Selon le Canard Enchainé, Pôle emploi aurait diffusé le 21 avril dernier à ses cadres une «instruction» indiquant la marche à suivre pour mettre 500 000 nouveaux chômeurs en formation d'ici fin 2016 - correspondant à l'objectif fixé par François Hollande - et ainsi faire baisser les chiffres des catégories A,B ou C, les plus regardées. Soit au total, 1 million de chômeurs en formation sur l'année.
magouille et compagnie - Page 1810
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Abracadabra, les chômeurs disparaissent
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Pendant les vacances : les attaques contre la famille se poursuivent
Message des Juristes pour l'enfance :
"L’été n’apporte hélas guère de trêve dans le combat pour les droits des enfants que vous et nous nous efforçons ensemble de défendre. Vous savez sans doute que, le 21 juillet dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné une nouvelle fois la France en raison du refus de transcription des actes de naissance des enfants nés à l’étranger de GPA, alors que l’absence de transcription ne portait aucun préjudice aux enfants et exprimait le refus de la justice française de fermer les yeux sur les violations de leurs droits qui résultent de la GPA. Dans un contexte de déni général de ce que l’enfant a vécu, l’état civil non transcrit offrait à l’enfant un espace de vérité et une possibilité de compréhension de sa propre histoire.
Notons que, depuis les faits portés devant la cour européenne, la cour de cassation a déjà largement renoncé à la protection de l’enfant et autorise la transcription lorsque l’acte de naissance indique la mère porteuse comme mère, comme si cela suffisait à réparer la privation de sa mère que la GPA entraine de toute façon pour lui. La condamnation européenne n’apporte donc rien de nouveau mais elle conforte l’approche complaisante avec laquelle les juridictions envisagent la GPA, dans un contexte de déni des violations des droits des enfants, autrement de déni de justice à leur égard.
C’est ensuite le Conseil d’Etat qui, le 3 août, vient d’ordonner une nouvelle fois au ministre des affaires étrangères de délivrer un titre de voyage à un enfant né de la GPA en Arménie, afin que la femme qui l’a obtenu par ce moyen puisse entrer en France avec lui. Cette question avait déjà été tranchée par le Conseil d’Etat dans une décision du 4 mai 2011. Elle n’apporte elle non plus rien de nouveau mais ne résout rien non plus, tant la solution n’en était déjà pas une en 2011. [...]
Afin de promouvoir une prise de conscience sur les préjudices que la GPA entraine pour les enfants, l’association Juristes pour l’enfance lance en septembre une vaste campagne auprès des politiques et des professionnels de santé (députés, sénateurs, CECOS, Agences sanitaires, directeurs d’hôpitaux). Nous allons leur adresser l’ouvrage d’Aude Mirkovic consacré à la PMA et à la GPA envisagées dans la perspective du respect des droits de l’enfant, afin de les sensibiliser et les alerter sur l’impact qu’elles peuvent avoir sur les enfants. Nous allons leur proposer, pour eux-mêmes comme pour les membres de leurs structures, une formation sur le sujet.
Le récent débat à l’assemblée sur la répression de la GPA, qui n’a pas pu être adoptée tant les tensions sont vives, montre en effet à quel point les conséquences pour les enfants de ces pratiques sont méconnues, volontairement ou de bonne foi, de nos parlementaires et par la société en général.
Si vous pensez cette initiative utile, vous pouvez collaborer à cette campagne en aidant notre association (reçu fiscal adressé pour tout don).
Vous pouvez faire un don en ligne sur le site: juristespourlenfance.com ou envoyer un chèque à l’adresse suivante : Juristes pour l’enfance, BP 32, 69591 L’Arbresle cedex
Pour finir avec une bonne nouvelle, nous avons le plaisir de vous annoncer que Juristes pour l’enfance a obtenu, le 16 juillet dernier, le statut spécial de consultant auprès du conseil économique et social de l'ONU. Cette reconnaissance internationale nous ouvre des horizons et des perspectives que nous ne manquerons pas d’explorer et d’exploiter pour le bénéfice des enfants !"
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Julian Assange : "Hillary Clinton a encouragé la vente d'armes à l'EI"
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Coup d'État à Istanbul : Le reportage d'ERTV
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Chrétiens d'Orient, musulmans d'Occident : deux poids, deux mesures
Un tour d'horizon très éclairant pour notre avenir sur le sort des chrétiens d'Orient et le deux poids deux mesures qu'ils subissent, écrit par Patrick Karam, Docteur en Science politique, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger (CHREDO), en collaboration avec Elie Haddad, médecin et vice-président de la CHREDO, pour le FigaroVox :
"Si les mouvements islamistes assassinent les Chrétiens en Orient, les convertissent par la force, les chassent de leur terre et les dépossèdent de leur bien, d'autres régimes à l'apparence plus «civilisés» les persécutent au quotidien dans le silence total de la communauté internationale, et singulièrement de l'Europe et de la France.
Il est temps que l'Occident lève le voile qu'il s'est imposé afin d'affronter la vérité, celle des discriminations institutionnelles normalisées dans les règlementations et les pratiques que font subir aux différentes communautés en Orient, les Chrétiens en particulier, les islamistes en cravate qui dirigent le monde arabe.
Les pressions exercées contre les chrétiens orientaux en raison de leur religion ont varié suivant les pays, les régimes et les moments. Une lecture historique et linéaire peut conduire à penser que la coexistence avec les populations musulmanes s'est faite de manière plutôt harmonieuse, avec quelques aléas suivant les périodes.
Avant les crises, en Irak et en Syrie, les chrétiens ne subissaient pas de pressions, ni d'intimidations d'ordre religieux de la part de régimes autoritaires autre que la répression politique commune à tous les nationaux. Ainsi la liberté religieuse qui existait dans ces deux pays permettait aux Chrétiens de pratiquer leur rite en toute liberté, le statut de la femme était évolué, des conversions et des mariages mixtes étaient possibles et chacun pouvait vivre suivant sa religion ou sa culture. Il y a aujourd'hui une régression globale, tant en Irak, que dans une partie de la Syrie mais aussi en Egypte et dans l'ensemble du monde arabe.
Dans la plupart des pays musulmans, les Chrétiens, pourtant présents depuis deux millénaires, ne peuvent occuper des postes de premier rang dans l'administration, l'armée ou la politique. En outre, différents métiers leur sont interdits et ils sont systématiquement écartés de toute prise de fonction qui leur donnerait une visibilité ou un pouvoir quelconque sur des musulmans. Parfois, ils ne bénéficient pas des avantages sociaux ou de l'accès à certaines universités. Ils sont les invisibles de la société et malheur à ceux qui voudraient contester les règles du jeu établies car la prison ou la mort sanctionneraient l'imprudent. D'ailleurs, même dans le cas où le délit n'existe pas, le blasphème, c'est à dire une critique de l'islam, réelle ou imaginaire, punit de mort le chrétien qui, sur simple dénonciation, sera lynché par des voisins. Dans certains pays, comme l'Egypte, la pratique de l'enlèvement, de la conversion et du mariage forcés de chrétiennes mineures étaient devenus monnaie courante.
En Occident, les musulmans issus de l'immigration ont les mêmes droits et bénéficient de tous les avantages économiques et sociaux des pays d'accueil. En France, le RSA, les logements sociaux, les minimas sociaux, les différentes allocations, notamment familiale, la gratuité de l'enseignement de l'école à l'université ou de l'accès aux soins, les mêmes règles s'appliquent à tous. Même si la discrimination peut subsister dans les faits, les lois qui l'interdisent sont renforcées et l'Etat ou des autorités indépendantes veillent à leur application. Ils peuvent briguer tous les postes et parfois des campagnes de recrutements les visent particulièrement comme par exemple à la RATP. Ils peuvent manifester sur la voie publique leurs désaccords avec le pays d'accueil en toute liberté et leur liberté d'expression n'est pas bridée par des lois spécifiques.[...]"
Lien permanent Catégories : actualité, immigration, insécurité, islamisme, lobby, magouille et compagnie, religion 0 commentaire -
La justice en France est-elle vraiment indépendante et impartiale ?
"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir", Jean de La Fontaine, Les animaux malades de la peste. Toujours d'actualité en France :
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Circus parade franchouillard et bourrage de crânes
Bernard Plouvier
Il faut s’y habituer : la France aura du mal à se remettre de la bêtise hollando-vallso-cazeneuvienne. Certes, le ridicule n’a jamais tué personne – en dépit d’un proverbe laissant croire le contraire -, mais les actuels clowns qui se pavanent dans les palais de la Ripoublique poussent fort loin la plaisanterie.
Les media aux ordres nous tympanisent avec la grrrrande manifestation œcuménique de Lyon du samedi 30 juillet 2016, visant à combattre le fanatisme religieux… sans trop préciser que le seul fanatisme religieux que l’on connaisse en France depuis près d’un demi-siècle n’est que celui des hôtes musulmans du pays. De bien curieux hôtes en vérité, dont les « jeunes » tuent, pillent, violent, vandalisent, alors même que la Nation n’a jamais été consultée sur l’intérêt qu’il pouvait y avoir à recueillir de tels individus.
Or cette manifestation « monstre » de solidarité interraciale (pardon : le terme correct est « interethnique ») et religieuse a regroupé moins de 400 personnes, ce qui fait assez peu pour la troisième ville de France. On y a beuglé quelques slogans fort bénins et juré de ne plus s’entretuer pour des raisons de monothéismes s’excluant mutuellement… un seul dieu, mais pas le même pour tous, c’est vrai que ça peut poser des problèmes, même dans un pays où existe, de façon constitutionnelle, une stricte séparation de l’État et des religions.
Hélas, la Loi de 1905 n’avait pas prévu qu’un jour l’islam véhiculerait de forts relents de pétrodollars. Car ce bon Vespasien avait tort : l’argent a parfois de l’odeur… celle un peu musquée des roitelets islamo-pétroliers ou celle du haschich, sans compter l’odeur des sueurs froides de nos politiciens quand les maîtres du « lobby qui n’existe pas » menacent de brandir l’accusation rituelle « d’antisémitisme ». Avec ou sans parfum, l’argent et les suffrages sont bons à prendre lorsqu’un parti politique a de forts besoins de l’un et des autres.
Alors, Loi de 1905 ou pas, on ferme opportunément les yeux, même devant certaines évidences et l’on flatte les super-riches dans le sens du poil, tantôt celui de la synagogue, tantôt celui des mosquées, les cathédrales n’intéressant plus guère les politiciens depuis le suicidaire concile Vatican II qui a vidé les églises de France.
Pourtant, la manifestation la plus importante du 30 juillet n’était pas la mini-parade lyonnaise, qui a focalisé l’attention des media domestiqués. C’est près d’une gare parisienne (enfin, il paraît qu’elle est « parisienne »… à dire vrai, la dominante de sa fréquentation évoque plutôt un autre continent), qu’avait lieu une véritable manifestation « à la française », dans sa version actuelle, c’est-à-dire mondialiste.
Là, en effet, un millier d’individus vengeurs ont hurlé leur haine de la police française, parce qu’un Noir était mort quelques heures après avoir été arrêté par des policiers. On sait, grâce à deux autopsies, que ce monsieur est mort d’une maladie non rare chez le Noir africain : une cardiomyopathie hypertrophique (une maladie cardiaque, génétiquement induite, où l’on meurt de troubles du rythme, à l’occasion d’un effort ou d’une forte émotion)… la seule « bavure » dans cette triste histoire est d’ordre médical et non policier. Bien suivi médicalement, cet homme aurait eu sa maladie diagnostiquée à temps et traitée de façon efficace, comme on sait le faire depuis plus de trente ans.
Il est plus simple de fermer les yeux sur le motif de l’interpellation (car, après tout, la police française n’arrête personne sans une bonne raison) et sur la négligence médicale du patient et de sa famille. Il est évidemment plus facile de beugler une fois de plus au « Racisme » des Français, alors que le seul racisme constaté quotidiennement en France depuis une trentaine d’années est le Racisme Anti-Blancs.
Le 30 juillet 2016, il y eut en France, deux manifestations : l’une de soi-disant fraternité, l’autre de haine anti-policière. La seule question à laquelle aucun journaliste ne répondra jamais (d’autant plus qu’il ne se la posera même pas) est celle-ci : où était la sincérité ? Celle de musulmans osant dire que l’islam n’est pas une religion de haine dirigée contre les infidèles ou celle des Africains venus crier vengeance ? Les uns jouaient aux bons apôtres ; les autres exigeaient une bizarre conception de la « justice ».
La seule juste mesure serait de demander aux contribuables français, seuls souverains légitimes de l’État, leur avis sur l’immigration extra-européenne et sur l’opportunité du retour de ces messieurs-dames dans leurs continents d’origine. On en est (hélas !) fort loin.
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Expulsion de l'église Sainte Rita de Paris
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Où sont passées les promesses de Maastricht ?
Le FMI serait-il partisan de la disparition de l'euro ?
"Pour la France le taux de change actuel de l'euro est d'environ 6% supérieur à ce qu'il devrait être pour convenir aux spécificités économiques de l'Hexagone, et notamment à sa compétitivité quelque peu «fluette» comme la constitution corporelle de Stan Laurel. Et c'est exactement l'inverse du point de vue de l'Allemagne pour qui l'euro est sous-évalué d'environ 15%. Autrement dit si les deux premières économiques de l'Union monétaire européenne recouvraient leur indépendance, le franc «posteuro» devrait être déprécié de l'ordre de 20% par rapport au mark «posteuro» (...)
Ainsi le FMI envisage-t-il une dépréciation du dollar et de la livre britannique, et à l'inverse une réappréciation de toutes les monnaies des zones en excédents (...) Là où les choses se corsent, c'est que le FMI pousse son analyse au sein même de la zone euro, ce qui est évidemment tout à fait légitime puisque les 19 pays en question sont tous membres à part entière de l'organisation financière internationale qui siège à Washington.
Mais du coup les déséquilibres intra zone euro apparaissent en pleine lumière et dans toute leur cruauté. Alors que l'Allemagne a affiché un excédent de 306 milliards de dollars (8,5% de son PIB) de sa balance des paiements sur ces douze derniers mois, la France était en déficit de 21 milliards de dollars (0,7% de son PIB). Outre ces disparités financières externes, les écarts des taux de chômage et de croissance militent également en faveur de changements des parités monétaires entre la France et l'Allemagne. Sauf qu'elles sont évidemment impossibles du fait même de l'existence de l'euro, qui apparaît plus que jamais comme un lit de Procuste. "
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Attentats islamistes : les médias respectent les cinq commandements du Politiquement Correct
Un assassinat d’un prêtre catholique a été commis dans son église ce matin même sous les yeux de quelques fidèles venus assister à une cérémonie. Comment les médias du politiquement correct vont-ils traiter ce meurtre ?
Michel Geoffroy analyse les méthodes habituelles de nos spécialistes de l’information.
PolémiaQuand les médias de propagande ne peuvent cacher un attentat ou une tentative d’attentat à caractère islamiste ils respectent toujours 5 règles de présentation politiquement correcte des faits. Apprenons donc à décrypter ces règles de présentation médiatique.
Comment les médias vont-ils réagir devant cet assassinat commis dans une église catholique
Première règle : l’enfant d’un quartier tranquille
L’auteur des faits ou le suspect est toujours présenté comme originaire d’un quartier ou issu d’une famille calme, tranquille, bien intégrée et sans histoires. Ainsi, par exemple, le Figaro du 10 décembre 2015 nous présentait-il Foued Mohamed-Aggad, l’un des tueurs du Bataclan, comme issu de Wissembourg, « petite ville tranquille du nord de l’Alsace ». On nous a aussi présenté Mollenbeek comme un haut lieu du vivre-ensemble multiculturel.
Les coins tranquilles produisent donc curieusement toujours des terroristes…
Seconde règle : le gentil garçon
Le suspect ou l’auteur des faits nous est toujours présenté sous les traits d’un « gentil garçon » (1) ; d’ailleurs, sa famille ou ses proches nous le disent ! Car on ne donne la parole qu’à eux, évidemment.
On se souvient qu’on nous présentait Mohammed Merah, le tueur de Toulouse, comme doté d’un visage d’ange et comme un grand amateur de voitures rapides.
Le Figaro précité nous indiquait de même que Foued Mohammed-Aggad était un enfant du pays réputé gentilet fils aimant. On nous a même présenté l’assassin d’un enfant à Moscou, une femme voilée qui déclare avoir agi à la demande d’Allah, sous les traits d’une sympathique nounou (2) ! Une nounou d’enfer assurément…
Mais comme l’expérience prouve que les auteurs d’attentat ont en général commencé dans la délinquance, les médias finissent par concéder que les intéressés avaient un passé judiciaire : mais c’était, bien sûr, pour demenus larcins. Rien de grave, donc.
Aujourd’hui, on indique dans la même veine qu’ils n’étaient pas fichés S, ce qui est censé nous rassurer (3).
Troisième règle : l’acte incompréhensible
L’acte commis par le suspect est toujours incompréhensible et isolé : il est le fruit d’un coup de folie ou d’un déséquilibre inexplicables car il n’a, bien entendu, aucun rapport avec sa religion ou sa communauté. Cette règle découle de la seconde : puisque le suspect était un gentil garçon, il ne peut faire le mal que de façon inexplicable ou bien maladive.
On met alors en scène le pauvre garçon, devenu violent parce qu’il était dépressif ou sous tranquillisants. Bref, c’était un malade irresponsable de ses actes. Le père de l’auteur de l’attentat de Nice a ainsi expliqué que son fils, le pauvre, était dépressif et les médias ont tenté de nous attendrir en détaillant sa vie sexuelle. Rappelons aussi que les auteurs d’agressions sexuelles à Cologne le soir du Réveillon 2015 nous ont été présentés comme des immigrants souffrant de carences affectives.
La règle d’or du Politiquement Correct médiatique consiste en effet à éviter coûte que coûte de faire référence à l’islamisme et, plus encore, à l’islam. Alors on ne cesse d’utiliser des formulations alambiquées pour s’efforcer de brouiller les pistes.
On nous explique, par exemple, que les motivations sont floues (cas de l’auteur de coups de couteau dans un VVF cet été), que les actes ont été commis par un fou furieux (cas de l’auteur de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016), un déséquilibré (4) ou que le mobile serait uniquement politique (5). On nous a aussi expliqué que l’auteur de l’attentat de Munich se serait inspiré… d’Anders Brevik, le terroriste d’extrême droite norvégien (6). La tentation est permanente, en effet, d’imputer à l’extrême droite les crimes commis par les islamistes depuis l’attentat de la rue Copernic : on se souvient que l’on cherchait encore la piste de l’extrême droite à Toulouse avant de trouver celle de Mohammed Merah !
Pour brouiller les pistes les médias s’efforcent aussi de mettre l’accent non sur l’auteur mais sur le procédé : ainsi on parlera d’un camion fou qui à Nice a foncé dans la foule le soir du 14 juillet. On avait d’ailleurs utilisé déjà cet artifice lors des attentats commis lors des marchés de Noël de décembre 2014, pour les transformer en des sortes d’accidents de la circulation.
On utilise aussi le terme tirs pour ne pas parler de ceux qui sont derrière les armes (7) et l’expression attaqueà la place d’attentats (8) ou d’autres euphémismes comme plaie au cou pour ne pas écrire égorgement (9). D’ailleurs, un attentat n’est-il pas finalement qu’un passage à l’acte mortifère (10) ?
Quatrième règle : la radicalisation rapide
Quand on ne peut plus cacher la motivation islamiste de l’attentat ou quand il a été revendiqué par Daech, les médias doivent alors tenter d’expliquer pourquoi le gentil garçon a agi comme il l’a fait.
La réponse est toute trouvée : il s’est radicalisé tout seul, le pauvre (11). C’est, bien sûr, la résultante de la troisième règle : le terroriste est toujours un isolé (12).
La radicalisation serait donc ce mal mystérieux qui frapperait a priori les seuls jeunes musulmans et qui, paraît-il, se transmettrait surtout via l’Internet, et non via les mosquées ou l’environnement familial, puisque chacun sait que l’islam est une religion de paix et d’amour. CQFD.
Elle serait aussi désormais un mal qui s’attraperait rapidement, comme dans le cas de ce réfugié qui a attaqué à la hache les passagers d’un train allemand : gentil réfugié devenu en un instant un méchant islamiste. Comment ? Par l’opération du Saint Esprit, auraient dit nos parents.
Cinquième règle : cachez ces victimes et ces images choquantes
Les médias font le choix de ne jamais s’appesantir sur les victimes françaises ou leurs familles. La personnalité des terroristes les intéresse beaucoup plus, afin d’essayer de les présenter sous un jour favorable. Les seules familles que l’on voit et auxquelles on donne systématiquement la parole sont donc celles des suspects.
Ou alors on ne donne la parole qu’aux seules victimes issues de l’immigration (13) : car il doit être seriné sur tous les tons que « les musulmans sont les principales victimes de l’islamisme » ou « que les musulmans ont peur de l’amalgame ».
Aussi on censure systématiquement les images des victimes de l’islamisme au prétexte de… respecter les familles et de ne pas servir d’argument pour la propagande de Daech. La commission d’enquête parlementaire sur l’attentat du Bataclan vient aussi d’établir le curieux silence entourant les horribles sévices dont avaient fait l’objet au surplus certaines victimes. Pour protéger les familles ou pour éviter de réveiller les Français de leur dormition ?
En appliquant ces cinq règles nos médias se veulent donc, comme on dit en novlangue, responsables : ils censurent et désinforment en toute bonne conscience pour préserver le vivre-ensemble et protéger les musulmans de tout amalgame.
Ce faisant, ils ne servent pas la cause de la vérité mais celle de l’idéologie du pouvoir.
Michel Geoffroy, 25/07/2016
Notes :
- Ce sont, dans la plupart des cas, des garçons, en effet.
- « Une nounou décapite un enfant et brandit sa tête dans les rues de Moscou », LeFigaro.fr du 29/2/2016.
- Cela ne rassure pas puisque les fichés S ne sont pas mis hors d’état de nuire et que ceux qui commettent des attentats peuvent ne pas être « fichés S » !
- Ex. « Rennes : une lycéenne blessée par un déséquilibré qui voulait tuer pendant le ramadan », LeFigaro.fr du 14 juin 2016.
- Ex. « Le mobile de l’attaque serait politique », à propos de l’attentat au couteau commis par un « Allemand de 27 ans au cri de Allouha Akbar » dans une gare bavaroise : LeFigaro.fr et AFP du 9 mai 2016.
- Ex. « Le Norvégien Breivik a-t-il servi de modèle au tireur ? », 20 minutes.fr du 23 juillet 2016.
- Ex. « Trois policiers américains victimes de tirsà Baton-Rouge », ce qui évite d’écrire que le tueur était afro-américain.
- Ex. « L’Allemagne frappée par une série d’attaques», LeFigaro.fr du 25 juillet 2016.
- Dans le cas de la policière assassinée à Magnanville en juin 2016 ; on emploie aussi le mot décapitationdans le même sens.
- Définition de l’attentat commis par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel à Nice le 14 juillet 2016, selon le procureur de Paris François Molins (le 22 juillet 2016).
- Une variante consiste à expliquer qu’il s’est radicalisé en prison : ce n’est donc pas sa faute mais celle de la justice !
- Jusqu’à ce que l’enquête mette en lumière les nombreuses complicités dont il a bénéficié. Comme à Toulouse ou à Nice on découvre ensuite que le prétendu loup solitaire des médias agissait en meute.
- Comme à Nice on a montré que la première victime de l’attentat était une femme musulmane.