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Loi de programmation militaire et neutralité du réseau, vie privée et démocratie en danger ?
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Cette guerre culturelle qui nous est faite
L’inquiétant Vincent Peillon. Le ci-devant ministre de la propagande progressiste, à la tête d’un ministère qui mérita à une époque déjà lointaine l’appellation d’«Education nationale» (« Instruction nationale » eut été un terme plus juste tant il est vrai que l’éducation relève non de l’Etat mais des familles…), assure en bon franc-maçon la main sur le cœur, que la polémique sur l’enseignement de la théorie du genre dans les écoles n’a pas de raison d’être. A l’entendre, cette aberration idéologique née dans « les cerveaux malades » selon l’expression à la mode, de certaines figures de la contre culture gauchiste californienne des années 60 , en l’espèce notamment Judith Butler (qui n’est pas sans nous rappeler au physique comme au mental la délicate Caroline Fourest), ne sera pas enseignée et/ou distillée aux enfants et adolescents
Vincent Peillon ment et les exemples concrets de ses mensonges sont nombreux, nous l’avions déjà écrit sur ce blog et ils sont récapitulés sur de nombreux sites. Citons la promotion faite par un important syndicat d’enseignants de l’école primaire en faveur de l’utilisation en classe des livres non-genrés ( du style Papa porte une robe); la diffusion aux enfants de CE2, CM1, CM2 du film prosélyte «Tomboy»; la mise en place souhaitée par Najat Vallaud-Belkacem de crèches neutres et «l’expérimentation du dispositif « ABCD égalité » sur le « modèle» suédois; l’éducation sexuelle enseignée dés l’âge de six ans par des militants associatifs; la circulaire de M. Peillon adressée aux recteurs en ce début d’année, faisant la retape pour l’association « Ligne Azur», chargée de faire la propagande dans les écoles et qui explique sur ses plaquettes que «l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti…».
Si les mots ont un sens, il est donc très difficile de camoufler cette offensive là. Un nouveau développement de celle plus générale visant à couper nos compatriotes de leurs racines civilisationnelles, du combat engagé contre les valeurs helléno-chrétiennes. Un combat qui s’inscrit dans la guerre menée contre nos identités particulières par les idéologues du mondialisme et autres propagandistes d’une société hors sol, peuplée d’individus interchangeables, réduits à leur rôle de consommateurs.
Cette guerre visant à saper les bases de notre culture se poursuit aussi dans les coups portés contre la langue française par ceux là même qui devraient la défendre, ce dont s’inquiète à juste titre l’‘Association de défense de la langue française, (ADLF) qui demande solennellement aux candidats aux élections municipales de s’engager à respecter et faire respecter la langue française. Ce qui exige notamment, de faire appliquer le petit effort qui avait été fait en ce sens au travers la loi Toubon de 1997 qui commandait aux élus (mais aussi aux auteurs des visuels des campagnes publicitaires…) une traduction en français de tous les anglicismes.
Hier, cela ne sera pas pour surprendre, les soutiens de la sœur jumelle de Nathalie Kosciusko-Morizet, Anne Hidalgo, organisaient ainsi en faveur de la candidate socialiste à la mairie de Paris une réunion pour tweeter et la supporter sur les réseaux sociaux an cours du débat télévisé entre les cinq candidats sur LCI. Pour singer leur modèle américain et celui de la campagne de l’icône Barack Obama, cette réunion de soutien a été baptisée « Support party ».
Pour anecdotique que cela puisse paraître, la pseudo branchitude consistant à utiliser l’anglais en lieu et place du français est un autre signe de la démission coupables de nos élites soumises.
Le phénomène n’est pas nouveau, la prépondérance de l’anglais est considéré comme un fait acquis et cela fait belle lurette que notre Académie des sciences publie ses comptes-rendus en Anglais. Dans son livre déjà ancien, « La guerre culturelle » (1979), Henri Gobard notait que «cet acte de soumission linguistique nous indique ce qui nous attend : la rédaction de tous les travaux de recherche en anglais sous prétexte de diffusion internationale. Et Le Monde, dans son édition du 30 avril 1974 constatait déjà que le Français est considéré «comme une langue morte » ! Le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par le ministre Geneviève Fioraso -voir notre article en date du 7 mars 2013 - illustre aussi cette soumission.
Or notait M. Gobard, « si l’anglais devait définitivement l’emporter, ce ne serait une victoire pour personne, ni pour le français ni pour les autres langues » et « c’est l’anglais lui même qui peu à peu ne serait plus qu’un charabia international, un basic english qui rendrait Shakespeare et Dickens totalement périmés ». Une évolution bien perceptible aujourd’hui, et pas seulement à l’écoute du sabir parlé par de nombreux Américains…
Dans son livre « Le syndrome de l’ortolan » (1997), Arnaud-Aaron Upinsky (alias Bertrand d’Entremont), affirmait très justement que « c’est la langue qui nous permet de nous représenter le monde qui nous entoure. C’est elle qui commande l’information (…). En nous réappropriant notre propre langue, nous sommes en position de contrer les Etats-Unis. Historiquement et intrinsèquement, le français est même le seul capable de contrer l’anglais. Seule la France peut contrer le modèle universel quantitatif des Etats-Unis en lui opposant son modèle universel qualitatif.
«(…) Notre langue c’est ce que nous sommes, c’est notre plus grand bien, c’est notre vision. C’est en revenant à notre langue que nous gagnerons cette guerre inconnue que nous font les Etats-Unis.»
« Notre langue est porteuse de tout ce qui nous sommes, de notre civilisation, notre représentation du monde, notre manière de penser et de sentir, nos schémas de conceptualisation et de défense. Elle intègre 4000 ans d’histoire. La Fontaine reprend Esope. Notre langue est porteuse de l’intelligence grecque, du pragmatisme romain, de la base gauloise, de l’apport franc chrétien, de la réflexion de la spiritualité et de l’expérience nationale. Elle est la boussole de notre esprit. C’est en elle que se trouvent et que nous trouverons toutes les ressources dont n nous avons besoin pour résoudre nos problèmes et pour vaincre (…).»
« L’esclave parle la langue du maître. Le fait que l’Europe parle anglais est le signal fort qui désigne le maître » indiquait-il encore dans ce livre, virulente mise en garde contre l’Europe bruxelloise, création et colonie américaine. Une réflexion qui n’a pas pris une ride sur cette facette de la « guerre à mort » livrée par Washington à la France selon les propres termes de François Mitterrand et dont il fit la confession dans ces derniers jours , comme le rapporta Georges-Marc Benamou dans « Le dernier Mitterrand » (1997) ;
Bruno Gollnisch ne peut que constater que les Français ne peuvent compter sur les supplétifs atlanto-bruxellois de l’UMPS, les amis de NKM ou de Mme Hidalgo pour mener ce combat vital de restauration nationale.
http://gollnisch.com/2014/01/30/cette-guerre-culturelle-qui-nous-faite/
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Ces politiques qui viennent soutenir Béatrice Bourges
Christine Boutin :
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Faits et Documents n°370 du 1er au 15 février 2014 – Portrait : Bernard Stirn
Le nouveau numéro de Faits & Documents du 1er au 15 février 2014 vient de paraître, avec (entre autres) un portrait de Bernard Stirn. Extrait.
« C’est la revanche de Dreyfus » s’exclama le très germanophobe Charles Maurras, le 28 janvier 1945, lorsqu’il fut condamné (en moins de trois jours) à la réclusion à perpétuité et à la dégradation nationale par la Cour de Justice du Rhône. Le 9 janvier 2014, après que Manuel Valls avait fait appel en référé en début d’après-midi du jugement du tribunal administratif de Nantes autorisant le spectacle humoristique de Dieudonné M’Bala M’Bala, un unique juge du Conseil d’État, par la voix du président de sa section du contentieux, annulait en moins d’une heure (un cas unique dans l’histoire de la République) ce jugement et interdisait ledit spectacle. Un renversement complet de jurisprudence qui recrée la censure a priori. Une défaite pour la liberté d’expression et un recul des libertés noté par tous les juristes. Contestable sur le fond (cf. notre encadré), cette décision est unique : prise en procédure d’urgence accélérée par un juge unique en une heure. Comme l’a écrit par exemple Serge Sur, professeur émérite de droit public à l’université Panthéon-Assas : « Le 10 janvier 2014 (est) un jour de deuil pour la liberté (avec) une ordonnance désinvolte et presque insolente. » Ironie de l’histoire, l’auteur de cet arrêt essentiel est Bernard Stirn, arrière-petit-neveu du capitaine Alfred Dreyfus.
« L’histoire a confirmé que le bon air ne se respire que dans la liberté. »
Bernard Stirn, en conclusion de son ouvrage Les Libertés en questions (1996).« L’interdiction du spectacle de Dieudonné porte en germe de graves risques pour la liberté d’expression. »
Jack Lang, ancien ministre socialiste, 10 janvier 2014.« La République a gagné. »
Manuel Valls, 10 janvier 2014.« Le Conseil d’État a été confronté à une situation inédite d’articulation entre la liberté d’expression et ses limites nécessaires dans une société démocratique. »
Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’État (Le Monde, 13 janvier 2014). Adhérent dans sa jeunesse du Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés, ce membre du Siècle, a été l’artisan de la mise en oeuvre de la loi liberticide Fabius-Gayssot comme directeur des libertés publiques sous Pierre Joxe (1988-1994).« Le juge n’a pas fait prévaloir la liberté d’expression sur l’interdit et c’est une décision qui est lourde de périls (…) Un (nouveau) cadre juridique lourd de conséquences pour la liberté d’expression (…) Surpris que le Conseil d’État puisse se réunir en moins de trois heures et prendre une décision sur quelque chose d’aussi important. »
Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’homme (soutenu par l’ancien président de la LDH, Me Henri Leclerc), 10 janvier 2014.Bernard Stirn est né le 27 août 1952 à Caen (Calvados). Il est le fils de Geneviève Dreyfus, née le 7 juillet 1911 à Belfort (Territoire-de-Belfort) et décédée le 23 octobre 1990 à Paris. Il est donc le petit-fils de Marguerite Lévy (1888-1945) et de Charles Dreyfus, né le 22 mars 1878 à Mulhouse et décédé le 20 septembre 1914 à Valmondois (Val-d’Oise). Ce dernier était le fils de Louise Wimpfheimer (1852-1931) et de Jacques Dreyfus, né le 7 juillet 1844 et décédé le 15 mars 1915 à Belfort. Frère du capitaine Alfred Dreyfus, Jacques Dreyfus était le fils de Jeannette Libman (1817-1886) et de Raphaël Dreyfus (né le 12 mai 1818 à Rixheim et décédé le 13 décembre 1893 à Mulhouse). Bernard Stirn est donc l’arrière-petit-neveu du capitaine Dreyfus, à l’origine de la fameuse « affaire Dreyfus » qui bouleversa les fondements même de la société française à la fin du XIXe siècle (création d’intellectuels en corps constitué, arrivée au pouvoir des francs-maçons, séparation de l’Église et de l’État, démantèlement de l’Armée avant la Première guerre mondiale, etc.).
Quand le frère de Bernard Stirn, Olivier Stirn, cacique de la Ve République, alors ministre des Transports sera renvoyé pour avoir payé des figurants pour assister à une de ses conférences (…)Lire la suite : abonnez-vous à Faits & Documents, Lettre d’informations confidentielles d’Emmanuel Ratier – Abonnements France métropolitaine : 78 euros / an. Abonnements étranger et outre mer : 93 euros / an. En savoir plus : www.faitsetdocuments.com
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Jacques Bompard : Malgré les critiques, je suis fier de défendre la vie
Bien loin de s’achever, notre course commence. Le combat est rude mais nous triompherons car notre espérance est inébranlable.
En tant que catholique, mais surtout en tant qu’homme de bonne volonté, je me suis engagé à défendre la vie quel qu’en soit le prix, quelles qu’en soient les critiques.
Monseigneur Pontier, président de la Conférence des évêques de France, n’a pas oublié de rappeler dans son message de Noël : « Je pense à ce projet de modification de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse qui, loin de permettre aux femmes en détresse d’être laissées moins seules devant leur responsabilité face à la vie naissante, sont quasiment incitées à ne poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair. »
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Référendum sur l’adhésion de la Turquie à l’UE : nous refait-on le coup du traité de Lisbonne ?
Cela a sonné comme une grande annonce comme si François Hollande voulait rassurer le peuple français qu’il consulterait quand même de temps en temps. Lors de son déplacement dimanche à Ankara, il a assuré que les Français pourraient se prononcer sur l’adhésion de la Turquie si le processus d’adhésion devait se concrétiser. Mais rien ne dit qu’à ce moment-là Hollande sera encore Président de la République. De plus comme le souligne Le Lab, l’article 88-5 de la Constitution française prévoit effectivement en toute lettre qu’un référendum doit être organisé pour l’adhésion d’un nouvel Etat à l’Union européenne …
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Autant terminer La Manif Pour Tous directement rue de l'Evangile
Cela sera plus simple pour les forces de l'ordre et économisera le GAV bus.
La Manif pour Tous refuse la souricière des Invalides. Les gauchistes peuvent défiler où bon leur semble à Paris. Pas les défenseurs de la loi naturelle. Plus de 1600 hommes, sans compter les policiers de quartiers et les unités en civil seront mobilisés, et un dispositif d'encerclement sera mise en place en fin de manifestation. L'objectif du ministère de l'Intérieur étant de réaliser un «maximum d'interpellations».
Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, déclare :
«à quatre jours du 2 février, nous ne savons pas où nous allons défiler ! Mardi à l'Assemblée nationale, M. Valls a tenu des propos inadmissibles à notre égard, en essayant de nous caricaturer comme des extrémistes. Mais nous sommes toujours dans le même esprit pacifique et nous ne nous laisserons pas faire».
N'ayant pas obtenu gain de cause en référé devant le tribunal administratif de Paris face à la préfecture de police (PP), qui refuse que le défilé se termine place de la Concorde, la Manif pour tous se tourne désormais devant le Conseil d'État. Plusieurs élus d'opposition sont intervenus directement auprès des cabinets de Manuel Valls et de Jean-Marc Ayrault, sans résultat.
«On laisse tomber nos discussions et ce sera Invalides», écrivait sèchement, dans la nuit de mardi à mercredi, le cabinet du préfet de police dans un courriel à Albéric Dumont, coordinateur général de la Manif pour tous. La dictature c'est maintenant. Autant terminer le parcours directement rue de l'Evangile.
Ludovine de la Rochère ajoute :
«À quoi jouent Manuel Valls et la préfecture de police en refusant tous les parcours que l'on propose ? Nous avons essuyé cinq refus. Ils portent une lourde responsabilité en imposant des lieux à problème. Des dizaines de milliers de personnes vont venir dimanche à Paris ; nous ne pouvons accepter un parcours ridicule de 300 mètres ! Paris est bien assez grand pour trouver une solution qui convienne à tout le monde !»
Un expert des forces de l'ordre explique :
«La place des Invalides, c'est la nasse idéale. C'est là que l'on peut arrêter le plus de manifestants, en les prenant en étau. De plus, les policiers sont habitués à ces lieux».
La Manif pour tous inaugurera dimanche deux nouveaux dispositifs:
«Une quinzaine d'avocats indépendants, en tee-shirts blancs, s'identifieront auprès du préfet, et auront pour objectif de veiller aux droits de tout le monde. En outre, nous faisons appel à des huissiers de justice, qui constateront, en toute transparence, le bon déroulement de la manifestation, ou d'éventuels problèmes».
Si la situation ne devait pas se pacifier avec la préfecture, la Manif pour tous alertera les deux rapporteurs européens chargés par le Conseil de l'Europe d'enquêter sur la répression policière à l'issue des manifestations de l'an dernier:
«on attirerait leur attention sur les violations des droits à manifester dont nous sommes victimes. Et on pourrait aussi les inviter à venir dimanche en tant qu'observateurs».
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Égalité hommes-femmes : la droite s'est couchée
Égalité hommes-femmes : les excès d’une loi fourre-tout
Adopté à une large majorité, le texte porté par Najat Vallaud-Belkacem recèle de nombreux articles qui font polémique.
Qui peut se déclarer contre l’égalité hommes-femmes ? Un grand principe dont la seule évocation déclenche hochements de tête et acquiescements. Décliner cette égalité dans un texte s’avère cependant plus délicat qu’il n’y paraît. C’est en tout cas l’impression que laisse la loi défendue par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, hasardeuse par endroits quand elle vient se heurter à un autre principe républicain, celui de la liberté. Certes, ce texte, largement adopté mardi à l’Assemblée nationale en première lecture, renforce les politiques précédentes sur l’égalité professionnelle ou les violences faites aux femmes, unanimement jugées nécessaires. Mais sur d’autres thèmes, les bonnes intentions peinent à trouver leur déclinaison. Ainsi, fallait-il raviver le débat sur l’avortement à la faveur de la suppression symbolique de la notion de « détresse » ? L’égalité femmes-hommes passait-elle par la réduction de six mois d’indemnisation du congé parental s’il n’est pas partagé entre les deux parents ? Cette mesure censée inciter les pères à s’impliquer davantage auprès de leur enfant risque dans certains cas de priver la mère de cette faculté. Si ce congé reste tout de même facultatif, les députés ont fait le choix d’imposer une nouvelle répartition sans garantie de résultats. Au risque de hérisser les Français qui goûtent peu de se voir dicter leur mode de vie par le politique.
« L’ambition de ce texte est d’engager notre pays sur un chemin sans retour, celui de l’égalité entre les femmes et les hommes sans laquelle il n’est pas de réelle liberté, a défendu mardi Najat Vallaud-Belkacem. L’égalité doit être partout mais la parité partout n’est pas notre objectif. Nous avons choisi le plus souvent d’inciter par la loi mais imposer est parfois la façon de changer les choses. » [...]
La suite sur Le Figaro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Egalite-hommes-femmes-la-droite-s
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Important : la théorie du genre n'est pas une rumeur
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Chers amis,
Depuis quelques jours et suite à la circulation de sms entre parents d’élèves, le ministère de l'Éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disante rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école.
Si le contenu de certains sms, notamment ceux relatés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère, que rien n’est vrai. Les parents ont malheureusement plusieurs raisons de se montrer vigilants.En prétendant que la théorie du genre n'existe pas, le gouvernement ment
Depuis presque un an, l’Observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ».
On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux Droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la Justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.
Dans la diffusion de cette « théorie », l'Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :- Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.
- L’expérimentation de crèches neutres, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.
- La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.
- La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et de l’identité de genre, en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !
- La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçon.
- Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres "non-genrés" comme "Papa porte une robe".
Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.
Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques.
Dans ces conditions, l’Observatoire de la théorie du genre appelle les parents à la vigilance et à poursuivre la mobilisation.Nous devons nous remobiliser
Le ministère de l'Education nationale a annoncé qu'il comptait généraliser dès la rentrée 2014, le dispositif "ABCD égalité" à l'ensemble du territoire, après un simulacre d'évaluation.
Ensemble, nous pouvons faire reculer Vincent Peillon. Je vous invite à signer et à faire signer la pétition adressée à Vincent Peillon pour demander la fin de l'expérimentation du programme "ABCD égalité".
La grande manifestation nationale du 2 février à Paris et à Lyon (plus d'infos à la fin de cette lettre de diffusion) contre la politique "famillophobe" doit être également l'occasion de faire entendre notre refus de l'enseignement de la théorie du genre à l'école.
Nous devons remobiliser autour de nous. Pour cela, nous avons besoin de votre aide. Diffusez notre pétition à vos amis.
Par ailleurs, si vous le pouvez, merci également de nous adresser un don, même modeste, pour nous aider à financer l'impression des pétitions, des affiches, ainsi que l'organisation de conférences d'information.
Vous pouvez nous envoyer vos dons via paypal
ou également par chèque à l'ordre de l'UNI à l'adresse suivante :
UNI - 34 rue Emile Landrin 92100 Boulogne Billancourt
Vous recevrez un reçu fiscal vous permettant de déduire 66 % du montant de votre don de vos impôts. Merci encore pour votre soutien.
Olivier Vial - @ovial (twitter)
Porte-parole de l'observatoire de la théorie du genre - @obsgender (Twitter).
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Immigration : la votation suisse qui défie l’Union européenne
Il pourrait y avoir des gueules de bois, le 9 février, lors de l’annonce des résultats. Chez moi, la bouteille de champagne est au frais.
Dimanche 9 février, il va se passer quelque chose d’inimaginable dans aucun autre pays : une votation demandera l’avis du peuple suisse, sur l’immigration de masse. En effet, depuis 2007, le Conseil fédéral, sous pression de l’Union européenne, a autorisé la libre circulation des personnes. Pour faire passer la pilule, les dirigeants avaient promis qu’il n’y aurait pas davantage que 8.000 entrées par an. Six ans plus tard, on en est à 80.000, soit, pour un pays de 8 millions d’habitants, l’équivalent de 650.000 entrées d’immigrés par an en France !