Marc Guyot et Radu Vranceanu, professeurs à l’ESSEC
♦ Très bonne chronique économique synthétique et réaliste.
Les armes des politiques économiques, tant budgétaires que monétaires, sont émoussées, face à la crise.
L’économie mondiale se dirigerait-elle vers une nouvelle crise ? Depuis le début de l’année 2016 l’instabilité financière ne cesse de croître, comme l’indiquent de nombreux indicateurs comme la baisse des indices boursiers, la remontée de l’indice VIX mesurant la volatilité des indices boursiers, la hausse des primes de CDS sur les banques européennes ou encore la hausse des taux d’intérêt sur la dette souveraine de pays comme le Portugal, alors que l’or, dans le même temps, est en forte hausse.
Cette tourmente financière est-elle fondée et est-elle le signe avant-coureur d’une nouvelle crise économique? Les éléments objectifs qui pourraient fonder un cycle dépressif sont le ralentissement chinois, le ralentissement des pays exportateurs de matières premières et l’effondrement de l’industrie manufacturière dans les pays développés liées aux industries pétrolières et minières. Le net ralentissement des économies d’un grand nombre de pays au 4ème trimestre 2015 semblerait donner de la substance à ce scénario. L’indice PMI qui mesure l’activité industrielle indique une contraction en Chine et aux Etats-Unis depuis plusieurs mois.
Vers un modèle économique chinois tiré par la consommation
Après des années de croissance, l’économie chinoise semble avoir atteint un pallier difficile à franchir. Les autorités veulent passer d’un modèle tiré par les investissements et les exportations vers un modèle tiré par la consommation, suivant les exemples réussis du Japon et de la Corée du Sud. Cependant, une telle évolution, qui suppose la fermeture des entreprises inefficaces et une réorientation de l’économie, ne pourra pas se faire sans un changement profond des institutions actuelles qui engendrent une corruption systémique et de l’inefficacité productive massive notamment dans le secteur productif public.
Même si sa capitalisation est faible, l’effondrement du marché boursier chinois en dépit de l’interdiction de la vente à découvert, a révélé la fragilité du système financier, dominé par des banques locales dont la gestion du risque laisse beaucoup à désirer. Le mouvement actuel de fuite des capitaux hors de Chine, malgré les barrières à la sortie des fonds, et les difficultés de la Banque Centrale à stabiliser le yuan, renforcent les inquiétudes sur l’aptitude des autorités à gérer un atterrissage en douceur. Le ralentissement chinois se propage depuis un an à l’ensemble du monde via le ralentissement des importations chinoises de produits manufacturés et de matières premières (-18,8% en valeur sur un an).
Tous les pays qui exportent vers la Chine sont touchés directement et tous les pays producteurs de pétrole et de matières premières sont touchés indirectement par l’impact négatif de ce ralentissement sur les prix. Concernant la baisse spectaculaire autant qu’inattendue du prix du pétrole, le ralentissement chinois n’est pas la seule cause mais il y contribue fortement dans un contexte d’offre abondante venant de la guerre entre les pays producteurs, notamment l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis.
L’impuissance des autorités politiques et monétaires
Dans ce contexte macroéconomique objectivement tendu, se rajoute une forte incertitude venant de l’impression que les autorités politiques et monétaires n’ont plus aucun moyen de stimuler l’économie. En effet, les gouvernements sont toujours en phase d’austérité pour gérer l’endettement public massif d’après la crise de 2008 et ont peu, ou pas de marge d’action supplémentaire pour augmenter la dépense publique ou réduire les impôts. En effet, la plupart des dettes nationales frisent l’insoutenable, notamment au Japon, aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe du Sud. Même si les taux d’intérêt de long terme sont extrêmement faibles pour l’instant, les politiques de relance par déficit public présentent des risques énormes dans la mesure où le défaut souverain d’un pays développé pourrait provoquer un effondrement complet du système financier.
Les Banques Centrales se doivent de constater qu’après des années de taux d’intérêt de court terme à zéro et d’injections directes de liquidités via le « Quantitative Easing », l’économie mondiale n’est jamais repartie que faiblement et par intermittence, et connaît une nouvelle phase d’incertitude causée par la conjonction du ralentissement et de la désinflation générale.
Un risque de déflation dans la zone euro
Dans la Zone euro tout particulièrement le risque de déflation est toujours présent, avec un taux d’inflation hors prix des aliments et de l’énergie à seulement 0.8% en croissance annuelle sur le mois de Février, et un taux d’inflation général à -0.2%.
Cette situation questionne l’efficacité des politiques monétaires extrêmement expansionnistes mises en place par la BCE. Les injections massives de liquidités via le programme d’achats mensuels d’obligations du Trésor et autres actifs, ainsi que les prêts aux banques à prix cassés, n’ont manifestement pas abouti à la croissance souhaitée des crédits au secteur privé, dont le volume demeure quasiment stable depuis janvier 2015. Il est à craindre qu’une bonne partie de ces liquidités ait été utilisée par les banques pour financer les industries pétrolières et minières actuellement en crise. La chute de ces industries et des secteurs connexes laisse présager la présence de créances douteuses. A ce facteur de risque se rajoute une chute de la profitabilité anticipée des banques provoquée par le passage en négatif des taux d’intérêt sur leurs dépôts auprès de la BCE.
Pas de miracle à attendre
Les investisseurs et les politiques attendent avec impatience des nouvelles mesures de la part de la BCE, que Mario Draghi pourrait annoncer jeudi 10 mars. Il ne faut pas attendre de miracles. Les taux négatifs ont déjà montré leurs limites. L’expansion de la base monétaire par achat d’actifs ne semble pas pouvoir stimuler le crédit. Reste encore non-testée la possibilité d’imprimer des billets et les envoyer par la Poste aux consommateurs. Il n’est pas sûr, cependant, qu’en situation de déflation ces consommateurs ne souhaiteraient pas les garder au fond de leur tiroirs, voire les échanger contre une monnaie censée s’apprécier contre l’euro au fil du temps (dollar, franc suisse).
L’inefficacité des politiques monétaires et budgétaires ne laisse qu’une option possible aux gouvernements de la Zone euro et notamment des pays du Sud de l’Europe. Ils doivent provoquer un choc de confiance et de mobilisation via le lancement d’un programme de réformes structurelles pour libérer l’initiative individuelle, rendre le marché du travail plus flexible et dynamiser l’activité.
Marc Guyot et Radu Vranceanu, 9/03/2016
Source :La Tribune,,
http://www.polemia.com/la-bce-face-a-la-nouvelle-tourmente-financiere/
magouille et compagnie - Page 1851
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La BCE face à la nouvelle tourmente financière
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Une journaliste dénonce les bobards autour de la disparition du vol MH370
(NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
Le 8 mars 2014, le vol MH370 Malaysia Airlines a officiellement mystérieusement disparu. Ce Boeing 777 reliant Kuala Lumpur à Pékin transportait 12 membres d’équipage et 227 passagers, majoritairement chinois.
La version officielle des événements vient de recevoir un cinglant démenti
La journaliste Florence de Changy a mené pendant deux ans une enquête sur ce qui constitue l’une des disparitions les plus mystérieuses de l’aviation civile. Son livre, qui s’intitule Le Vol MH370 n’a pas disparu, sort aujourd’hui en librairie. Pour la correspondante du Monde à Hong Kong, la version officielle des faits, selon laquelle l’avion aurait disparu sans laisser de traces est « une insulte à l’intelligence humaine ».La désinformation aurait été orchestrée par les gouvernements eux-mêmes
On a d’abord tenté par voie de presse de faire porter la responsabilité au pilote, invoquant par exemple des problèmes conjugaux ou des motifs politiques. Le Premier ministre malaisien avait ainsi évoqué un acte délibéré, invoquant un prétendu parcours irrégulier de l’appareil laissant croire à un détournement, sans la moindre preuve.Plus étrange encore, les recherches ont commencé dans l’Océan Indien alors que l’avion a disparu au-dessus de la mer de Chine
Dans le même temps, la presse chinoise publiait une dépêche concernant une demande d’atterrissage en urgence de la part de l’appareil, qui aurait été captée par une base américaine située en Thaïlande. Mais la dépêche fut ensuite retirée sans jamais recevoir de confirmation. La journaliste estime pourtant qu’elle n’a pas pu être inventée…Le ministère vietnamien de la Défense avait pour sa part annoncé connaître le lieu et l’heure exacts du crash
Des débris avaient même été retrouvés, avant que les Américains déclarent que ceux-ci n’avaient rien à voir avec le vol MH370. Malgré ces informations, les recherches n’ont jamais été poursuivies en mer de Chine. L’attention du public a été détournée vers l’Océan Indien.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
Pourquoi les USA avaient besoin d'un printemps arabe avant la 3ème guerre mondiale.
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La guerre civile en Europe planifiée
epuis le temps qu'ils nous préparent les guerres civiles en Europe, ils ont réussi leur coup en finançant les soi-disant armées modérées en Syrie et la Turquie sous prétexte que ce dernier pays avait pour mission de limiter l'immigration en Europe, nous allons être bientôt servis.
La première vidéo est un peu courte, mais elle a pour but de présenter le livre de l'écrivain, Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Science Po Paris : Le printemps arabe : une manipulation ? paru aux éditions Max Milo.
La guerre civile en Europe planifiée
10 janvier 2016Comme l’a récemment soulevé le journaliste de guerre Arnold Karskens dans le journal NRC, repris par 7sur7 à propos de la situation en Europe dans les mois à venir, « Tous les éléments sont présents pour un soulèvement de foule ». Il y fait le parallèle entre des troubles possibles en Europe et les Printemps arabes.
Depuis les attentats de Paris de janvier 2015, une certaine tension est palpable en Europe. Cette tension s’est amplifiée avec les attentats du 13 novembre. Le dernier événement qui est venu pourrir un peu plus ce climat déjà tendu est celui des vols, attouchements et viols ayant eu lieu la nuit de la Saint-Sylvestre dans plusieurs villes d’Europe, particulièrement en Allemagne.
Les Musulmans sont identifiés comme les ennemis et les prémices d’une guerre civile sont observables. La Finlande a vu se créer sur son sol des groupes d’autodéfense citoyenne et des débordements sont prévisibles.
« Printemps européen »
Le lien fait par Arnold Karsken entre la situation européenne et les Printemps arabes est très intéressant car il nous amène à nous poser la question de la cause des troubles qui menacent la paix en Europe. Les soulèvement populaires dans le cadre des Printemps arabes nous ont d’abords été décris comme spontanés mais peu à peu, il est apparu comme claire que ces soulèvements étaient en fait soutenus par les Etats-Unis par l’entremise du Qatar. (Explication ci-dessous de Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Science Po Paris et auteur du livre Le printemps arabe : une manipulation ?) Alors si il est indéniable que les Printemps arabes étaient soutenus voir pilotés de l’extérieur, qu’en est-il d’un éventuel « Printemps européen » ?
Immigration massive
L’immigration massive sans précédent des derniers mois et qui sera l’une des cause d’un éventuel conflit a été soutenue par des ONG, souvent américaines et ayant leur ramifications dans la haute finance à Wall Street. L’ONG Open Society de George Soros ne se cache pas et dit soutenir « les associations oeuvrant à apporter des solutions relatives à la sécurité et au bien entre migrants légaux et illégaux ».
Crise économique
A noter que le même George Soros joue les oiseaux de mauvaise augure en venant nous prévenir d’une possible crise financière semblable à celle de 2008 lors d’un récent discours à Colombo. L’un des ingrédients important pour le déclenchement d’un conflit est la mauvaise santé économique d’un pays ou d’une région, souvenons-nous du Krach de 1929 et de la crise économique qui s’en est suivie qui allait être l’une élément déclencheurs de la Seconde guerre mondiale. Une telle déclaration de la part de Soros peut avoir une influence sur les marchés, même si elle était injustifiée car il est très écouté par les milieux financiers. Ce n’est évidemment qu’une hypothèse mais l’on peut imaginer un George Soros ayant parié sur la baisse des index européens et asiatiques. Dans ce cas, son soutien aux ONG favorisant l’immigration ne serait finalement qu’un investissement. De plus, les conflits sont une aubaine pour les banques car les pays ravagés par les conflits doivent contracter des dettes afin de financer leur reconstruction.
Terrorisme
Parmi les causes principales qui risquent de nous amener vers un conflit européen car elle ont créé la peur parmi la population est la haine produite envers les Musulmans par effet d’amalgame, les plus importantes se trouvent être les attaques terroristes de Paris de janvier et novembre de l’année dernière. De nombreuses zones d’ombre entourent ces attaques et il est possible de douter de leurs versions officielles. Prenons pour exemple la participation constatée aux attentats de novembres de tueurs de type caucasien ayant plutôt le profil et le modus operandi de membres d’un commando d’une armée régulière, d’une police ou d’un service secret. Toutes les organisations terroristes d’extrême-gauche de la période des années de plombs étaient dirigées ou au moins infiltrées par les services secrets, ce qui offre un précédent crédible à la situation actuelle des groupes terroristes se revendiquant islamistes.
Evénements de la Saint-Sylvestre
Derniers événements en date à nous rapprocher d’un possible conflit, les nombreux vols, attouchements et viols perpétrés par des personnes décrites comme arabo-musulmanes. Il ne fait aucun doutes que ces crimes ont eu lieu mais ce qui est plus douteux, c’est la spontanéité de ces actions. Toutes les conditions semblent avoir été méticuleusement réunies en amont afin de produire ces débordements. La chancelière Angela Merkel devait bien se douter qu’en créant l’appel d’air migratoire provoqué par son invitation à l’immigration, sachant que la plupart des migrants sont des jeunes hommes, cette immigration poserait problème un jour ou l’autre. Angela Merkel a donc créé un terrain fertile pour l’émergence de crimes à connotation sexuelle. Au vu des premiers commentaires faits par des personnes proche du dossiers sur les débordement survenus à Nouvel an à Cologne, il semble que ces débordements aient été organisés. En atteste le commentaire du chef de la police Arnold Plickert qui a dit : « On n’a jamais vu un tel excès de violence et de manière si organisée. » (voir vidéo ci-dessous) Il suffit d’un petit groupe de meneurs qui peut pousser des masses à commettre des crimes grâce à l’effet de groupe. C’est d’ailleurs ce qui se produit souvent lors des manifestations de la gauche ou de l’extrême-gauche ou viennent se mêler des groupes de casseurs qui font dégénérer ces manifestations souvent à but pacifique. Preuve de la préméditation et planification des agissements des criminels, l’arrestation de « deux hommes, un Marocain et un Tunisien, [qui] ont été par ailleurs arrêtés à Cologne en possession de téléphones portables sur lesquels étaient consignées des vidéos des agressions sexuelles de Cologne, ainsi qu’une liste d’insultes et de menaces à caractère sexuel traduites de l’arabe en allemand. »
Arnold Plickert : ""On n'a jamais vu un tel... par LaPravdaCH
A noter aussi l’étrange présence d’un ressortissant américain parmi les premiers suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur les débordements de Cologne. Il est bien possible que ce soient les mêmes ONG, liées au gouvernement américain et ayant aidé les immigrés à venir en Allemagne qui les poussent à présent à semer la zizanie dans leur nouveau pays d’accueil.
Bénéficiaires
Pour conclure, voyons à qui profitera la guerre en Europe si elle devait avoir lieu. Les Etats-Unis en seraient les grands bénéficiaires car l’Union Européenne et le les Etats européens en général sont d’importants concurrents commerciaux. N’oublions pas que dans sa guerre économique contre l’Europe, la fin justifie les moyens pour les USA. Nous pouvons prendre pour exemple l’Iran ou après avoir fait quitté le marché automobile de ce pays, les USA s’y sont précipités afin d’occuper ce marché. Il y a aussi l’exemple des sanctions envers la Russie que les USA ont imposées à l’Union Européenne alors que les échanges commerciaux entre les USA et la Russie ont eux augmentés. Un conflit en Europe éloignera évidemment l’espoir de voir un jour se créer une union eurasiatique qui bénéficierait autant à la Russie qu’à l’Europe, au détriment des Etats-Unis d’Amérique.
Le second bénéficiaire serait Israël car tant que les Européens seraient embourbés dans des conflits internes, ils se désintéresseraient du sort des Palestiniens. De plus, l’amalgame fait par de nombreux européens entre terrorisme dit islamiste et islam les pousse plutôt à prendre parti pour Israël dans le conflit qui l’oppose aux Palestiniens. Si l’Etat hébreu décidait un jour d’étendre ses frontières, il n’y aurait que peu de protestations de la part des seuls pays qui pourraient peser contre cette décision et que sont les Etats européens. Il est intéressant de remarquer que le pays qui subit le plus les effets néfastes de l’immigration massive est l’Allemagne (voir l’article d’E&R), dont le gouvernement avait édicté des lois discriminatoires envers les Juifs dans les années trente, suivie par les pays scandinaves qui sont les plus sensibles à la cause palestinienne en Europe et qui se montrent les plus critiques face à Israël.
Les peuples européens se réveilleront-ils à temps ou se laisseront-ils embarquer dans un conflit dont ils seront les premières victimes ? L’histoire nous le dira…
Joseph Navratil
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Petit indice: il n’est jamais invité au dîner du Crif
La journée de mobilisation mercredi 9 mars contre le projet de loi El Khomri a été plutôt un réussite pour une première (500 000 manifestants selon les syndicats, 200 000 selon la police); la grève à la SNCF et à la RATP a pris en otage des centaines de milliers de nos compatriotes. Cette vague qui se lève contre le PS à la sauce Hollande-Valls-Macron aiguise les inquiétudes du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, qui use de toutes les grosses ficelles pour éviter l’implosion et la guerre civile à gauche avant 2017. Le Canard Enchaîné paru hier rapporte les propos de M. Cambadélis qui entend rappeler aux gamellards et autres prébendiers plus ou moins frondeurs qu’ils sont liés par un destin commun avec François Hollande. « Sans compromis autour de la loi El Khomri dit-il, Hollande peut être éliminé au premier tour, et la gauche sévèrement battue dans la foulée aux législatives. Aucun député PC, aucun député EELV, 80 députés PS au maximum. Soit moins que le FN, qui pourrait en avoir une centaine.L’opposition à la droite, ce serait le Front National, pas nous. Et, alors, on pourrait s’accrocher pour revenir au pouvoir ! »
Accroché au pouvoir Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), ne l’est plus pour très longtemps puisque il présidait pour la dernière fois lundi le traditionnel dîner de ce groupe de pression –Francis Kalifat devrait lui succéder. 800 invités, une dizaine de ministres, les candidats déclarés à la primaire de la droite et du centre, toute la classe politicienne était au rendez-vous, à l’exception de l’extrême-gauche pro-palestinienne, punie pour son soutien aux actions de boycott d’Israël, et du Front National.
M. Cukierman s’en est justifié: « Quand vous faites un dîner chez vous, vous avez tendance à inviter plutôt vos amis? Eh bien moi, je n’ai pas envie d’inviter les héritières de Jean-Marie Le Pen, sa fille, sa petite-fille. Je pense que c’est un parti xénophobe, populiste, démagogue et donc je préfère ne pas l’inviter (…) parce que nous n’avons pas les mêmes valeurs« .
Faut-il rappeler à M. Cukierman que les tares qu’il reproche au FN sont bien plus évidentes, avérées et patentes chez certains partis israéliens « de gouvernement » qui ont pourtant l’agrément (?) du Crif. Nous espérons aussi qu’il ne partage pas forcément « les mêmes valeurs », que les corrompus et autres repris de justice des partis du Système qui sont (aussi) des habitués fidèles des dîners du Crif.
Cette charge grossière, antinationale de Roger Cukierman n’est pas très habile en ce qu’elle renforce l’image d’un Crif simple rouage d’un Système politique à l’agonie, coupé du réel, qui représente de facto qu’une petite minorité des 600 000 à un million de Juifs Français.
Marine Le Pen avait déclaré il y a quelques années que son refus du communautarisme ne militait pas pour sa présence à ce dîner du Crif. Le vice-président du FN, Louis Aliot a eu raison de souligner dans un communiqué que le raout annuel du Crif est un « dîner mondain, communautaire, discriminatoire et stérile ».
Il a eu pareillement raison de citer Alain Finkielkraut qualifiant le rendez-vous annuel du Crif de «tribunal dînatoire», d’une « convocation du gouvernement », ou encore les propos du très sionistePhilippe Karsenty dans Le Figaro (adjoint UMP au maire de Neuilly): « Le Crif ne représente plus personne, et son fonctionnement n’est pas démocratique (…). Le Crif a cessé d’être le représentant des juifs auprès des politiques, pour devenir le représentant des politiques auprès des juifs. Je trouve pathétique ce défilé d’élus, qui ne veulent pas qu’on leur reproche de ne pas y être allés. »
M. Karsenty, dont la prose est reprise sur le site communautaire Alyaexpress reproche d’ailleurs plus largement au crif son opportunisme le qualifiant de « chiraquien en 1995, sarkozyste en 2007, hollandais depuis 2012″. Il dénonce aussi sa dérive socialo-gauchiste.
Louis aurait pu encore citer les critiques d’un Eric Zemmour ou à l’autre bout de l’échiquier politique de la sénatrice écolo-gauchiste trinationale Esther Benbassa: « Mais qui représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ? On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française. «
Gauchisants pour certains, trop droitiers pour d’autres, notons pour notre part que les représentants du Crif n’atteignent tout de même pas à l’égard du FN le degré de violence verbale d’un escroc intellectuel comme Bernard-Henry Lévy. Nous ne parlerons pas ici du tissu d’âneries, des platitudes, des énormités, des poncifs, des erreurs historiques, des haines aussi, qui caractérisent ses livres…sans lecteurs depuis vingt ans.
M. Lévy n’a toujours pas compris qu’asséner cent fois le même mensonge est certes un procédé d’idéologue-propagandiste, mais n’en fait pas une vérité.
Interrogé dans Libération il y a un mois, le philosophe pipo(le) conspuait le » ballet indécent » « d’hommes politiques, de gauche comme de droite, qui se ruent » non pas au dîner du crif, mais » sur les plateaux pour flatter le vote FN ». Alors que les électeurs du FN « sont en train de se rallier àun parti bourré de repris de justice, d’anciens nazis et qui, jusque dans ses instances dirigeantes, reste fidèle à ce que la mémoire française a de plus honteux (…) il faut avoir le courage de dire à ceux des électeurs qui font le choix d’un parti raciste, néovichyste et fauteur de guerre civile qu’ils se mettent, provisoirement, hors jeu. »
Dans un registre un peu différent, Manuel Valls, qui tenait le rôle au dîner du Crif de l’orateur de l’exécutif, François Hollande étant retenu à Bruxelles, n’a pas lésiné non plus sur la propagande, la démagogie, les approximations.
« Sortant de son texte, qui était aussi celui du président de la République » rapporte Le Monde, « le chef du gouvernement a répondu à une autre préoccupation développée par Roger Cukierman, à savoir la grille de lecture déformante et injuste appliquée, selon lui, à Israël, pour faire de ce pays le juif des nations, l’unique cible au monde d’un processus de délégitimation. Manuel Valls a critiqué à son tour la haine d’Israël. Nous savons qu’il y a un antisémitisme ancien et un antisémitisme nouveau, a affirmé le premier ministre. Un antisémitisme d’extrême droite mais aussi un antisémitisme d’extrême gauche. Il y a l’antisémitisme des beaux quartiers, il y a aussi l’antisémitisme dans les quartiers populaires d’une jeunesse radicalisée. Et puis (…), il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël. »
Il est bien évidemment stupide, malhonnête d’établir un signe d’égalité entre antisionisme et antisémitisme (antijudaïsme pour parler plus précisément). Ce raccourci vallsien peut, légitime déjà, bien des procès en sorcellerie. Le refus du sionisme en tant qu’idéologie, projet politique, la contestation de l’Etat d’Israël, de sa politique de colonisation, de manière plus ou moins radicale ou absolue, n’est pas forcément de l’antijudaïsme.
Entre un Rony Brauman et un fou d’Allah salafiste il y a une différence de degré que chacun peut parfaitement comprendre; et le droit de critiquer un Etat, une idéologie ne peut être remis en question dans une démocratie.
Certes, il est évident que l’antisionisme peut être parfois le faux nez d’authentiques anti juifs, mais il existe de la même façon des pro-sionistes anti juifs (ce fut le cas notamment dans certains secteurs du gouvernement nazi), soucieux de se débarrasser chez eux de toute présence du judaïsme. Bref, il n’y a certainement rien à gagner à hystériser le débat, à le caricaturer grossièrement, même si cette question est passionnelle chez notre Premier ministre.
Une passion que le FN porte lui pour le devenir d’une France libre et les Français d’abord, ce qui lui vaut d’essuyer, nous l’avons vu, bien des insultes et des calomnies. Dans une toute récente tribune publiée dans Le Figaro, Me Gilles-William Goldnadel (membre du Crif) écrivait que beaucoup de nos compatriotes « ont remarqué que ceux qui taxaient rapidement tel autre de populiste, nourrissaient souvent pour le peuple une manière de mépris, et principalement pour le vieux et petit peuple autochtone dont les appréhensions ou les aspirations étaient souvent prises en hautaine dérision. »
« Ils ont remarqué que les gens qualifiés d’extrême droite étaient souvent ceux qui combattaient extrêmement une extrême gauche nommée plus aimablement gauche de la gauche. Ils ont remarqué que l’islamophobie était le moyen le plus sûr pour les islamistes, les antiracistes professionnels sélectifs et autres islamo-gauchistes d’empêcher toute critique de l’islam ou de l’immigration islamique incontrôlée. »
A charge pour les Français, note Bruno Gollnisch, de deviner quelle est le Mouvement politique la mieux à même de les défendre devant la montée inextinguible des menaces, dont le torrent migratoire n’est pas une des moindres. Petit indice: il n’est jamais invité aux dîner du Crif.
http://gollnisch.com/2016/03/10/petit-indice-nest-jamais-invite-diner-crif/
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Jean-Marie Le Pen dénonce le « racisme biologique » du CRIF
Jean-Marie Le Pen a réagi par communiqué au discours du président du CRIF.
http://www.medias-presse.info/jean-marie-le-pen-denonce-le-racisme-biologique-du-crif/50754
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MINISTÈRE « DES FAMILLES » : LE SEUL BOULOT RÉUSSI DE FRANÇOIS HOLLANDE, C’EST LA DÉSINTÉGRATION « SOCIÉTALE ».
Bernard Antony communique :
Étant donné, selon lui, la diversité des formes familiales, François Hollande, qui en effet s’y connaît sur la question, vient de réaliser encore une de ces grandes réformes sociétales par lesquelles il demeurera dans l’histoire : le ministère de la famille est désormais devenu le ministère des familles.
On se demande pourquoi il n’a pas, dans la foulée, pluralisé tous les autres intitulés ministériels demeurant archaïquement au singulier. Cela nous donnerait selon le même argument des ministères des justices, des cultes, des agricultures, des éducations nationales, des santés…
Tous ces domaines ne recouvrent-ils pas aussi des réalités plurielles ?
Cette dernière trouvaille d’un gouvernement à l’agonie s’inscrit dans la continuité d’une gauche souvent appuyée par une droite gauchie, incapable de mener d’authentiques réformes sociales pour le bien commun.
Faisant alors fi du « social » qu’elle abandonne désormais totalement au courant national, elle fait du « sociétal » ou plus exactement, selon le vocabulaire du néo-totalitarisme nihiliste, de la « déconstruction sociétale ».
Tout doit y passer :
Contre le respect de la vie innocente, la légalisation-promotion de l’avortement et l’instruction de l’euthanasie.
Contre le respect de l’écologie humaine, les manipulations génétiques et l’introduction de l’idéologie du genre dans les programmes scolaires.
Contre la défense de la famille, cellule de base de la société, le pseudo-mariage homosexuel.
Contre le sentiment d’appartenance à la patrie française, communauté historique de destin, la « déconstruction » de l’enseignement chronologique et cohérent de l’histoire et de nos racines de civilisation.
Contre la langue française, élément premier d’identité culturelle et nationale et premier moyen d’assimilation, la dévaluation-destruction de l’enseignement du vocabulaire et de la grammaire.
On se prendrait quelquefois à éprouver de la commisération pour François Hollande devant les affligeants lieux communs qu’il déverse avec sa manière reniflarde et pleurnicharde en un français hasardeux.
On est affligé pour lui, indécent chef de l’État, lorsqu’il donne les preuves de son idéal féministe en racontant combien jadis il était un bon compagnon de Ségolène en faisant le marché et en changeant les couches des enfants.
On imagine ce que pensent de pareilles confidences les Poutine, Erdogan et Xi-Jinping.
Mais l’homme ne mérite hélas aucunement de l’indulgence. Ne s’illustrant que dans la déconstruction sociétale, c’est-à-dire la destruction sociale, il aura sa triste part de responsabilité dans l’entreprise de génocide français.
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ça va mal finir?
L’Europe aux abois cherche désespérément à stopper l’invasion migratoire, dont la spontanéité et le caractère massif, même si elle a été encouragée l’année dernière par les folles déclarations d’Angela Merkel, reste pour le moins un sujet d’interrogation…Alors que les commerçants Calaisiens manifestent aujourd’hui à Paris pour crier leur colère et leur désespoir face à la destruction l’activité économique de leur ville générée par l’invasion des migrants, se déroule ce lundi un sommet de l’UE à Bruxelles. Il a pour objet d’obtenir d’Ankara, contre espèce sonnante et trébuchante, des actions concrètes pour enrayer le flot des réfugiés que la Turquie laisse s’écouler vers les pays de l’Union. Recep Tayip Erdogan entend monnayer également son aide en échange d’une accélération du processus d’adhésion de son pays à l’Europe…Dans un entretien paru hier dans Bild, la chancelière allemande a déclaré que la Grèce, menacée de crouler définitivement sous le poids de ses migrants (70.000 nouveaux immigrés aujourd’hui, 100 000 demain…) allait être soutenue «de façon solidaire» par l’UE, expliquant que «la Grèce devait avoir créé 50.000 places d’hébergement pour les réfugiés avant la fin 2015. Le retard doit être comblé au plus vite.»
Hier soir, les 28 dirigeants de l’UE, se sont prononcés dans une déclaration commune pour la fermeture de «la route des Balkans» empruntée par les migrants .Une manière pour les européistes de valider dans la panique et a postériori (de rattraper par le col?) les décisions prises unilatéralement, sans l’accord de Bruxelles, par l‘Autriche, la Hongrie, la Slovénie et la Croatie, qui avaient décidé de rétablir filtres et frontières dans la zone Schengen.
Il convient bien sûr d’être circonspect sur la méthode Coué qui a conduit les responsables de l’UE à déclarer également que «le flot des migrants irréguliers le long des Balkans occidentaux arrive à sa fin.» Qu’est-ce qui permet à cette UE dépassée par les événements de l’affirmer avec autant de certitude ?
Il est tout aussi légitime de s’étonner de l’unanimité du tir de barrage, du tombereau d’injures adressées, articles après articles, au candidat républicain Donald Trump. Signe qui ne trompe pas, et le procédé a été (est encore souvent) utilisé contre les dirigeants du FN, M. Trump est toujours représenté dans journaux et sur les sites d’information français par des photos désavantageuses ou le présentant sous un jour ridicule, contrairement à ses rivaux républicains ou démocrates.
Dernier épisode en date de cette diabolisation amenant très rapidement les journalistes à franchir lepoint Godwin, les commentaires ayant accompagné ce samedi 5 mars, un meeting de Donald Trump à Orlando (Floride) , vainqueur le même jour de deux caucus dans le Kansas et le Maine -son concurrent Ted Cruz l’a emporté dans le Kentucky et Louisiane. M. Trump a ainsi demandé à ses partisans de faire le vœu de le soutenir jusqu’au bout: «Levez votre main droite. Je jure que peu importe les conditions, qu’il y ait un ouragan ou quoi que ce soit, je voterai pour que Donald Trump comme président.»
Une aubaine pour la journaliste Janie Velencia, officiant dans la version américaine du Huffington Post, qui écrit: «Ce rassemblement de Donal Trump ressemble à une scène de l’Allemagne nazie». «La montée de Donald Trump au sommet des candidats républicains a été de plus en plus reliée àl’ascension d’Hitler, les deux hommes ayant usé d’une rhétorique raciste et d’avoir accusé différents groupes de minorités d’être à l’origine des problèmes du pays. Ce dimanche, cette comparaison est devenue encore plus apparente quand des images d’un rassemblement de Trump à Orlando, en Floride, ont émergé, rappelant les sinistres meetings des Nazis dans les années 30.» Une antienne délirante reprise diffusée et répandue sur les réseaux sociaux, par d’autres journalistes , animateurs, comiques…
A l’appui de cette diabolisation le Huffington Post (dans sa version française cornaquée par Anne Sinclair) et i Télé ont publié la semaine dernière un sondage YouGov qui, comme de bien entendu, «montre que l’image du milliardaire américain est au plus bas.» «Seulement 11% des sondés ont une opinion positive du grand favori de la primaire républicaine (…). Ils sont donc 59% à avoir une mauvaise image du probable rival d’Hillary Clinton (…). Près des deux-tiers pensent que son élection aura des conséquences négatives. Elle aura un impact négatif sur la démocratie américaine pour 61%, sur la paix dans le monde (63%) ou les droits des minorités aux Etats-Unis (67%). Quant aux relations franco-américaines, 57% des sondés estiment qu’elles se dégraderont.»
Certes, le clivage droite-gauche rend compte d’une très sensible différence d’appréciation du personnage: «plus on glisse vers la droite de l’échiquier politique et plus la défiance à son égard diminue. Ainsi 77% des sympathisants socialistes ont une mauvaise image mais la proportion chute à 55% pour les proches du parti Les Républicains.»
«Quand on interroge les électeurs du Front National, le constat est encore plus impressionnant. Une majorité relative des soutiens de Marine Le Pen a carrément une bonne image du populiste américain. 29% disent avoir une opinion positive alors que seulement 26% en ont une mauvaise.Dès lors, il n’est pas étonnant que ces sympathisants FN soient les seuls à souhaiter l’émergence d’un Donald Trump à la française. Seulement 14% des Français le veulent, dont 7% des électeurs PS et 18% chez les Républicains. En revanche, 39% des électeurs d’extrême-droite se prononcent pour (22% y sont opposés) ».
D’ailleurs, «la présidente frontiste, officiellement candidate à la présidentielle de 2017 depuis quelques semaines, est la personnalité qui s’apparente le plus à Donald Trump (…). Quand on interroge les Français, c’est en effet le nom de (Marine Le Pen) qui arrive très nettement en tête. Avec 32% des réponses, elle devance largement Nicolas Sarkozy (10%) et Bernard Tapie (9%).
Certes, certaines des mesures prônées par ce candidat républicain laissent (pour le moins) perplexes, mais il est assez criant que ce qui lui est en vérité reproché c’est sa volonté, du moins affichée comme telle, de rompre avec l’interventionnisme d’inspiration messianique des Etats-Unis sur la scène internationale. Pour faire court, le retour à un certain isolationnismequi contraindrait notamment les Européens à reprendre la maîtrise de leur destin et à se défendre en comptant sur leur propre force…Une émancipation qui est vécue comme un drame par les dirigeants des partis bruxellois, ce qui est là aussi particulièrement révélateur… M. Trump s’est ainsi prononcé non seulement pour une remise à plat des traités d’alliance militaire entre son pays le Japon et la Corée du Sud, mais aussi pour une réduction de la présence militaire américaine en Europe. Il juge en effet que la Russie n’est pas une menace pour les Européens.
Faute impardonnable aux yeux des idéologues du globalisme-mondialisme constate Bruno Gollnisch, il a manifesté également son souhait de stopper les négociations avec l’Union européenne dans le cadre du marché transatlantique (TIPP ou Tafta) et manifeste le même refus du traité Nafta (North American Free Trade Agreement) avec le Canada et le Mexique, et du TPP (Trans Pacific Parnership) avec certaines nations asiatiques.
Autre crime aux yeux des soutiens de Hillary Clinton et de la majorité des cercles neocons dont il contrarie les plans, Donald Trump dit du bien de Vladimir Poutine (Trump est un «leader talentueux» a jugé de son côté le président russe) à qui il entend laisser les coudées franches pour éradiquer l’Etat islamique et rétablir la paix et la sécurité du régime laïque syrien.
Aux yeux de nos médias couchés, alignés, accrochés à un Système qui craque de toute part, voilà quels sont les vrais de motifs de la détestation du populiste Trump. Et puis rendez vous compte, aux Etats-Unis aussi, Mecque du progressisme, ce «pays-monde» vanté par Jacques Attali, comme un modèle d’avenir, notre horizon indépassable, le peuple veut renverser la table, ne veut plus marcher dans les clous, secoue le prêt-à-penser…
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Beaucaire : la Ligue des droits de l’homme se prend pour Hérode
Il y a quelque chose de cocasse à voir cette officine, qui s’émeut par ailleurs du sort des terroristes extradés, jouer à la vertu outragée.
On aurait pu croire qu’il s’agissait d’une plaisanterie du Gorafi, mais non : la Ligue des droits de l’homme l’a fait ! Elle a saisi le tribunal administratif de Nîmes au motif que les électeurs de Beaucaire, mairie dirigée par Julien Sanchez, seraient passés devant la crèche de Noël pour aller voter lors des dernières élections régionales de décembre 2015, ce qui serait, selon elle, discriminatoire.
Il y a quelque chose de cocasse à voir cette officine communiste, qui s’émeut par ailleurs du sort des terroristes extradés, jouer à la vertu outragée. Certes, à l’instar de ses sœurs jumelles de la LICRA, du MRAP ou de SOS Racisme, ces ligues de vertu prétendent depuis des années dicter aux hommes politiques, et aux Français en général, les limites admissibles de la liberté d’expression grâce aux subventions publiques et aux condamnations généreusement accordées. Et il n’y a, hélas, de ce point de vue rien de nouveau sous le soleil.
Mais quoi de plus inoffensif qu’une crèche ? Un enfant désarmé entouré de bergers et de rois mages venant du monde entier pour proclamer la paix aux hommes de bonne volonté. Quoi de plus pacifique et universel ? [.....]
Me Frédéric Pichon
La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Beaucaire-la-Ligue-des-droits-de-l
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L’arme migratoire : un bon moyen pour la Turquie de faire casquer l’UE
L’accord qui se profile entre les technocrates de l’UE et la Turquie est une catastrophe. En plus des milliards d’euros dépensés par les européens (qui ne serviront à rien), les turcs exigent la libéralisation des visas de ressortissants turcs vers l’UE ! Pour terminer, la Turquie accepte que les pays européens renvoient des clandestins, uniquement si en échange, l’UE en accueille d’autres ! 1 pour 1 ! C’est une véritable mascarade…
La Turquie a demandé à l’Union européenne trois milliards d’euros d’aide supplémentaire « d’ici 2018 », promettant en échange d’augmenter drastiquement sa coopération dans la crise migratoire pour tarir les flux de migrants, a déclaré le président du Parlement européen Martin Schulz lundi.
« Cet argent additionnel va demander des procédures budgétaires additionnelles. Le Parlement européen est prêt a accélérer les procédures », a déclaré M. Schulz en marge d’un sommet UE-Turquie à Bruxelles, où Ankara s’est montré prête à accepter des retours massifs de migrants, y compris de réfugiés syriens.
La Turquie a proposé de reprendre sur son sol des personnes que l’UE lui renverrait, si l’Europe s’engage parallèlement à accueillir le même nombre de réfugiés syriens provenant directement de Turquie, selon un principe de « un pour un ».
On ignore cependant encore si l’opération de retour vers la Turquie concernerait toutes les personnes arrivées en Grèce ou uniquement les migrants « irréguliers ». Se posent aussi des questions de légalité du mécanisme et de logistique.
La Turquie a également demandé une accélération de la libéralisation des visas pour ses ressortissants souhaitant voyager en Europe, mais cette libéralisation ne se fera que quand l’accord de réadmission sera complètement appliqué, a indiqué une source européenne.