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magouille et compagnie - Page 1840

  • Chronique des lycéens : voitures brûlées, policiers caillassés

    Voiture brûlée, policiers caillassés, feux de poubelles : des incidents ont à nouveau eu lieu ce matin dans plusieurs lycées d'Ile-de-France, conduisant la police à procéder à 38 interpellations, dont 15 pour contrôle d'identité.

    La tension a été particulièrement forte devant le lycée Hélène-Boucher à Tremblay-en France (Seine-Saint-Denis), où une centaine de lycéens cagoulés ont fait face à une dizaine de policiers. Un véhicule a été incendié, deux autres retournés, et les policiers "copieusement caillassés". Pour se dégager, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et, à une reprise, du flash ball.

    L'établissement a été fermé vers 10H. Par ailleurs, plusieurs lycées ont été bloqués dans le 11e arrondissement de Paris et à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). 

    Michel Janva

  • C’EST DE L’ARROGANCE DE CROIRE QU’EN 150 ANS D’INDUSTRIALISATION NOUS AVONS CHANGÉ LE CLIMAT !

    LES BOBARDS DE LA COP 21 VISENT ESSENTIELLEMENT À TAXER LA POLLUTION ET À MARCHANDISER LE CARBONE. 
    Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien !

    Il y a une semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO2 qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique.

    Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi ?

    Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.

    Quelles sont ces raisons ?

    La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud ! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO2 dans l’atmosphère et la température sur terre.

    Votre second argument ?

    La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe ? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).

    Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus ? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles !

    Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an ! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO2 en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes !

    Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire ?

    Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple : la terre fait 15° en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO2 est grosso modo à -30° à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce que correspond à notre expérience quotidienne.

    Alors au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement ?

    Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maîtres de la Terre !

    Source : Werner Munter

    http://www.europe-identite.com/

  • Najat contre les complotistes

    Florence Robine, Directrice générale de l'enseignement scolaire, a envoyé un message aux enseignants du public pour les mettre en garde contre... les théories du complot. Y aurait-il donc un complot contre l'Education Nationale ?!

    "Les discours complotistes et conspirationnistes, s'ils ne sont pas nouveaux, ont pris une ampleur préoccupante avec le développement d'internet. L'École, comme lieu de transmission des savoirs, est directement visée par ces discours, qui nient la raison et la recherche de la vérité. D'où la grande importance pour la communauté éducative de mieux appréhender ces phénomènes et d'adopter les moyens de lutte les plus efficaces. Le 9 février dernier, le ministère a réuni au Muséum national d'histoire naturelle à Paris des collégiens, des lycéens, des professeurs, des journalistes, des psychiatres et partenaires associatifs pour échanger sur le phénomène complotiste et conspirationniste. Nous avons réuni sur le site éduscoll'intégralité des interventions de cette journée, ainsi que des entretiens et d'autres outils pédagogiques. Ces ressources vous permettront de travailler avec vos élèves, dans le cadre de l'enseignement moral et civique, de l'éducation aux médias et à l'information ou tout autre cadre qui vous paraîtra approprié."

    Et sinon, l'école peut-elle apprendre à lire, écrire et compter ?

    Michel Janva

  • Drahi, les Panama papers et les silences du Monde

    Source : OJIM

    Il est encore trop tôt pour appréhender tous les aspects, les origines, les stratégies de communication, les conséquences des Panama Papers. Mais on peut déjà souligner des absences troublantes, des présences (trop) tonitruantes et des présences (trop) discrètes.

    Parmi les absences, celles des américains qui ne sont représentés que par quelques hommes d’affaires de Floride. Il semble étrange – étrange est un euphémisme – que le monde entier se soit croisé dans les bureaux du cabinet Mossack Fonseca… sauf les sujets américains. Cherchez l’erreur. Par contre Poutine (premier portrait de la une du Monde daté du mardi 5 avril) et Assad (second portrait) figurent en première page du Monde… alors qu’ils ne sont directement cités dans aucun papier du cabinet panaméen. Si Poutine a le droit a une page entière « La banque des copains de Poutine », l’Ukrainien Porochenko directement impliqué n’est même pas cité dans les deux premières éditions papier et son nom se retrouve de manière marginale dans LeMonde.fr. Étonnant ?

    Dans son numéro suivant Le Monde ne consacre pas moins de deux pages complètes au Front National… alors que le parti n’est jamais cité directement dans les papiers. Pour Patrick Drahi, cherchez et cherchez bien ! Arrêtez de chercher vous ne trouverez pas son nom. Jérôme Fenoglio directeur du quotidien s’en est expliqué d’une manière embrouillée à la matinale de France Culture le 5 avril : c’est à cause de Xavier Niel propriétaire de Free et actionnaire du Monde, il ne fallait pas donner l’impression d’un conflit d’intérêts ou d’un coup de Jarnac à un concurrent. Diable ! Doit-on comprendre que si Bouygues ou Orange, eux aussi concurrents de Free (propriété de Niel), sont mis en cause pour toute autre affaire, Le Monde invoquera une réserve de neutralité sur le thème non possumus ? Étrange conception du journalisme.

    De son côté, Patrick Drahi a démenti avoir utilisé une société panaméenne à des fins d’évasion fiscale. Le groupe Altice, maison mère de SFR, a bien utilisé une société panaméenne mais « de manière légale ». Qui viendra à la rescousse de Drahi (voir son infographie ici) ? Eh bien BFMTV propriété de … Patrick Drahi. C’est @rrêt sur images qui le fait remarquer, citation : « Comment parler de son patron, sur une chaîne de télévision, alors que son nom apparaît dans ce qui pourrait être un nouveau scandale d’évasion fiscale mondial ? BFMTV a trouvé la solution : en contre-attaquant ! Sur le plateau de l’émission BFMStory, l’animateur Olivier Truchot a ainsi pris la défense de Drahi (sans préciser qu’il s’agissait de son patron) face au journaliste du Monde, Jérémie Baruch. « Vous avez vu la réaction des gens qui ont été cités ? Ils se défendent c’est normal. Patrick Drahi, par exemple, qui reconnaît avoir une société, mais rien d’illégal. Lionel Messi qui dit avoir eu une société, mais pas de fonds. Et puis d’autres. Est-ce que finalement c’est la bonne méthode de jeter en pâture des noms de personnalités, sans qu’elles aient vraiment la possibilité de se défendre ? Elles se défendent après, mais le mal est fait en quelque sorte

    N’est ce pas charmant ? Pour être complet, BFM a cité plus longuement Drahi plus tard en indiquant sa qualité d’actionnaire de la chaîne. Remarquons qu’aucun média n’a fait d’enquête approfondie sur les mouvements au Panama d’Altice de Patrick Drahi entre novembre 2008 et décembre 2010. Drahi est pourtant la dixième fortune de France et la 205ème selon le magazine Forbes.

    Et Libération ? De gros titres sur le FN et Jean-Marie Le Pen mais pour Drahi une discrétion de violette. Il faut taper Drahi sur le moteur de recherche du journal pour obtenir une mention le 4 avril à 12h30 sous la signature de Robin Korda qui reprend essentiellement …le communiqué d’Altice. Comme dirait François Ruffin : « Merci patron ! ».

    http://fr.novopress.info/200188/drahi-les-panama-papers-les-silences-du-monde/#more-200188

  • La hargne de Manuel Valls n'est pas celle du prolétaire mais de l'imposteur

    Extrait d'une lettre ouverte adressée à Manuel Valls par Eric L'Huillier, ancien ingénieur de l'Armement, polytechnicien et diplômé de l'ENA, à propos de la campagne "Tous unis contre la haine" :

    "(...) Cette campagne est couplée avec une « grande enquête », confiée à une société spécialisée dans les opérations de « testing ». Cette enquête a pour but de savoir si les gens qui portent un nom arabe sont discriminés à l’embauche. Il était parfaitement inutile de mettre le contribuable à contribution pour cela. N’importe qui vous aurait apporté gratuitement la réponse. Et cette réponse est évidemment OUI. La question intéressante était de savoir pourquoi, et, éventuellement, comment y remédier. Le pourquoi est évidemment la méfiance qu’ils suscitent. Et cette méfiance est indépendante de ce que la pensée unique veut ramener à la peur. Ce qui « pourrit » la vie ne fait pas nécessairement peur. Or le patron qui envisage d’embaucher un de ces nouveaux Français sait qu’il multiplie ses chances d’aller au devant de complications : revendications religieuses (...), récriminations de toute sorte, difficultés relationnelles avec les « de souche », voire attentats en interne (...), le tout justifié par le soupçon de racisme et la victimisation qui en découle. Ce qui suscite cette méfiance est objectif et relève de la vie de tous les jours, sans qu’il soit besoin d’évoquer des choses qui pourraient évidemment faire peur, comme la décapitation d’un patron.

    On peut aussi aller plus loin et se demander la raison de ces conduites qui provoquent la méfiance des « Gaulois ». Et là, tout s’éclaire : c’est de notre faute ! Je ne fais pas là de l’humour, Monsieur le Premier Ministre. C’est notre faute, car nous sommes coupables de ne pas les aimer suffisamment et, très logiquement, ils réagissent en étant revendicatifs, voire agressifs, éventuellement violents et in fine meurtriers. C’est notre faute ! J’en conviens en battant ma coulpe. Mais c’est aussi notre droit ! Nous avons le droit de ne pas les aimer, ou plus exactement de ne pas aimer qu‘ils s‘installent en grand nombre sur notre territoire, y prolifèrent, en dénaturent l’identité, y révèrent leur livre saint, le Coran, qui est un torrent fou d’appels au meurtre des infidèles que nous sommes, et attendent, paisiblement et en faisant beaucoup d’enfants ou dans la violence du célibat djihadiste, de nous imposer la loi de leur future majorité. Et ce droit de ne pas les aimer et de ne pas vouloir de leur présence envahissante est légitime, même si l’expression publique de tels sentiments est illégale et si le seul credo qui ait droit de cité dans notre République masochiste est la sacro-sainte « intégration ». Je ne sais même pas si j’ai le droit de penser (...) que, si j’avais une fille à marier, je préfèrerais qu’elle me donne des petits-enfants avec un grand blond de type nordique, doté d’un QI de 150, plutôt qu’avec un petit brun au QI de 70 et de type méditerranéen, expression policière que j’ai toujours trouvée bizarre car elle ne fait pas de distinction entre les habitants des rives Nord et Sud de la Méditerranée. En effet, cette opinion peut être taxée de racisme. Or, comme la propagande officielle nous le serine, « Le racisme n’est pas une opinion, mais un délit ». A ce compte, les tribunaux risquent de crouler sous les dossiers de futurs beaux-pères ! Mais les Espagnols, que vous devez très bien comprendre, aimaient ils les Maures…. qu’ils ont mis sept siècles à chasser de chez eux ? Et aurait-il été souhaitable de les « rééduquer » pour qu’ils les aiment ? Je ne le crois pas. C’est pourtant ce que vous êtes en train d’essayer de faire avec la France. Mais je dois à la vérité de dire que vous n’êtes pas le premier dans cette voie, où la droite que j’appelle collabo est aussi zélée que la gauche dite caviar (...)

    Mais votre hargne n’est pas celle du prolétaire, c’est celle de l’imposteur. Vous n’êtes pas un fils de pauvre. Votre famille est constituée, côté paternel, de riches banquiers espagnols franquistes et, côté maternel, de marchands d’art et de colons italiens ayant fait fortune en Afrique. On ne peut donc pas dire que le manque de moyens de vos parents vous a empêché de faire des études un peu difficiles. La France vous a, me semble t’il, extraordinairement bien traité. Alors pourquoi, en y implantant à toute force des populations du Tiers-Monde, votre nouvel électorat depuis que les classes populaires ont quitté le PS, en faites vous un objet de raillerie et de mépris de la part des étrangers qui ont le respect d’eux-mêmes ? (...)

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    Philippe Carhon

  • La désinformation

    La manipulation de l’information par les groupes de pression dominants n’a jamais été aussi massive et efficace.

    La manipulation de l’information par les groupes de pression dominants n’a jamais été aussi massive et efficace. Malgré l’apparente diversité des médias, il n’y a plus guère de journaux d’opinion, mais des organes concurrents, dépendant de leurs financeurs directs ou indirects et employant des journalistes formés dans le même moule. C’est donc la ressemblance qui l’emporte sur la différence. Ce sont donc les mêmes événements qui vont être mis en exergue, et les mêmes qui vont être passés sous silence, la même fausse nouvelle qui sera publiée, et oubliée quand son démenti, lui, n’aura pas l’honneur de la presse. J’en ai fait l’expérience : lynché pour avoir rappelé qu’il n’y avait pas eu de déportation d’homosexuels en France durant la Seconde Guerre mondiale, je n’ai guère entendu les médias se racheter lorsqu’ils ont « appris » que j’avais raison. Le silence le plus total a régné lorsque Eva Joly a été condamnée pour m’avoir traité de négationniste.

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  • LA PROCHAINE CRISE FINANCIÈRE SE RÉGLERA SUR VOTRE DOS, VOICI COMMENT

    On ne connaît pas la date de la prochaine crise financière internationale, bien sûr, mais on sait exactement comment elle va se régler : par la ponction des comptes bancaires. Désormais les choses sont claires. Nous avons parlé à plusieurs reprises de la directive européenne BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui permet aux banques en situation de faillite de se renflouer en puisant directement dans les comptes de leurs clients. C’est légal en Europe depuis le 1er janvier 2016. Plus récemment nous apprenions que les Etats-Unis s’engageaient sur la même voie au moment où la Fed abandonnait un de ses mandats originaux de 1913, celui de « prêteur de dernier ressort », des banques en difficulté, justement. Dernièrement, c’est le Canada qui a adopté ce même type de procédure en instaurant un régime de recapitalisation interne des banques.

    Il s’agit d’un véritable mouvement de fond. D’autres pays ont peut être déjà adopté ces procédures d’urgence sans que les médias s’en soient fait l’écho. Nombre de pays émergents en difficulté, comme la Chine ou le Brésil, vont certainement étudier de près ces législations pour s’en inspirer. Pour le Japon, endetté à hauteur de 250% de son PIB, il s’agit désormais du seul moyen d’apurer sa dette tout en évitant l’effondrement économique.

    Car l’avantage déterminant de ce nouveau procédé est bien celui-ci : éliminer les créances pourries et un endettement insoutenable, sans provoquer d’effondrement du système financier, et donc de toute l’économie. Précédemment, c’est-à-dire pendant l’entre-deux-guerres ou immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale, c’est par une vague d’inflation ou même d’hyperinflation que les Etats se débarrassaient de leurs dettes, en ruinant au passage les épargnants, et en provoquant également des faillites bancaires.

    Aujourd’hui, compte tenu de la place prise par le système financier et du poids des banques systémiques, un tel scénario déboucherait sur un effondrement économique comparable à la crise de 1929. Voici à quoi servent les lois instituant les ponctions des comptes bancaires : organiser la faillite et la remise sur pied des banques en difficulté, en l’espace de quelques jours et dans un cadre légal, sans que l’économie réelle ne soit trop durement affectée. Au passage, l’épargnant y aura perdu tout ou partie de ses économies, mais le gouvernement et les médias lui expliqueront que « pour éviter un krach économique majeur, et que vous perdiez ainsi toute votre épargne, on va vous en ponctionner 50% », sous-entendu « estimez-vous heureux, ça pourrait être pire ». Le plancher de 100.000 euros – présenté aujourd’hui comme une protection – aura été allègrement enfoncé, tout le monde aura été touché étant donné que le « Fonds européen de garantie des dépôts » peine à se mettre en place, et qu’il sera de toute façon sous-dimensionné (43 milliards d’euros, pour toute l’Europe, une blague).

    Outre la ruine des épargnants, le problème est que cette procédure consistant à se servir dans l’épargne des particuliers et des PME ne règlera rien sur le fond : les déficits publics et la course à la dette reprendront de plus belle, les banques systémiques (« too big to fail« ) seront toujours aussi instables, et une fois passé le répit apporté par cet apurement géant, quelques années plus tard, il faudra recommencer. Mais de cette façon, le système « Etats surendettés-banques systémiques » se sauve lui-même et peut continuer sa vie, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine. 
    Philippe Herlin dans Goldbroker

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/la-prochaine-crise-financiere-se-reglera-sur-votre-dos-voici-comment_157286.html#more-157286

  • Sans être entièrement conspirationniste

    Face à l'affaire des "Panama Papers", j'avoue qu'il m'est difficile de croire à la pureté intégrale de la démarche de cent et quelques grands journaux.

    On nous dit que, coopérant dans le plus grand secret, ils auraient obtenu, on ne sait d'ailleurs comment, les archives d'un cabinet juridique privé dans la république de Panama. Hum ?

    Où mène leur piste nous n'en savons rien à ce jour. Sinon probablement à un plus grand resserrement des mailles fiscalistes dans le monde entier. Avec cette curiosité tout de même que la fiscalité n'est pas uniforme dans le monde.

    Quand on met sur le même plan des comptes off-shores du président du Soudan et de ceux de gens qui, en Europe occidentale disposent d'autres moyens, moins opaques, d'opérer des transactions ou d'intervenir sur les marchés on parle de réalités absolument différentes.

    N'ayant jamais ni acheté ni vendu de contrats d'impresario de football, je crois cependant difficile d'échapper à des circuits financiers imposés par les opérateurs.

    Oui les États ont le droit de se prémunir contre les contribuables qui fraudent leurs législations légitimes et pertinentes, lorsque celles-ci subviennent aux besoins des nations. Mais ce droit lui-même ne saurait s’exercer que dans certaines limites. Surtout quand on mesure la part bien faible, dans un pays comme la France, des dépenses régaliennes indispensables effectives et la part monstrueuse des dépenses démagogiques dans l'intérêt des décideurs, technocrates ou accapareurs.

    Restons donc vigilants dans cette affaire au contenu liberticide probable.

    Mme Lagarde, par exemple, à la tête de sa technocratie mondiale, détournée de ses objectifs statutaires, ne manque pas d'aplomb quand elle se propose d'étendre encore l'intervention du FMI. L'embryon de gouvernance mondiale ne recule devant rien. C'est peut-Être de ce côté-là qu'il faudrait demander de meilleures investigations.

    http://www.insolent.fr/

  • « Panama Papers » : la riposte de Poutine

    La Russie vit décidément à l’heure des décrets salvateurs. Vladimir Poutine a annoncé qu’il allait déclassifier de nombreuses archives portant des « noms très intéressants » et signer le décret dans la foulée.

    Ces fameux Panama Papers qui n’en finissent plus de faire couler de l’encre ont été accueillis sans broncher par des centaines de médias mondialistes. Ceux qui ont reçu des subventions de la Fondation Soros et de la Fondation MacArthur, leurs propriétaires, et autres parties impliquées pensaient qu’ils participaient à une chasse à la bête. Sans s’en rendre compte, ils étaient en pleine partie de ping-pong, tant était grande leur naïveté. Ils ont diffusé ces documents dans 80 pays via 400 journalistes grassement stipendiés. Seulement voilà, la liste comprend une personne du Foreign Intelligence Service of the Russian Federation (CBP en russe) et plusieurs centaines de membres de la Direction générale des renseignements (GRU) de l’État-Major des Forces Armées russes. Et ils vont être punis, pas eux, mais leurs patrons.

    Le président russe a décidé de frapper en déclassifiant des documents s’étalant entre 1930 et 1989. En ajoutant calmement : « Pour autant que j’en sache, selon les informations fournies par les agences chargées des archives, ces documents font état de noms très intéressants, des documents qui surprendront la société… » Il va y en avoir des cadavres politiques dans notre Vieille Europe…

    Une agression qui se transforme en vraie souricière…

    http://www.fort-russ.com/2016/04/putin-to-declassify-documents-that-bear.html 

  • Toute la vérité, chiche?

    Diffamez, diffamez il en restera toujours quelques chose. L’adage est bien connu et s’applique parfaitement à la nature des attaques portées contre le FN par le microcosme. Dernière affaire (manœuvre) en date, Le Monde promettait à ses lecteurs des révélations fracassantes sur « l’évasion fiscale », impliquant un « grand parti national ». En l’espèce à travers l’exposé  des données des Panama Papers , c’est-à-dire  les rapports entre le  cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, spécialiste  du montage de sociétés offshore, victime ici d’un vol informatique de ses fichiers,  et  les personnalités faisant appel à ses services, ses  14 000 intermédiaires dans  136 pays. Au nombre de ses 1000  clients Français qui apparaissent au fil  des 11,5 millions de documents dévoilés, ont été extraits et mis en lumière, comme par hasard,   les noms de Jean-Marie Le Pen, que la «justice» cherche à accrocher à son tableau de chasse dans ce domaine  depuis des décennies,  l’expert-comptable du FN  Nicolas Crochet et le prestataire de service patron de Riwal Frédéric Chatillon.

    Or, c’est sur ce dernier que se sont concentrés les feux médiatiques,  pour tenter de charger le FN de toutes les  turpitudes. Comme le Front l’a pourtant rappelé  dans un communiqué  « Le Monde n’a rien fait d’autre que de ressortir une affaire concernant un prestataire de services, qui a déjà fait l’objet d’une instruction judiciaire aujourd’hui clôturée, et dont lui-même a été obligé de reconnaître qu’elle démontrait que le Front National comme Marine Le Pen y étaient totalement étrangers. »

    Bref, une  entreprise visant une nouvelle fois à entacher l’honneur du FN.  Tête haute et mains propres,  le Front National  n’a lui jamais été impliqué dans les affaires de carambouilles financières dans lesquelles ont trempé et ont  été impliqués parfois  les appareils entiers de formations politiques,  des  élus, dirigeants  et ministres , du Parti communiste à l’UMP en passant par le PS.  Socialo-communistes, toute honte bue, qui sachant parfaitement à quoi s’en tenir, ne sont pourtant pas les  derniers à faire mine de prendre pour argent comptant les pseudo-révélations du Monde… Dans l’espoir de susciter le dégoût, une abstention qui leur profite?

    Contacté par Le Point.fr,  Bruno Gollnisch a  fait part de son « effarement », notant que  cette « affaire dérisoire » « ne  concerne en rien (le FN). »  « Les agissements du FN sont vérifiés par la commission des comptes de campagne.  »  « (Frédéric)  Chatillon est un prestataire parmi d’autres du FN. S’il a commis une irrégularité, il s’en expliquera. »  Or, de son côté, M. Chatillon a précisé aux médias que le montage, certes « complexe » mais  nécessaire en l’espèce dit-il,   utilisé pour « la  levée de fonds » dans le cadre de ses activités commerciales en Asie,  ne méritait pas « d’en faire un article qui sous-entend qu’il y a quelque chose d’illégal » et  » d’essayer d’impliquer le FN qui n’a rien à voir dans cette opération. » Dans celle-ci,  « l’Etat Français  n’a  pas été lésé, le montage réalisé n’est pas illégal, il n’y a pas eu de fraude fiscale, tout a été déclaré dans les règles »

    Enfin, pour clore cette question, nombreux ont été les esprits libres  à s’interroger sur les auteurs (anonymes)  de ces révélations, très orientées,  sur les fraudeurs fiscaux, sur les documents remis  anonymement   au journal allemand la Süddeutzsche Zeitung qui,  outre le FN, entendent mouiller aussi « l’entourage du président Poutine« .  Sur boulevard voltaire,  Christophe Servan  fait état  « des informations relayées  par des blogs généralement bien informés puis sur les chaînes de télévision américaines: il n’y a pas eu de fuite (leak, en anglais), les Panama Papers  n’ont pas été transmis par une source interne comme dans le cas de la NSA avec Edward Snowden, mais obtenus de l’extérieur par effraction ».  Certainement par « une organisation dotée de moyens puissants », « indifférente aux énormes bénéfices financiers qu’elle aurait pu obtenir de ces données ». M. Servan souligne la « curieuse décision » « du porte-parole du consortium de journalistes qui pilote l’affaire (l’International Consortium of Investigative Journalists , ICIJ), aux termes de laquelle  elle n’a aucune intention de divulguer la totalité des noms cités au motif qu’il serait contraire à la déontologie que d’exposer des milliers de particuliers innocents  (Gerard Ryle,6/4/2016, ICIJ). »

     Quant à « la diffusion des informations contenues dans ces documents (elle)  a été confiée à une organisation basée à Washington et financée, entre autres, par le milliardaire George Soros (à la tête d’une  officine subversive  mondialiste bien connue  l‘Open Society Foundation, NDLR), qui fut aussi un des commanditaires du coup d’État contre le président ukrainien Ianoukovytch en février 2014. De ces documents, le public n’aura connaissance que des informations relatives à un nombre relativement réduit de décideurs politiques et de personnalités médiatiques de premier plan, au nombre desquels figurent bon nombre d’adversaires de ce qu’il est convenu d’appeler le Nouvel ordre mondial. Ne manquent sur la liste que Donald Trump et le cardinal Barbarin. »

    Nouvel ordre mondial qui promeut par ailleurs un déracinement, une immigration planétaire, la disparition des Etats-nations, à commencer notamment par ceux de notre continent européen, toutes choses qui sont aussi au nombre des  marottes d’un  Soros qui a ses entrées privilégiées au sein des institutions européistes. Immigration dont nos dirigeants déplorent parfois les  conséquences mais sans en  remettre en cause le bien fondé.  A ce titre, l’exposé de  Manuel Valls,  invité lundi au théâtre Dejazet  du colloque sur « l’islamisme et la récupération politique en Europe », est très emblématique.

    Le Premier ministre  a tenu implicitement à légitimer la poursuite de l’immigration non européenne en minorant les dangers que son caractère massif fait  courir à notre identité et à notre culture,  en limitant les dommages collatéraux à la seule question du salafisme.  « Bien sûr, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel (de l’élection présidentielle de 2017)  c’est la bataille culturelle et identitaire. » « (Les salafistes)  doivent représenter 1% aujourd’hui des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux, il n’y a qu’eux finalement qu’on entend ». « Il y a une forme de minorité agissante, des groupes (salafistes) qui sont en train de gagner la bataille idéologique et culturelle », a-t-il ajouté.

    Comme le ministre dite « des familles » (sic) Laurence Rossignol qui quelques jours auparavant sur RMC dénonçait  les enseignes de mode « irresponsables »  qui vendent des vêtements « islamiques »(voiles ou foulards),  qui font  « d’un certain point de vue la promotion de l’enfermement du corps des femmes« , M. Valls a mis également  en garde lundi « contre le message idéologique qui peut se dissimuler derrière le signe religieux. »  « ce que représente le voile pour les femmes, ce n’est pas un phénomène de mode, non : c’est un asservissement de la femme ».

    Nous sommes là en plein dans la diversion habituelle opérée par les partis immigrationnistes,relayées par les idiotes utiles du féminisme.  L’éditorialiste et essayiste Gabrielle Cluzel le souligne parfaitement dans l’entretien paru dans dernier numéro de Minute. « Même  Elisabeth Badinter (qui est tout saut une idiote, NDLR),  considérée  comme une féministe courageuse contre l’islam, est restée longtemps bien silencieuse sur le voile (…),  les indignations des féministes sont dérisoires, tardives et hypocrites. »

    Une hypocrisie dont la réaction de Mme Rossignol, « la même qui en 2014, twittait contre les cartables roses pour les petites filles »,  n’est pas exempte.  Les enseignes  occidentales qui  commercialisent « la mode islamique » note Mme Cluzel  « sont des vendeurs  de cravates comme les autres, elles ont déjà sorti les mêmes vêtements au Moyen-Orient… Ce qui nous choque, c’est que cela arrive en Occident. Et pourquoi ça arrive en Occident? Parce qu’il y a une immigration incontrôlée contre laquelle personne n’a jamais rien fait. » M. Valls a au moins raison sur un point, « la bataille culturelle et identitaire » sera bien au cœur de la campagne de 2017, mais les Français ne la gagneront pas en confiant une nouvelle fois leur destin aux candidats des  partis du Système. 

    http://gollnisch.com/2016/04/07/toute-verite-chiche/