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La démocratie en France est tout aussi malmenée que dans une dictature. Quand on ne prive pas le RN de sa victoire aux législatives, on prive ses électeurs de leur candidate à la présidentielle.
Beaucoup y verront une diabolique machination des mondialistes pour barrer la triple finaliste de la présidentielle, alors qu’elle arrive aux portes du pouvoir et pèse 125 députés au sein de l’Assemblée nationale.
On a appris, en fin de matinée, ce 31 mars à Paris que « Marine Le Pen est condamnée à deux ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate ». Le 19 mars à Istanbul un processus analogue a conduit le pouvoir turc à emprisonner le maire de la principale ville du pays et à l’exclure de la compétition électorale en annulant, avec plus de 30 ans de rétroactivité ses diplômes universitaires. Les différences techniques des deux procédures passionneront sans doute les juristes et si en Turquie dès les jours suivants plus de 15 millions d’électeurs kémalistes ont désigné l’inéligible comme leur candidat préféré ; si plus de 2,2 millions de manifestants ont défilé pendant une semaine dans les rues ; nous ne savons pas quelle sera la réaction des sympathisants français de Marine Le Pen.
Au programme de cette édition, nous revenons sur cette incursion des juges dans la vie politique française. La condamnation de Marine Le Pen sidère bien au-delà des rangs du Rassemblement National qui se voit privé de sa candidate pour la prochaine présidentielle. Le député européen Virginie Joron nous livrera ses inquiétudes face à ces procédés de plus en plus fréquents au sein des institutions bruxelloises.
Ce fut indiscutablement un procès politique. Un procès en sorcellerie dont l’accusée était coupable avant même les débats. D’ailleurs, n’est-ce pas durant les audiences qu’on a entendu l’une des procureurs dire : « Je n’ai pas d’éléments, mais ça m’embêterait de demander la relaxe ». Et comme on pouvait le craindre, ce matin la sentence est tombée. Trois juges, oui… trois juges seuls, ont décidé que les Français ne pourraient pas voter pour la candidate en tête, et de loin, dans tous les sondages. Pour ce faire, ils ont ordonné « l’exécution provisoire » du jugement qu’ils venaient de rendre, incluant inéligibilité de Marine c’est-à-dire son impossibilité d’être candidate en 2027. Ceux qui s’étonnent de ce « putsch » des juges ont tort. Celui-ci est parfaitement logique et le simple aboutissement de la dérive engagée au début des années 1970 qui a abouti à ce « gouvernement des juges » auquel la classe politique doit aujourd’hui se soumettre. C’est la gauche, au nom de la nécessaire « transparence » qui a fini de donner aux juges les armes pour mater les hommes politiques, en votant la Loi Sapin2. Gauche qui est d’une tartufferie sans nom puisqu’elle ose défendre comme une vertu cardinale la transparence, qui d’ailleurs peut aisément aboutir à une véritable dictature. En effet chacun devrait avoir droit à son petit jardin secret et n’être nullement tenu de faire connaître à tous et chacun tous les aspects de sa vie ou de son activité. Pour faire un parallèle, pourquoi met-on des rideaux aux fenêtres si l’on n’a rien à cacher ? Faudrait-il aussi les retirer pour les fenêtres des chambres à coucher ?
"Un nombre non négligeable de politiciens européens a succombé à une russomania aiguë (également connue sous le nom de russophobie), un trouble mental résultant d'une exacerbation affective bipolaire de l'influence de la Russie sur la vie de l'Europe et des Européens. Cette affection alterne généralement entre deux phases distinctes : la phase maniaque, et la phase dépressive
On sait que Richard Ferrand, ancien député de Carhaix, président du Conseil constitutionnel, est un proche d’Emmanuel Macron ; le premier est reçu régulièrement par le second à l’Elysée. Ferrand regrette que le Président n’ait « pas gagné la bataille idéologique ni transformé totalement le pays » (Challenges, 5 décembre 2024).
Rarement décision judiciaire n’aura eu telle résonance. Après l’annonce de la condamnation de Marine Le Pen, les réactions de soutien et d’indignation sont parvenues de toutes parts.
MLP écartée de la prochaine élection présidentielle. L’info ne manque pas de faire réagir et pour cause, puisque les juges laissent une impression de justice à pas variable. Marine Le Pen va faire appel, mais il n’existe aucun moyen de suspendre l’exécution provisoire, selon son avocat. Immédiatement, il y a ceux qui contestent la décision qu’ils considèrent comme politique, à l’instar de ce qui s’est passé en Roumanie, bien que le camp de Marine Le Pen ne se soit pas vraiment insurgé au moment de l’événement. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’au RN on a été discret. Vous souvenez-vous de prises de paroles contre la décision d’écarter le candidat arrivé en tête lors du premier tour ? Elles auraient dû être multiples, virulentes, rien… Mais c’était loin et en gros tout le monde s’en est lavé les mains. A présent c’est en France, et là, certains se réveillent. On crie au complot, au gouvernement des juges. Certes, on peut constater que cette justice apparaît comme très sévère avec ceux qui dérangent. « La justice est indépendante »… oui, surtout avec les gens de l’opposition. « La justice est exemplaire »… oui, surtout avec les Gilets-Jaunes. « La justice n’a pas à tenir compte de la rue »… oui, surtout avec Marine Le-Pen.
Ancien parlementaire chevronné et ancien doyen de faculté, Bruno Gollnisch est un juriste accompli et un constitutionnaliste réfléchi. C’est à ce titre qu’il juge indigne la persécution du Rassemblement national dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Pour une raison simple : le principe de séparation des pouvoirs. De même que les parlementaires n’ont pas à dire aux juges comment employer leurs greffiers, les juges n’ont pas à s’ingérer dans les missions confiées à leurs assistants par les parlementaires. Sinon cela porte un nom : la forfaiture. Nos lecteurs trouveront ci-dessous une lettre de Bruno Gollnisch et surtout le remarquable et complet mémorandum qu’il a déposé auprès du tribunal judiciaire de Paris. Polémia
À quelques jours de la publication de l’ouvrage de François Bousquet sur ce grand tabou de l’époque qu’est le racisme anti-blanc, on apprend, via quelques lignes dans de rares médias, qu’une polémique en lien avec ce sujet agite actuellement le monde juridico-politique au Royaume-Uni. La cause de celle-ci : les « recommandations » du « Sentencing Council »1 suggérant que « les juges demandent désormais un rapport complémentaire pour les condamnés issus de minorités ethniques, culturelles, religieuses ou présentant des caractéristiques particulières ». Derrière cette formulation administrative, une scandaleuse réalité : la rupture avec le principe d’égalité devant la loi et l’instauration d’une justice à deux vitesses au détriment de la population autochtone (encore) majoritaire.