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lobby - Page 2141

  • Des gauchistes agressent des manifestants pacifiques

    Ces manifestants avaient commis le "crime" de montrer leur opposition à l'avortement, samedi matin près de la maternité de Port-Royal, qui pratique des avortements. Ils étaient une dizaine de SOS Tout-Petits. Une vingtaine de militants du Front de gauche sont arrivés. Les CRS étaient présents.

    Les manifestants pro-vie :

    0
    Les gauchistes aux prises avec les CRS :

    1

    Michel Janva

  • Olivier Delamarche : "Les syndicats ont envie de détruire l'économie"

  • Nicolas Doze : "Les syndicats font fermer les enseignes le dimanche dans le seul but ...

  • Allemagne : l’élu de gauche radicale Ruth Kampa était un agent de haut niveau de la Stasi

     

    Allemagne : l’élu de gauche radicale Ruth Kampa était un agent de haut niveau de la Stasi

    BERLIN (NOVOpress avec le site de Lionel Baland) - Ruth Kampa (ci-dessus), présidente exécutive du groupe des élus du parti post-communiste die Linke (issu de la réunion des anciens communistes d’Allemagne de l’Est et de l’aile gauche du Parti socialiste allemand, le SPD – qui plus est allié au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon) au sein du Parlement allemand et bras droit du chef de file des députés de die Linke au sein du Parlement allemand – Gregor Gysi -, était, selon les révélations du quotidien die Welt, un agent important de la Stasi (Sécurité d’État) à l’époque de la République démocratique allemande (RDA).

    http://fr.novopress.info/141963/allemagne-lelu-de-gauche-radicale-ruth-kampa-etait-un-agent-de-haut-niveau-de-la-stasi/

  • Le drame de Lampedusa : une conséquence directe du renversement du colonel Kadhafi

    Les vrais responsables du drame de Lampedusa sont ceux qui, pour des raisons encore bien obscures, ont déclaré la guerre au colonel Kadhafi. Comme je l’ai maintes fois dit sur ce blog, mais il importe de le redire, en dépit de tous ses défauts, le « guide libyen » était devenu un partenaire, pour ne pas dire un allié dans deux combats essentiels :
    1) La lutte contre le fondamentalisme islamiste qu’il avait entrepris d’éradiquer en Libye.
    2) La lutte contre l’immigration clandestine venue depuis l’Afrique sud-saharienne, la Corne ou les régions du Proche-Orient et transitant par la Libye. Grâce aux bons rapports qu’il entretenait avec le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, des accords très concrets avaient été conclus en ce sens et la Libye contrôlait ses côtes. Il est important de faire remarquer à ce sujet que la plupart des points d’embarquement libyens étaient situés en Cyrénaïque et que, ruinées par les interventions de la police, les mafias organisant le commerce des hommes constituèrent, avec les islamistes, le noyau de départ de la rébellion à Derna et à Benghazi. En intervenant pour empêcher les forces du colonel Kadhafi de reprendre la région, l’aviation française, sur ordre du président Sarkozy, a donc rendu un grand service aux marchands d’esclaves. Aujourd’hui, ces derniers ont repris leur lucratif « commerce » …
    Le drame de Lampedusa s’explique parce que la Libye est en pleine anarchie. Le pays a éclaté en fiefs tribaux et miliciens. Le « gouvernement » n’est même pas capable de se faire respecter à Tripoli, la capitale où les milices se combattent au grand jour. Faire la liste des affrontements qui se déroulent dans le pays est impossible tant ils sont nombreux. Rien que samedi 5 octobre, jour de rédaction de ce communiqué, 15 soldats libyens furent tués au nord de Bani Walid par des islamistes présumés.
    Jusque là, ces derniers se contentaient de contrôler le sud de la Libye et les régions frontalières du Niger, du Tchad et du Soudan. Voilà qu’ils remontent vers le Nord afin de tendre la main à leurs « frères » qui tiennent une grande partie de la Cyrénaïque, dont les hauteurs du jebel Akdar dans l’arrière-pays de Benghazi. Or, ces islamistes ont pris le contrôle du trafic transsaharien, dont celui des migrants, avec lequel ils se financent.
    L’un des résultats de l’intervention française au Mali fut de forcer les trafiquants à ouvrir de nouvelles routes vers la Méditerranée car les réseaux maffieux transsahariens de l’ouest africain furent coupés. Le principal axe par lequel la cocaïne sud-américaine débarquée en Guinée Bissau était transportée à travers le Mali jusque dans les ports du Maghreb ne pouvant plus être emprunté, les trafiquants ont donc réorienté leurs réseaux vers la Libye où il n’existe plus d’Etat. Désormais, le trafic se fait sur l’axe Nigeria-Niger-Libye.
    Or, à partir du nord du Nigeria avec Boko Haram, jusqu’à Benghazi et Derna, tout le trafic, dont celui de la drogue et celui des migrants, est désormais contrôlé par les islamistes.
    Au lieu de faire savoir aux Européens qui sont les trafiquants qui lancent sur les eaux les pitoyables cargaisons d’êtres humains qui échouent sur les côtes européennes, les médias, largement aidés par l’Eglise pour laquelle plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé, ont au contraire entrepris de culpabiliser les populations qui subissent ces débarquements.
    Le drame de Lampedusa nous plonge enfin directement dans le « Camp des Saints » de Jean Raspail. Ce livre prophétique, puisqu’il date de 1973, décrit l’implosion des sociétés occidentales sous le débarquement de milliers de clandestins arrivés sur des navires-poubelle. Clandestins devant lesquels toutes les institutions s’effondrent en raison de l’ethno masochisme des « élites » européennes gavées de mièvrerie et déboussolées par un sentimentalisme qui a pris le pas sur la raison et même sur les instincts vitaux.

    Bernard Lugan http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlpAAVVZkKtrKIlNi.shtml

  • Quatre ans après, l’Islande nargue l’Europe

    Le 6 octobre 2008, les trois grandes banques islandaises faisaient faillite, provoquant une grave crise dans ce petit pays. Mais à présent, l’économie va beaucoup mieux grâce à une méthode inverse de celle suivie dans la zone euro.

    Voici quatre ans, le 6 octobre 2008, le premier ministre islandais d’alors, Geir Haarde, provoque une onde de choc sur ce petit pays de 320.000 habitants. Trois semaines après la faillite de Lehman Brothers, il annonce que les trois grandes banques du pays, Kaupthing, Glitnir et Landsbanki, sont désormais incapables de faire face à leurs engagements. L’île nordique entre alors dans une des crises économiques les plus sévères de son histoire.

    Un pays redressé

    Quatre ans plus tard, l’économie islandaise affiche de nouveau une santé des plus robustes. Le PIB, qui avait reculé de 6,6% en 2009 et de 4% en 2010, devrait croître de 2,1% cette année, bien plus que le niveau de la plupart des pays européens. Le déficit budgétaire, de 13,5% du PIB en 2008 devrait être équilibré l’an prochain. Le chômage, qui était monté à près de 8% de la population active en 2010 devrait redescendre en 2013 à près de 5%. Enfin, le prêt d’urgence du FMI, de 2,1 milliards d’euros a été remboursé en avance.

    Pas de pitié pour les banques et les créanciers

    Comment l’Islande a-t-elle réalisée ce « miracle » ? En suivant, il faut bien le dire, le chemin inverse de celui où s’est engagée la zone euro depuis 2010. Première clé du succès islandais : Reykjavik n’a « jamais essayé de sauver ses banques », comme le remarquait récemment le ministre de l’Industrie, Steingrimur Sigfusson au quotidien allemand FAZ. Les trois géants bancaires, dont les bilans cumulés étaient 10 fois supérieurs au PIB du pays, n’ont pas été recapitalisés. Les créanciers étrangers ont été mis à contribution d’emblée. Reykjavik n’a jamais tenté de sauver leur mise, comme cela a été le cas pour les créanciers islandais. Ainsi, il n’y a pas eu, comme en Espagne, de transfert du risque bancaire vers les finances publiques.

    Une dévaluation réussie

    Mais la vraie raison du succès islandais, c’est la dévaluation de la couronne qui a atteint jusqu’à 70%. Certes, cette baisse de la monnaie dans une économie si dépendante de l’étranger a provoqué une inflation qui a frôlé les 18% en rythme annuel au cours de l’année 2009 (elle atteint encore 4,3%). Il a fallu ralentir la hausse des salaires en 2009 et 2010. Mais cette baisse de la monnaie nationale a permis aux « parties saines » de l’économie nationale de profiter à plein de la reprise de l’économie mondiale. Ces parties saines sont principalement la pêche et le tourisme (le nombre de touristes est en hausse de 16% sur un an en 2012). Deux éléments qui ont permis au pays de bénéficier d’un fort et constant excédent courant. Au final, cet argent réinvesti dans l’économie nationale a créé un cercle vertueux en relançant les investissements.

    Mécontentement

    L’histoire du redressement islandais n’est certes pas un conte de fées. La population a été traumatisée par l’apparition d’une pauvreté et d’une précarité jusqu’ici inconnues. Reykjavik a fortement augmenté ses impôts, notamment sur les entrepreneurs, comme nul autre pays d’Europe depuis 2008. Du reste, le gouvernement social-démocrate qui avait déboulonné les conservateurs en 2009 après la crise est aujourd’hui au plus bas dans les sondages. Le pays est également très divisé sur la question de l’adhésion à l’UE et l’adoption de l’euro, vantée récemment par la banque centrale. Il est vrai que cette perspective, attractive voici quatre ans, l’est beaucoup moins aujourd’hui.

    Un modèle ?

    L’Islande peut-elle être un modèle ? Difficilement. La taille du pays rend la transposition de cette expérience difficile. Mais
    - elle montre que la voie européenne qui consiste à se préoccuper d’abord des intérêts des créanciers et des banques n’est pas sans alternative.
    - De même, elle prouve qu’il peut y avoir des expériences de dévaluations réussies, alors que l’on prétend que toute sortie de l’euro provoquerait la ruine des pays concernés.

    La Tribune

     http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quatre-ans-apres-l-Islande-nargue

  • Affaire Vincent Lambert : l'assourdissant silence des évêques

    Un évêque anglais dénonce la suppression de l'alimentation

    John Smeaton, de SPUC (la plus ancienne et plus importante organisation de défense de la vie à naître au Royaume-Uni), publie sur son blog un court article paru dans The Catholic Herald. Assez important pour que je le traduise mot à mot.
    Mgr Philip Egan, évêque de Portsmouth, a accusé la British Medical Association (BMA) de favoriser l'euthanasie en limitant le droit des médecins à l'objection de conscience quand il leur est demandé de faire mourir un patient de faim et de déshydratation. 
    Il a déclaré cela alors que des directives révisées de la BMA ont fait savoir aux médecins qu'ils auraient le soutien de leur association s'ils décidaient de ne pas stopper l'alimentation ou l'hydratation pour des motifs religieux ou moraux – mais uniquement s'ils s'organisaient pour qu'un autre médecin le fasse. 
    « Il est immoral de provoquer la mort d'une personne en lui retirant l'alimentation et l'hydratation », a déclaré Mgr Egan. « La BMA a fait évoluer sa position en faveur de l'euthanasie, plutôt que de se prononcer contre. » 
    « Le problème sous-jacent est bien que la loi n'est pas en phase avec la moralité authentique. » 
    « La loi britannique est dissociée des principes moraux sur les soins légitimes dus à une personne en fin de vie. »
    Voilà le point de vue catholique (mais aussi simplement humain) sur la question de l'alimentation et l'hydratation d'une personne en phase terminale de sa maladie, qu'on n'a pas le droit de stopper en vue de provoquer la mort.
    En l'occurrence, Mgr Egan n'évoque pas explicitement le cas des personnes qui ne seraient pas en fin de vie, pour qui le principe vaut à plus forte raison. Et si cela fait vous penser au cas de Vincent Lambert, vous avez évidemment parfaitement raison.

    À Neuquén, en Argentine, un évêque se bat pour la vie d'un homme menacé de mort par retrait de la nourriture et de l'hydratation

    Une affaire semblable à celle de Vincent Lambert agite actuellement la province de Neuquén, en Argentine, où un homme victime il y a 19 ans d'un accident de moto, et déclaré depuis lors en état végétatif permanent, est menacé lui aussi de mort. Ses parents sont morts, ses frère et sœur aimeraient le « laisser partir », comme ils disent. J'en avais parlé ici.
    Son affaire a été portée devant la Cour suprême de justice en juillet, après que le tribunal supérieur de justice de Neuquén eut refusé de se prononcer, jugeant que la décision de couper les vivres à Marcelo Diez ne requiert pas une autorisation de justice aux termes de la loi argentine pour la « fin de vie digne ». C'est à la demande du « défenseur général » (représentant les pouvoirs publics) et de l'institution où Marcelo réside depuis la mort de ses parents (auparavant, ceux-ci l'avaient gardé auprès d'eux) que ce recours extraordinaire devant la plus haute juridiction fédérale a été accepté.
    Marcelo Diez
    Cette affaire est désormais pendante et, comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises, l'évêque de Neuquén a pris fait et cause pour le patient.
     
    Soulignant que la vie de Marcelo est entre les mains de la Cour suprême, Mgr Bressanelli a demandé qu'un diagnostic actualisé puisse être réalisé sur le patient : « Il y a  des indices laissant supposer qu'aujourd'hui, sa situation est différente » : il « est vivant » et il y a lieu de croire que l'état végétatif qui figure dans le dossier porté devant la Cour a pu évoluer. Et de rappeler que Marcelo respire sans aide, qu'il n'est « branché à aucune machine », et qu'il « répond à des stimuli extérieurs ». Il est, simplement, « profondément handicapé ».
    « Il se retourne dans son lit et se met à l'aise tout seul, il se frotte ou se gratte là où il ressent une gêne. Parfois, il serre doucement la main de celui qui lui prend la sienne. A ce que croient ceux qui le connaissent et qui l'accompagnent, sa réponse aux stimuli extérieurs n'est pas seulement réflexe, mais constitueraient par moments des actes dirigés », écrit-il dans un communiqué. « Il est sensible aux démonstrations d'affection et à l'égard de ceux qui lui parlent ; son visage rayonne quand il écoute de la musique ; il donne des signes visibles de désagrément ou de fatigue lorsqu'il n'aime pas quelque chose. » (…)
    « Marcelo a le droit de voir son intimité respectée. C'est un droit très personnel qui exige de ne pas l'exposer au regard des curieux. Il n'est pas une pièce de musée, mais une personne humaine. Pour autant, il a le droit de ne pas être isolé, de ne pas être discriminé, quel que soit son état de santé. Personne ne peut imposer à un malade de rester seul, relégué dans une chambre, à moins qu'il ne constitue un danger pour la société. Ainsi que l'exige la morale et que l'ordonne la loi, Marcelo a le droit de recevoir les soins qu'il a toujours reçus dans l'institut qui l'accueille, c'est une assistance personnelle, un soutien affectif et spirituel constitué par sa relation avec les médecins, les infirmiers, le personnel de cette maison, les autres malades et les bénévoles qui par leur présence et leur assistance comblent des temps creux. Cela ne fait que poursuivre ce qu'ont accompli ses parents, spécialement le papa, lorsqu'ils l'ont confié à LUNCEC [l'institut de cancérologie choisi pour la qualité humaine de ses soins], qui en outre n'a jamais mis d'obstacle à ce que Marcelo puisse être en contact avec d'autres personnes. De fait, lui-même emmenait parfois son fils dans la rue. »
     
    Mgr Bressanelli porte l'accent sur le diagnostic posé sur Marcelo Diez, puisqu'en face on objecte qu'il vit comme un légume, sans conscience, sans volonté, sans relation à autrui, pour demander qu'on le « laisse partir ». Cela ne veut pas dire qu'on aurait le droit de cesser de donner des soins ordinaires à une personne vivant dans cet état – ou alors il faut redéfinir la vie. Mais à plus forte raison, si Marcelo est en état de conscience minimale, sa vie doit être protégée.
    Le communiqué conclut : « Marcelo est un fils de Dieu, et notre frère. Soutenons-le par notre prière. Pour lui, comme pour tout être humain, nous voulons le meilleur : la dignité qui est la sienne, la qualité de vie qu'il est possible pour lui d'atteindre dans son état actuel, et une vie de plénitude dans le Christ. C'est pourquoi nous le confions au Père au nom de Jésus-Christ. Nous implorons le Saint Esprit d'éclairer l'intelligence et de toucher le cœur de nous tous qui sommes affectés par la situation de Marcelo, dont la vie dépend aujourd'hui de décisions étrangères à sa personne. »
    Manifestation pour la vie de Marcelo Diez
    Un journaliste qui connaissant Marcelo depuis l'enfance, intrigué par la polémique autour de sa vie, lui a rendu visite en mai dernier et raconte cette heure intense qu'il a vécue aux côtés d'un homme choyé par le personnel de LUNCEC, qui rejette unanime la demande du frère et de la sœur de cet homme que tous ont appris à aimer – et qui paradoxalement, est une « icône de vie » au sein d'un centre où viennent des cancéreux pour des traitements ou des soins palliatifs. Lui, cela fait 19 ans qu'il survit ! Près de 9 ans qu'il est là !
    Il est frappé par le calme, la douceur, la compétence de ceux qui prennent soin de Marcelo, le lèvent, le conduisent au jardin où il aime écouter les oiseaux, disent les infirmières, qui lui mettent de la musique des années 1980, celle de « son temps » (il se renfrogne quand on lui met de la musique tropicale) ; on le conduit parmi les autres patients, il assiste aux anniversaires, à la messe. Un crucifix et un rosaire ornent les murs de sa chambre. Il est nourri par sonde (comme Vincent). Il montre parfois son refus, son inconfort – quand on lui fait des nébulisations dans le nez, par exemple, les rares fois où il prend froid.
    Et ce journaliste, Mario Cipitelli, souligne que son regard a vraiment croisé celui, bleu et profond, de son ami, lorsqu'il s'est décidé à lui parler et à lui caresser la main. Presque aussitôt, Marcelo a refermé les yeux, plus calme. Maintenant, écrit-il, il « comprend pourquoi chaque mouvement réflexe fait naître tant de tendresse et de compassion » ; « pourquoi surgit tant d'espérance chaque fois qu'on croise le regard de Marcelo ».
    Et voilà pourquoi les infirmières et le personnel de LUNCEC, où l'on « défend la vie », refusent d'envisager qu'on puisse priver Marcelo d'aliments – une polémique dont Cipitelli note qu'elle divise la société « parce qu'il n'y a aucun autre moyen de le tuer ou – pour utiliser un euphémisme – de le “laisser partir” ». En voilà un qui a tout compris.
    ***
    Comme l'ont compris, du reste, les journalistes français qui traitent de l'affaire Vincent Lambert. Ils parlent d'« euthanasie », au grand dam du Dr Eric Kariger qui n'aime pas le mot : mais comment qualifier autrement un acte, un « protocole » résultant de la volonté de faire mourir quelqu'un parce qu'on estime que son état ne s'améliorera pas et que sa qualité de vie est insuffisante ? Où s'arrête-t-on dans cette logique ?

    Comite consultatif national d'éthique

    On s'est plaint ces derniers temps des manipulations autour du Conseil consultatif national d'éthique, où l'Eglise catholique est représentée par un théologien et professeur laïque, Xavier Lacroix. Fort bien. Mais quand il s'agit dans la pratique de réagir à un cas qui agite le monde médiatique, ce n'est pas sur le CCNE qu'il faut compter pour éclairer les consciences – ni avant, ni après les nouvelles nominations qui l'ont chamboulé. Et si l'Eglise catholique « qui est en France » a réellement son mot à dire, elle peut le faire sans le CCNE.
    Dans le cas de Vincent Lambert, le silence des évêques est assourdissant. Trouvent-ils vraiment normal qu'aujourd'hui, on veuille pratiquer aujourd'hui l'euthanasie en France sur un homme profondément handicapé, mais vivant et qui n'est même pas en « fin de vie » ? Plusieurs d'entre eux sont au courant de l'affaire Vincent Lambert, appelés au secours par les parents du jeune homme qui se battent opur sa vie. On attend toujours. Ils n'ont pas pris position, ni à titre privé, ni à titre public.
    La charité et la justice l'exigent pourtant – et pas seulement pour Vincent Lambert, mais pour toute personne qui risque un jour de se trouver dans sa situation. Le silence fait grandir dans l'opinion publique l'idée que l'on peut mettre à mort quelqu'un parce qu'il « n'aurait pas souhaité » vivre de telle ou telle manière. Pesons les mots… C'est un silence complice.
  • Tareq Oubrou hostile à une « interdiction du foulard dans les universités »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux)L’imam de Bordeaux (membre de la sulfureuse Union des organisations islamiques de France, UOIF) est l’auteur d’une tribune libre dans le journal Le Monde. Décrit par la journaliste Caroline Fourest et nos confrères de Libération, comme « fondamentaliste », ce dernier met en garde contre le projet d’interdire le foulard islamique dans les universités.

    « Cela ne fera que doper la résistance et l’entêtement chez nos jeunes (…) une interdiction supplémentaire du foulard dans les universités donnerait encore une image d’une République contre sa propre démocratie ».

    Si le natif du Maroc partage de bonnes relations avec les autorités politiques de Bordeaux, son double-discours permanent commence à soulever des questions. Car qui croire ? Celui qui déclare « J’ai toujours prôné une visibilité religieuse modérée » ou celui qui imam à Pau, incitait toutes les femmes musulmanes à porter le voile ?

    Pourquoi dit-il aux lecteurs du Monde que « porter le voile n’est pas un signe religieux », et dans son ouvrage « Loi d’allah, loi des hommes » explique-t-il « Le khimâr (cachant les cheveux et le cou) et le jilbâb (qui cache le reste du corps) sont des prescriptions vestimentaires divines qui ne sont abrogées par aucun autre texte » ?

    Comme le disait Oumma.com, premier site web d’information destiné à la communauté musulmane francophone « Comment prendre au sérieux cet imam qui dit une chose et son contraire ? »

    Addendum : Fouad Alaoui, membre et ancien président de l’UOIF (dont fait partie Tareq Oubrou) se dit « convaincu que le foulard est une obligation religieuse » et « salue nos femmes musulmanes qui persistent à porter leur foulard malgré toutes les contraintes »

    http://fr.novopress.info/141952/tareq-oubrou-hostile-a-une-interdiction-du-foulard-dans-les-universites/#more-141952

  • En marche vers le néo-totalitarisme

    En ce printemps 2013, alors que l’autoritarisme étatique impose une loi destructrice de civilisation tendant à l’indifférenciation sexuelle et à la négation de la Nature, il est désormais clair que le Parti socialiste est à la pointe de l’oppression sociale et politique.

    Ce parti et ses forces supplétives (medias de propagande et groupuscules ou associations gauchistes) agissent d’une part pour renforcer  l’oppression économique des Français par leur mise en esclavage, grâce à une dette artificielle, d’autre part pour accélérer l’oppression psychologique, par le biais d’un projet chargé d’inhiber la construction de l’individu autonome. La loi de dénaturation du mariage est en effet un élément-clef d’une stratégie d’organisation d’un chaos global, portant atteinte à la subjectivité individuelle. Passivité, déracinement, perte de repères, tendance à la dépression, liens sociaux et familiaux fragilisés sont les objectifs d’une oligarchie qui souhaite sécuriser son pouvoir sur le long terme. Pour parvenir à ses fins, elle dispose désormais de la technologie et des medias de masse à un niveau de développement tel qu’elle ne peut résister à la tentation d’une oppression renforcée. Pour ces néo-totalitaires, l’individu conscient et capable d’esprit critique, nouant librement des liens avec sa collectivité, représente l’ennemi à abattre, l’éternel opposant potentiel dont il faut empêcher la naissance.

    Les totalitarismes du XXème siècle ne renaîtront pas. Ils seraient désormais d’une totale inefficacité, et seule l’imbécillité gauchiste entretenue peut encore dénoncer la fiction de leur menace, passant dès lors à côté de la nouvelle forme de totalitarisme qui se met en place insidieusement, mais implacablement. Désormais, le néo-totalitarisme vise à reprogrammer l’individu de manière à le contrôler de la naissance à la mort en altérant efficacement son individualité par l’analphabétisme, l’abrutissement médiatique, le pseudo-divertissement décérébrant, le déracinement, ou encore la perte de l’origine biologique. Le projet d’artificialisation de l’existence individuelle entame sa marche déshumanisante, de la conception par le laboratoire à la disparition par le suicide assisté et l’euthanasie. Le contrôle social totalitaire décrit par Aldous Huxley dans son « Meilleur des mondes » n’est plus du seul ressort de la fiction littéraire, mais devient progressivement réalité. De plus, ce projet d’asservissement se pare de mots et de concepts falsifiés et vidés de leur sens, comme la liberté, l’égalité, l’amour et l’épanouissement individuel. L’utilisation à outrance d’un langage dénaturé permet ainsi d’accélérer l’invasion des consciences. L’infantile « jouir sans entraves » récupéré par la publicité et les medias est revisité par l’Etat moderne et s’avère même d’une grande utilité pour ces oppresseurs d’un type nouveau.

    La société néo-totalitaire, reflet de la dictature de l’Economie sur les hommes, ne peut tolérer que la réalité objective d’une Nature persiste à lui échapper dans un quelconque secteur. La falsification s’est donc imposée partout, de la nourriture de masse à l’air que l’on respire, de la culture muséifiée à l’aménagement de l’espace et, désormais, jusqu’à la possibilité de rencontre et à la sexualité. Tout doit passer sous les fourches caudines du profit et de la marchandisation, y compris l’identité biologique et sexuelle des individus. En effet, au supermarché des pseudo-choix des êtres atomisés de l’avenir, il sera possible de choisir son sexe et d’en changer avec enthousiasme selon l’opportunité offerte par les rendez-vous festifs imposés par le Pouvoir.

    Le meilleur moyen de fabriquer en série des individus soumis consiste à leur retirer toute possibilité d’identification à une culture, à une langue, à une histoire, à un territoire, à une origine biologique avec père et mère identifiés, et même à un sexe défini. L’homme nomade vanté par un Attali, sans attaches, dénué de passé et d’avenir, socialement fragilisé, est sciemment planifié. Toujours plus en déshérence, il sera livré à son seul narcissisme, à la consommation d’images, de flux sonores en continu et d’antidépresseurs. La culture « hors sol et hors sexe » du néo-individu répond à une feuille de route rédigée par ces totalitaires d’un genre nouveau, qui se parent des attraits usés d’un hédonisme de bazar et d’une apologie de l’amour estampillé par l’Etat.

    Longtemps cible de la critique et de l’opposition aux pouvoirs en place, la famille fut perçue par certains comme l’unité de base de l’oppression, garante d’un ordre moral honni. C’est sans doute l’une des erreurs les plus absurdes des mouvements critiques du XXème siècle, et cet acharnement sur la famille constituait finalement l’expression d’une vision bornée, signe de reconnaissance pour des « petits-bourgeois » à la recherche d’une posture de révolté.  Pourtant, la famille, base naturelle de la vie en société, demeure l’unité la plus apte à protéger l’individu. En effet, malgré sa fragilisation par le divorce et l’immixtion massive du spectacle médiatique et du divertissement de masse en son sein, elle est un obstacle à l’avancée du Marché et à la formation des profits. Par conséquent, la famille doit être dénaturée, voire détruite, transformée en de nouvelles formules d’associations, microgroupes à durée de vie réduite, ersatz appauvris et dégradés de la famille originelle. Le Pouvoir, ayant bien compris que le désordre moral et le relativisme nihiliste représentaient des outils de contrôle social particulièrement efficaces, a donc tout naturellement fait de la famille sa cible privilégiée. Le projet de déconstruction va s’accélérant, élément-clef sur lequel  aucun recul n’est envisageable. Dans l’optique de tétaniser les foules placées devant le fait accompli, la production d’irréversibilité est devenue une technique de gouvernement.

    Ce projet, le Parti Socialiste est le mieux à même de le mettre en pratique, à la différence des partis de droite, qui partagent, certes, les mêmes choix économiques ultra-libéraux, mais sont encore bridés par un électorat rétif aux bouleversements nihilistes du « tout se vaut » et à la destruction programmée de toute common decency chère à George Orwell.  La Gauche use, quant à elle, d’une remise en question permanente des mœurs afin d’occulter la question sociale. Elle rencontre toujours  une complicité insolente et puérile à l’extrême-gauche, dont l’absence totale de culture politique reste la caractéristique principale. Le gauchisme des années 70, qui manifestait déjà à cette époque son incompréhension complète de l’oppression moderne, a logiquement engendré des successeurs toujours plus dérisoires, enfants du festivisme, de la banalisation des drogues et d’un relativisme libertaire de salon, aboutissant à un stade encore plus avancé d’inconscience politique et de bêtise individuelle.

    Face à cette nouvelle oppression totalitaire qui fonctionne à partir d’ingrédients tels qu’une fausse liberté sexuelle mortifère, la banalisation des drogues, le relativisme moral et la jouissance marchande instantanée, le « peuple de gauche » se retrouve totalement démuni. Gavé à l’idéologie festive pendant trois décennies, il est incapable d’opposer la moindre résistance au rouleau compresseur relativiste du politiquement correct le plus autoritaire. Alors, dans une France en décomposition, en ce printemps 2013, les familles catholiques, toutes générations confondues, solidement ancrées sur l’exigence de dignité humaine, ou encore l’ensemble des individus plutôt orientés idéologiquement à droite composent l’immense majorité des rangs  d’un mouvement de résistance lucide aux projets liberticides actuels. Si l’on ne peut que s’en féliciter, il faut espérer que cette population, d’habitude silencieuse et oubliée des medias, identifie le véritable moteur du néo-totalitarisme en marche : la marchandisation forcée de l’ensemble de la vie humaine, à des fins lucratives et répressives, de la naissance à la mort, jusqu’à l’intimité biologique et psychologique des individus.

    Le « meilleur des mondes », ce cauchemar déshumanisant actuellement en progression, peut être vaincu. Mais cette victoire suppose la perception préalable de la complémentarité étroite qui lie deux domaines en apparence séparés : d’une part l’oppression politique et économique du Capital mondialisé devenu nihiliste, d’autre part l’oppression psychologique et spirituelle qui œuvre à la dénaturation globale des mœurs et au recul de l’intelligence moyenne.

    Dette des Etats, destruction des enseignements à l’école et théorie du genre appartiennent à la même feuille de route.

    L’espoir d’un monde qui préserve la dignité humaine et s’oppose à la réification, pour le bien des générations futures, réside dans notre aptitude à saisir toutes les composantes du projet de l’adversaire afin de déjouer l’avenir funeste conçu par une oligarchie dénuée de tout scrupule.

    Peuple de France résistant, encore un effort pour devenir révolutionnaire !

    Alexandre Dunois http://www.printempsfrancais.fr/3650/en-marche-vers-le-neo-totalitarisme/