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lobby - Page 1893

  • L'Union européenne est irréformable

    Bruno Gollnisch déclare dans Présent :

    "Pendant longtemps, nous avons cherché à améliorer le fonctionnement de l’Union européenne, espérant ramener l’institution à plus de raison et à un plus grand respect des identités nationales. Ce que nous voulions construire, c’était une Europe des nations. Aujourd’hui, notre critique de l’institution est beaucoup plus radicale parce que nous constatons, avec regret, qu’elle est irréformable. Le gigantisme de ses appétits, aussi bien au niveau spatial qu’au niveau des compétences – elle veut tout gérer du domaine social au culturel en passant par la politique et la sexualité ! – est impressionnant. Et étonnant, car on ne peut que constater les cuisants échecs qu’elle a enregistrés, concernant tant ses décisions politiques qu’économiques, familiales, etc."

    Michel Janva

  • Sortie de l’Euro et dette publique

    Un argument récemment soulevé par les adversaires d’une dissolution de la zone Euro consiste à dire que le retour à des monnaies nationales poserait des problèmes insurmontables quant au financement de la dette française. Ceci se traduirait tant par la nécessité pour la Banque de France de monétiser une large part du stock de dettes existant, entraînant ainsi un risque d’hyperinflation, que par une hausse des taux sur la dette qui viendrait dégrader le solde budgétaire. On notera cependant que ces arguments sont mutuellement exclusifs. Soit la Banque de France doit monétiser « en masse », et par définition cela fera baisser les taux d’intérêts, soit elle ne procède qu’à des monétisations très réduites, qui excluent le risque d’hyperinflation, et alors se posera le problème des taux d’intérêts. Il convient donc d’analyser ce problème en séparant la question de la gestion du stock existant des dettes de son accroissement, et en regardant précisément quelle est la part de ce stock que l’on refinance chaque année. On constate alors qu’en réalité aucun des deux risques mentionnés ne se manifeste, si des modifications adéquates du cadre institutionnel sont mises en œuvre. Par contre, il y existe un risque de voir les taux d’intérêts sur les bons du Trésor tomber en dessous du niveau minimum pour assurer le bon fonctionnement des compagnies d’assurance. Ce risque implique que les politiques du Trésor et de la Banque de France soient étroitement coordonnées, ce qui implique à son tour que l’on mette fin à l’indépendance de la Banque de France.
    De quoi s’agit-il ?
    La dette de la France était d’environ 1925 milliards d’euros à la fin de 2013[1]. Cette dette est la dette globale de l’ensemble des administrations publiques. La dette nette s’élevait à 1768,7 milliards d’euros, dont 1431,9 milliards pour l’Etat, 166,7 milliards pour les organismes de sécurité sociale et 170 milliards pour les administrations locales.

    Chateau

    Source : INSEE
    La dette négociable de la France, qui est la seule pertinente pour ce qui nous intéresse, s’élevait quant à elle au 31 mars 2014 à 1502,2 milliards, et avait une durée moyenne de 6 ans et 343 jours[2]. On remarque que la durée de vie moyenne tend à baisser depuis 2011 (ou elle était de 7 ans et 57 jours) mais reste relativement élevée. Le ratio entre la dette à long et moyen terme et la dette à court terme (moins d’un an) s’est cependant amélioré. La dette à court terme qui représentait 15,7% de la dette à long terme à la fin de 2011, n’en représente plus que 14,1% (mars 2014). Cette dette est détenue à 64,5% par des non-résidents[3].
    Les besoins de financement de l’État se décomposent donc en besoins liés à la « nouvelle dette » (équivalant au déficit budgétaire de l’année) et en besoins issus de l’ « ancienne dette » dont il faut assurer le « roulement » soit le renouvellement des emprunts quand cette dette arrive à maturité.

    Source : Agence France-Trésor
    Chateau

    La « nouvelle dette » est constituée par le déficit budgétaire. Le total à financer par an était pour l’année 2013 donc de[4] :
    60,8 milliards pour l’amortissement de la dette à long terme.
    46,1 milliards pour l’amortissement de la dette à moyen terme.
    74 milliards pour le déficit.
    1,6 milliards pour l’amortissement de la dette reprise par l’État.
    Soit un total de 182,5 milliards d’euros.
    A ce montant il faut ajouter les 186 milliards de dette à court terme (moins d’un an) qui sont constamment renouvelés. Le besoin global de financement est de 368,5 milliards d’euros soit 18,5% du PIB par an. Le besoin de financement net (correspondant au déficit budgétaire) d’environ 3,7% par an et l’on peut considérer que tel sera encore en 2014 le chiffre qu’il faudra financer.
    Ces sommes recouvrent donc deux mouvements distincts. Tout d’abord un besoin de financement absolu, qui est un flux. Ce dernier est strictement égal au déficit budgétaire de la France. Puis, on doit faire face au renouvellement d’un stock de dette. Ce problème est ici important parce que l’on suppose implicitement que dans le cadre d’une dissolution de la zone Euro, une partie du stock détenue par des non-résidents ne serait pas rachetée par ces derniers et passerait donc progressivement entre les mains d’agents résidents, qu’il faut déterminer. C’est ce mouvement qui est, et de loin, le plus important, et qui pose le plus de problèmes. Mais il faut savoir qu’il est cependant limité et lié au total du stock de dette existant.
    Les capacités de financement de la France
    Ce chiffre de 450 milliards sur un an doit donc être mis en face des capacités de financement de l’économie française, et surtout de la part de ces capacités que la France peut consacrer à la dette. Cela implique aussi une réflexion sur le cadre institutionnel que l’on mettra en place à l’occasion d’une dissolution de la zone Euro. La position que j’ai constamment défendue depuis 2009 est qu’une sortie de l’Euro n’a de sens que si elle s’accompagne d’un changement des règles en ce qui concerne la finance, visant à « renationaliser » le marché financier français et à « définanciariser » en partie l’économie française. Ceci passe tant par une réforme du statut des banques, séparant de manière stricte les activités financières (épargne et spéculation) mais aussi les fonctions de banque et celles de compagnies d’assurance, que par la mise en place de réglementations particulières visant tant à redonner à la puissance publique sa place prééminente qu’à réduire les contacts qui existent entre le marché financier français et les autres marchés financiers.
    Il y a tout d’abord l’épargne financière des ménages et les capacités de financement des institutions financières. Pour les capacités financières des ménages, elles s’élevaient à la fin de 2013 à 71 milliards d’euros par an[5]. Ce chiffre est aujourd’hui plutôt bas ; il était d’environ 90 milliards en 2011. Mais c’est lui que nous utiliserons par la suite.
    Nous avons ensuite l’actif des établissements financiers en France métropolitaine, ce qui comprend les banques et les compagnies d’assurance. Une partie de cet actif est constitué de bons du Trésor. Pour ce qui concerne les banques, il est d’environ 4900 milliards d’euros[6]. Pour les compagnies d’assurance (hors les compagnies liées aux banques), on arrive à un total de 1000 milliards, dont 50% environ est constitué de bons du Trésors des différents États (de la zone Euro mais aussi des États-Unis).
    En ce qui concerne les banques, la réintroduction d’un plancher minimum de 25% en effets publics, mesure qui a été envisagée justement pour revenir à un marché financier relativement fermé, et qui fut appliquée jusqu’au années 1980, obligerait les banques à détenir environ 1225 milliards d’euros soit l’équivalent de 81,5% de la dette négociable existante aujourd’hui.
    On a vu que les compagnies d’assurance (hors compagnies issues des banques) détiennent environ 500 milliards d’euros en bons du trésor, dont probablement seulement 150 milliards en bons du Trésor français. Si l’on porte la limite obligatoire de détention de ces bons émis par le Trésor français à 40% de l’actif, on dégage une capacité de financement nette de 250 milliards d’euros. On voit que de telles mesures seraient plus que suffisantes pour assurer la détention du stock de dette qui est aujourd’hui entre les mains des non-résidents.
    Les banques françaises, en effet, ne détiennent actuellement qu’environ 580 milliards d’euros de titre de dette de l’État. La réintroduction de ces planchers d’effets publics leur imposerait d’acheter environ 645 milliards d’Euros. En admettant que l’effet de cette mesure soit étalé sur 2 ans, ce sont donc 322,5 milliards que les banques apporteraient ainsi au marché des obligations publiques chaque année. Ajoutons à cela des mesures analogues qui pourraient être prises sur les sociétés d’assurance, et l’on arriverait rapidement à un montant total de capacité de financement de la dette détenue qui serait égal ou supérieur aux montants nécessaires à financer.
    Le risque inflationniste

    Ainsi, même si les non-résidents décidaient de ne plus acheter de dette française dans les deux années suivant une dissolution de la zone euro et le retour à la monnaie nationale, l’équilibre de financement serait amplement réalisé. Il n’y a donc pas de nécessité que la Banque de France intervienne massivement et donc pas de risque inflationniste pour la part de la dette détenue par des non-résidents, si ces derniers ne souhaitaient pas conserver la partie de leur dette qui arrive à maturité dans l’année. A terme, le montant total des dettes détenues par le système financier français serait égal au stock total des dettes. Par contre, il faudra être vigilant aux conditions d’exercice des compagnies d’assurance et des banques.
    Si l’on considère maintenant le flux annuel lié au déficit budgétaire, on constate que 50 milliards provenant de l’épargne des ménages pourraient aussi aller vers les obligations publiques. Cela laisse un « trou » de 24 milliards d’euros, soit 1,2% du PIB. Il pourrait être comblé soit par les besoins des établissements financiers que l’on a évoqués soit par l’équivalent des avances au Trésor Publique faites par la Banque de France. Dans ce cas, on constate que la capacité de financement de la nouvelle dette publique nette par l’économie française est assuré. Les montants de ces avances faites au Trésor sont bien trop faibles pour engendrer le moindre risque d’hyperinflation. Nous sommes en effet très loin des effets tant directs qu’indirects du « quantitative easing » auquel a procédé la FED à de multiples reprises. Or, ce « quantitative easing » n’a pas provoqué de poussée inflationniste aux États-Unis. Bien entendu, des différences existent entre la France et les Etats-Unis, essentiellement dans la dynamique de l’évolution de l’économie. On rappelle que le problème du financement de la dette est supposé se poser dans le cas d’une dissolution de la zone Euro, et sous l’hypothèse que les non-résidents ne procèderaient plus à des achats de dette. Or, une dissolution de l’Euro, accompagnée d’une dépréciation du Franc rétabli aurait des effets très positifs sur l’économie française, ce qui a été calculé[7]. Dans cette situation, le déficit budgétaire se réduirait rapidement et l’économie retrouverait une forte croissance.
    La question des taux d’intérêts

    Si un équilibre entre besoins de financement et offre de financement peut être réalisé, il faut se poser le problème du prix auquel il se réalise et de la possibilité de désajustements transitoires de cet équilibre. Le prix, i.e. le taux d’intérêt, est déterminé par l’offre de financement. Cette dernière étant contrainte par un effet de réglementation, le taux d’intérêt se fixera forcément très bas. Il est même possible qu’il se fixe à certains moments trop bas du point de vue de l’équilibre de fonctionnement des compagnies d’assurance. Ce sera alors à l’État, en tant que puissance émettrice, de réglementer ces taux.
    On constate donc que le « re-nationalisation » du stock de dette existant ne pose pas de problèmes insurmontables. Même si les non-résidents arrêtaient leurs achats de dette française, les institutions financières peuvent se substituer à eux. Le financement du déficit budgétaire peut être assuré avec une intervention faible de la Banque de France, qui contribuerait ici à orienter les taux d’intérêts (en augmentant le volume de ses avances si des tensions se faisaient jour, en le diminuant si les taux tombaient en-dessous de ce qui serait considéré comme nécessaire pour les compagnies d’assurance). La sortie de l’Euro ne se solderait donc ni par une poussée hyperinflationniste ni par une hausse incontrôlée des taux d’intérêts. Par ailleurs, il est hautement probable que l’amélioration de la santé de l’économie française à laquelle elle aboutirait provoquerait un retour rapide des investisseurs internationaux vers notre pays. On signale ici qu’il serait alors de la plus haute importance de bien maîtriser les conditions de ce retour si l’on veut éviter qu’il ne produise une appréciation du Franc qui pourrait détruire une partie des effets de la dépréciation à la suite de la sortie de l’Euro. Il convient de se souvenir que, pour pouvoir déployer une politique de réindustrialisation, politique dont l’horizon sera d’au moins une dizaine d’année, la France aura besoin d’un taux de change sous-évalué pendant une partie de cette période.
    Mais, cela implique aussi des changements institutionnels importants dans l’espace financier français, qu’il s’agisse de la fin de l’indépendance de la Banque de France (qui devrait cependant garder un statut d’autonomie quant à l’emploi de ses moyens) ou du cadre réglementaire des banques et des compagnies d’assurance. De ce point de vue, une sortie de l’Euro a donc bien des conséquences très profondes sur l’économie française. Mais, ce sont justement ces conséquences, ce que l’on peut appeler la « définanciarisation » de l’économie, qui font une partie importante de l’intérêt d’une sortie de l’Euro.

    Jacques Sapir

    [1] http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=40

    [2] Agence France-Trésor : http://www.aft.gouv.fr/rubriques/encours-detaille-de-la-dette-negociable_159.html

    [3] Agence France-Trésor : http://www.aft.gouv.fr/rubriques/qui-detient-la-dette-de-l-etat-_163.html

    [4] http://www.aft.gouv.fr/articles/programme-indicatif-de-financement-pour-2013_11264.html Le déficit réel sur 2013 à été de 3,7% du PIB soit 74 milliards d’euros et non 62 milliards comme initialement prévu.

    [5] Banque de France, https://www.banque-france.fr/uploads/tx_bdfstatistiquescalendrier/2013-T4-tableau-de-bord-trimestriel-epargne-des-menages_01.pdf

    [6] Banque de France http://www.banque-france.fr/fileadmin/statistiques/fr/base/csv/mi.m.fr.n.a.at0.a.1.u6.0000.z01.m.e.b.x.csv

    [7] Sapir J, Murer P. et Durand C., Les scenarii de dissolution de l’Euro, fondation Res Publica, septembre 2013.

  • Manifeste des 343 fraudeuses

    Lors des grandes manifestations, le gouvernement affirmait que la loi Taubira ne concernait que la légalisation du « mariage » gay et n’ouvrait pas le débat de la PMA, mais ça c’était avant !

    Alors après le Manifeste des 343 salopes en 1971 pour la légalisation de l’avortement, celui des 343 salauds contre les lois anti-prostitution, (il faut croire qu’en ce moment c’est la mode) , voici les 343 fraudeuses !

    Ces 343 femmes reconnaissent avoir eu recours à la PMA à l’étranger. A l’origine de cette initiative on retrouve deux membres de l’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens (évidemment!) qui estiment que la loi Taubira est incomplète.

     

    Cette dernière autorisait le « parent 2 » à adopter l’enfant du « parent 1 » une fois mariés, mais cela sans précision sur le mode de conception de l’enfant : une aubaine pour les militants invertis qui profite de cette faille pour crier à l’injustice : « le mode de conception de l’enfant ne fait pas partie des éléments demandés quand une adoption concerne un couple hétérosexuel et la loi sur l’adoption est la même pour tous» !

    Stéphane Cola, à l’origine de l’« annuaire des avocats gay-friendly », explique pour le Figaro : « de nombreux couples de femmes ont du mal à trouver, en France, un médecin acceptant de les accompagner dans leur désir d’enfant». «Mais contraindre les couples à se rendre à l’étranger, obliger les médecins à agir en marge du cadre légal et faire peser sur les familles et sur l’enfant une incertitude juridique insupportable est la plus mauvaise des solutions, martèle-t-il. Il est grand temps que le législateur se saisisse du dossier. Et que la ministre de la Justice rappelle à l’ordre ses procureurs qui utilisent le prétexte de la PMA pour faire obstacle à la loi sur le mariage pour tous.»

    Alors en fait, les 343 fraudeuses c’est un raisonnement sain et cohérent: elles vont à l’encontre de la loi, en sont conscientes (fières ?) mais ce n’est pas facile pour elles alors il faudrait légaliser tout ça !

    Une réclamation légitime n’est-il pas ? En plus, si avec un peu de chance ça fonctionne, on pourra l’appliquer à de nombreux autres cas : le vol, la fraude, le meurtre, le viol… ! Pratique, non ?

    Marie de Remoncourt

    http://www.contre-info.com/manifeste-des-343-fraudeuses#more-32960

  • Compte rendu du procès de Varg Vikernes (3 juin 2014)

    Varg Vikernes est passé mardi 3 juin en jugement, à la fameuse 17ème chambre correctionnelle. Il est  cette fois accusé d’incitation à la haine raciale et d’apologie de crimes de guerre, par la LICRA et SOS Racisme.

    Fatigué par l’acharnement judiciaire qu’il subit depuis son arrestation en Juillet 2013, il a dû subir également l’acharnement des journalistes, tant norvégiens que français. Le procès a démarré en retard, ce qui n’a pas découragé les nombreuses personnes venues soutenir Varg Vikernes : la salle d’audience était pleine, à tel point que certaines personnes n’ont pas pu assister au procès.

    Débutant par un rappel des faits et des charges retenues contre lui, la défense a rapidement mis en lumière un vice de forme : en effet, la plainte a d’abord été adressée au TGI de Tulle, juridiction qui n’existe pas. Les faits reprochés concernent certains articles soi-disant publiés sur le site de Vikernes, Thulean Perspective, dont les propos seraient racistes et antisémites. Il n’a pas reconnu avoir tenu ces propos ou les avoir publiés. Par ailleurs, la défense a rapporté que le délai de 3 mois était dépassé pour de nombreux prétendus propos incriminés, rendant toute procédure irrecevable.

    L’accusation a attaqué Varg sur tous les fronts : aussi bien sur sa musique en faisant des rapprochements douteux entre le genre du black metal et le national socialisme, que sur l’assassinat d’Oysthein Aarseth ou sur le survivalisme. Il s’est expliqué sur son mode de vie en autarcie, et la question de l’éducation de ses enfants a été longuement abordée. Sur ce point, aucune des expertises engagées par le juge des enfants n’a conclu à un danger quelconque. L’accusation a également tenté de rapprocher le survivalisme à une dérive sectaire. Vikernes s’est revendiqué de l’odalisme en estimant que « chacun peut défendre sa terre et sa culture ». Élément étonnant, l’accusation semble s’être informée sur wikipedia… ce qui ne peut que laisser perplexe…

    La plaidoirie des avocats de l’accusation a repris tous les poncifs habituel : « idées écœurantes et nauséabondes », « propagateur de la haine », dépeignant Vikernes comme un louveteau, un agneau se cachant derrière une défense « de lâche », et rappelant « les pires heures que nous avons eu à connaître ». Horreur absolue, Vikernes fait l’apologie de Marine Le Pen. La plaidoirie a semblé totalement interchangeable avec n’importe quelle affaire de ce type. L’auditoire présent dans la salle, quant à lui, s’esclaffe de rire lorsque l’avocate des parties civiles prétend que Vikernes a quitté le Black métal car cela ferait référence aux noirs… Elle ose même faire la rapprochement avec la tuerie du musée juif de Bruxelles. Ou comment les pourfendeurs des « clichés » et autres « amalgames » n’hésitent pas à faire de même pour servir leurs intérêts. En tous les cas, la liberté d’expression a ses limites, et internet est devenu ici le « bras armé » à la diffusion d’appels à la haine. C’est bien la question d’internet qui aura occupé une bonne partie des débats et cela illustre bien l’offensive actuelle du système contre ce moyen de communication. La peine requise est de 4 à 6 mois de prison assortis d’un sursis, et de 5 000 € d’amende.

    La défense, quant à elle, a mis l’accent sur les vices de procédures, contestant notamment la nature des pièces apportées, en l’occurrence de simples feuillets imprimés avec les textes incriminés, et non des captures d’écran attestant la publication de ces textes sur le site Thulean Perspective. Par ailleurs, il n’y aurait pas eu de véritable travail d’analyse informatique (pas de traçage d’adresse IP par exemple). C'est donc à l'accusation de démontrer la culpabilité de Varg Vikernes par une procédure approfondie et non à la défense de prouver son innocence.

    Le jugement sera rendu le 8 juillet prochain.

    Le Cercle Non Conforme

    Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

    Relire l'article Terroriste?!, publié le jour même de son arrestation.

    Relire l'entrevue de Marie Cachet et Varg Vikernes adressée au C.N.C

    Revoir l'entrevue video adressée à Scriptoblog

    Varg Vikernes vient de sortir un nouvel album, The Ways Of Yore

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • La Slovaquie rend constitutionnellement impossible le mariage gay

    Le Parlement monocaméral slovaque a annoncé mercredi avoir approuvé un projet d'amendement constitutionnel définissant le mariage comme "l'union d'un homme et d'une femme", rendant impossible le mariage homosexuel dans ce pays membre de l'UE depuis 2004. 

    Soumis par le gouvernement de gauche du social-démocrate Robert Fico et les chrétiens-démocrates d'opposition, l'amendement a été soutenu par 102 de l'ensemble des 150 élus.

    Une majorité des deux tiers était requise pour amender la loi fondamentale. Dix-huit élus ont voté contre le texte. "La modification sur le mariage n'apportera aucun changement radical. Elle n'introduit dans la Constitution que ce qui est déjà défini par la loi", a déclaré M. Fico, dont le parti Smer-SD est membre du Groupe du Parti socialiste européen, au sein du Parlement européen. Cette prise de position se heurte à une forte critique d'organisations non-gouvernementales locales.

    Aucune forme d'union de personnes de même sexe n'est légalement reconnue en Slovaquie, pays de 5,4 millions d'habitants dont 70% se sont déclarés chrétiens lors du recensement de 2011.

    Mais selon un sondage effectué en 2012, 47% des Slovaques sont favorables à l'idée d'une union civile pour personnes de même sexe alors que 38% s'y opposent.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Peillon : l'héritage empoisonné

    Il a un petit air de chien battu, Benoît Hamon. Et avec une bonne tête de moins que Vincent Peillon, ce Brestois socialiste tendance Montebourg, qui a fait ses premières armes à la tête de l'Economie sociale et solidaire, affiche une insignifiance qui suscite les jugements rapides : après l'idéologue, voici le technocrate chargé de lisser les dossiers, calmer les esprits, et pourquoi pas enterrer les réformes trop radicales. À croire qu'il a suffi de rimer avec Peillon pour qu'Hamon se voie confier les clefs de la rue de Grenelle. Serait-ce l'annonce d'une gestion plus terre à terre ?

    Benoît Hamon est arrivé à la tête de l'un des ministères les plus importants de tout gouvernement socialiste, l’Éducation nationale, le 2 avril dernier. Choix en apparence étrange puisqu'il n'a aucune compétence particulière dans le domaine de l'enseignement, n'ayant derrière lui, à 46 ans, qu'une

    longue carrière de militant socialiste professionnel. Et des cours de « professeur associé » à Paris Vm depuis 2009. Son CV le montre certes intéressé dès le départ par la question éducative : à 19 ans, il descendait dans les rues pour dénoncer le projet de loi Devaquet - la « sélection » à l'entrée des universités. On retrouve chez le nouveau patron de l’« EducNat » les poncifs qui gouvernaient alors la contestation estudiantine et lycéenne : c'est son souci maintes fois réaffirmé de lutter contre les « inégalités sociales ».

    Patron... si tant est que l'on soit jamais patron de ce ministère. À la lourdeur commune à toutes les administrations, compliquée par son surdimensionnement - avec un effectif d'un million, l’Éducation nationale se range parmi les dix plus gros employeurs du monde -, s'ajoute une continuité qu'assure une armée d'inspecteurs, de spécialistes des sciences de l'éducation et autres tenants d'une idéologie qui sait l'importance de « tenir » la culture. Les ministres passent ; la mainmise demeure.

    Un itinéraire tout tracé

    Cependant certains ministres laissent leur marque, lorsqu'ils sont capables d'imprimer une nouvelle dynamique à l'œuvre commune, laïque et républicaine. C'est le cas de Vincent Peillon, pour qui la République est un absolu et la laïcité une table de la loi que l'on enseignera, tel un catéchisme, pour mieux servir ce dieu exigeant et exclusif qui cherche à chasser le vrai Dieu des cœurs et des esprits. Lorsqu'il ira, selon toute probabilité, se reposer de son travail de sape au Parlement européen - où Benoît Hamon siège d'ailleurs déjà - ce sera avec un riche bilan d'action dont les effets se déploieront dans les années à venir. Il n'y a plus désormais qu'à tenir le gouvernail - à bâbord toute. Vu l'orientation, Benoît Hamon n'a plus qu'à se laisser porter par le courant.

    Lors de la passation de pouvoir, Vincent Peillon l'avait dit clairement : « Nous travaillons, nous le savons ici, dans la longue durée. » En remerciant les fonctionnaires qu'il a côtoyés rue de Grenelle, le chantre de la Foi laïque de Ferdinand Buisson l'a rappelé : « Vous n'êtes pas là pour occuper un emploi, mais vous êtes là parce que précisément vous partagez ces valeurs : l'idée que l'école, au cœur de la République, est celle qui peut assurer - elle le fait depuis deux siècles, elle doit le refaire à nouveau - la promesse républicaine. »

    Rythmes scolaires

    Voilà le programme imposé à Benoît Hamon. Sans doute est-il chargé de vider de sa substance la réforme des rythmes scolaires qui a rendu son prédécesseur impopulaire auprès des parents, des enseignants et surtout des communes confrontées aux casse-têtes d'organisation et de financement qu'elle crée.

    Cela a été l'un de ses premiers chantiers : assouplir le système, permettre aux communes d'organiser l'enseignement de manière plus « expérimentale ». Le décret a paru le 8 mai. C'est donc ce que les médias ont retenu prioritairement de l'entrée en fonctions de Benoît Hamon. Mais on passe ainsi à côté de l'essentiel. À côté de constats justes, tels la plus grande réceptivité et la plus grande capacité d'attention le matin qui ont dicté le retour au travail cinq matinées par semaine - que des écoles hors contrat, justement, ont pris en compte depuis longtemps - la réforme du temps scolaire est avant tout un moyen de confier plus longtemps et de manière plus contrôlée les enfants à l'école de la République. Même si ici ou là le diable porte pierre : on a vu des communes passer des accords avec des patronages catholiques pour pouvoir honorer leur obligation de proposer des activités non scolaires...

    Formatage continu

    C'est dans le même esprit que Benoît Hamon ne changera rien au projet socialiste de scolariser les tout-petits dès deux ans : aberration sur le plan humain, pédagogique, social, c'est un sûr moyen de formater les jeunes dès le berceau, ou quasi. Rien de nouveau sous le soleil cependant : Xavier Darcos, du temps de Luc Ferry, parlait déjà de la nécessité de permettre aux enfants de s'affranchir de leurs traditions familiales.

    Mais le plus important de l'héritage Peillon est ailleurs. Il est dans la mise en œuvre de la loi de Refondation de l'école, entrée en vigueur l'an dernier, avec sa « morale laïque », son insistance sur les « valeurs républicaines », la « laïcité », l'« éducation numérique » (ou comment maintenir dans le virtuel des enfants qui y sont déjà trop plongés, corps et âme), l'« éducation à la santé » et le « dépistage psychologique » obligatoire à différentes étapes de la scolarité.

    Benoît Hamon n'aura plus qu'à marcher aupas de ses troupes, au service d'une stratégie quise peaufine depuis des décennies.

    Agathe Basset monde & vie 21 mai 2014 

  • LA COUR DES COMPTES ÉPINGLE LES «RENOUVELABLES»… depuis longtemps

     

    La cour des comptes épingle les énergies renouvelables, hors hydraulique…depuis trois ans. Mais qui s’en soucie au Parlement et parmi les membres du Gouvernement ? Parmi les citoyens, qui a lu les rapports de la Cour des comptes de février 2011, janvier 2012 et de juillet 2013 sur les énergies renouvelables, le nucléaire et la transition énergétique ? Qui a lu le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective ( CGSP ) de janvier 2014 intitulé « La crise du système électrique européen » .

    rapport

    L’énergie est pourtant le fondement de toutes les civilisations modernes. Une meilleure connaissance des réalités et des enjeux énergétiques permettrait à chacun d’une part d’intervenir dans le débat public sur l’énergie pour ne plus se laisser abuser par des lobbies divers, fussent-ils « verts» et, d’autre part, de disposer d’arguments pour se faire entendre. Mais une question complexe est occultée et donc rarement traitée : les coûts et tarifs de l’électricité dont la production doit répondre en permanence au besoin variable. Aborder ce sujet implique de dire la vérité et donc de s’exposer à la vindicte de l’écologie politiquement correcte.

    Le rapport de février 2011 analysait déjà le surcoût de l’électricité « renouvelable ». Il indiquait que « le caractère incontrôlé » du photovoltaïque avait entraîné un « effet d’aubaine » et des surcoûts. Il qualifiait la CSPE « d’imposition innommée » car frappant tous les consommateurs. Cet « impôt » aurait dû faire l’objet « d’un contrôle du Parlement, conformément au principe constitutionnel du consentement à l’impôt ». On peut donc légitimement se demander comment un lobby écologiste a pu créer un impôt par décret, sans vote et sans contrôle du Parlement.

    Il faut rappeler que le prix de l’électricité en France est le plus bas d’Europe actuellement. On ne peut pourtant pas prétendre défendre la population modeste, les salariés, les défavorisés en situation de précarité énergétique et dilapider des sommes colossales au bénéfice de « mafias vertes » ou d’une idéologie politique délirante qui fera grimper le prix de l’électricité de 50% en 2020. En effet, le surcoût des énergies renouvelables chiffré dans le rapport de la Cour des Comptes publié le 26 juillet 2013 s’élève à 70,1 milliards d’€ (Md€) pour la période 2005 à 2020.

    Rappel des faits

    Le 18 juillet 2012, le Sénat publie un rapport annonçant l’augmentation du prix de l’électricité….estimée à 50% d’ici 2020. Cette assemblée pointe deux raisons à cette hausse : les investissements à réaliser sur le parc nucléaire après l’accident de Fukushima pour une petite part et…. le développement des énergies renouvelables subventionnées pour une grande part.

    Le 26 novembre 2012, la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) déclare dans un communiqué que le surcoût des énergies renouvelables nécessite « de lever 5,1 Md€ en 2013 » auxquels il faut ajouter 2,1 Md€ de rattrapage de 2012, le gouvernement ayant limité l’augmentation du prix de l’électricité pour des raisons électorales. Le surcoût total est donc de 7,2 Md€ pour 2013 au titre de la CSPE (Contribution au Service public de l’Électricité). Pour des raisons politiques, le gouvernement choisit de limiter l’augmentation à 2,5%. 1er janvier 2013 : le gouvernement décide à nouveau d’augmenter le tarif de l’électricité de 2,5%. Début janvier 2013, le gouvernement décide d’attribuer 4,9 Md€ à EDF pour compenser le retard de l’augmentation nécessaire, mais refusée, de la CSPE. Cette somme est payée par tous les contribuables qui sont souvent aussi les consommateurs. Début juin 2013, la CRE demande une hausse de 9,6% du tarif de l’électricité, que le gouvernement a plafonné à 5% et fait appliquer … le 1er août. C’est plus discret pendant la période estivale. une augmentation de 5% est programmée pour août 2014 et une suivante aussi de 5% pour 2015, soit au total 18,65%. Nous sommes dans la droite ligne pour aboutir à l’augmentation chiffrée par la CRE, soit 30% d’ici 2017.

    Un objectif injustifié

    Sous la pression des lobbies de l’écologie politique, les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) se sont engagés, depuis les années 2000, sur des objectifs de développement des énergies renouvelables. Ces engagements peuvent être justifiés dans les pays pollueurs produisant majoritairement leur électricité au charbon, au gaz et au fioul (Allemagne, Danemark, Pologne…).

    En Allemagne, les médias totalement intoxiqués par l’écologie politique vantent quotidiennement les énergies renouvelables allemandes. Leur niveau est effectivement élevé…. mais la réalité est soigneusement masquée. Depuis l’arrêt (partiel) du nucléaire, 13 centrales au charbon on été construites, une vingtaine est en construction ou en projet. Le développement du gaz de schiste aux USA a fait baisser le cours du charbon. L’Allemagne a donc importé en plus 66 millions de tonnes de charbon des Etats-Unis en 2012. Rappelons que la production d’un kWh au lignite dégage 1100 g de CO2 dans l’atmosphère, 900 g pour la houille, 400 g pour le gaz et … 3 gramme pour le nucléaire et l’hydraulique. De plus, la production de chaque TWh (un milliard de kWh) avec du charbon projette dans l’atmosphère 300 kg d’Uranium, 500 kg de Thorium, ainsi que du mercure, de l’arsenic et de l’antimoine.

    En France, la production électrique n’émet quasiment pas de CO2. Le développement de ces énergies renouvelables chères et intermittentes, tels que les éoliennes et le photovoltaïque, est injustifié. En témoigne l’étude réalisée (6 mars 2013) pour le « Forum Économique Mondial » : La France a le troisième meilleur système électrique au monde sur les 102 pays étudiés. Seules la Norvège à production presque totalement hydraulique (avec un peu de gaz) et la Suède (nucléaire et hydraulique) ont un meilleur palmarès. En France, la production (arrondie) d’électricité nucléaire est de 75%, l’hydraulique 10%, et les énergies fossiles (charbon, gaz, fioul) 10%. Les divers renouvelables (cogénération et biomasse 1,1%, l’éolien 3% et le photovoltaïque 0,8%) génèrent un surcoût abyssal auquel la Cour des Comptes consacre les 221 pages de son rapport de juillet 2013.

    L’analyse de la Cour des Comptes

    Malgré le coût exorbitant (dû essentiellement à la « bulle photovoltaïque » et à son caractère spéculatif) les objectifs d’électricité renouvelable ne sont pas atteints (p 34). Les décisions des gouvernements successifs sont caractérisées par l’absence d’une stratégie clairement identifiée sur l’organisation du système électrique du futur » (p 49). Le CIDD ( Crédit d’Impôt Développement Durable ) n’est pas contrôlé ( manque de moyens des services fiscaux ) et repose sur un « système déclaratif » (p 46). Les fraudes sont essentiellement constatées dans le photovoltaïque où la bulle spéculative et l’effet d’aubaine ont véritablement explosé. La Cour identifie trois modes de fraudes (p 70). Un quatrième système ne peut être qualifié de fraude car aucune loi n’a anticipé ni créé un système de contrôle. Il s’agit des prétendus bâtiments agricoles « surdimensionnés » par rapport aux besoins de l’exploitation. Les avocats fiscalistes de la FNSEA(Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) ont dû s’en donner à coeur joie. L’expertise est insuffisante, entraînant une mauvaise connaissance des coûts (par l’état) sur des sujets financièrement très lourds (p 63). Il n’y a pas de définition unique des emplois à décompter (p 64). Ce qui permet au lobby « écologiste » d’annoncer des chiffres fantaisistes d’emplois créés. Ainsi « la décision de développer une filière éolienne en mer ( offshore ) a été justifiée par des perspectives en terme d’exportations et de création d’emplois» ….mais « aucune évaluation économique approfondie» n’a été menée (p 65). Et cela va coûter 1,1 Md€ de surcoût/an pendant 20 ans, plus un Md€ pour les raccordements.

    Conclusions

    Le CGSP constate dans son rapport de janvier 2014 que « le paquet climat-énergie ne répond plus aux objectifs initiaux : ni la sécurité d’approvisionnement, ni la préservation de la compétitivité, ni enfin la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre (GES) ne sont assurées» . Il recommande de « considérer l’objectif de diminution des émissions de GES comme le principal, sinon l’unique objectif à l’horizon 2020 et de reconsidérer les politiques de soutien aux énergies renouvelables» .

    La Cour des Comptes conclut et propose des « recommandations», en particulier un dispositif de contrôle efficace, notamment dans les filières solaires et biomasse et pose la question : « A qui faire supporter la CSPE ?» c’est à dire le surcoût de 40,5 Md€. Elle propose de réfléchir à « un élargissement de l’assiette de financement intégrant la consommation des énergies fossiles». Pauvre contribuable et consommateur. Ainsi, le surcoût faramineux de dizaines de milliards d’euros de la production d’électricité renouvelable ( hors hydraulique ) sera dilué dans tous nos achats d’énergies ( essence, gaz, fioul, électricité,… ). Il sera ainsi moins visible et cette gabegie scientifiquement organisée pour satisfaire un objectif idéologique « vert» et décroissant contribuera à appauvrir en douceur les Français de manière légale et « indolore» . Jusqu’à la révolte ?

    Michel Gay dans MetaMag

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/cour-comptes-epingle-les-renouvelables-depuis-longtemps_109085.html

     

  • Un site sur l’islamisation fait fermer un réseau social français salafiste djihadiste

    C’est le site de l’observatoire de l’islamisation qui a mené son enquête sur un réseau social français, ouvertement salafiste et djihadiste: mon-islam.com. Ce réseau social musulman, qui se présentait comme le 1er de France, revendiquait 9.915 membres. On pouvait y trouver des centaines de vidéos soutenant les djihadistes au Mali et en Syrie. Sur la page d’accueil, l’année 2014 était barrée pour laisser place à celle de 1435. Sur le profil des membres, les symboles étaient plus qu’explicites: drapeaux du djihad, du Hamas ou d’Arabie Saoudite. Le site proposait aussi une section questions/réponses où les fidèles pouvaient approfondir leur connaissance du djihad ou des bienfaits de la lapidation. Mohammed Merah est cité comme un djihadiste exemplaire.

    Il est difficile de dire si ce site n’était pas dans le collimateur des autorités françaises…peut-être était-il hébergé à l’étranger. Dans  ce cas, il est impossible de le faire fermer.  Pourtant, après la minutieuse enquête de l’observatoire de l’islamisation, le webmaster du réseau social a tenté de faire le ménage pour effacer toute trace des vidéos compromettantes mais c’était sans compter les captures d’écran. Par la suite, les propriétaires du site ont tout simplement décidé de le fermer pour éviter sans doute d’avoir des ennuis, le tout dans la journée.

    site islam

    site islam 2

    Pour retrouver l’enquête entière de l’observatoire de l’islamisation: http://www.islamisation.fr/archive/2014/06/03/mon-islam-com-le-reseau-social-francais-de-10-000-membres-a-5383371.html#.U489TpSzN08.twitter

  • Pierre Cassen condamné à 20 000 euros pour "racisme"