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lobby - Page 2277

  • Syrie : le gaz sarin est utilisé par les terroristes qui combattent Bachar el-Assad

    Dans le cadre de son enquête sur les attentats de Reyhanlı (11 mai 2013), la police turque a procédé, lundi 27 mai 2013, à une série de perquisitions chez des militants du Front Al-Nosra, à Adana et Mersin. 12 suspects ont été arrêtés.

    2 kg de gaz sarin ont été trouvés.

    Le Front Al-Nosra est la branche levantine d’Al-Qaïda. Les militants s’apprêtaient à utiliser ce gaz sarin à la fois en Turquie et en Syrie. Le gaz sarin est une arme chimique interdite par les Nations Unies en 1991.

    Cette découverte intervient alors que le quotidien français Le Monde, dans son édition datée du 28 mai, la publication d’un reportage en cinq parties de Jean-Philippe Rémy et Laurent Van Der Stockt « attestant » l’usage de gaz par l’Armée arabe syrienne contre la « rébellion » à Jobar (quartier de Damas).

     

    Le reportage reprend le modèle de celui réalisé à Homs, il y a plus d’un an, par Le Monde, traduit dans les principales langues européennes et publié par de grands quotidiens des États membres de l’Otan. Le reportage contient de nombreuses invraisemblances : les journalistes décrivent une guerre chimique au cœur de la capitale qui ne toucherait que les « opposants » ; les personnes atteintes manifestent divers symptômes, mais pas de convulsions ; les photos illustrant le premier article montrent des soins oculaires inutiles en cas d’usage de gaz de combats (qui pénètre par la peau et n’est pas un gaz lacrymogène). Cette pièce de propagande a été diffusée et largement reprise à la veille de la levée de l’embargo européen sur les armes destinées aux groupes armés.

    Source : Réseau Voltaire

  • “Les Français ruinés par l’immigration”

    Gérard Pince présente son nouveau livre

    Mon dernier ouvrage intitulé « Les Français ruinés par l’immigration » vient de paraître aux éditions Godefroy de Bouillon. À partir de la comptabilité nationale de l’année 2011 (nous ne disposons pas de données plus récentes), j’ai analysé l’impact de l’immigration sur l’emploi, les revenus, les finances de l’État et le produit intérieur brut (PIB) qui correspond à la richesse créée par les Français en un an.

    Le titre évoque le spectre de la ruine. C’est le mot juste ! Ce document taille en pièces les arguments des « élites » qui prétendent que l’immigration nous avantage. Il démontre au contraire d’une manière irréfutable qu’elle entraîne la faillite de nos finances publiques et pénalise lourdement le niveau de vie de votre ménage. Je ne vous cite pas les chiffres qui illustrent l’ampleur du désastre. Il est préférable de se plonger dans l’ouvrage pour comprendre l’engrenage qui nous broie.

    Au terme de cette lecture, vous découvrirez que les efforts d’austérité imposés aux Français proviennent du refus de réguler l’immigration extracommunautaire. Comment interrompre cette hémorragie ? Des solutions existent et j’en évalue l’impact mais qui aura le courage de les appliquer ?

    Au prix d’un long travail, j’ai ainsi édifié un barrage contre le mensonge. Je m’attends à un silence des médias. À vous de faire connaître cet ouvrage que vous pouvez commander en cliquant sur le lien suivant : Editions Godefroy de Bouillon

    http://fr.altermedia.info

  • Victoire capitale : l’Armée syrienne maîtrise totalement la région stratégique d’al-Qusayr…

    Après une offensive de trois semaines, l’Armée arabe syrienne s’est assuré la maîtrise totale de la région d’al-Qusayr… Aujourd’hui 5 juin la télévision officielle syrienne Al-Ikhbariya a pu enfin annoncer : “L’Armée arabe syrienne contrôle totalement la région d’al-Qusayr dans la province de Homs après avoir tué un grand nombre de terroristes et en avoir capturé d’autres… Nos forces armées héroïques ont ramené la sécurité et la stabilité dans toute la ville”.

    AVERTISSEMENT ” Contient des images Choquantes, NON recommandées pour de Jeunes Enfants.

    http://fr.altermedia.info

  • Un lycéen de 14 ans accuse la police de l'avoir roué de coups

    Lu dans le Point :

    "Le dimanche 26 mai, Marc, qui est en classe de seconde avec un an d'avance, participe au rassemblement anti-mariage pour tous aux côtés de ses parents et de sa soeur aînée. Sur la place des Invalides, en fin de manifestation, le lycéen perd de vue dans la foule sa famille, qui rentre chez elle sans lui. "Il n'avait pas de téléphone portable sur lui, car nous l'avions oublié à la maison", nous précise sa mère. Marc finit par retrouver des amis avant de continuer la soirée tout seul.

    Un drapeau de pirate à la main, l'adolescent aurait alors essayé de quitter la place des Invalides, mais se serait heurté aux cordons de CRS. Vers 22 h 30, le lycéen aurait décidé de rejoindre la station de métro des Invalides. Selon sa version, il passe alors sans incident un premier barrage de CRS, puis est violemment interpellé avant d'en franchir un second. "Un policier en civil m'a emmené au sol en passant son bras sur ma tête", affirme le lycéen dans sa plainte, dont Le Point.fr a pris connaissance.

    Marc aurait alors été violemment menotté par trois fonctionnaires. "À aucun moment je ne me suis débattu, ni n'ai essayé de m'opposer à cette interpellation", jure l'adolescent. Marc affirme ensuite avoir reçu des coups de pied dans la tête, sans pouvoir déterminer si ceux-ci étaient "volontaires ou s'il s'agissait juste de piétinements". La suite tient du mauvais film. "Un policier m'a ensuite sauté dessus en positionnant son genou sur mon thorax tout en me donnant un coup de tibia au niveau du sexe." Marc aurait ensuite été transporté à l'écart de la foule vers un arbre. "Un policier en civil de type maghrébin m'a alors claqué la tête contre l'arbre avec violence", affirme le lycéen. Un geste que le fonctionnaire aurait, selon lui, justifié ainsi : "Ça t'apprendra à foutre la merde..."

    À moitié assommé, Marc aurait d'abord été installé sur un trottoir, puis dans un fourgon de CRS, avant d'être conduit en voiture sérigraphiée au commissariat du 18e arrondissement de Paris, rue de l'Évangile. La famille du lycéen est alors contactée. Marc est ensuite conduit au commissariat d'Ivry-sur-Seine, où un médecin l'examine et lui délivre une incapacité temporaire de travail de trois jours. L'adolescent est ensuite auditionné en présence d'une avocate. Finalement, Marc fera l'objet d'un simple rappel à la loi pour non-dispersion après la manifestation.

    "L'histoire de Marc n'est pas un cas isolé", affirme Me Triomphe, l'avocat de la famille. "Nous disposons de nombreux témoignages évoquant des brutalités policières. Cela traduit un sentiment d'impunité inquiétant." En regardant des vidéos postées par les manifestants sur Facebook, Marc aurait identifié l'un de ses agresseurs présumés. Une nouvelle plainte du lycéen devrait être déposée devant le procureur de la République de Paris vendredi après-midi, avec une centaine d'autres par une quinzaine d'avocats du barreau de Paris. [...]"

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La gauche l'écologisme et la répression anti-automobile

    Premier test pour Mme Kosciusko-Morizet. La candidate désignée pour conduire l'opposition parisienne va devoir répondre à une nouvelle offensive de la gauche contre la liberté de circulation des automobilistes. La municipalité sortante a délibérément choisi de poursuivre cette politique inspirée par la secte écologiste.

     

    Pensant que ce système reste populaire auprès des électeurs de la Capitale, la gauche manœuvre dans ce dossier à coup de provocations. La dernière en date porte sur la limitation de vitesse. Et bien sûr, la droite hésite à protester. Le ras-le-bol maximal concerne en effet surtout les gens qui, travaillant à Paris, n'y résident pas et n'y votent pas.

     

    Les habitants du centre-ville n'ont guère souffert des restrictions systématiques imposées depuis 2001. L'équipe Delanoë-Hidalgo parie donc sur la maladresse que représenterait, pour la droite, une protestation jugée trop favorable aux très méchants automobilistes.

     

    On doit bien constater, pourtant, que le ralentissement de la circulation, la diminution systématique des voies, la suppression de 90 000 places entraînant les difficultés grandissantes de stationnement, développant les encombrements ont aggravé la pollution là où le seul argument invoqué consiste à la combattre. Poursuivre cette aberrante politique conduira désormais à l'étouffement progressif de la vie urbaine, au dépérissement des activités artisanales, au recul de l'attractivité et au déclin du commerce parisien.

     

    Dans un tel contexte le débat sur les transports dans la ville ne peut plus se cantonner à un cénacle d'architectes, d'urbanistes et d'écologistes, confrontés à quelques technocrates et autres utopistes.

     

    Il devient économique et politique.

     

    Du point de vue de l'économie la seule réponse à l'engorgement, à la rareté, aux embarras de la circulation, repose sur le développement de l'offre de transports collectifs concurrentiels : or celle-ci ne peut prendre son essor que sur la base de la rentabilité, sans subvention, donc sur une production de services privés.

     

    Il y a plus d'un siècle, le schéma du métro parisien se révéla, sans contredit, un succès. Il doit donc être rappelé. Après un débat entre la Ville et l'État, il fut décidé que les travaux d'ouvrages d'art seraient confiés à la Ville ; ceux des accès, des voies et l'exploitation le seraient à un concessionnaire. Le conseil municipal choisit en 1897 le groupe belge Empain. Celui-ci s'associa avec les établissements Schneider du Creusot pour fonder en 1899 la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris. Cette entreprise construisit en 3 ans les premières lignes, et les exploita, sans aucun exercice déficitaire, jusqu'à leurs nationalisations en 1938. En concurrence à partir de 1910 avec le Nord-Sud, qu'elle rachètera en 1931, le réseau comptait au moment de son étatisation 13 lignes et 322 stations. On doit noter qu'il s'est fort peu développé depuis la mainmise complète de l'État en 1942-1945. Depuis lors, la RATP fonctionne sur la base de subventions, dont le VT versement transport des entreprises prélevant 2,7 % des salaires.

     

    Il fallut attendre 1998 pour voir apparaître une 14e ligne. Quant au Réseau express régional imaginé dans les années 1960, on remarquera ses difficultés permanentes de financement et sa carence pour répondre aux besoins de liaisons inter-banlieues.

     

    Reste alors la question politique. La gauche comme la droite se montrent tétanisées par l'impopularité supposée des solutions de concessions à des compagnies privées, – pire encore : à des groupes étrangers.

     

    Plutôt que de répondre à de tels préjugés, il semble tellement plus facile à nos soi-disant élites de continuer la répression anti-automobile, de persister à asphyxier Paris et de culpabiliser, d'empoisonner l'existence de ceux qui ont besoin de s'y rendre pour y travailler.

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

  • Le coût de la non famille est exorbitant pour la collectivité

    Michel Godet (Professeur du Cnam, membre du comité directeur de l'Institut Montaigne), propose dans Le Monde d'autres solutions pour réformer la politique familiale. Extraits :

    "Le mandat confié à Bertrand Fragonard, le président du Haut Conseil de la famille, il y a quelques mois par le premier ministre était clair : trouver 2 milliards d'économie pour résorber le déficit de la branche famille. Il faut rappeler que ce déficit est artificiel puisqu'il vient des 3 milliards de dépenses de majorations des retraites pour familles nombreuses. Elles étaient auparavant imputées à la branche vieillesse et pour cause : les enfants d'hier sont les cotisants d'aujourd'hui. Sans ces transferts de cavalerie initiés par la gauche en 1998 et renforcés après 2002 par la droite, la branche famille serait aujourd'hui excédentaire d'un milliard d'euros !

    [...] La politique familiale a une vocation de redistribution entre ménages sans enfants vers les ménages avec enfants. Il s'agit de faire en sorte qu'au sein de chaque catégorie de revenu modeste, moyenne ou aisée, ceux qui ont des enfants ne soient pas pénalisés par rapport à ceux qui n'en ont pas. En moyenne, les familles en couple accusent une diminution de 13 % de leur niveau de vie à la naissance de leur premier enfant, de 2 % supplémentaires au second enfant, puis de 5 à 10 % par enfant à partir du troisième. Le surcoût est d'autant plus flagrant que la France est le seul pays de l'Union à ne pas proposer d'allocation significative pour le premier enfant. [...]

    Dommage que le rapporteur n'ait pas eu plus de liberté dans ses propositions au gouvernement. Il aurait pu par exemple proposer de réaliser 12 milliards d'économies en supprimant le quotient conjugal : pour la même somme totale, deux personnes en couple paient moins d'impôts que deux célibataires imposés séparément. Cette imposition séparée est prédominante en Europe du nord pour ne pas inciter les femmes qui ont un salaire modeste à cesser de travailler. [...] On pourrait du même coup lutter vraiment contre la paupérisation des familles avec enfant(s) et :

    1. instaurer une allocation significative dès le premier enfant. Le surcoût économique du premier enfant conduit trop de familles à renoncer au second pour éviter un supplément de paupérisation relative ;
    2. "familialiser" la CSG qui représente 170 % de l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire lui appliquer un quotient familial ;
    3. renforcer les aides et l'accompagnement des familles monoparentales, souvent des femmes seules avec un ou deux enfants. Un homme sur deux ne paye pas la pension alimentaire. Les caisses d'allocations familiales (Caf) pourraient être chargés de les recouvrer et de les payer en attendant. L'Etat est aussi laxiste vis-à-vis des chauffards de la route familiale et sociale qu'il est sévère vis-à-vis des chauffards de la route ;
    4. les enfants de fratries ont des chances éducatives moindres que les autres. On pourrait systématiser les bourses d'études pour les enfants de familles nombreuses des classes moyennes qui souvent n'y ont pas droit.

    On l'a compris, une société responsable et soucieuse de son avenir doit aider les familles à avoir les enfants qu'elles désirent sans pour autant se paupériser et leur permettre de les éduquer au mieux. Ce sont les enfants d'aujourd'hui qui permettront d'assurer les solidarités intergénérationnelles de demain. Les familles qui assument leur responsabilité font faire une énorme économie à la société dans l'investissement en capital humain. Les 9 millions de familles (dont 1,8 monoparentales) reçoivent en moyenne de la société environ 6 000 euros par an comme compensation partielle du coût de chaque enfant. Alors qu'un enfant placé dans une famille d'accueil revient à la collectivité à 30 000 à 40 000 euros, voire 200 000 euros par an quand il s'agit d'un centre éducatif fermé. Le coût de la non famille est exorbitant pour la collectivité ! [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le retour de Syrie de djihadistes français accroit la menace terroriste en France

    Le retour de Syrie de djihadistes français accroit la menace terroriste en France

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Selon la Lettre d’information stratégique et de défense TTU, les services de renseignement français dénombrent 120 djihadistes français partis se battre en Syrie depuis deux ans. Ils représentent ainsi 60 % des ressortissants français engagés dans les rangs d’Al-Qaïda. Si actuellement environ 10 sont au Mali (ou ils se battent contre l’armée française), cinquante en Syrie et quarante en transit, trente sont rentrés en France.

    C’est ce retour qui laisse penser à une augmentation de la menace terroriste sur le territoire national. Les renseignements soupçonnent aussi la création de cellules terroristes sur les modèles de celles présentes en Bosnie lors de la guerre. Peut-être est-il temps de revoir le modèle d’intégration à la française et de surveiller les frontières ?

    Crédit photo : Magharebia, via Flickr (cc). http://fr.novopress.info/

  • C’est beau, c’est grand, c’est impartial, la justice ! Mais est-ce utile ?

    Décidément, la réalité de la politique française rejoint la fiction des séries télévisées… Corruption à tous les étages, règlement de comptes maffieux, ces choses sont dites, c’est chaque jour une valse de mises en examen, suivies souvent, plus moins rapidement, de non-lieux…
    Aujourd’hui, on annonce que Jean-Noël Guérini, sénateur socialiste de Marseille, se voit à nouveau mis en examen et ce coup-ci pour « association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, corruption passive, détournement de fonds publics et favoritisme »… après que sa camarade députée à la rose Sylvie Andrieux ait été déclarée coupable, le 22 mai dernier, de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Marseille, condamnée à trois ans de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité…
    La semaine dernière, c’était l’ancien haut magistrat Pierre Estoup – l’un des trois juges du tribunal arbitral qui décida, en 2008, d’octroyer 403 millions d’euros à Bernard Tapie dans le litige l’opposant au Crédit lyonnais – de l’être pour « escroquerie en bande organisée » par les juges chargés du volet non ministériel de l’affaire.
    Qu’on soit donc président de la France (Chirac, Sarkozy), ministre (Cahuzac), députés, sénateur, simple maire ou juge, voire ancien ou ancienne président(e) du FMI, personne ne semble échapper à la justice française, quelle que soit son étiquette politique.(1)
    C’est beau, c’est grand, c’est impartiale, la justice !
    Oui, mais est-ce utile ? That is the question…
    Car la question, justement, n’est désormais plus de savoir qui sera le prochain mis-en-examen ou si telle formation politique est plus pourrie que telle autre, mais si l’action de la justice, suivie ou non de condamnations, sert à quelque chose.
    Citons deux cas.
    Celui d’Alain Juppé, condamné en 2004, par le tribunal correctionnel de Nanterre  à dix-huit mois de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d'inéligibilité. Le tribunal avait alors notamment jugé qu’« Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain…  »…  Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu, puis réélu Maire de Bordeaux et nommé en 2007 ministre d'État, ministre de l'Écologie, du Développement  et de l'aménagement durables,  puis en 2010 ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants et enfin, toujours restant ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes  jusqu’en 2012.
    Le cas, encore plus symbolique, de Gaston Flosse, Premier président du gouvernement de la Polynésie française,  réélu à de nombreuses reprises malgré sa mise en cause dans plusieurs affaires, ses innombrables non-lieux, sa radiation des listes électorales, le bénéfice d’une amnistie dans une affaire de déclaration de patrimoine dans laquelle il était poursuivi pour « faux et usage de faux »,  la privation de son immunité parlementaire, son placement à deux reprises en détention provisoire à la prison de Nuutania… Chaque fois, parvenant à faire annuler ses peines d’inéligibilité, il a conservé son mandat de sénateur. Il est redevenu le 15e président de la Polynésie française  le 17 mai dernier.
    Par ailleurs, on envisage le retour éventuel de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République « malgré son parcours d’obstacles judiciaires », tandis que Bernard Tapie, malgré ses dénégations, envisage, lui, de l’avis de tous, de se présenter à la Mairie de Marseille et que Jérôme Cahuzac n’entend pas quitter la scène publique sans s’être « expliqué devant les électeurs qui lui avaient fait confiance par le passé » : pas tout de suite, certes, mais plus tard, « quand les esprits se seront apaisés…», c’est-à-dire quand bien d’autres scandales politiques auront fait oublier sa petite indélicatesse fiscale, tout autant que son gros mensonge devant l’Assemblée nationale.
    Quant à Dominique Strauss-Kahn, il attend sans doute de revenir, lui aussi, sous les feux de la rampe politique, en faisant don de sa personne à la France, sans cesser pour autant de faire celui de son corps aux dames.
    Croire en la justice de son pays, pourquoi pas ! Mais pourquoi ?
    Philippe Randa www.francephi.com
    Note
    (1) On prendra connaissance avec stupéfaction de la longue liste des députés UMP confrontés à la justice (http://aqni.forumactif.org/t3528-la-liste-des-deputes-ump-confrontes-a-la-justice)… et de celle, toute aussi longue des députés socialistes, communistes et écologistes (http://pierre.parrillo.over-blog.fr/article-liste-des-elus-ps-et-de-gauche-condamnes-98170356.html)… La liste des sénateurs et maires UMPS, Centristes et autres condamnés peut aussi se découvrir sur (http://grosseimposture.over-blog.com/article-les-elus-et-la-justice-la-liste-noire-s-allonge-97122589.html).
    En ce qui concerne les membres ou élus du Front national, il y en aussi, certes, mais si quelques-uns l’ont été pour des délits dignes des autres élus de la République, dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de condamnations politiques, généralement d’« incitation à la discrimination raciale » pour avoir prôné la préférence nationale.

  • C'est le destin de l'Humanité, au sens le plus profond du terme, qui est en jeu

     

    C'est le destin de l'Humanité, au sens le plus profond du terme, qui est en jeu
    Très récemment, un ouvrage intitulé «Le totalitarisme économique » vient d'être publié. On trouvera ici en fin d'article, l'entretien qu'a effectué Philippe Randa avec l'auteur de l'ouvrage, qui est Christophe Poitou. On peut se procurer le livre (1), justement sur le site dirigé par notre ami Philippe Randa.
    Si je puis me tromper, il me semble que la mouvance très progressivement prend connaissance des méfaits de l'économisme. Alain Soral, avec l'impact médiatique qu'il a eu à une époque, a joué son rôle. Il semblerait que depuis déjà pas mal de temps les journalistes le considèrent comme physiquement mort puisqu'il n'est plus invité. Voilà qui me rappelle la candidature Coluche, appréciée du pouvoir giscardien au motif qu'elle prenait à l'origine, beaucoup de voix à gauche. Au final, cela s'est terminé par l'assassinat de son directeur artistique... Il ne faut dans le système actuel pas prendre trop d'ampleur sous peine d'être sanctionné.
    Les lecteurs de Voxnr savent depuis bien longtemps la tutelle qu'exerce l'économie sur le fait politique. A cet égard, je suis un précurseur comme l'indique (2) la liste de mes articles publiés sur le sujet par Voxnr. C'est ainsi que dès le 16 mai 2005, j'effectue déjà une mise en garde dans le cadre d'un article intitulé «Le piège économique se referme.». J'y écrivais dès cette époque:
    «Ainsi comme nous l'avons dénoncé depuis longtemps, l'immigration n'est pas un phénomène strictement politique dont le but serait la déstabilisation de l'occident judéo-chrétien resté fondamentalement sain par des " termites " venues désagréger cette pieuse civilisation, mais bel et bien un phénomène d'ordre économique. Ainsi les vagues d'immigration circonstanciées comme ce fût le cas pour les polonais, les italiens ou les maghrébins étaient elles aussi liées à des facteurs économiques.».
    Mais aussi:
    «A long terme et n'en doutons pas non plus le nivellement se fera à la mode capitaliste c'est à dire par une baisse progressive des salaires. Cela a déjà commencé indirectement par le passage à l'euro avec une augmentation non contestable des prix. Cela se traduira aussi et assez rapidement dans le cas d'un oui au référendum par la suppression du Smic qui est un frein au développement capitaliste. De la même manière une baisse des allocations est à prévoir, notamment pour le logement, afin de désengorger les villes et de mettre les populations indésirables à distance, la bourgeoisie cosmopolite se réservant les lieux culturels et le petit café en terrasse.»
    J'évoquais donc dès le 16 mai 2005, la suppression à venir du Smic. Or, en date du 6 décembre 2012, on apprend via le journal Marianne (3), que The Economist s'interroge sur la pertinence du Smic. Ce ne serait pas par trop grave s'il ne s'agissait que d'un journal, surtout britannique. Mais en France même, un groupe d'experts dont les membres furent nommés par l'arrêté du Premier ministre du 23 mai 2009, ne venait de publier un rapport (4). Voici la composition de ce groupe:
    Président: Paul CHAMPSAUR, Président de l’Autorité de la statistique publique.
    Membres:
    Martine DURAND, Directrice des statistiques, OCDE.
    Gilbert CETTE, Directeur des études microéconomiques et structurelles, Banque de France, professeur associé à l’Université d’Aix-Marseille.
    Francis KRAMARZ, Directeur du Centre de recherche en économie et statistique(CREST), professeur chargé de cours à l’Ecole Polytechnique.
    Etienne WASMER, Professeur à Science-Po, co-directeur du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP), membre du Conseil d’analyse économique.
    Rapporteurs:
    Sévane ANANIAN, Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES).
    Pierre LEBLANC, Direction générale du Trésor.
    Le lecteur m'accordera bien volontiers qu'au vu des titres détenus par ces personnages, on ne peut douter que ce ne sont pas des révolutionnaires de type bolchevik ou fasciste. Pourtant, la lecture du rapport est éclairante et … révolutionnaire.
    Par exemple:
    « Il n’est pas souhaitable de baser la revalorisation automatique du SMIC sur de nouveaux indicateurs qui seraient issus de la comptabilité nationale, notamment ceux faisant référence à la croissance du PIB. Les révisions à la hausse ou à la baisse de ces indicateurs soulèveraient en effet de grandes difficultés au moment de leur prise en compte dans la fixation du SMIC. Or ces révisions peuvent à la fois intervenir tardivement et être de grande ampleur. Les chiffres du PIB sont en effet susceptibles d’être révisés pendant trois années après la période de référence et ensuite périodiquement à l’occasion des changements de base des comptes nationaux. Des révisions de l’ordre de 1 point sur le taux de croissance annuelle du PIB ont été observées »
    Mais aussi, ils font remarquer:
    « l’homogénéité géographique du Smic, alors que les niveaux de prix différent fortement entre régions »
    Il sera en cas de régionalisation du Smic, beaucoup plus facile de le supprimer région par région progressivement plutôt que de le faire à l'échelle nationale, ce qui engendrerait une réaction, justement nationale.Et de spécifier dans le rapport:
    « Le Smic n’est pas un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et les bas revenus ».
    Conclusion logique: pourquoi dès lors le maintenir ? Assurément, chez ces gens là (5), on s'exprime à l'aide de formulations pudiques et tempérées en utilisant de doux euphémismes. Mais pour qui sait lire les nuances, dignes de la période de la préciosité qui elle, avait son charme., le constat est limpide. Le Smic a vocation à disparaître et bien sur, à long terme, le Rsa aussi.
    Toute structuration économique a des conséquences aussi dans les autres domaines. A titre d'exemple, certains se plaignent des lenteurs de certains secteurs administratifs de la fonction publique, oubliant que ceux qui disposent de ce statut «montent» surtout à l'ancienneté. Pourquoi dans de telles conditions se presser ? L'homme est ce qu'il est, et sachant cela et en fonction de cela, il faut construire, à posteriori donc, la Cité. Si tous les hommes d'une société étaient rémunérés de la même façon, à quoi bon assumer des responsabilités au travail puisque c'est prendre des risques, par exemple le fait de se faire morigéner. Autant être préposé à la surveillance de la pendule, sonnant la pause où la fin du travail, le moment venu. L'autre erreur, opposée cette fois, consiste à libéraliser à outrance, nous rapprochant de l'idée de nature; comme la nature humaine n'est pas bonne (on trouve à ce sujet des propos de moralistes déjà chez certains présocratiques, ce jusque notre contemporain Cioran, et ils sont unanimes: l'homme n'est pas bon !) l'échec est prévisible. Pourquoi donc aujourd'hui payer quelqu'un au Smic s'il accepte le même travail rémunéré à hauteur de 500 euros ? Si ce montant semble de prime abord bas au lecteur, je lui demande de s'interroger si le Français aura t-il le choix si Smic et Rsa sont supprimés ?
    Nous sommes en train de reculer au dix neuvième siècle et Marx, assez souvent lucide, remarquait que «la tutelle du bourgeois était autrement plus lourde que celle du noble». D'ailleurs, pour ouvrir une parenthèse, l'image que l'on se fait de l'ancien régime, plus exactement de ce que les Français s'en font, est erronée. Le noir Moyen âge n'est qu'un mythe même si la peste fut: qu'en pouvaient au demeurant les Rois ? Le droit de cuissage, dont nous devons l'invention aux républicains, ne fut pas: existait alors le droit de cuisage dont le terme fut détourné à des fins de propagande. La Renaissance, si célébrée comme lumière après l'obscurantisme supposé du Moyen Age (Lorsque dans leurs écrits, les hommes des Lumières évoquent «les lumières», c'est à la Renaissance qu'ils font référence.) fut la période où les élites intellectuelles se passionnaient aussi pour l'alchimie et l'astrologie: le lecteur jugera donc de la flamboyance de la Renaissance. L'idée que se faisaient nombre des philosophes des Lumières, que le commerce mondial, par exemple, allait supprimer les guerres au motif que les hommes allaient dialoguer plutôt que de se battre, est fausse. C'est Lenine, écrivant «L'impérialisme, stade suprême du capitalisme.», qui fut dans le vrai. Nous pouvons aujourd'hui le constater. Malheureusement pour le genre humain...
    Un de mes amis, s'il aime savoir et culture, déteste l'Université, au motif qu'elle serait complice du pouvoir en place. Mis à part quelques interdits dans des domaines bien spécifiques, la recherche en France est libre, même dans les disciplines non scientifiques. C'est ainsi que la lecture des mémoires de second cycle ou les thèses que chaque Français peut aller consulter, apporte son lot de vérités, avec une mise en cause radicale de nombre d'idées reçues, à commencer par celles que j'ai mentionnées dans le paragraphe précédent. La vérité est déjà en partie écrite. Pour autant, et c'est le grand problème, elle est méconnue du grand public. On sait désormais ce que furent par exemple réellement l'attentat contre les paras français d'octobre 1983 (le drakkar), l'affaire Greenpeace ( «Touché, coulé.») ou le nuage de Tchernobyl (à l'époque, d'après les officiels, le dit nuage est passé sur l'Espagne, mais bizarrement pas sur la France: x-files, un nouvel épisode ?). Simplement les «gens» (une des expressions favorites de Georges Marchais) ne savent pas. Et bien entendu, on se garde bien de leur dire...
    Que le lecteur me pardonne cette digression, j'avais cela sur le cœur et il fallait que cela sorte...
    Nous sommes, pour revenir au sujet, en tant que Français de culture européenne, de troisième voie: nous ne pouvons apprécier les totalitarismes, qu'ils soient soviétique ou capitaliste. Ces formes de pouvoir sont contraires à notre raffinement originel. D'ailleurs, rappelons que les Rois sont partis d'un lambeau de terre sis non loin de Paris, pour repousser les frontières de la France jusqu'aux limites naturelles. Qui ignore la notion bien française de colbertisme ? L'Etat se doit d'être régulateur face à un marché devenu complètement fou. Ni les délocalisations (6), ni la tutelle de la bourse ne sont acceptables pour un Français digne de ce nom. Je crains que la spirale dans laquelle nous sommes entraînés, nous conduise à la plus extrême des barbaries. Quand, à nos lointaines origines, c'est à dire à l'époque où la Loi n'était pas, un groupe d'hommes tombait sur un délice, le partage ne se faisait pas, n'en déplaise aux tenants du communisme originel: les plus costauds se servaient très probablement d'abord. D'ailleurs depuis l'élaboration de cette idée saugrenue, par l'intermédiaire des fouilles archéologiques, on a découvert des charniers bien antérieurs à l'apparition des classes sociales, dont certains nous avaient pourtant affirmé, qu'elles étaient la cause de tous les maux...
    Le libéralisme ambiant va finir par nous faire reculer à l'époque où il n'y avait pas de civilisation. Ce n'est pas une histoire de droite ou de gauche, de France ou d'ailleurs. C'est le destin de l'Humanité, au sens le plus profond du terme, qui est en jeu.
     
    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com
    Notes :
    (1) http://francephi.com/boutique/le-totalitarisme-economique/
    (2) Le piège économique se referme: 16 Mai 2005 http://www.voxnr.com/cc/politique/EEEykVlEFADIWgLmBo.shtml
    L'isf et la solidarité... : 21 Août 2005 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEkuykpEkldSqQZFIa.shtml
    Vers un totalitarisme soft : 30 Septembre 2005
    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EEklpZEFkVtVmbsphw.shtml
    OPA et patriotisme économique : 14 Février 2006 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEFAlAAllluiCvAcXC.shtml
    CPE les nervis du système reprennent du service: 22 Mars 2006 :
    http://www.voxnr.com/cc/politique/EEuFpVlkpZqEMxVUdT.shtml
    Du capitalisme en général et de son mondialisme en particulier : 1 Avril 2006 : http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EEuFAEVuZpvTFxTdZD.shtml
    Un sophisme économique : 13 Septembre 2006 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEVlEZpAykwUOlMKOV.shtml
    La mort annoncée de la Sécurité sociale : 19 Septembre 2006 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEVlyypVlVQxviaChg.shtml
    Airbus ou la défaite emblématique des nationaux-libéraux : 20 Octobre 2006 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEyEFkkVFASsNhjakG.shtml
    Des libéraux : 30 Novembre 2006 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEyuAEAklVZFkUlybe.shtml
    Meilleurs vœux économiques : 6 Janvier 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEylpypAkyNnEiPAQG.shtml
    Au sujet d’Airbus : 22 Mars 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEZuVFuuEkDddJZutq.shtml
    Le don et le vol : 30 Mars 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEZVklVAkZyKIzSlCt.shtml
    Moins d’Etat, plus de profit :19 Avril 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEZyAVEkAphRKffJqp.shtml
    De la TVA sociale : 25 Juin 2007 : http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EElkZyFVpFWMZsZpqD.shtml
    Marxisme et mouvance nationale :28 Juin 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EElFpkZkAuFQSyPQCL.shtml
    Les méfaits ont la même origine : 2 Août 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EElypFFlFVijBGVEzT.shtml
    Un nouveau décalogue : 3 Octobre 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEAEFAZylFqnfYFrIC.shtml
    Des heures en plus :11 Octobre 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEAkpyypFEDAspeHlW.shtml
    Les vices privés font les vertus publiques :6 Novembre 2007 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EEAuFykAkZecvlyQCP.shtml
    Les Français ont-ils bien compris ce qui les attend ? 22 Mai 2008 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EkEEuupuElliIllgEY.shtml
    Vive la crise : 9 Octobre 2008 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EkkFVkuZlkpKQiEUOb.shtml
    La retraite à 70 ans : 23 Novembre 2008 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EkkZuVVlAuPtVmtysa.shtml
    Réflexions sur l'économie :21 Novembre 2009 : http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EkVlZAFZEEWvqDpazw.shtml
    Retour sur une grève déjà oubliée : 3 Décembre 2009 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EkVAlkEZZAXLmPhfQW.shtml
    Changer le système et non le réformer : 6 Mai 2010 : http://www.voxnr.com/cc/politique/EkZFEVkyVARQiZtVPo.shtml
    J'épargne au lecteur la liste des articles consacrés à l'involution totalitaire de notre société. Le dernier en date est celui ci :
    Ce danger qui vient: http://www.voxnr.com/cc/politique/EFyZplFFylVgEQJbpb.shtml
    (3) http://www.marianne.net/Il-faut-baisser-le-SMIC-de-300-euros-_a224940.html
    (4) http://fr.scribd.com/doc/116406308/Smic-le-rapport-du-groupe-des-experts
    (5) Les amateurs de la chanson française ont perçu la référence.
    (6) A ceux qui croient que le capitalisme peut être national: « La patrie d'un cochon se trouve partout où il y a du gland. » Fénelon.