
Il fut un temps où ce parti politique était devenu ma raison de vivre. J’avais tout juste dix-huit ans lorsque j’ai plongé dans le militantisme d’extrême gauche, en rejoignant La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Avec mon meilleur ami de l’époque, nous étions assoiffés de révolte, en quête de révolution, de sens à une vie à peine commencée. Nous étions perdus, vulnérables, malléables.






