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  • Contre le Pouvoir mondialiste : la Révolution ou le Front Populiste

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    Bernard Plouvier

    Les Français sont responsables, donc coupables, de ce qui se passe sous nos yeux et à deux niveaux : celui de la triste actualité – où des flics, soldés avec l’argent de nos impôts et de nos taxes, tabassent, voire mutilent des Français qui contestent un pouvoir ignoble – et celui de l’avenir encore plus sombre – puisque la France (et d’autres pays européens) est entrée en une phase de péril civilisationnel.

    Lorsque les racailles des cités de non-droit se lancent dans des émeutes raciales, à coups de mortiers et de « Kala », en plus des cocktails Molotov, nos doux princes n’envoient que des canons à eau et attendent que les voyous se fatiguent, ce qui prend de 5 à 10 jours, durant lesquels des quartiers sont ravagés. Avec nos deniers, l’État répare aussitôt les installations – probablement pour permettre aux canailles de se défouler à nouveau lorsqu’elles « auront leurs nerfs » et voudront détruire encore plus de biens publics et privés – et les assurances paient les dégâts – en augmentant les primes payées par les honnêtes gens.

    Ces trois derniers mois, c’est du « petit-blanc » qui conteste. Alors, nos merveilleux princes déchaînent leurs sbires et l’on éborgne à qui mieux-mieux. On trouve même des médecins pour nous dire qu’une femme âgée atteinte par un éclat de grenade est morte d’un arrêt cardiaque... le médecin que je suis aimerait connaître un seul cas dans le monde animal où l’on ne meurt pas, en définitive, d’un arrêt du cœur. 

    Que le mouvement des Gilets Jaunes soit perverti par des voyous, issus d’une extrême-gauche de fils à papa trotskistes et de nervis soldés par les fonds secrets du ministère de l’Intérieur, tout le monde le sait. Que le motif de la révolte populaire (une énième augmentation des taxes en une époque où les pauvres s’appauvrissent chaque année davantage) ne soit qu’un épiphénomène du cancer social dénommé Économie globale + Immigration invasion, soit ce que les meneurs de ce mouvement ne comprennent pas ou n’osent invoquer, on le sait également.

    Le spectacle indécent d’un Président arrogant, qui méprise les malchanceux et les ratés du système éducatif français qui est effectivement lamentable et inadapté à l’époque actuelle, les minauderies de son épouse qui ferait mieux d’être discrète, les scandales de collaborateurs faisandés (une ministresse flirtant avec le conflit d’intérêt et un psychopathe issu de l’immigration extra-européenne, en attendant l’inévitable révélation d’autres turpitudes) laisse chez les plus calmes un arrière-goût de décadence et fait naître chez les plus agités un désir d’action radicale.

    La Révolution (au sens bestial du terme bien-sûr) peut tenter les fous furieux et les ignorants. Il n’est que de rares exemples de révolution non-violente, peu tueuse et peu destructrice de biens : celle de 1688-89 à Londres et celle de 1830 à Paris, où de riches bourgeois ont soulevé et canalisé la populace pour chasser un monarque au comportement absurde, anachronique, grotesque.

    Il est exact que notre Jeune Président est stricto sensu une « Tête à claques », mais le chasser de façon démocratique serait la meilleure solution, faisant ainsi passer un message clair aux sponsors richissimes qui nous l’ont vendu en moins d’une année de promesses démagogiques, grâce à un cirque médiatique éblouissant.

    Il n’est que trop évident que le groupe des tireurs de ficelles – les gagnants de l’Économie globale et de l’hyperconsommation induite par l’Immigration-invasion – va financer de multiples listes électorales, voire un parti d’opposition anti-macronien, lâchant le Jeunot devenu impopulaire pour avoir abattu ses cartes trop vite et d’une façon maladroite à un point jamais vu dans la Ripoublique. Le but des financiers-entrepreneurs-négociants sera de trouver une alternative au macronisme agonisant, grâce à d’autres pantins plus habiles dans la présentation du brouet mondialiste et globaliste.

    Or, le péril économique et financier sur lequel l’attention est focalisée – car on ne peut en aucun cas en nier le risque à la différence des bobards climatiques – est moins dangereux que le péril civilisationnel.

    L’Europe a exporté sa technologie durant un demi-millénaire, apportant le progrès dans les autres continents, sous-développés, sous-évolués. De nos jours, les canailles financières qui dirigent l’économie mondiale ont jugé bon de détruire l’Europe comme foyer de culture et de progrès technique. À l’évidence, dans cinquante ans au plus et de fait probablement plus vite, les pays d’Europe occidentale et scandinave seront peuplés en majorité d’Extra-Européens et de produit de métissage.

    On conspue les savants qui osent attirer l’attention du public sur les différences de QI (quotients intellectuels) moyens existant entre races différentes, mais le simple regard sur ce qu’étaient l’Afrique et le Moyen-Orient, l’Asie et l’Océanie au début du XIXesiècle ou sur l’Amérique précolombienne et sur ce que ces continents sont devenus une fois européanisés aux plans technique et culturel permet d’appréhender le risque majeur qu’une substitution de peuplement ferait à l’Europe, mais aussi à l’ensemble de la planète.

    Macron, c’est non seulement le Président des riches – comme cela fut le cas de tous  les Présidents de notre France depuis 1969. C’est aussi et surtout le Président de l’Immigration-invasion, initiée par le décret Giscard-Chirac de 1976.

    Ou le peuple de France prend conscience de cela ou il va disparaître en tant que tel. Une Révolution, si elle amuse les abrutis et les ambitieux, si elle libère les instincts meurtriers et destructeurs, est toujours décevante. L’unique leçon à tirer des années 1789, 1917 ou 1979 (le début des stupidités iraniennes) est de préférer la méthode démocratique : on renverse un mauvais système par l’élection de véritables gestionnaires du Bien commun.

    L’alternative est simple : ou bien l’on s’achemine un peu plus vers la fin de notre Europe, civilisatrice car peuplée d’Européens de souche, ou bien l’on porte démocratiquement au pouvoir un Bloc Populiste, formé d’honnêtes gens, dirigés par un chef dévoué à sa Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/03/contre-le-pouvoir-mondialiste-la-revolution-ou-le-front-popu-6126001.html

  • Ni de droite, ni de gauche ? Mon oeil !

    Les masques tombent à la République en marche !

    Emmanuel Macron est en train d’opérer un virage à gauche après le 11 ème samedi de manifestation des Gilets jaunes.

    La majorité-godillots, qui le soutient servilement depuis 20 mois, l’a bien senti et vient de lâcher les chevaux du gauchisme.

    Chassez le naturel, il revient au galop !

    Les députés majoritaires de la République en marche ont même doublé l’exécutif sur la gauche en vidant de sa substance tout le projet de loi anti-casseurs.

    Il faut reconnaitre que le projet de loi portait l’estampille de la droite puisqu’il émanait du Sénat où Bruno Retailleau l’avait rédigé après les violences de la manifestation du 1 mai 2018. Ce projet de loi reprenait la plupart des mesures qui avaient été mises en place pour lutter contre les hooligans dans les stades de football. Ces mesures avaient été très efficaces et la violence a été par exemple totalement éradiquée au Parc des Princes.

    L’exécutif, excédé par la répétition des violences en marge des manifestations de Gilets jaunes, avait repris à son compte le projet. Mais c’était compter sans l’idéologie de laxisme des anciens députés du Parti socialiste tapis dans la majorité présidentielle.

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    La commission des lois a consciencieusement (et idéologiquement) détricoté le projet du Sénat pour au final aboutir à une coquille quasiment vide.

    Voici les mesures qui ont été annulées par la majorité :

    La loi prévoyait de donner aux préfets un certain nombre de moyens :

    • Pouvoir interdire de manifester à un certain nombre de personnes par création d’un fichier,
    • Avoir le droit de convoquer des manifestants réputés dangereux pendant les manifestations,
    • Droit de contrôler des personnes en amont des manifestations,
    • Autorisation de créer une zone autour des manifestations dans laquelle les fouilles et palpations seraient autorisées,

    La commission des lois a refusé la création d’un fichier dédié aux manifestants violents et a rejeté les autres propositions.

    La loi créait un délit de dissimulation volontaire du visage mais les députés ont vidé cette mesure de son efficacité en éliminant les casques et en conditionnant la mesure à la preuve que la personne concernée avait bien l’intention de participer à une action violente ! Autant dire tuer cette mesure !

    La loi prévoyait également d’instituer une responsabilité pénale financière collective des casseurs (principe du casseur-payeur). Là encore les députés ont refusé la notion de collectivité en limitant la mesure aux seules personnes dont il serait prouvé qu’elles ont participé directement à la casse visée.

    Un laxisme de plus en plus insupportable pour les Français

    Sur Twitter, un sondage du Figaro a pourtant montré que les Français approuvaient nettement les mesures initiales de la loi anti-casseurs :

    Je suis persuadé que comme moi, beaucoup de Français, ont le sentiment exaspérant que l’objectif des lois n’est plus de protéger les Français honnêtes mais plutôt de favoriser les minorités ou de protéger les délinquants ! On peut même se demander si les délinquants ne sont pas désormais considérés par la gauche comme une minorité à traiter avec complaisance.

    La conclusion s’impose : contrairement à ce qu’Emmanuel Macron clame et que beaucoup d’observateurs politiques prétendent :

    Le clivage droite – gauche est une réalité !

    Et la gauche reste bien prisonnière de son idéologie de victimisation des délinquants et de culture de l’excuse. Sous couvert de défense des libertés, la gauche ne fait que protéger les délinquants, qui eux violent délibérément ces mêmes libertés. Donc plus que jamais, clamons :

    A droite, fièrement !

    http://www.a-droite-fierement.fr/ni-de-droite-ni-de-gauche-mon-oeil-2/

  • La défiance envers les médias est logique !, par Guillaume de Thieulloy

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    Le 32e baromètre de la confiance dans les médias, réalisé par le groupe Kantar, et publié en pleine crise des gilets jaunes, est révélateur de la défiance des Français à l’égard des médias.

    En particulier, la télévision atteint un plus-bas historique : seuls 38 % des Français estiment que les événements se déroulent réellement comme la télévision les raconte.

    La radio (50 %) et la presse écrite (44 %) s’en sortent un peu mieux, mais sont, elles aussi, en chute libre.

    Il est remarquable qu’internet ne profite pas de cette chute des médias dominants : seuls 25 % des Français font confiance à la toile (bien loin du plus haut de 2015, où 39 % lui faisaient confiance). Les campagnes « an­ti fake news » ont fait le travail !

    Personne ne peut se réjouir de cette perte de confiance dans les médias, car elle n’est que le reflet d’une perte de confiance générale dans la société.

    La France est de moins en moins une société ; elle est de moins en moins une nation. Et cet individualisme ou ce communautarisme montants se traduisent par la méfiance envers tout ce qui n’est pas proche et connu.

    Mais personne ne peut non plus s’étonner de ces résultats.

    D’abord, cette destruction méthodique de la sociabilité est le résultat d’une politique délibérée. À force de prétendre, avec la déclaration des droits de l’homme, qu’il n’y a rien entre l’individu et l’État, nous sommes parvenus au résultat brillant d’une société à la fois atomisée et collectiviste.

    Atomisée, dans la mesure où l’individualisme triomphe, où le clanisme progresse partout (appuyé d’ailleurs sur le clientélisme électoral).

    Collectiviste dans la mesure où nous abandonnons une part de plus en plus grande de nos revenus à l’État pour en attendre la santé, l’éducation, le logement, bref tout ce qui est nécessaire ou superflu pour nos vies !

    Comme si, grands enfants que nous sommes, nous étions incapables de choisir une assurance pour nous soigner ou une école pour nos enfants.

    Mais il est vrai que, pour un pouvoir à la légitimité fragile, la liberté est un cauchemar.

    Ces résultats sont cependant aussi la conséquence de choix législatifs, financiers et éditoriaux catastrophiques.

    Législativement, il est à peu près interdit de dire la vérité sur la plupart des sujets importants pour la vie publique. M. Macron, avec sa loi sur les « infox », a mis la dernière main à cet arsenal répressif (pour le moment, car l’imagination en matière de lois liberticides est infinie !).

    Mais il y a peut-être plus grave. Au nom du pluralisme, les médias sont archi-subventionnés.

    Cela a deux conséquences majeures. D’abord, une vassalisation des journaux et des journalistes. Mais aussi une distorsion de concurrence entre les médias du « Système » et les autres.

    Or, les uns comme les autres ne sont jamais que des médias d’opinion : c’est en fonction de nos options intellectuelles et politiques que nous traitons telle actualité sous tel angle.

    Que « Le Monde » ne parle pour ainsi dire jamais d’immigration – si ce n’est pour dénoncer les fameuses fausses nouvelles sur le sujet, naturellement ! – signifie seulement que l’idéologie dominante au « Monde » exige que cette réalité ne soit présentée que sous un aspect positif. Comme on peut difficilement se réjouir tous les jours que tout aille bien sur le front de l’immigration et de l’intégration, nos éminents confrères n’en parlent tout simplement pas.

    La seule façon pour que les Français reprennent confiance dans les médias consiste à libérer la presse du carcan législatif, de l’épée de Damoclès judiciaire et des subventions publiques. Mais nous pouvons être certains que nos excellents dirigeants vont faire l’exact opposé !

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • La pensée unique est en danger : Macron appelle les médias à se ressaisir !

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    Emmanuel Macron semble ne pas pardonner aux médias d’avoir soulevé l’affaire Benalla, ni d’avoir donné tant de publicité au mouvement des gilets jaunes. Dans un entretien informel au Point, il les appelle à « se ressaisir ».

    Notre Président reproche aux médias, notamment aux chaînes d’information en continu, qui donnent le ton à la presse, de ne pas faire un travail suffisant de « hiérarchisation « et d’« analyse». Ils subissent eux-mêmes l’influence des réseaux sociaux, mesurant l’importance d’un événement au nombre de vues. Et comme « la fachosphère, la gauchosphère, la russosphère représentent 90 % des mouvements sur internet », vous imaginez les ravages ! Le locataire de l’Élysée réfléchit donc aux moyens de sécuriser la qualité de l’information face à l’afflux des fake news.

    Quand on est intelligent comme lui, on est imperméable à cette manipulation, mais « pour des gens qui sont faibles, ou fragiles, ou en colère, cela a une espèce de résonance ». Il faut « réhiérarchiser les paroles. Ça, c’est fondamental ». Outre la loi contre la « manipulation de l’information », adoptée le 20 novembre 2018, il envisage donc de financer d’autres médias que le service public : sans doute estime-t-il que les subventions sont le meilleur moyen de garantir la neutralité d’un organe d’information.

    Si encore il en tirait la conclusion qu’il faut exercer le jugement critique des citoyens, pour qu’ils apprennent à distinguer le vrai du faux, qu’ils se méfient des préjugés, de la doxa, bref, qu’ils soient des esprits éclairés, toujours à la recherche de la vérité, et non les récepteurs d’un prêt-à-porter de la pensée ! On pourrait comprendre ses mises en garde. Mais c’est tout le contraire. Sans compter qu’il ne donne pas lui-même le bon exemple. Ainsi, dans l’affaire Benalla, on serait curieux de connaître sa version de l’histoire. Car le « complotisme » qu’il dénonce est le plus souvent la conséquence d’une absence de transparence.
    Il y a pire. Dans le même entretien, notre donneur de leçons explique que, « si on veut rebâtir les choses dans notre société, on doit accepter qu’il y ait une hiérarchie des paroles » et se poser la question : « D’où tu parles ? Quelle est ta légitimité ? » Il va de soi, pour lui, que « le citoyen lambda » n’a pas la même légitimité qu’un député ou qu’un ministre et qu’il « ne représente que lui-même ». Il y aurait donc, comme pour les vins, plusieurs qualités de pensée : le grand cru serait garanti par la fonction, tout le reste étant picrate.

    Bien plus encore ! Ne fait-il pas preuve lui-même de « complotisme » quand il affirme que les gilets jaunes radicalisés ont été « conseillés » par l’étranger ? Ou quand il s’étonne que Christophe Dettinger « n’a[it] pas les mots d’un boxeur gitan » : il affirme que « la vidéo qu’il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d’extrême gauche. Ça se voit ! ». On ne sait pas si c’est une pique contre les boxeurs ou contre les gitans, mais cette nouvelle petite phrase ne joue pas en sa faveur, alors qu’il vient d’assurer « faire beaucoup plus attention » à ses propos.

    Finalement, ces confidences au Point, montrent qu’Emmanuel Macron n’est pas près de changer. Non seulement, il se montre toujours arrogant et méprisant, mais il semble avoir une conception singulière des libertés d’opinion et d’expression. Tout se passe comme s’il peinait à admettre que les gens puissent réfléchir par eux-mêmes : il faut donc penser à leur place pour éviter qu’ils ne se trompent. Curieuse conception de la démocratie et de l’exercice du pouvoir, qui se rapproche plus de l’autoritarisme dénoncé par George Orwell que de l’idéal républicain. À quand le ministère de la Vérité ?

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/la-pensee-unique-est-en-danger-macron-appelle-les-medias-a-se-ressaisir/

  • D'où parlent les médias français ? Leurs propriétaires en question

    Si l'origine des fonds de RT est constamment citée, il n'en va pas de même pour les autres chaînes et magazines. Pourtant, comprendre qui tient les cordons de la bourse dans le paysage médiatique permet une lecture plus avisée.

    «Collabo !» ; «Fasciste !» : voici les termes peu avenants proférés par certains manifestants à nos reporters qui couvraient le rassemblement des foulards rouges à Paris le 26 janvier. La raison de leur acrimonie ? Le financement de RT France par des fonds gouvernementaux russes, sur lesquels notre média a toujours été transparent, argument sans cesse dégainé par nos détracteurs comme un sceau d’infamie.

    Si le financement de RT est précisé dans chaque article de la presse française à son sujet, il n'en est pas de même pour les autres chaînes ou magazines en France, au risque pour le lecteur de ne pas percevoir leurs éventuels biais éditoriaux. Le Monde diplomatique a récemment établi un panorama partiel des propriétaires des principales chaînes et titres de presse, qui permet de définir avec davantage de clarté qui les détient, et donc qui peut les influencer. Milliardaires, banques, Etats, multinationales, et même fabricant d’armes : la liste des propriétaires a de quoi donner le tournis.

    Le photojournaliste Olivier Goujon, auteur du livre Ces cons de journalistes, aux éditions Max Milo, décrit la déroute actuelle de cette profession, selon lui victime de précarité, des desiderata des annonceurs et d'autocensure. Il évoque l’importance de connaître les propriétaires des médias. «Qui me parle ? Et comment dois-je recevoir son discours en fonction de ce que je sais, ou pas, de lui ?», interroge-t-il. «Appliquée aux médias français, cette question ouvre des horizons nébuleux», estime-t-il.

    Le soft power ne serait-il qu'une spécialité russe ? 

    Au rang des médias nationaux, l’Etat français est le seul actionnaire de France Télévisions avec France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, ou encore la chaîne France Info, et détient des parts dans TV5 Monde (49 %), Euronews (10,73 %), Africanews (10,73 %). La diffusion de chaînes françaises en Afrique ou dans le monde est pourtant rarement qualifiée de soft power... L’Etat français détient également Arte à moitié, tandis que l’Allemagne, via l’ARD ZDF, en possède les 50% restants. Il contrôle également France 24 et RFI par le truchement de France Médias Monde.

    A l'instar de RT, une autre nation étrangère diffuse un média très apprécié en France, qui a séduit plus de 470 000 abonnés sur Facebook. Il s’agit d’AJ+ français, média digital émanant d’Al-Jazeera, chaîne propulsée par le Qatar. Faisant la promotion des droits des femmes et des communautés LGBT, elle fustige le racisme et l’islamophobie. Plusieurs fois accusée de complaisance envers les religieux extrémistes, elle bénéficie néanmoins d’une bonne réputation en France. Un fonds d’investissement qatari, le Qatar Investment Authority, détient également 13% de Lagardère SCA, lui-même possesseur de Lagardère active, éditeur de Paris Match, du JDD… Le Qatar est pourtant accusé d’être une base arrière pour les prédicateurs islamistes, de financer le Hamas, de soutenir les Frères musulmans ou de maltraiter ses ouvriers étrangers… mais qui oserait associer Europe 1 ou Paris Match à de telles pratiques ?

    Qui se cache derrière les titres de presse tels que Grazia, Sciences et Vie et Télé Star ? Nul autre que l’éditeur Mondadori, propriété de la famille de Silvio Berlusconi, via la maison mère italienne Fininvest, présidée par Marina, la fille de l’ancien président du Conseil italien. Elle est actuellement en discussions pour finaliser la vente, en janvier 2019, de la filiale française à Reworld Media, un éditeur de contenus d’ores et déjà très critiqué par les journalistes, qui l’accusent de ne produire que des articles en concertation avec les annonceurs, à tel point que la rédaction de Grazia a organisé une manifestation en décembre. Pourtant, personne pour faire allusion à l’implication de Silvio Berlusconi, ni pour rappeler les frasques qui jalonnent sa vie personnelle et politique. Ni pour critiquer un éventuel soft power italien à la manœuvre...

    Groupes et milliardaires s'offrent des médias  

    «D’où parlent TF1, Le Figaro, Libé ou L’Obs? La presse française est dans les mains de 10 milliardaires qui ne la détiennent pas par philanthropie ou par souci du bien commun de la nation française. Ils s’en servent. La presse est pour eux un outil de communication, une source de revenus (les aides à la presse), un moyen de contrôle de l’opinion, de négociation pour l’obtention de marchés. N’oublions pas que la plupart des milliardaires en question travaillent de près ou de loin avec de l’argent, des commandes ou des contrats publics», estime Olivier Goujon. 

    La presse française est dans les mains de 10 milliardaires qui ne la détiennent pas par philanthropie ou par souci du bien commun de la nation française. Ils s’en servent. 

    Parmi ces milliardaires, certains personnages très controversés sont à la barre de médias d’importance comme Vincent Bolloré, dont le groupe du même nom détient 21% de Vivendi, qui possède Canal+. L’homme d’affaires a été largement accusé de tuer l’«esprit Canal», qui a vu ses piliers historiques quitter le navire lors de son arrivée à la présidence. Tout le monde a encore en mémoire la tentative de censure d'une enquête sur le Crédit mutuel par Vincent Bolloré au nom de son amitié avec le directeur de la banque. Mais il a été peu fait mention des activités controversées de ses filiales en Afrique, continent dans lequel il détient, entre autres sociétés liées à l'huile de palme, une vingtaine de concessions, donc 13 portuaires. Il aurait été certes risqué de les dénoncer, puisque la trentaine de journalistes qui s’y sont attelé et ont évoqué les violations des droits des populations locales sont poursuivis depuis des années sans relâche par le groupe. Même si Bolloré est quasi systématiquement débouté, cet acharnement judiciaire, qui persiste jusqu’en cassation, impacte largement les rédactions poursuivies, telles que Bastamag ou Les Inrocks.

    Encore plus étonnant, nulle voix ne s’élève contre le propriétaire du Figaro, un titre qui bénéficie d’une grande respectabilité. Pourtant, Dassault est bel et bien un marchand d’armes, qui s’apprête à livrer des Rafale à l’Inde et a totalisé des ventes de 2,1 milliards de dollars en 2017, en augmentation de 48%. Ce qui ne manque pas de susciter des questions sur l’activité éditoriale du magazine en matière de traitement de la Défense française. Les démêlés avec la Justice de Serge Dassault, décédé en mai 2018, n'ont pas non plus entaché la réputation du titre.

    Ces journaux sont pleins de rédacteurs en chefs devenus de simples courroies de transmission

    Bouygues n’a pas manqué d’être épinglé pour divers scandales liés à ses projets : contrats juteux au Turkménistan, pays considéré comme une dictature par les Etats occidentaux, attribution contestée du «Pentagone français», sans oublier la NRL, dispendieuse route pharaonique d’un coût estimé de trois milliards d’euros, longeant une portion de côte dans l’île de la Réunion… Il est rarement fait mention de ces projets controversés lorsque les programmes de TF1, la chaîne qu’il possède, sont évoqués dans les médias. Mais en interne, on sait aussi que tout ne peut être dit. Francis Bouygues avait déjà montré les limites de l'exercice en licenciant Michel Polac après un numéro de l'émission culte Droit de réponse. Elle avait eu le tort de faire référence au pont de l’île de Ré construit par le bâtisseur, dans un dessin commenté par les mots : «Une maison de maçon, un pont de maçon, une télé de m…».

    L’appartenance à des banques ou à des milliardaires est en revanche bien plus commentée par le public, quoique moins dans la presse. Crédit agricole possède La Voix du Nord et 20 minutes tandis que le Crédit mutuel, via le groupe Ebra, détient Le Républicain lorrainLe ProgrèsLe Dauphiné libéré ou Les Dernières nouvelles d’AlsaceIl est compréhensible que la puissance financière, les connexions et les possibles implications politiques de ces milliardaires et banques patrons de presse soient diversement appréciés par les lecteurs.

    Pourquoi vouloir compter dans son portefeuille des titres de presse dont la viabilité économique est malheureusement quasi moribonde, sinon pour tenter de peser dans le débat d’idée, dans la plus pure tradition du soft power ? Le milliardaire Patrick Drahi s’est offert LibérationL’Express, BFM et RMC. Il a de plus fondé i24 News en 2013, en réponse à Al-Jazeera, dans le but avoué de «montrer le vrai visage d'Israël vu par les Israéliens» : une ambition des plus affichées… Bernard Arnault a de son côté acquis Le Parisien, et Les EchosMatthieu Pigasse a jeté son dévolu sur Les Inrocks ou Radio Nova. Avec Xavier Niel, il a fait main basse sur L’Obs et Le Monde SA, qui représente Le Monde, La vie, Télérama, Courrier internationalMathieu Pigasse a depuis a cédé 49% de ses parts au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, qui a aussi racheté Elle et Marianne avec la bénédiction d'Emmanuel Macron, qui ne voit aucun problème à cela puisqu'il fait partie des «investisseurs de l'Union européenne»...

    On s’interroge en permanence sur l’opportunité ou la motivation de certaines enquêtes. 

    Mais qui commentera le désir d’influence de ces groupes et de ces milliardaires, et leur impact sur la ligne éditoriale ? «Imaginer que le Figaro enquête sur des pots-de-vin liés à des ventes Dassault, que Canal fasse un sujet sur Bolloré en Afrique ou Libé une enquête sérieuse sur les méfaits de la téléphonie portative… Plus loin, ces groupes ont tous partie liée avec l’Etat, c’est donc un nœud gordien difficile à démêler, et l’on s’interroge en permanence sur l’opportunité ou la motivation de certaines enquêtes. L’autocensure est à l’œuvre, elle est quasi schizophrénique. La précarisation des jeunes journalistes ajoute au phénomène car on n’ose pas proposer de sujets dont on sait qu’ils peuvent déranger. L’autocensure concerne donc toute la chaîne rédactionnelle», estime Olivier Goujon. 

    «Ces journaux sont pleins de rédacteurs en chefs devenus de simples courroies de transmission, qui jurent leurs grands dieux qu’ils travaillent librement, qu’ils n’ont jamais été censurés etc... C’est faux. En fait, ces responsables ont tellement intégré les limites de leur possible qu’ils savent exactement ce qu’ils peuvent se permettre ou pas», conclut Olivier Goujon.

    Brut, la start-up tentaculaire des anciens de Canal et de Xavier Niel 

    Xavier Niel, le grand manitou des start-ups, également ami d'Emmanuel Macron, n’a pas uniquement jeté son dévolu sur la presse papier. Il est entré au capital de Brut, le média «100% digital» qui a suscité l’engouement des Gilets jaunes par ses couvertures live assurées par le journaliste Rémy Buisine. 2,2 millions d’abonnés suivent sa page Facebook, tandis que Brut a cumulé 820 millions de vidéos vues dans le monde en décembre 2018.

    Ce réseau fait l’objet d’un article de Libération, qui cite le Gilet jaune Eric Drouet le comptant au rang des «médias libres». Brut, présent en France mais aussi en Inde, aux Etats-Unis et en Chine où des versions ad hoc ont été créées, n’a pourtant rien d’un petit fanzine alternatif qui a trouvé fortuitement son public. Monté en 2016 par trois transfuges de Canal+ et un producteur, il compte le cinéaste Luc Besson dans ses actionnaires via une société de production. Les accusations de viol le visant n'ont, en passant, pas été rapportées par Brut.

    En mai, ce média a réussi une belle levée de fonds de 10 millions auprès de Bpifrance (Banque publique d'investissement), du fonds NextWorld de Sébastien Lépinard, du fonds Cassius d'Emmanuel Seugé… et de Xavier Niel. Outre des créations de contenus pour des marques ou l’afficheur Clear Channel, Brut tire ses revenus français d’un fructueux partage de régie avec France Télévisions et d’un partenariat avec Facebook qui lui assure des revenus publicitaires grâce au spot de 6 secondes à la première minute de diffusion sur une vidéo de plus de trois minutes.

    D'où parlent les médias français ? Leurs propriétaires en question© @RT France

    Brut, à qui les portes de l'Elysée sont plutôt ouvertes, a interviewé des ministres du gouvernement à plusieurs reprises en 2018, laissant entendre des rapports cordiaux avec le pouvoir. Son positionnement n'y est pas étranger : Brut est né face du constat qu’il existait un traitement de l’info mainstream et des discours radicaux de droite comme de gauche : «Ce n'est pas possible, il faut faire quelque chose… Notre idée a été d'offrir des clés de compréhension pour décrypter ce flot d'infos», avait expliqué le co-fondateur Guillaume Lacroix à L'Obs. Entre-temps, la petite start-up frenchie est devenue un média tentaculaire d'envergure mondiale nouant des partenariats de tous bords avec un média d’Etat et les réseaux sociaux mondiaux. Pas vraiment anti-mainstream, pas du tout contre-pouvoir, mais bigrement efficace…

    https://francais.rt.com/france/58646-dou-parlent-medias-francais-leurs-proprietaires-question

  • Désinformation : les médias financés par la Russie contre-attaquent

    Alors qu’ils sont de nouveau mis en cause par le chef de l’État (on est d’accord, c’est une formule qui est en pratique vidée de sens) que la galaxie nous envie (heu… peut-être… ou pas…), Sputnik publie une tribune et RT réagit avec une petite video qui met le projecteur sur les soumissions oligarchiques qui caractérisent nos medias mainstream, accompagnée d’un article avec des liens intéressants, dont celui qui mène à cette infographie du Monde Diplomatique.

  • Macron, désinformateur en chef, s’inquiète de la liberté d’expression et du relativisme

    Macron, désinformateur en chef, s’inquiète de la liberté d’expression et du relativisme

    C’est un peu un comble que les champions du relativisme moral, de l’inversion des valeurs et du sens des mots, de la négation du réel, s’insurgent d’une telle situation, mais ils ne sont pas à cette incohérence près.

    Alors que des Gilets jaunes mettent en place un site internet dédié au ‘vrai débat“, l’oligarchie manifeste des signes de nervosité de plus en plus visibles face à la libération de la parole, et à la rupture entre les citoyens “lambda” et les médias aux ordres. Ainsi, selon ce que nous apprend Le Point, Macron a t’il reçu les journalistes-système dans son bureau pour un échange “libre” (on n’ose imaginer vers quelles horizons inconnues de la pensée cet échange s’est aventuré…).

    Le chef de la province française (bientôt germano-française) de l’oligarchie a poursuivi dans la logique de désinformation qui caractérise son émergence sur la scène politique française, sa victoire volée aux présidentielles, et la justification des lois sur la manipulation de l’information (dont le rapporteur, Naïma Moutchou, s’était illustrée par un tweet mensonger sur le GJ faisant soi-disant un salut nazi sur les Champs-Élysées).

    Aucun retour sur soi, donc, pour ses représentants d’un système hors-sol qui persiste et signe. Lors de cet échange, ce sont évidemment les “extrêmes” de gauche comme de droite qui ont été stigmatisés, manipulés qu’ils sont, les uns et les autres par… devinez… La Russie de Poutine, pardi !! Une seule parole est légitime, celle des édiles, les citoyens “lambda”, c’est le terme usité, ne représentant qu’eux-mêmes…

    L’article du Point est ici, il mérite d’être lu en entier pour comprendre à quel point les choses non seulement ne changeront pas, mais empireront.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-desinformateur-en-chef-sinquiete-de-la-liberte-dexpression-et-du-relativisme/

  • Entretien avec Aurélien Verhassel, président de l’Organisation Citadelle : « Le Système souhaite nous abattre »

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    La chaîne qatarienne Al Jazeera a diffusé mi-décembre un reportage à charge contre les identitaires de Lille, n’hésitant pas à trafiquer les images. Aurélien Verhassel, président de l’Organisation Citadelle, nous explique le déroulement du tournage ainsi que les graves conséquences subies par les militants, dont quatre ont été placés en garde à vue mercredi dans le cadre d’une enquête préliminaire.

    — Quand et comment la chaîne Al Jazeera a-t-elle tourné son reportage ?

    — Le journaliste infiltré en caméra cachée a passé la porte de la Citadelle pour la première fois en septembre 2017 lors de la Braderie de Lille, où, comme chaque année, nous tenions un stand politique devant nos locaux afin de précisément permettre à la population de venir découvrir les lieux et discuter avec nos militants. Il lançait régulièrement des sujets tendancieux – nous forçant à le recadrer à plusieurs reprises – et se tournait en permanence vers les plus jeunes ou des personnes de passage. Quelques semaines avant la diffusion de la première partie du reportage, manquant sans doute d’images croustillantes me concernant, une équipe conséquente d’Al Jazeera constituée de trois journalistes et de cinq « gros bras » est allée jusqu’à me poursuivre dans la rue, dès la sortie de mon logement, pour m’intimider et tenter de causer un esclandre. Ils ont attendu qu’une bande de Maghrébins passe à proximité pour hurler que mes militants « agressaient des Arabes », pour déclencher une rixe et enfin recueillir des images « intéressantes ». Ce reportage visait clairement à nous anéantir socialement et économiquement. Tous les militants présents dans le reportage ont perdu leur travail à la suite de la diffusion de ce dernier.

    — Quels sont les faits reprochés à la Citadelle ?

    — Rien ! Sinon d’être le fer de lance de la lutte contre l’immigration-islamisation et d’accueillir chaque semaine de nombreux Français voulant défendre leur identité. En effet, judiciairement, la Citadelle n’est en rien inquiétée. J’ai été filmé en caméra cachée pendant six mois sans qu’il n’en sorte rien. Il faut néanmoins séparer l’aspect judiciaire des graves attaques médiatiques dont nous avons fait l’objet. Le reportage, dans lequel interviennent deux journalistes qui travaillent ou ont travaillé pour Libération, est monté sur la base d’images de trois provocateurs tournées en caméra cachée, parfois dans d’autres établissements que la Citadelle. L’ensemble des médias ont tenté de faire passer ces trois provocateurs pour des militants identitaires afin de discréditer notre mouvement. Certains journalistes, animés par la volonté de nuire, sont même allés jusqu’à produire des montages trompeurs pour faire croire que certaines scènes avaient été filmées dans notre maison de l’identité.

    — Que répondez-vous à ces accusations ?

    — Le scénario de ce feuilleton était écrit à l’avance. Mon avocat, maître Maxime Moulin, a écrit à Al Jazeera, ils n’ont pas donné suite, cela démontre le peu d’objectivité du reportage qui était réalisé uniquement à charge. Malgré six mois d’infiltration et des moyens mis en œuvre encore jamais vus en France, grâce à l’argent du Qatar, le reportage n’est finalement basé que sur quelques personnes de passage qui, contrairement à ce que les « journalistes » d’Al Jazeera laissent entendre, ne sont pas des militants actifs.

    Aujourd’hui, quand 100 % des terroristes sont musulmans, il ne faut surtout pas faire d’amalgame, mais quand trois adhérents d’une association qui en compte 1 200 tiennent des propos d’ivrognes à trois heures du matin, la France est en danger ? Des propos répréhensibles ont certes été tenus dans ce reportage, je les dénonce et les condamne sans équivoque. Ces derniers n’ont rigoureusement rien à voir avec notre philosophie et notre vision du monde.

     

    — En réaction, le maire de Lille, Martine Aubry, a fait des déclarations menaçantes envers la Citadelle, en avez-vous déjà subi les conséquences ?

    — Il n’est un secret pour personne que le maire de Lille, Martine Aubry, ainsi que le préfet du Nord, Michel Lalande, désirent voir la Citadelle fermer ses portes. Il faut dire que nous faisons tache dans cette ville à gauche depuis toujours où pullulent les associations subventionnées et autres locaux d’extrême gauche qui jouissent d’une impunité totale. Ils mettent tout en œuvre pour cela. Contrôle permanent, pression médiatique, convocations au commissariat et passages à répétition devant les tribunaux, menaces de fermeture administrative… En ce moment même, de nombreux militants sont en garde à vue. Si ces procédures n’aboutissent pas toujours, ça occasionne des milliers d’euros de perte d’exploitation et frais de justice. Nos actions étant toutes pacifiques, le Système souhaite nous abattre économiquement et socialement.

    — Al Jazeera a une réputation sulfureuse, comment expliquer leur démarche, relayée dans toute la presse française ?

    — Il est évident qu’un tel reportage, avec tant de montages trompeurs, d’inventions, de traductions fallacieuses n’aurait pu être réalisé par un média français, au risque d’être purement et simplement interdit par la justice.

    En effet, diffuser nom, prénom, visage à découvert et même les métiers de chacun ainsi que les villes dans lesquelles ils exercent nous paraîtrait inconcevable en France. Il est étonnant de constater qu’une chaîne interdite dans un grand nombre de pays arabes, qui d’après l’écrivain tunisien Basel Mustafa « a perdu son autorité, parce qu’elle se permettait de diffuser de faux rapports et des actualités fabriquées », a trouvé autant d’écho auprès de médias français.

    — Est-ce un coup d’arrêt pour la Citadelle ou au contraire une source de motivation supplémentaire ?

    — Nous sommes le premier mouvement identitaire et patriote de France, le Système le sait, ses nombreuses attaques en sont la preuve, nous portons ces heures de garde à vue, ces mois de prison, ces amendes, ces agressions et même parfois ce sang versé comme autant de médailles ! Nous serons présents – comme à notre habitude – partout où le besoin s’en fera sentir, sur terre, sur mer, en montagne et même dans les airs. Nous ne reculerons jamais car nous sommes la première ligne !

    — Comment aider les militants de la Citadelle ?

    — Nous avons dix procédures à notre encontre, nous récoltons donc des dons par carte bancaire via le site Internet faireundon.citadelle.eu ou par chèque à l’ordre de La Citadelle à envoyer à l’adresse suivante : La Citadelle, 8, rue des Arts, 59800 LILLE. Notre service donateurs est à disposition par téléphone au 07 81 99 21 29.

    Propos recueillis par Alexandre Rivet

    Article paru dans Présent daté du 31 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/213463/entretien-avec-aurelien-verhassel-president-de-lorganisation-citadelle-le-systeme-souhaite-nous-abattre/

  • Pacte pour les Réfugiés : le petit frère du Pacte de Marrakech

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Le pacte sur les migrations sûres, ordonnées et régulières adopté par 150 pays au sein de la conférence intergouvernementale de Marrakech le 10 décembre 2018, signé par la France sans le moindre débat dans notre pays et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 décembre n’est pas tout seul.
    Il est accompagné d’un petit frère, le pacte mondial sur les réfugiés beaucoup plus discret dont l’adoption  par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre dernier est passée quasiment inaperçue.
    Renforcement du dispositif  du pacte sur les migrations, roue de secours en cas d’échec de celui-ci ? En tout cas il fait partie intégrante de la démarche mondialiste de l’ONU en rupture avec sa vocation première qui est la défense de la paix et non la constitution d’un gouvernement mondial.

    Liste des articles déjà publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech : 

     Il apparaît indispensable que le public et plus particulièrement les opposants aux  pactes sur les migrations et sur les réfugiés sachent que cette forfaiture est doublement attentatoire à nos souverainetés nationales et doublement mortifère pour nos sociétés.

    Une très grande discrétion

    Comme le Pacte sur les migrations, le Pacte mondial sur les réfugiés découle d’une Déclaration de New York adoptée à l’unanimité en 2016 par les 193 membres de l’ONU et qui visait à améliorer leur aptitude à mieux accueillir réfugiés et migrants.

    Rédigé sous l’autorité du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), basé à Genève et dirigé par l’Italien Filippo Grandi, le Pacte mondial sur les réfugiés a pour but de favoriser et organiser une réponse internationale adéquate aux mouvements massifs de réfugiés et aux situations de réfugiés prolongées.

    Les phases de consultation multilatérale des Etats membres et d’autres parties prenantes, de négociation et de rédaction ont eu lieu en 2017 et surtout 2018 pendant 18 mois, parallèlement à celles du pacte sur les migrations. Le projet de pacte sur les réfugiés a été publié le 20 juillet 2018, approuvé par la commission compétente de l’ONU, le 13 novembre 2018 et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre.

    Tout au long du processus la discrétion a été de mise. Il y eut peu de communication de la part des médias alors que le pacte sur les migrations a été nettement plus visible. Les actes d’approbation et de ratification n’ont donné lieu qu’à peu de publicité et les oppositions ont été muettes.

    Peu d’opposition

    La résolution sur ce Pacte sur les réfugiés a été approuvée par 181 pays, deux seulement ont voté contre, les Etats-Unis et la Hongrie,  et trois se sont abstenus.

    L’administration de Donald Trump, qui a été partie prenante aux négociations pendant 18 mois, a expliqué que si elle soutenait l’essentiel du texte, elle était opposée à certaines dispositions comme celles visant à limiter les possibles détentions de personnes cherchant l’asile dans un pays.

    Quant à la Hongrie elle a soutenu qu’il n’existait pas le besoin d’un nouvel instrument légal faisant ainsi référence à la convention de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Une présentation rassurante des objectifs

    Tout d’abord, comme pour le pacte sur les migrations, il nous est bien affirmé de manière pateline que ce pacte sur les réfugiés n’est pas contraignant. Nous savons ce que cela veut dire et toute la charge de duplicité que contient cette affirmation.

    Selon ONU info le Pacte mondial sur les réfugiés a quatre objectifs :

    1. atténuer les pressions sur les pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés;
    2. renforcer l’autonomie des réfugiés;
    3. élargir l’accès aux pays tiers des réfugiés par le biais de la réinstallation et d’autres voies d’admission;
    4. soutenir les conditions permettant aux réfugiés de rentrer dans leur pays d’origine.

    Le Pacte s’inscrirait dans le droit fil de la Convention de Genève de 1951

    Rien de bien émouvant par conséquent, d’autant plus que selon ONU info, un pays ne sera pas obligé d’accueillir plus de réfugiés que ce n’est le cas. Le Pacte mondial sur les réfugiés ne ferait que réaffirmer les normes et principes de la Convention de Genève de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Le Pacte s’appuie sur le régime international des réfugiés mis en place depuis des décennies. Il n’aurait pas officiellement pour but de créer des charges ou des contraintes supplémentaires pour les pays accueillant un grand nombre de réfugiés, ni de modifier le mandat du HCR en matière de protection et de solutions.

    Une réalité beaucoup plus inquiétante et pernicieuse

    Le chiffre clé

    D’après le HCR, 24 millions de personnes sont des réfugiés de guerre

    Ce fardeau est estimé comme inéquitablement réparti

    Les pays qui reçoivent le plus grand nombre de réfugiés dans le monde sont des pays voisins aux ressources limitées voire très pauvres : Turquie, Liban, Jordanie, mais aussi Iran, Pakistan Ouganda.

    Comme l’indique la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne Maria Espinosa « Les pays d’accueil de réfugiés continuent de faire preuve d’une générosité et d’un engagement extraordinaires en faveur de la protection des réfugiés“. Mais “plus de 85% des réfugiés dans le monde sont accueillis par des pays à revenu faible et moyen“.Le nouveau Pacte va permettre de renforcer l’assistance et la protection de ces millions de réfugiés recensés dans le monde, a-t-elle  indiqué.

    Le pacte sur les réfugiés élargit la convention de 1951

    La Convention sur les réfugiés traite des droits des réfugiés et des obligations des États, mais  pas de la coopération internationale au sens large. C’est ce que fait le Pacte mondial selon Volker Türk, Haut-commissaire adjoint en charge de la protection au HCR.

    Comme pour le Pacte sur les migrations, le document sur les réfugiés favorise les arrangements nationaux et régionaux et les partenariats, propose des moyens de financement et évoque une collecte et un partage des informations et des données.

    Dans des contextes de crise à grande échelle, le Pacte mondial prévoit qu’un État hôte ou un pays d’origine peut demander l’activation par le HCR d’une plate-forme de soutien pour l’aider à faire face. «Ce que nous voulons réaliser, c’est une très rapide mobilisation du soutien politique, financier et de réinstallation», a déclaré M. Türk.

    Vers un partage des tâches et des responsabilités

    Afin de soutenir les communautés et les Etats qui accueillent les réfugiés, le Pacte mondial sur les réfugiés va permettre de partager « la charge et les responsabilités en matière d’assistance et de protection des réfugiés » au niveau mondial selon Mme Espinosa. On passe d’une réponse strictement humanitaire à la crise des réfugiés à « une réponse plus globale ».

    C’est ainsi que le HCR a expliqué que le Pacte doit permettre « une meilleure éducation des garçons et des filles réfugiés, un meilleur accès aux services de santé pour tous les réfugiés et davantage de moyens de subsistance ».

    La question épineuse du financement

    Le Pacte mondial inscrit la réponse à la question du financement dans une approche de partenariat beaucoup plus large. Il examine ce que le secteur privé, la banque Mondiale les communautés religieuses et les institutions financières internationales peuvent apporter sur la table.

    N’oublions cependant pas si l’on parle de solidarité, que  l’essentiel du financement de la gestion des réfugiés par l’archipel onusien provient du monde occidental : USA et Europe.

    Un pacte faussement non contraignant ? Mr Türk mange le morceau

    Le pacte n’est pas juridiquement contraignant, mais après son adoption par l’Assemblée générale de l’ONU« cela témoigne d’un très fort engagement politique des 193 États membres », a déclaré M. Türk, soulignant que « dans le monde d’aujourd’hui, c’est comme cela que fonctionne le multilatéralisme ».

    Des contrôles ?

    Afin de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des quatre objectifs il est prévu de mettre en place des indicateurs. Certes le texte est censé ne pas être contraignant mais une petite émulation bien étalée sur la place publique mondiale ne peut pas faire de mal !

    Conclusion

    En cas d’échec du Pacte sur les migrations, le Pacte sur les réfugiés aurait pu servir de roue de secours.

    Dans l’état actuel des choses et après le vote de Marrakech il en apparaît terriblement complémentaire.

    Comme l’a très bien dit l’article de Médias-presse.info le pacte mondial sur les réfugiés est un autre cheval de Troie de la mondialisation. Le tumulte du pacte sur les migrations a permis d’occulter le processus d’adoption du texte sur les réfugiés dans un contexte de quasi-silence.

    Il semble important que le public sache à quel point l’année 2018 aura marqué un tournant désastreux pour la lutte des nations occidentales contre les invasions migratoires si les signatures de gouvernants complices ne sont pas annulées dans un avenir proche.

    André Posokhow 26/01/2019

    https://www.polemia.com/pacte-refugies-petit-frere-pacte-marrakech/

  • Danemark : un nouveau projet de loi vise à faciliter le rapatriement de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, l’ONU s’y oppose

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a critiqué le gouvernement danois pour un nouveau projet de loi qui vise à faciliter le rapatriement des réfugiés sous quota des Nations Unies.

    Un nouveau projet de loi sur l’immigration vise à appliquer le changement d’approche général du gouvernement en matière d’octroi du statut d’asile aux réfugiés sous quota de l’ONU, rapporte le journal Politiken.

    Le projet de loi prévoit que les réfugiés sous quota sont soumis aux mêmes règles concernant leur statut d’asile que tous les autres types de migrants accueillis par le Danemark.

    Cela signifie l’application de l’opinion du gouvernement selon laquelle le statut des réfugiés devrait toujours être considéré comme temporaire et que leur statut devrait être révoqué dès que les conditions dans les pays d’origine se sont améliorées.

    « Nous souhaitons envoyer un signal très clair aux réfugiés que, si vous obtenez l’autorisation de rester au Danemark, c’est temporaire, et cela s’applique également aux réfugiés contingentés », a déclaré la ministre de l’immigration Inger Støjberg au journal.

    Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, considère la proposition du gouvernement danois comme une rupture avec l’esprit historique de la participation internationale à son programme pour les réfugiés, bien qu’il n’existe aucun obstacle juridique au retrait du statut des réfugiés si les conditions dans leur pays d’origine sont considérées comme pacifiques, écrit Politiken.

    La responsable du Conseil danois pour les réfugiés, Eva Singer, a déclaré que d’autres pays considéraient généralement les réfugiés sous quota comme appartenant à un groupe spécialement protégé pouvant considérer leur installation dans un nouveau pays comme permanente.

    « Il y a toujours eu cette perception quasi tacite : l’installation des réfugiés sous quota dans le pays hôte est en réalité un accueil permanent. Cette loi changera la donne », a dit M. Singer.

    (…) Depuis 2016, le Danemark refuse d’accueillir des réfugiés dans le cadre du système de quotas de l’ONU (…) Jusqu’en 2016, le Danemark a reçu environ 500 réfugiés contingentés par an du HCR, avant que le gouvernement ne suspende temporairement la participation du Danemark. Elle a prolongé cette suspension en 2017 et 2018.

    The Local

    http://www.fdesouche.com/1150863-danemark-un-nouveau-projet-de-loi-vise-a-faciliter-le-rapatriement-de-tous-les-refugies-dans-leur-pays-dorigine-lonu-emet-des-critiques