur place. » C'est du moins ce qu il redoute « si on entrait dans une société post-nationale sous le règne de la diversité et de l’égalité » Il faut toujours écouter Tonton Alain lorsqu’il professe en comité restreint, c’est très instructif.

    La démonisation de la cause palestinienne et la sacralisation de l’entité sioniste

    L'Arche et le Fonds Social Juif Unifié (qui est lié au CRIF d'une manière étroite) sont des structures qui relaient la parole autorisée. Membre néo-conservateur de L'Oratoire (créé après le 11-Septembre, tiens, tiens !) et du B'nai B'rith, ancien président de la commission d'études politiques du CRIF (dont il est une importante figure), Jacques Tamero vient de publier une longue tribune dans le Figaro intitulée Le Djihad, un crime contre l'humanité ? Un papier guerrier qui précise peut-être les propos d'un Finkielkrâut. « Depuis le 11-Septembre 2001 l'islam radical a déclaré la guerre au monde. Depuis Daniel Pearl, combien faudra-t-il d'autres journalistes assassinés, d'autres têtes coupées pour que les juristes qualifient les crimes de cette barbarie ? Combien d'autres mécréants, combien d'autres infidèles, combien de "croisés" et combien de juifs vont être assassinés au nom de l'islam ? Combien d'autres adolescents israéliens vont être assassinés pour que l'on comprenne qu'il s'agit d'une barbarie identique ? Les uns font ça au couteau, les autres à la kalachnikov. Les uns découpent, les autres se font exploser dans des arrêts de bus ou des cafés. Les uns sont plus artisanaux tandis que les autres sont plus modernes. Pourtant les uns envoient sur Facebook les images de leurs performances alors que les autres cherchent à les dissimuler et pourchassent les journalistes qui pourraient en témoigner. Les uns sont les disciples du nouveau Calife de l’État islamique en Irak et au Levant, les autres sont disciples du Hamas. » Ou quand la démonisation absolue de l'islamisme, voire de l'Islam, ne sert que les intérêts de Tel Aviv et vise à délégitimer et à diaboliser la cause palestinienne. Avec Tamero, il faudrait criminaliser les revendications politiques défendues par des acteurs islamistes. Toutes revendications liées d'ailleurs selon lui au Djihad qu'il faut dès maintenant considérer comme « un crime contre l'Humanité ».

    « Le djihad (tel qu'il est invoqué et pratiqué par certains groupes islamistes) s'inscrit dans cette définition pénale du crime contre l'humanité. Inscrire le djihad dans la catégorie des crimes contre l'humanité constituerait déjà un fort coup de semonce contre tous ceux qui habillent leurs crimes du masque d'une différence culturelle. Aucune religion ne saurait se prétendre telle si elle devait servir d'alibi de la barbarie a estimé le président Obama. Le dire haut et fort, au nom de principes universels, permettrait de foire un tri entre ceux qui partagent cette idée d'un universel commun pour une humanité commune et ceux qui refusent cette idée d'une communauté humaine acceptant des règles obéissant à des lois universelles. » Cette mauvaise foi a toujours été particulièrement nauséabonde. Surtout, cette instrumentalisation des droits de l'homme, de l'universalisme, de l'humanisme. Surtout lorsqu'elle est le fait de fanatiques tribaux prêts à légitimer toutes les violences pour glorifier une entité colonisatrice et criminelle. Le toupet, la malhonnêteté intellectuelle, les pièges dialectiques, la sidération, le chantage à l'humanisme, les mensonges qui font tant de mal sont décidément les stigmates de leur république comme de leur entité.

    François-Xavier Rochette. Rivarol du 3 décembre 2015