Accuser un "climatosceptique" de "désinformation" est une attaque désormais banale, au même titre que le ‘‘complotisme’’ ou la ‘‘haine’’. Elle part du principe que la thèse d'une "catastrophe climatique d'origine anthropique" est tellement incontestable et incontestée au sein de la "communauté scientifique", que toute personne avançant un fait de nature à la contester, ou même la relativiser, est forcément dans une démarche de mensonge et de manipulation de l'opinion. Ce serait donc "au nom de la Science" qu'il conviendrait d'empêcher de tels menteurs patentés de s'exprimer dans les médias. Malheureusement, quand il s'avère que le fait en question était parfaitement vrai, c'est le fact-checker qui, tel l'arroseur arrosé, se retrouve convaincu de désinformation... Un exemple particulièrement édifiant nous est donné récemment par Reporterre.net et Le Figaro...
L’ « Affaire » des hippopotames dans la Tamise
L'affaire est résumée de la façon suivante dans un article en ligne du site Reporterre.net, en date du 21 juillet 2023, et intitulé : « Climatoscepticisme dans les médias : des députés planchent sur une loi » :