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lobby - Page 1633

  • La justice française continue d'encourager la vente d'enfants

    Le TGI de Nantes a enjoint au procureur de la République de cette ville la transcription sur les registres d'état-civil des actes de naissance de trois enfants nés par gestation pour autrui à l'étranger. Le tribunal de grande instance a également condamné le parquet aux dépens dans chacun des trois dossiers, ainsi qu'à rembourser 1000 euros de frais d'avocat aux requérants. 

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Merci au collectif d’intellectuels de gauche qui s’oppose à la GPA !

    Source : Boulevard Voltaire
    C’est dans Libération que l’on trouve la dernière tribune contre la GPA. On ne s’en plaint pas !

    L’actualité réserve parfois des surprises. Comme celle de ce collectif d’intellectuels de gauche qui signe une tribune dans Libération, le quotidien des bobos qui consomment bio, intitulée « Pour l’arrêt immédiat de la gestation pour autrui ». Eh bien, Mesdames et Messieurs, bravo !
    Bravo de publier cela dans le journal le plus libertaire qui soit, directement issu de Mai 68 et de son libéralisme social absolu. On y trouve plutôt des soutiens au mariage homo, aux revendications individualistes et au consumérisme ambiant – mais toujours éco-responsables ! Mais rarement des tribunes opposées à une pratique que certains justifient au nom de la liberté individuelle.
    Bravo d’oser rappeler, au milieu d’arguments secondaires, « qu’il n’y a pas de différence entre la pratique commerciale de la GPA et la vente et l’achat d’enfants », c’est-à-dire que la GPA est une forme d’esclavagisme moderne qui exploite le corps des femmes et transforme des êtres humains en marchandises. Vous nous rappelez le combat séculaire des chrétiens contre l’esclavage.
    Bravo d’écrire que « le lien biologique entre la mère et l’enfant est indéniablement de nature intime et, lorsqu’il est rompu, les conséquences en sont durables pour les deux parties ». Nous ne disons pas autre chose lorsque nous rappelons qu’un enfant est issu d’une union intime entre deux personnes et a besoin, pour son développement, d’un père et d’une mère.

    Bravo de rappeler que « personne n’a droit à un enfant, pas plus les hétérosexuels que les homosexuels ou les individus ayant fait le choix de rester célibataire ». C’est ce que nombre d’entre nous ont clamé dans des manifestations où vous étiez absents, et qui nous a valu le vilain sobriquet d’homophobes.
    Merci à vous, hommes et femmes de gauche, féministes, altermondialistes, antilibéraux et écologistes, de nous rappeler quelques évidences qui ne relèvent ni de l’idéologie, ni d’une vision partisane, mais de l’anthropologie la plus simple, de l’évidence de notre nature humaine.
    Bien sûr, certains de vos arguments ne nous semblent pas prioritaires : ce n’est pas à cause des risques médicaux qu’il faut interdire la GPA, même si cela n’est pas négligeable. Bien sûr, si vous alliez au bout de votre logique, vous pourriez avoir quelques surprises, de ces remises en cause philosophiques douloureuses pour certains. Évidemment, il est surprenant de la part de féministes de vanter le lien intime entre la mère et l’enfant, qu’elles voient comme un amas de cellules lorsqu’il n’est pas désiré dans un « projet parental ». Mais, quelles que soient les insuffisances de votre argumentation, ce que vous dites est exact : la GPA est une exploitation de la femme par l’homme, au détriment des enfants privés de mère, et fait du corps des femmes une machine commerciale.
    Alors, une fois n’est pas coutume : à vous les Bové, Onfray, Roudy, Agacinski, à vous les avorteuses de la CADAC et autres lesbiennes, signataires avec tant d’autres de cette pétition, il faut dire merci. Peut-être que vos voix « progressistes », que tant d’entre nous combattent par ailleurs, et continueront de combattre lorsqu’il le faudra, porteront plus auprès de nos gouvernants que nos manifestations immenses, mais méprisées.
    Tant mieux pour les enfants.

    http://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour Vs Emmanuel Todd : le terminus du prétentieux

    Le brûlot anti-Charlie d’Emmanuel Todd fait hurler ses pairs de la gauche antiraciste. Et si son auteur posait de bonnes questions mais donnait de mauvaises réponses?

    Charlie est un salaud. Un xénophobe, un islamophobe, un raciste. Charlie est un minable. Marche mais ne sait pas vers où et dit le contraire de ce qu’il pense; défend la liberté pour mieux combattre l’égalité; clame «pas d’amalgame» pour mieux écraser l’Arabe. Comme naguère David Vincent dans la série Les Envahisseurs, Emmanuel Todd sait. Devine tout, comprend tout, révèle tout. Emmanuel Todd est un universitaire, un anthropologue, un historien. Il est la Science. L’homme se croit libre, mais il est dans la main de Todd.

    Notre savant a reconnu dans les foules du 11 janvier les groupes sociaux qui avaient voté oui au référendum sur Maastricht. Il sait lire une carte, Todd; mais n’est pas le seul à avoir remarqué que les pays de l’ouest et de l’est de la France, autrefois catholiques et antirévolutionnaires, avaient été les plus fervents européistes. Et que les classes populaires qui votent pour le Front national sont issues des terres historiquement révolutionnaires. Philippe Séguin ne l’avait pas attendu pour deviner que «1992 serait l’anti-1789». Partant de cette intuition juste, Todd règle ses comptes avec la gauche européiste sans mesure ni rigueur scientifique. Bien sûr, la caste se cabre. On compte les coups en attendant que les deux boxeurs s’épuisent.
    Todd estime depuis longtemps que les modèles familiaux déterminent le positionnement politique. Et que les vagues d’immigration ne changent rien à l’affaire. On est de son pays avant que d’être de ses origines. «La terre, elle ne ment pas». Mais Todd est aussi un homme de gauche, un progressiste, qui croit que chaque individu peut s’émanciper de ses déterminismes. Il jongle depuis toujours avec cette contradiction originelle au gré de ses besoins et de ses engagements politiques, avec une mauvaise foi teintée d’arrogance. Pour Charlie, sa religion (!) est faite: «Le droit au blasphème sur sa religion ne doit pas être confondu avec le droit au blasphème sur la religion d’autrui. Blasphémer de manière répétitive, systématique, sur Mahomet, personnage central de la religion d’un groupe faible et discriminé, devrait être, quoi qu’en disent les tribunaux, qualifié d’incitation à la haine religieuse, ethnique ou raciale.»

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/597623-eric-zemmour-vs-emmanuel-todd-le-terminus-du-pretentieux

  • Lettre à Mme Hidalgo

    Madame la Maire,

    De nombreux adhérents parisiens de nos associations ont eu connaissance par la presse de l’organisation le 20 mai prochain à l’Hôtel-de-Ville de Paris d’une manifestation destinée aux entreprises dites « start-up », en français : « jeunes pousses ».

     

    Leur attention a été attirée sur les conditions de déroulement de cette manifestation, plus particulièrement sur l’utilisation de la seule langue anglaise, cette information figurant notamment dans un article publié le 27 avril 2015 dans la rubrique « économie » du site internet du journal « Le Parisien ».

    De fait, cet événement est présenté sur un site internet « dédié » (http://www.hackinghoteldeville.paris/) sur lequel les entreprises intéressées sont invitées à s’inscrire avant le 1er mai, et qui est entièrement rédigé en anglais. Il y est indiqué que les organisateurs sont l’agence de développement économique de Paris, « Paris & Co », et la Mairie de Paris elle-même. Vous comprendrez, nous en sommes certains, que nous puissions être fort étonnés, voire profondément choqués, par l’absence complète de la langue française de cette manifestation.

    S’il est normal que des facilités soient offertes sur le plan linguistique aux personnes présentes à cet événement ne maîtrisant pas ou pas bien le français, il serait paradoxal d’observer que celles n’ayant pas une connaissance suffisante de l’anglais seraient, elles, désavantagées et victimes d’une forme de discrimination.

    Par ailleurs, sur le plan politique au sens le plus élevé du terme, vous conviendrez avec nous que l’éviction de la langue française d’une manifestation organisée par la Ville de Paris au sein même de l’Hôtel-de-Ville comporte une charge symbolique désastreuse. Comment imaginer que la capitale de la France, à la fois berceau historique de la francité et ville au rayonnement mondial, puisse délibérément éliminer le français d’une manifestation publique soutenue et parrainée par sa Municipalité, aux frais des contribuables parisiens ?

    Le « message » envoyé à tous, Français comme étrangers, est particulièrement négatif, et d’autant plus incompréhensible que vous présidez l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) et avez fêté le 20 mars dernier la journée internationale de la langue française en recevant à l’Hôtel-de-Ville Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

    Par ailleurs, sur le strict plan juridique, il importe de rappeler que la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française pose, en son art. 6, notamment les règles suivantes : « Tout participant à une manifestation, un colloque ou un congrès organisé en France par des personnes physiques ou morales de nationalité française a le droit de s’exprimer en français. Les documents distribués aux participants avant et pendant la réunion pour en présenter le programme doivent être rédigés en français et peuvent comporter des traductions en une ou plusieurs langues étrangères ».

    Il est précisé au même article que « lorsqu’une personne morale de droit public ou une personne morale de droit privé chargée d’une mission de service public a l’initiative des manifestations visées au présent article, un dispositif de traduction doit être mis en place ».

    Le Conseil constitutionnel, pour sa part, a constamment réaffirmé dans sa jurisprudence qu’en application de l’article 2 de la Constitution (" la langue de la République est le français ") l’usage du français s’impose aux personnes morales de droit public et aux personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public et les particuliers ne peuvent, dans leurs relations avec les administrations et les services publics, être contraints à l’usage d’une langue autre que le français.

    Pour toutes ces raisons, qui nous semblent particulièrement fortes, nous vous demandons – en un recours gracieux - de bien vouloir faire prendre le plus rapidement possible toutes dispositions utiles permettant de traiter le français au moins à égalité avec l’anglais, tant pour la préparation de cet événement (publicité, site internet, inscription) que pour son déroulement proprement dit (faculté d’usage du français, traduction simultanée). Nous sommes certains que notre démarche répond au sentiment de l’immense majorité des Parisiennes et des Parisiens et sommes convaincus que vous serez sensible à notre point de vue.

    Vous remerciant vivement d’avance de votre attention et des suites que vous pourrez donner à ce courrier, nous vous prions de croire, Madame la Maire, à l’assurance de notre haute considération.

    Associations signataires : Alliance Champlain (Nouvelle Calédonie) ; président : Daniel MIROUX ; Association C.O.U.R.R.IE.L. ; président : Georges GASTAUD ; Association des Professeurs de Lettres (APL) ; président : Romain VIGNEST ; Association Francophonie Avenir (AFRAV) ; président : Régis RAVAT ; Association francophone d’Amitié et de Liaison (AFAL) ; président : Jacques GODFRAIN ; Association pour la Sauvegarde et l’Expansion de la Langue française (ASSELAF) ; président : Philippe de SAINT ROBERT ; Avenir de la langue française (ALF) ; président : Albert SALON ; Carrefour des Acteurs sociaux (CAS) ; directeur ; Joël BROQUET ; Cercle littéraire des Écrivains cheminots ; v-président : Maurice LELOUS ; Conseil international de la Langue française (CILF) ; Secrétaire général : Hubert JOLY ; Forum francophone international (FFI-France) ; président : Albert SALON ; Forum pour la France (FPF) ; Secrétaire général : Henri FOUQUEREAU ; France bonapartiste ; président : David SAFORCADA ; Groupe d’études et de recherche sur le français langue internationale (GERFLINT) ; Président : Jacques CORTÉS ; Institut Culture, Économie, Géostratégie (ICEG) ; président : Yves MONTENAY ; Observatoire européen du Plurilinguisme (OEP) ; président : Christian

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lettre-a-Mme-Hidalgo

  • La franc-maçonnerie aboutit à une impasse

    Editorial d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

    Numero-1948-samedi-16-mai-2015-les-pieges-de-la-franc-maconnerie_large"Pourquoi l’Europe est-elle fatiguée, vieillissante, moins féconde d’enfants et d’idées, inter­rogeait le pape François en novembre dernier à Strasbourg ? La réponse se trouve pour partie… dans la Grande Arche de la Défense ! 

    Dédiée à la « Fraternité » et aux Droits de l’homme lors de son inauguration pour le bicentenaire de la Révolution française, ce cube évidé pouvait contenir Notre-Dame-de-Paris tout entière, selon les dépliants touristiques de l’époque. Comme un symbole du triomphe de la Raison humaine sur la « sainte folie » des cathédrales, ainsi que l’analysait Georges Weigel, brillant esprit catholique américain. Triomphe qui n’a donc pas empêché le « suicide démographique » de l’Europe, et sa perte de vitalité…

    D’où une question de Weigel, toujours actuelle : laquelle de ces deux cultures protège le mieux les droits de l’homme et les fondements moraux de la démocratie ? L’espérance d’un monde parfait, du règne et de la volonté de l’homme, ou bien l’espérance, biblique, du règne de Dieu ? La première, celle qui pré­domine aujourd’hui, a été portée depuis le XVIIIe siècle par une société philosophique, la franc-maçonnerie. Si son pouvoir réel reste difficilement mesurable, son influence sur les esprits et les lois est indéniable, comme le montre notre enquête.

    Sauf qu’aujourd’hui, ce projet prométhéen d’édifier une cité sans Dieu bat de l’aile. « Le bonheur est une idée neuve en Europe », disaient les révolutionnaires en 1789. Deux cents ans plus tard, l’espoir humain d’un paradis terrestre est sérieusement écorné. Se donnant l’apparence de la fraternité, mais exaltant les droits individuels – de la contraception à la GPA – au détriment de la dignité universelle et intangible de l’homme, la franc-maçonnerie aboutit à une impasse. Le cube est vide… Et laisse béante la grande question existentielle de la mort, avec pour seul ersatz de réponse l’euthanasie. L’Être suprême de la Révolution s’avère inconsistant et incapable de changer quoi que ce soit à notre monde.

    L’espérance chrétienne, elle, ouvre une autre perspective : celle de la vie éternelle, communion d’amour avec un Dieu personnel et miséricordieux. Cette hauteur de vues, cette dimension verticale, modifie la donne dès ici-bas : sur ce Dieu, et Lui seul, pourra être fondé un nouvel humanisme.

    Ici, point de secret réservé à une élite, mais un salut offert à tous. C’est pourquoi les chrétiens, vrais fils de la Lumière reçue d’en haut, doivent en faire le cœur de leur annonce missionnaire, plutôt qu’un vague humanitarisme horizontal : l’Église n’est pas une ONG… Sans oublier ce que disait saint Pie X au sujet de la franc-maçonnerie : « Soyez donc inébranlable sur les principes, mais que votre charité s’étende à tous les hommes, furent-ils les pires ennemis de l’Église »."

    Michel Janva

  • Vous êtes étranger en situation irrégulière ?

    Pas d'inquiétude, la République française s'occupe de tout : simulations, explications...

    Capture d'écran du site cmu.fr :

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    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 104 églises profanées en 4 mois : et nos gouvernants parlent d’islamophobie ?

    Du 1 janvier au 15 février, 45 églises ont été visitées par des infidèles indélicats. Une par jour.

    Le site lagauchematuer.fr a relevé que, du 1er janvier au 15 février, 45 églises ont été visitées par des infidèles indélicats. Une par jour. Cela va du tabernacle vandalisé à l’église incendiée, en passant par des tags démoniaques défigurant chœur et autel. Le site propose « un panorama de cette christianophobie ordinaire ».

    Mais il y a pire statistique encore. Sur un autre site spécialisé dans l’observation des actes de christianophobie, dirigé par Daniel Hamiche (www.christianophobie.fr), sont répertoriés l’ensemble des actes commis contre des églises, des lieux de culte, de dévotion, des écoles et des sites Internet chrétiens en France. La synthèse mensuelle de ces actes est tout simplement ahurissante ! Et totalement ignorée du gouvernement et de ses complices les médias. Pendant les quatre premiers mois de l’année, ce sont 170 actes qui ont été relevés par cet observatoire, dont 104 concernent des églises ! Une interruption de messe aux cris de Allahu Akbar, le caillassage de l’église de Lacanau, une sacristie incendiée, des tags anarchistes sur une église de Tours. Car ces actes christianophobes ne sont pas toujours le fait des adorateurs d’Allah mais souvent, aussi, celui de jeunes satanistes ou de cette secte des antifas, les milices armées de notre Premier ministre, qu’il ne veut surtout pas dissoudre pour entretenir un certain désordre sur notre sol. Et c’est peut-être bien là son seul bilan positif.

    Lire la suite 

  • Bolzano : des présumés réfugiés protestent….

    ..."nous voulons de l'argent et nous ne voulons pas aller à pied" 
    Leur installation à l'Hôtel Alpi à Bolzano ne leur plait pas à tous. Certains d'entre eux se plaignent "d'un traitement inadéquat" et se demandent pourquoi, l'état italien leur ayant soi-disant promis de l'argent, ils n'ont rien reçu depuis un mois. 
     
    Ces pseudos réfugiés ignorent qu'en Italie il y a des chômeurs avec 4 enfants qui n'ont pas été payés depuis des mois. D'ailleurs, un d'entre eux s'est suicidé en mars.... 
     
    En outre, ils se plaignent aussi du fait qu'ils doivent parcourir à pied la distance entre l'hôtel et l'endroit où sont servis leurs repas gratuitement, bien entendu. [...]
     

  • LES MÉDIAS FACE À L’ISLAM : SOUMISSION ?

    SourceOjim
    SUJET À LA FOIS PÉRILLEUX ET RÉCURRENT ENTRE TOUS, COMMENT L’ISLAM EST-IL TRAITÉ PAR LES MÉDIAS FRANÇAIS ? APRÈS UN MOIS PARTICULIÈREMENT CHARGÉ EN ACTUALITÉS AYANT TRAIT À UN CERTAIN ISLAM EN GUERRE CONTRE LE CHRISTIANISME – PROFANATION DU CIMETIÈRE DE CASTRES, NOYADES DE MIGRANTS CHRÉTIENS PAR DES MIGRANTS MUSULMANS ET ATTENTATS DÉJOUÉS CONTRE DES ÉGLISES -, L’OJIM SE PENCHE SUR CETTE QUESTION CRITIQUE.

    La guerre que mène contre l’Occident l’Islam radical, du 11 septembre 2001 jusqu’à aujourd’hui, comporte plus qu’à aucune autre époque une dimension médiatique et spectaculaire. On sait depuis Sun Tzu, et davantage encore depuis Clausewitz, que la guerre se mène et se gagne bien au-delà du choc des hommes. Dans un monde à la fois globalisé et hyper-médiatisé, le combat sur le plan de l’image est stratégiquement essentiel. Au point, d’ailleurs, que la destruction des Twin Towers, à New York, fut avant tout, en termes militaires, un attentat visuel. 3000 morts chez l’ennemi, si on les compare aux carnages des guerres classiques, ce n’est pas grand-chose. Mais la diffusion de telles images d’apocalypse hollywoodienne en boucle sur toute la planète, voilà quel était le remarquable succès stratégique de l’attaque. Depuis, Al Quaeda s’est vu supplantée par Daech, et l’État Islamique, quant à lui, mitraille toujours en premier lieu sur le front médiatique. Exploitant le constat publicitaire sordide qu’on pourrait résumer par : « Plus c’est gore, plus ça buzze », leurs atrocités diverses permettent à ces excellents communicants de cumuler les vues sur YouTube. Le piratage de TV5 Monde, le 8 avril dernier, par une branche internet se réclamant de l’État Islamique, témoignait encore de l’efficacité de leurs techniques comme de l’importance allouée à cette dimension du combat. Dans un tel contexte, l’information et son traitement dans nos médias deviennent un exercice très complexe puisqu’ils se jouent désormais sur un champ de bataille : on sort du cercle civil pour se retrouver aux prises avec des problématiques militaires. L’information devient un enjeu stratégique, qu’on le veuille ou non, sauf que le pays n’étant pas non plus soumis à une quelconque loi martiale, une certaine ambiguïté dans la marge de manœuvre vient ajouter encore une difficulté supplémentaire. Ainsi, d’un côté, il serait absurde de reprocher aux médias de traiter des agressions islamiques sans employer un filtre particulier. D’un autre côté, le filtre en question, s’il ne doit pas empêcher la mission d’information du grand public, doit également être jugé pour ses conséquences militaires.

     

    « CE QUE VEULENT LES DJIHADISTES »
    Dans Challenges, le 23 avril dernier, un professeur à Sciences-Po, Jean-Pierre Filiu, s’exprime sur la stratégie djihadiste après les attentats ratés de Sid Ahmed Ghlam (l’expression d’« attentats déjoués » comme l’ont répétée la plupart des médias par réflexe pavlovien, est complètement fallacieuse puisque personne n’a déjoué ces attentats, ils n’ont simplement pas pu être perpétrés parce que le terroriste s’est trahi tout seul). « Leur objectif fondamental est de déclencher une spirale de violence inter-communautaire en France comme dans les pays voisins, en suscitant, par des provocations terroristes, des représailles aveugles contre les populations musulmanes », expose le professeur, avant de continuer : « C’est ainsi qu’ils avaient diversifié leurs cibles de janvier dernier, espérant provoquer les juifs par le massacre de l’Hyper Cacher, les laïcs par l’attentat contre Charlie Hebdo et les forces de l’ordre par le meurtre de policiers. Ce plan a été mis en échec par la mobilisation citoyenne du 11 janvier. Ils se tournent désormais contre les églises. Mais demain, cela pourra être les écoles ou les centres commerciaux, l’objectif étant toujours de prendre les musulmans en otages ». Si l’on voit très bien, en effet, l’intérêt pour l’E.I. de fomenter une radicalisation des musulmans d’Europe afin que ceux-ci leur servent de « cinquième colonne », ce qui reste très étrange dans la rhétorique de Jean-Pierre Filiu, c’est, alors que des Chrétiens sont visés en raison de leur foi, qu’il lui semble que les seules victimes véritables in fine soient les musulmans : « représailles aveugles contre les populations musulmanes », « prendre les musulmans en otages », voici ce qui est conclusif dans son discours. Et le fait que soient ciblées des populations chrétiennes est complètement relativisé – alors même que les chrétiens fournissent actuellement, dans le monde, un terrible contingent de martyrs. En effet, ils ne représentent qu’une catégorie parmi d’autres (Juifs, laïcs, forces de l’ordre, voire scolaires ou commerçants ?) Pourtant les quatre dernières catégories ne sont, bien sûr, résolument pas pertinentes. Le journal satirique a été châtié pour blasphème, les forces de l’ordre représentent l’État français : il n’y a aucune diversification des cibles.

    PRESSE UNANIME
    Comme en témoigne la revue de presse de L’Obs du 23 avril, les réactions au lendemain de l’arrestation de Sid Ahmed Ghlam sont à peu près unanimes. S’il est temps de « regarder les choses en face », comme l’affirme Bruno Dive dans Sud Ouest, voire de « mettre hors d’état de nuire des prédicateurs qui sévissent sur notre territoire », tel que le recommande Patrick Chabanet dans le Journal de la Haute Marne, l’essentiel demeure pour tous de ne pas se laisser entraîner dans une guerre de religion ou de laisser « importer une fracture sociétale fondée sur la différence de religion » comme le formule par une périphrase pédante et absurde, Hervé Chabaud dans L’Union. Pour Philippe Waucampt, dans Le Républicain Lorrain, « tuer des fidèles à la sortie de la messe vise à susciter une réaction en chaîne contre les mosquées afin d’en arriver à une radicalisation des musulmans sur notre territoire. » Ainsi, comme pour notre professeur à Sciences-Po, on a la sensation dans cette manière d’appréhender les choses, que les chrétiens sont moins la vraie cible des djihadistes qu’un moyen détourné d’atteindre les musulmans eux-mêmes. Et que ce sont donc ces derniers qu’il faut entourer d’attentions, rassurer, ne pas amalgamer et protéger des représailles aveugles qui pourraient éventuellement s’abattre sur eux après un bain de sang chrétien, et bien que cela soit fort hypothétique et n’ait encore jamais eu lieu, et comme si le possible bain de sang chrétien n’avait en lui-même aucune capacité à susciter la fameuse « indignation » que Stéphane Hessel avait, il y a cinq ans, mise à la mode.

    LE CHOIX STRATÉGIQUE
    Il y a cependant plusieurs objections qui peuvent être faites à cette réaction générale des médias, laquelle, on l’a vu, et c’est en effet opportun, se situe dans un prisme stratégique. La première est qu’elle n’a rien à opposer à la pression symbolique djihadiste, en termes de rapports de force. Des chrétiens sont visés par des musulmans radicaux ? On court au secours… des musulmans modérés. La deuxième objection tient au choix de la ligne de front symbolique. Certes, les djihadistes veulent la porter sur notre territoire en soulevant les nombreuses populations musulmanes qui s’y trouvent par une tentative de radicalisation de toutes les tensions. Or, en proférant comme des mantras les mots de « vivre-ensemble » et de « padamalgam », experts, politiques et médias, optent pour une tactique passive qui consiste à voiler, atténuer, retenir, des tensions suffisamment brûlantes pour que notre pays « forme le plus gros bataillon des volontaires européens. » Une hausse de « vocations » qui fut spectaculaire après les attentats de Charlie Hebdo, ce qui prouve, par ailleurs, que Jean-Pierre Filiu se trompe, et que la politique du « padamalgam » n’aura porté strictement aucun fruit concret, stratégiquement parlant. Ne pouvant faire l’économie d’un combat en interne comme à l’extérieur, nous pourrions au contraire définir nous-mêmes la ligne de fracture, plutôt que de nous la voir imposée. À ce titre, l’injonction de Jacques de Guillebon dans Causeur de février dernier : « Musulmans, désamalgamez-vous ! », correspond à une attitude à la fois moins hypocrite et surtout, plus efficace.

    OBJECTIFS PARALLÈLES
    Enfin, et surtout, le scénario de la radicalisation des tensions intercommunautaires comme objectif essentiel des djihadistes, tel qu’il est retenu par les médias, omet un certain nombre d’aspects importants. Comme le fait que d’autres objectifs, en dehors de celui-ci, sont visés et atteints ! On apprend par exemple, ces derniers jours, que Luz ne caricaturera plus Mahomet. Comme on se doute que ce héros de Charlie ne se privera pas de continuer à caricaturer le pape, que peut-on en conclure, si ce n’est que la punition que les djihadistes ont administrée aux caricaturistes aura porté ses fruits ? 130% en un an, c’est la hausse du nombre de volontaires « français » pour le djihad : comment nier que l’objectif de promotion de la cause est également atteint ? Comment ne pas voir que si la plupart des Français sont saisis d’effroi devant les actes terroristes, d’autres, aussi minoritaires soient-ils, en sont galvanisés ? Enfin, les méthodes de ce prosélytisme ont beau être abjectes, il faut reconnaître qu’elles fonctionnent ! Après les attentats de Paris, on enregistrait une hausse de 30% des conversions dans les principales mosquées. Afin d’éviter « l’amalgame », les médias ne cessent, in fine, de chanter les louanges de l’Islam et c’est précisément par « désamalgamisme » qu’Éloïse, à tout juste 18 ans, a épousé la foi musulmane, parce qu’elle « a eu envie de donner une autre image de la religion. » Si la kalachnikov a des retombées, directes ou indirectes, si positives pour la promulgation de la foi, pourquoi changer d’outils ? Or, voilà justement ce dont les médias, au nom d’une lecture totalement biaisée du problème, se rendent très objectivement complices.

    ISLAMOLÂTRIE
    On finit par se demander si la prétendue volonté de ne pas accentuer les tensions n’est pas en fait simplement une excuse, peut-être inconsciente, pour une grande partie de la presse, afin de pouvoir se laisser aller à une islamolâtrie non dépourvue de relents quasi libidinaux. Parce qu’elle est la religion de l’immigré, prolétaire de substitution pour la gauche passée du socialisme à l’antiracisme après le virage libéral de 1983, l’Islam suscite un soutien instinctif chez la plupart des journalistes. En outre, une étrange convergence de lutte se noue à un niveau encore une fois informel mais pourtant tangible. Car les cibles des djihadistes : la nation française et le christianisme, ne sont-elles pas au fond, les mêmes que celles des médias de gauche qui depuis trente ans n’ont cessé d’attaquer l’une et l’autre ? Sur ce point, comment ne pas voir que les balles des islamistes ne font que succéder aux crachats des journalistes de gauche ? Et comment ces derniers pourraient-ils soudainement retourner leur veste en raison des circonstances ? Alors il leur reste une option pour éviter le reniement : protéger les musulmans modérés des djihadistes, leur allouant le statut envié de victimes d’élection au détriment des chrétiens et de la France. Et au détriment, également, du plus élémentaire bon sens.

    TRAITEMENT PRÉFÉRENTIEL
    Cette « élection victimaire préférentielle » pour l’Islam conduit alors nos journalistes à des distorsions de réactions ou de relations des faits très librement assumées et dont, au cours de ce mois d’avril 2015, les chrétiens furent les victimes systématiques. Selon l’arithmétique odieuse qui veut qu’afin que les musulmans soient davantage désignés comme victimes, il faut que les chrétiens ne le soient pas, ou le soient moins, on arrive à un traitement biaisé de l’information. Si, lorsqu’un enfant palestinien meurt sous les bombes, lorsqu’un migrant se noie après le naufrage de son embarcation, lorsqu’un Noir se fait tabasser par trois Skinheads (ce qui n’arrive plus très souvent, il est vrai…), les éditos « indignés » se succèdent et rivalisent de trémolos, quel silence gêné après que des migrants chrétiens ont été jetés à l’eau par des migrants musulmans ! On relate les faits sobrement, de préférence au conditionnel… On perçoit très clairement qu’il s’agit d’un sujet sur lequel, étrangement, le journaliste n’a vraiment aucune envie de s’épancher, et l’on constate donc que ses « émotions », sa « compassion », sa « grande sensibilité d’humaniste », tout cela est en réalité complètement téléguidé par l’idéologie la plus froide, la plus stricte, la plus obtuse.

    DISTORSIONS/1
    Cette différence de traitement des religions a pu se vérifier encore, ce mois-ci, lors de la profanation du cimetière de Castres. Un musulman, le 15 avril, y profane plus de 200 tombes chrétiennes. « C’est clairement le symbole de la croix, du Christ, qui a été visé », témoigne le maire dans Le Figaro. Les choses paraissent assez limpides, quand une nuance survient, pour le moins surprenante, exprimée dans Libération par la « vice-procureure » de Castres, Charlotte Beluet, laquelle précise que si l’homme interpellé « répète en boucle des prières musulmanes », selon elle, « il n’y a pas de revendication religieuse. » Le Monde confirme : « Mais rien n’a pu venir éclairer les actes dont l’homme, “seul” lors des faits, est suspecté, et notamment pas une revendication religieuse. » En effet : « La piste d’un acte à caractère religieux a cependant perdu de sa pertinence dans l’après-midi, quand le parquet a décidé “d’hospitaliser d’office” un suspect placé en garde à vue à la mi-journée, car il était “dans un état délirant, inaccessible à la communication”». Comme le remarque alors Novopress, les médias, de la même manière que lors des divers « accidents » de janvier dernier, transforment le musulman agressif en « déséquilibré ». Ainsi les gens ne sont-ils pas victimes de l’offensive d’une religion particulière à travers certains d’entre ses fidèles, mais de la démence en général.

    DISTORSIONS/2
    « Où s’arrête la haine, où commence la folie ? La “théorie du fou”, qui consiste à “psychiatriser” les agresseurs… » lit-on dans Les Inrocks, le 23 mars dernier, et l’on s’étonne de lire ensuite : « qui consiste à psychiatriser les agresseurs islamophobes pour gommer la dimension politique, fait bondir les associations musulmanes. » Il s’agit bien entendu d’un autre fait. Un meurtre atroce commis par Thomas sur son voisin Mohammed avec lequel il entretenait de bonnes relations jusque là. Lorsque la compagne de la victime se met à prier en arabe, Thomas déclare qu’il n’y a pas d’Islam mais qu’il est lui-même Dieu. C’est d’ailleurs, ce qu’il répétera ensuite aux policiers, non pas qu’il hait les musulmans, mais qu’il est, lui, le vrai Dieu. On qualifiera alors son acte de crise de démence schizophrène, ce qui paraît tout de même assez manifeste. Pourtant dans ce cas précis, et non dans les autres, on se demande, Les Inrocks se demandent si la folie n’aurait pas bon dos et, vu que la victime est musulmane, si ce n’est pas l’islamophobie qu’il faut incriminer envers et contre tout. Le résultat, c’est que la profanation d’un cimetière chrétien par un musulman n’est pas l’œuvre d’un musulman, mais d’un fou tandis que le meurtre d’un musulman par un fou, en revanche, devient le meurtre d’un musulman par un islamophobe. Toujours dans le même article, l’imam d’une mosquée à Poitiers, se plaint de ne pas bénéficier d’une protection policière pour son édifice religieux. On lui a expliqué que « les mosquées ne seraient pas visées par des menaces “terroristes” mais par des menaces de “droit commun”, souvent le fait de “gens stupides mais qui ne tuent pas vingt personnes d’un coup” ». Et le journaliste de relever : « en dépit du précédent créé par Anders Behring Breivik en Norvège. » Sauf qu’Anders Breivik n’a pas tué un seul musulman ! En somme, des attentats meurtriers sont organisés par des islamistes pour décimer des chrétiens en pleine messe ; des enfants juifs se font tuer à bout portant dans leur école par les mêmes islamistes, mais il faudrait s’offusquer qu’on ne déploie pas des militaires autour des mosquées afin de défendre celles-ci de quelques tags et de trois tranches de jambon !

    RELATIVISME
    Enfin, l’autre grand moyen rhétorique utilisé est celui du relativisme envers et contre tout. Sur France Inter, le 4 avril, Abdallah Zekri affirme, par exemple, que « La radicalisation n’est pas à sens unique. Il y a ceux qui se radicalisent pour devenir terroriste et d’autres qui se radicalisent contre l’islam et les musulmans. » – « Ah oui ? Combien de morts, de ce côté là ? », a-t-on envie de demander. Et surtout, quelle invraisemblable mauvaise foi que de mettre sur le même plan la violence meurtrière des agresseurs et celle, verbale, des victimes ! Alors qu’on serait en droit d’attendre, et même d’exiger, que Zekri se « désamalgame » en condamnant fermement la radicalisation de certains de ses coreligionnaires, le voilà qui la relativise. Et pour bien relativiser, le mieux est encore d’accuser les chrétiens – aujourd’hui qu’ils se font exterminer comme jamais – d’être tout aussi susceptibles de violence que leurs frères musulmans.

    DOMMAGES COLLATÉRAUX
    Le 23 avril, Daniel Cohn-Bendit, dans sa chronique matinale sur Europe 1, associe l’idée de vengeance à la civilisation judéo-chrétienne. Manière de suggérer, à l’heure où l’Islam djihadiste, tous les jours, empile les cadavres que ce doit bien être la faute de chrétiens, encore, tout cela, depuis le début. Idée que le père Mathieu Rougé a balayé dans Le Figaro en donnant par la même occasion une leçon d’histoire et de théologie à celui qui aurait peut-être dû suivre quelques cours à la Sorbonne au lieu de se contenter d’y animer les grèves. Mais le pire aura sans doute été le journaliste Paul Moreira, lequel arguera d’appels au meurtre soi-disant présents dans les discours du Christ, encore une fois dans le but affiché de relativiser la violence islamique. Il persistera et signera, après que de nombreuses réactions eurent tenté de lui faire entendre raison. « J’ai toujours vu Jésus comme une sorte de hippie sympa qui venait rabibocher tout le monde. Et il est vrai que c’est le texte de loin le moins violent. Mais, à ma grande surprise, j’ai découvert deux épisodes des Évangiles où le Christ convoquait une violence meurtrière. » N’ayant jamais eu la curiosité d’ouvrir la Bible, à son âge, ne comprenant rien aux subtilités de l’exégèse et s’exprimant comme un ado sur son mur Facebook, Moreira divulgue donc sans honte des idées fausses dans le seul but de servir un but idéologique : relativiser la violence islamique en salissant, au besoin, le christianisme.

    SOUMISSION
    Le roman de Michel Houellebecq, Soumission (Flammarion), paru en librairie le jour même des attentats à Charlie Hebdo, décrit des élites françaises usées et mûres pour collaborer à une islamisation du pays si d’aventure un parti musulman se trouvait en position de former un gouvernement. Tous les événements ayant trait aux différentes offensives islamiques en France depuis lors – meurtres, profanations de cimetières chrétiens, noyades de chrétiens en chemin pour l’Europe, projets d’attentats dans les églises –, tous ces événements n’ont fait que donner raison à l’écrivain. En effet, empêtrés dans leurs réflexes idéologiques, les réactions des médias n’ont cessé de servir objectivement la cause des djihadistes, lesquels convertissent, embrigadent, défendent les intérêts de l’Islam, terrorisent les chrétiens et mettent au pas les journalistes. Mieux, depuis quelques mois, il semble qu’à chaque fois qu’un musulman commet un crime, un journaliste se met à cracher sur les chrétiens, fussent-ils en première ligne. Si le scénario de Houellebecq s’avérait plausible, on finirait par se demander si ces crachats sont une vieille habitude redécouverte à la faveur des événements, ou bien de discrets signes d’allégeance aux possibles futurs maîtres.

  • La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (1/2)

    Julius Muzart, essayiste, contributeur de Polémia.

    ♦ Cette étude pertinente sur la politique du logement, menée par la gauche en France, se décompose en deux dossiers indissociables que le lecteur trouvera à la suite:

    La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (1/2)

    La gauche française et le logement : retour sur 25 ans d’imposture (2/2).

    La gauche a-t-elle une « politique du logement » ?

    Elle devrait. N’est-elle pas le porte-flambeau autoproclamé du « social » ?

    Elle le dit : à toutes les tribunes et sur tous les tons, y compris sur celui de l’injure à tout ce qui ne pense pas bien.

    Pour un observateur « technicien », la réponse passe par un détour sémantique. Par exception à la précision habituelle de notre langue, nous disposons du seul vocable « Politique » pour désigner deux réalités bien différentes. Les Anglais, moins idéalistes peut-être, en utilisent deux :

    Policy, qui désigne un projet politique d’ensemble censé avoir une cohérence et se situer dans la durée ;

    Politics: c’est ce que nous appellerions la politique politicienne, l’électoralisme.

    On pourrait dire que, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la gauche française fait beaucoup de « politics » sur le thème du logement. En revanche, lorsqu’elle est aux commandes, on ne voit pas vraiment en quoi elle aurait une « policy ».

    Le spectacle qu’elle offre aux yeux effarés des citoyens ressemble à celui d’un acteur en panique, qui s’agite dans tous les sens avec une égale inefficacité, faute de savoir que faire et pris dans d’insurmontables contradictions.

    Il en résulte, lorsqu’il est question de mise en œuvre concrète (de passer du dire au faire, exercice où la gauche perd en général ses moyens), une politique du logement tenant en une formule algébrique très particulière : 3i + 2a = di.

    Définissons, à titre introductif, les termes de l’équation. Nos développements viseront à en démontrer l’exactitude.

    Les 3 i : Idéologie, incompétence, irresponsabilité

    L’idéologie : « ça DOIT être comme ça, donc ne me dites pas que C’EST autrement ». Et dans les équipes d’élaborateurs de textes, c’est l’ultra-gauche qui régnait.

    L’incompétence : des dispositifs soit inutiles, soit inapplicables, soit dispendieux, soit les trois à la fois. La question de la compétence réelle ou de l’aveuglement des créateurs de textes se pose sérieusement.

    L’irresponsabilité : un seul credo, un seul objectif : faire des voix. A tout prix. Et l’argent public ne coûte pas cher à ces gens-là. Donc si « ça ne marche pas », ce n’est pas grave, on essaie autre chose, c’est le même prix.

    Les 2 a : Amnésie, autisme

    Amnésie : les exemples d’échec abondent (loi de 1948, réquisitions) mais ils les ont oubliés. Même leurs propres échecs, récents et patents, même leurs propres reniements, ils les oublient au fur et à mesure, et recommencent.

    Autisme : qu’ils ne disent pas « on ne savait pas » car, toutes les informations utiles, ils les ont eues. Mais ils n’en ont pas tenu compte ; ils n’entendent que ce qui les conforte dans leurs fantasmes.

    Le rapport résultant (di) : Dispendieuse (et désastreuse) inefficacité

    Il nous reste à présent à le prouver. C’est ce à quoi nous nous emploierons, sans trop de peine.

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