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magouille et compagnie - Page 1855

  • FN censuré à Vitry : le PCF interdit d’associer « migrants » à « insécurité »

    Associer « immigration » et « insécurité » est tabou pour la gauche, pourtant partisane d’une « pleine liberté d’expression » : le FN a été deux fois censuré en peu de mois par le PCF de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

    L’été dernier, la tribune pour le mensuel de Vitry de François Paradol, président du groupe FN dans un conseil municipal dirigé par le PCF, est censurée alors même qu’il y faisait « l’éloge » de Georges Marchais, pour son cadeau de Noël 1980 à 300 Maliens : un bulldozer pour les empêcher d’entrer dans un centre pour travailleurs de… Vitry !
    Georges Marchais qui, en acceptant des ministres PCF en 1981, sera aspiré par le tourbillon Charybde qu’était François Mitterrand – comme l’actuel François avec les Verts – et qui, à sa mort, tombera dans l’oubli de Scylla : les plaques « Georges-Marchais (1920-1997) » se comptent, en France, sur une seule main et encore… amputée de plusieurs doigts.
    D’où le rappel de M. Paradol : « Député de la circonscription durant 24 ans, il n’est pas anormal que sa mémoire y soit honorée. [Il] a défendu le “produire français” et dénoncé les conséquences de l’immigration sur les salaires. » Son « discours était à l’opposé […] de celui que [les communistes] tiennent aujourd’hui ».
    Concluant – crime de lèse-maj… orité vitriole ! – par une citation de leur ex-maître : « Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France alors que notre pays compte près de 2 millions de chômeurs. »
    Heureusement, sans ajouter du Jean Jaurès de 1894 : « Nous voulons protéger la main-d’œuvre française contre la main-d’œuvre étrangère, non pas par un exclusivisme chauvin mais pour substituer l’internationalisme du bien-être à l’internationalisme de la misère. » Vu du XXIe siècle, cela peut surprendre…
    En juillet, donc, refus de la tribune pour le « non aux immigrés » du n° 1 du PCF… et en février, nouveau refus pour le « non aux migrants » du n° 1 du FN (à… Vitry !).
    Ce dernier y évoque les viols du Nouvel An en Europe : « Chaque fois, les mêmes profils pour les auteurs : des “migrants” ou des “demandeurs d’asile”. […] cette submersion migratoire est désastreuse pour nos pays. Arrivant trop vite, trop nombreux, de pays aux mœurs et cultures trop éloignées des nôtres […], ces migrants [sont] une menace pour notre sécurité… » Dénonçant « le grand patronat » et une gauche utile à « l’oligarchie mondialiste », il estime que « ces “migrants” modifient gravement la substance même de nos pays ». Attentats de Paris, viols de Cologne… Il est « urgent de rétablir nos frontières et de stopper l’immigration massive et incontrôlée ».
    Mme Lorand (PCF), maire-adjointe de Vitry et directrice de la publication, a déclaré au Parisien : « Une liberté totale est donnée aux auteurs. À la limite près qu’ils ne peuvent pas tenir de propos interdits par la loi. » Limite dépassée, selon elle. Ce que conteste l’élu FN : le PCF n’a fourni « aucune indication concernant le passage litigieux » . C’est, pour lui, « strictement politique ».

    Jacques Martinez Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVyVlAplpdOwaNkeC.shtml

  • Syrie : la bataille d’Alep et les mensonges de nos journalistes

    Alain Corvez, ancien conseiller du général commandant la Force des Nations unies déployée au Sud-Liban (FINUL), ancien conseiller en relations internationales au ministère des Affaires étrangères. Actuellement conseiller en stratégie internationale.

    ♦ Guerre sans complexe de l’Occident contre l’information et la conscience politique.

    L’accumulation des mensonges éhontés par lesquels les journalistes de nos principales chaines télé et de nos grands journaux nous racontent les actuelles opérations militaires en Syrie.


    L’accumulation des mensonges éhontés par lesquels les journalistes de nos principales chaines télé et de nos grands journaux nous racontent les actuelles opérations militaires en Syrie – qui pourraient marquer un virage majeur dans le cours de cette guerre qui ensanglante le pays depuis cinq ans – est véritablement indigne et scandaleuse. Un sommet a été atteint récemment avec la description faite de la bataille d’Alep.

    La grande ville industrielle située au nord de la Syrie a toujours été la capitale économique du pays. En 2012, Alep a été attaquée par des groupes djihadistes de diverses tendances, en grande partie constitués de djihadistes et de mercenaires étrangers, qui ont réussi à l’encercler presque complètement, à occuper certains quartiers périphériques où se trouvent différentes usines et centrales électriques et hydrauliques, et à s’infiltrer dans plusieurs quartiers du centre-ville. Les habitants n’ont absolument pas collaboré à l’attaque, et en ont subi au contraire toutes les conséquences. En fait, les usines ont été démantelées par les djihadistes, lesquels reçoivent continuellement des renforts… et des armes en provenance de la Turquie toute proche. Les équipements des usines ont tous été revendus en Turquie, avec évidemment la complicité des autorités d’Ankara.

    Mais face à la résistance opposée par la ville, rendue possible par d’incertaines voies de ravitaillement au sud-est du centre-ville maintenues ouvertes tant bien que mal par l’armée, les djihadistes, appuyés par des miliciens de l’État islamique (EI) aussi appelé Daesh provenant de l’Est, de Raqqa, ont décidé de couper l’eau et l’électricité aux assiégés tout en bombardant les quartiers du centre-ville à l’aide de mortiers, et en harcelant les habitants par des attentats sanglants menés à l’aide – entre autres – de voitures piégées (le plus meurtrier a touché l’université et provoqué a mort de dizaines d’étudiants). Sur l’ensemble de ces faits, nous avons les témoignages répétés des évêques des communautés chrétiennes d’Alep, qui racontent également avoir fait creuser des puits pour essayer de soulager les souffrances de la population assoiffée, des témoignages que les journalistes ne pouvaient pas ignorer, même s’ils n’avaient pas forcément envie de faire confiance aux informations détaillées fournies par l’agence syrienne SANA ou par les différentes sources russes (Sputnik) ou libanaises (Al-Manar).

    La contre-offensive de l’armée syrienne déclenchée au cours des derniers mois de 2015 avec l’appui de l’aviation russe vise avant tout à « mettre fin » au siège de la ville. L’armée a donc progressé « depuis le centre-ville vers les localités voisines » pour éloigner les assaillants. Au nord-est, elle a libéré la grande base militaire de Kuweiri, située à presque 25 km du centre et assiégée depuis plus de trois ans, en repoussant les miliciens de Daesh vers l’Euphrate. Au nord-ouest, deux autres villes situées à 40 km d’Alep ont également été libérées, elles étaient assiégées depuis 2012 par les djihadistes d’al-Nosra (branche syrienne d’al-Qaïda) et leurs alliés d’Harar al-Sham et de l’Armée syrienne libre (ASL). L’agence SANA a diffusé les images des foules en liesse accueillant l’armée « libératrice ». Et vers le sud-ouest également, l’armée avance pour rouvrir les routes vers les provinces d’Homs et de Hama, et permettre un meilleur afflux de ravitaillement de la population en biens de première nécessité.

    Mais voilà, les mots utilisés par nos journalistes aux ordres disent exactement le contraire de la réalité, pour leur plus grande honte. D’après eux (et selon les directives qu’ils reçoivent), ce serait l’armée nationale qui «avancerait vers Alep » pour la « reconquérir », comme si la ville était aux mains des rebelles et des mercenaires étrangers, et non assiégée depuis plus de trois ans par les djihadistes. Selon eux, les habitants d’Alep fuiraient la ville, terrorisés par les bombardements russes.

    En réalité, à l’intérieur du périmètre d’Alep, il n’y a plus de combats. Les groupes de djihadistes et de mercenaires qui s’étaient infiltrés en ville ont été isolés et ont comme seule perspective celle de se rendre ou bien de conclure un accord avec le gouvernement comme celui qui a permis aux djihadistes encerclés dans un quartier isolé de Homs d’être accompagnés à la frontière turque dans des autobus fournis par le gouvernement.

    Le front se trouve désormais beaucoup plus au nord d’Alep, à seulement 20 km de la frontière turque (information du 7 février). L’armée nationale entend bien atteindre la ville frontalière d’A’zaz pour bloquer le ravitaillement permanent en armes et en mercenaires étrangers qui continuent d’affluer de la Turquie.

    Dans d’autres régions de la Syrie comme l’extrême sud de la province de Deraa également, l’armée repousse les djihadistes vers la Jordanie (qui est en train d’abandonner prudemment son attitude hostile envers la Syrie), tandis que la bande frontalière avec la Turquie située au nord de la province de Lattaquié (où un avion russe fut traîtreusement abattu par un missile turc) est désormais sous le contrôle de l’armée de Bachar el-Assad, qui bloque ainsi l’infiltration de nouveaux mercenaires.

    Face à ce revirement majeur dans la guerre syrienne, nos journalistes qui pendant toutes ces années ont refusé de parler de la faim et de la soif des civils piégés à Alep et se sont tus sur les conditions de vie dramatiques qui les ont obligés à quitter la ville et à devenir des réfugiés, changent du tout au tout et parlent maintenant abondamment des civils qui fuient les zones de combat.

    Faisant écho à la propagande et aux requêtes de ces deux criminels que sont le président turc Erdogan et son Premier ministre Davutoğlu – qui sont les principaux responsables du massacre syrien, avec les Saoudiens et les États-Unis –, ils demandent maintenant la « fin des bombardements russes ». Mais cette ferveur pseudo-humanitaire est simplement due au fait que les mercenaires au service du néo-colonialisme et de l’impérialisme occidental et des monarchies obscurantistes du Golfe sont en train de perdre la guerre, et que la Syrie, aidée par la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, se révèle être un os bien plus coriace que prévu. Quand les peuples résistent vraiment, c’est vrai que « l’impérialisme n’est qu’un tigre de papier ».

    Alain Corvez
    Conseiller en stratégie internationale, 11/02/2016

    http://www.polemia.com/syrie-la-bataille-dalep-et-les-mensonges-de-nos-journalistes/

  • Quand Valérie Pécresse et Alain Rousset font le ménage

    Deux présidents de région ont eu des surprises ces derniers jours : à droite, Valérie Pécresse, en examinant les dépenses de son prédécesseur socialiste ; à gauche, Alain Rousset, en faisant l’inventaire de la nouvelle région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

    La première vient de découvrir que, dans une longue liste de subventions accordées par l’ancien conseil régional, 100.000 euros avaient été attribués à la Fête de l’Humanité. Une aide culturelle, sans doute ? Honni soit qui penserait que cette subvention pût refléter quelque accointance politique ! Elle a également constaté que la majorité socialiste ne regardait pas à la dépense pour certains frais de fonctionnement : il est vrai qu’il est toujours plus facile d’être prodigue avec l’argent des autres qu’avec le sien.

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  • La christianophobie se porte bien

    Avec 810 actes constatés cette année, les violences anti-chrétiennes, notamment les profanations à l’encontre de lieux de culte sont toujours plus nombreuses que les actes antisémites ou antimusulmans. Tout indique que cette tendance va s’accentuer.

    Nous le savons, l'idéologie « républicaine » et « laïque » du gouvernement n'est que le cache-sexe d'une certaine complaisance vis-à-vis de la religion musulmane, mais surtout d'attaques en règle contre la foi chrétienne. En témoigne le traitement bien différent des profanations d'églises ou de cimetières par rapport à celui réservé aux mosquées et carrés musulmans, qui focalisent l'attention des médias, la sollicitude et les grandes déclarations des politiques. H aura fallu une mobilisation permanente, tout au long de 2015, des milieux catholiques pour que cela évolue un peu. Ainsi, l'incendie criminel qui a frappé l'église Saint-Louis de Fontainebleau le 11 janvier dernier a-t-il donné (enfin) lieu à un déplacement du ministre de l’intérieur. On l'a connu plus prompt à aller s'indigner d'un vilain tag ou d'un jet de saucisson sur une mosquée. Pécresse et Sarkozy ont pour leur part marqué le coup en assistant à une messe.

    Pourtant, selon ses propres services et leurs statistiques, ce sont bien les chrétiens qui souffrent le plus en France de violences perpétrées pour des motifs religieux. En 2015, selon le ministère de l'Intérieur on dénombre 810 atteintes ou profanations de lieux de culte et cimetières chrétiens, un chiffre en progression de 20 %.

    C'est un peu plus que les agressions antisémites (806, en baisse de 5 %) et nettement plus que les actes antimusulmans (429). Il est vrai que ces derniers ont triplé en un an.

    Les activistes musulmans ne manquent d'ailleurs pas de surfer sur cette augmentation et d'en rajouter dans la surenchère victimaire pour faire avancer leur cause. Ainsi, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) publie-t-il tous les ans des chiffres d'agressions antimusulmanes grossièrement gonflés, que les actes soient comptabilisés plusieurs fois ou qu'ils mettent dans le même panier remarques déplacées, expulsions de prédicateurs appelant au djihad contre l’Occident ou réelles agressions racistes. Il suffit alors de faire jouer la complaisance des médias et d'entonner le discours culpabilisateur pour faire avancer leurs revendications communautaristes.

    Guerres de religions importées

    La lecture régulière de la presse régionale aboutit à une litanie de cimetières saccagés, d'églises endommagées ou brûlées. Simple coïncidence sûrement que cela corresponde avec des arrivées de plus en plus massives de clandestins du Moyen-Orient ou du continent africain... et à la radicalisation de plus en plus patente de quartiers entiers de nos villes...

    Il n'y a d'ailleurs pas que les atteintes aux lieux sacrés. L'enquête du ministère de l'Intérieur passe sous silence les agressions de plus en plus nombreuses pour des motifs de racisme anti-blanc - même s'il est très abusif d'assimiler blanc et chrétien, c'est le type de raccourcis auxquels ont recours racailles et islamistes. En cause, un très faible taux de dépôt de plainte et la non-prise en compte quasi systématique de ce motif par la police. Même si nous n'avons rien connu de comparable aux agressions de masse en Allemagne et Europe du Nord, la rubrique faits divers égrène là aussi sa litanie de viols et d'agressions commises par des « bandes déjeunes », comme il est convenu d'appeler les délinquants issus de l'immigration.

    Plus inquiétant encore, l'importation sur notre sol des conflits et des méthodes du Moyen-Orient et d'Afrique. Ainsi, le 27 janvier dans le camp de Grande-Synthe, des bandes de musulmans ont-elles mené une expédition punitive contre les réfugiés chrétiens. Ils fuient la guerre nous dit-on... Ne seraient-ils pas plutôt en train d'importer leur guerre de religion chez nous ?

    Richard Dalleau

    monde&vie 3 février 2016

  • La Syrie et le gaz du Qatar

    L’avocat Robert Kennedy junior, neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.

    La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d’un pipeline de gaz du Qatar vers l’Europe.

    « La décision américaine. d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie.

    Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar, un proche allié de Washington dans la région."

    Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe.

    Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien.

    Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien. La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région. Pendant ce temps, les Etats-Unis poursuivent leur soutien financier, logistique et militaire aux groupes d’opposition armés, qui ont échoué à renverser le gouvernement syrien, malgré cinq années de guerre. Les États-Unis essayent même d’obtenir la levée des sanctions qui empêchent l’envoi d’armes anti-aériennes au territoire syrien dans le but de renforcer le front de groupes armés qui luttent contre l’armée arabe syrienne."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/la-syrie-et-le-gaz-du-qatar.html

  • Le bobard du jour est géographique

    bobard_geographique_afp.jpg

    MÉDIAS (Les Bobards d’Or/Polémia)
    Quand l’AFP perd la boussole en méditerranée…
    L’AFP s’affiche mauvais élève du fond de la classe. Dans la nuit du 18 au 19 avril 2015, plusieurs centaines de clandestins ont trouvé la mort « dans le canal de Sicile », qui se trouve entre la Sicile et la Tunisie. Pourtant, la carte de l’AFP montre le « lieu approximatif du naufrage » dans les eaux territoriales libyennes, au nord de Tripoli, la capitale, à plus de 500 km du canal de Sicile… Tous les médias ont rapporté l’information en déplaçant le lieu du naufrage :

    Pour Le Monde : « Le décompte macabre se poursuit dans le canal de Sicile »
    Pour Le Parisien, c’est aussi « dans le canal de Sicile » que le naufrage a eu lieu.
    Les Échos parlent aussi de naufrage dans le canal de Sicile et précisent « au large de Lampedusa ».
    Le Figaro est encore plus précis : c’est « au cœur du canal de Sicile » que le naufrage a eu lieu.

    Tout ceci est géographiquement faux :
    • plus de 250 km séparent le lieu du naufrage de Lampedusa
    • plus de 500 km séparent le lieu du naufrage du canal de Sicile

    Mais le bobard géographique présente un intérêt politique et idéologique : culpabiliser les Européens. Car si le titre avait été « Naufrage au large des côtes libyennes », l’impact aurait sans doute été tout autre, d’autant que les médias se sont empressés, dans le même temps, de crier à « l’Europe démunie » « sommée d’agir » ou encore « au pied du mur »…


    NOVOpress est partenaire officiel de la 7ème cérémonie des Bobards d’Or, qui se tiendra à Paris le 14 mars prochain. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site des Bobards d’Or (bobards-dor.fr) et sur la page Facebook de l’événement.

    http://fr.novopress.info/

  • Pierre Moscovici demande la création d’une nouvelle taxe pour financer les « réfugiés » !

    La folie immigrationniste semble ne pas avoir de limite ! Pierre Moscovici, nullissime premier ministre de l’économie et des finances du président Hollande et actuel commissaire européen à l’économie, a fait part dans l’émission Cpolitique du 21 février 2016 de son souhait de voir créer à l’échelle européenne une nouvelle taxe visant à financer l’arrivée massive des pseudo réfugiés !

    Il est vrai que la générosité du socialiste ne devrait pas affecter son revenu qui grimpe tout de même à 24.000 € par mois, sans compter les petits à côtés…

    http://www.medias-presse.info/pierre-moscovici-demande-la-creation-dune-nouvelle-taxe-pour-financer-les-refugies/49752

     

  • Fin février, le gouvernement cherche déjà de l'argent

    Le budget voté à l'automne 2015 ne tient déjà plus, suite aux nombreuses promesses démagogiques :

    • le plan pour l'emploi et la formation annoncé par François Hollande (2 milliards)
    • la facture du soutien aux agriculteurs (entre 800 et 900 millions)
    • le plan pour l'entretien du réseau routier et fluvial (150 millions)
    • l'aide à la recherche (30 millions)…

    En outre, l'inflation devrait être nettement révisée à la baisse en 2016, ce qui réduira les économies liées au gel des prestations et pèsera sur les rentrées de TVA. De quoi creuser le déficit de 4 à 5 milliards. Globalement, il manque donc d'ores et déjà 7 à 8 milliards par rapport au budget initial

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tatiana Guturova : 6 questions gênantes sur le mouvement migratoire

    Source : OJIM
    Tatiana Guturova est correspondante de l’agence kazakhe Tengrinews en Serbie. Elle a suivi de près le mouvement migratoire qui a traversé le pays en été-automne 2015.
    Dans l’un de ses reportages, elle pose et se pose une série de questions simples au sujet de ce phénomène, de toute évidence orchestré à ses yeux. Nous avons traduit ce reportage parce qu’il est représentatif des interrogations de nombreux journalistes extérieurs à l’UE, ayant leur tête sur les épaules et délivrés du fantôme de l’autocensure. « Entrée libre aux outsiders » (Мигранты: Посторонним вход разрешен, Tengrinews, 6.11.2015). Morceaux choisis.

    Je me rappelle du jour où je les ai aperçus pour la première fois à Belgrade. Une compagnie de jeunes gars s’était pointée dans un petit café belgradois. Ils semblaient sortir tout droit d’un magazine : coupes dans le vent, lunettes de prix, habits griffés.

    — Réfugiés, a dit mon ami en les montrant de la tête.
    J’ai renversé mon jus.
    — Tu plaisantes ?
    […]
    — Il y en a beaucoup du côté de la gare routière, m’a-t-il confié. Tu verras.

    Il y en avait vraiment beaucoup. Et il en arrivait toujours plus chaque jour. Syriens, Libyens, Afghans, Pakistanais, Iraniens, Marocains : une véritable organisation de nations sinistrées en fuite.

    Les arrivants communiquaient peu avec les Belgradois. Cela dit, ils racontaient volontiers aux journalistes les péripéties de leur parcours, louant l’hospitalité locale : ils n’avaient, disaient-ils, rencontré nulle part un traitement aussi humain. De fait, les Serbes, qui avaient été eux-mêmes récemment contraints de fuir de Croatie, de Bosnie et du Kosovo, prenaient à cœur les misères des migrants. Les gens leur apportaient de la nourriture et des vêtements chauds, et les autorités construisaient en toute hâte des centres de crise où ils les ont déplacés cet automne.

    Cependant les migrants, à l’étonnement de leurs hôtes nourriciers, n’étaient pas trop pressés de rejoindre les centres, et ils s’y opposaient même activement. Ils ne prévoyaient pas de s’arrêter en Serbie. Ils s’empressaient de rejoindre la frontière tant désirée de l’UE et, au-delà, l’Allemagne, où Angela Merkel les avait officiellement invités, promettant d’accueillir 800.000 réfugiés. De fait, cette déclaration de Mme Merkel est à la source de l’afflux de migrants vers le Vieux Continent.

    Si tout le monde fuit, je fuis aussi.

    Comme on le sait, des illégaux arrivaient en Europe auparavant déjà, surtout par la voie maritime et surtout en Italie. Des bateaux chaviraient, des gens se noyaient, les Italiens se plaignaient, les bureaucrates européens n’arrivaient pas à résoudre le problème.

    C’est alors qu’a commencé la guerre en Syrie.

    D’ordinaire, on relie directement ce fait avec la crise migratoire et l’on en reste là, au lieu se poser quelques questions importantes.

    Première question : quand les combats ont-ils commencé en Syrie ? Réponse : en 2011. Des obus volaient partout, comme aujourd’hui ; les populations fuyaient ventre à terre, comme aujourd’hui. Mais pour une raison mystérieuse, la vague migratoire a épargné l’Europe il y a quatre ans. Et personne à Berlin ne leur souhaitait la bienvenue.

    Deuxième question : pourquoi les réfugiés en provenance de Syrie ne sont-ils pas des femmes, des enfants et des vieillards, mais avant tout des jeunes gens en pleine santé ? Lorsque je m’en suis enquise auprès des migrants eux-mêmes, ils en « oubliaient » tout d’un coup leur anglais.

    Certes, les reportages télévisés vous montrent aussi des enfants en pleurs et des femmes enceintes. On a même vu une vieille Afghane de 105 ans débarquer en Europe avec sa famille. Mais il ne faut pas oublier que les télévisions sélectionnent les plans les plus spectaculaires et les plus émouvants.

    Il va de soi que parmi ces centaines de milliers de migrants il existe aussi de vrais réfugiés : des gens brisés, affamés, fatigués, reconnaissants pour toute aide qu’on leur apporte et prêts à demeurer dans n’importe quel pays où ils n’entendent plus siffler les balles. Mais ces gens-là ne sont qu’une vitrine pour les Européens compatissants. Ils sont l’arbre qui masque la forêt de ces jeunes gens dans la force de l’âge, qui constituent la majorité des migrants.

    Troisième question : pourquoi le fleuve des migrants de Syrie héberge-t-il autant d’Africains, d’Afghans, de Pakistanais, d’Irakiens, d’Iraniens et d’autres internationaux pas forcément bienvenus qui errent aujourd’hui en Europe ? À cause de la devise : « Si tout le monde fuit, je fuis aussi ? »

    Quatrième question, qui fait également perdre leur anglais aux migrants : pourquoi nombre d’entre eux, au passage des frontières, ne déclarent pas leur vrai nom, refusent de donner leurs empreintes digitales et indiquent, comme un seul homme, une seule et même date de naissance ?

    Cinquième question : qui est derrière le business lucratif du transport des migrants en provenance du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie vers l’Europe ? Selon des données officieuses, chaque migrant doit payer aux passeurs 5 à 6000 euros pour un passage par voie maritime et 2 à 3000 pour un transport par voie de terre. Selon les estimations de l’ONU, le revenu des passeurs de migrants avoisinerait les 10 milliards de dollars. Il serait intéressant de savoir si tout cet argent va dans une seule et même cagnotte. Et si oui, laquelle ?

    Étonnamment, les Européens préfèrent contourner ce sujet, bien qu’ils parlent énormément de la crise et cherchent activement des solutions. Mais pour une raison obscure, personne ne propose la démarche la plus évidente, qui est de briser les filières clandestines. Se pourrait-il que ces filières soient protégées par un pouvoir intouchable ?

    Certes, les eurocrates ont promis d’identifier les voies de passage maritimes. Trop de gens ont déjà péri noyés — selon les dernières nouvelles, quelque 2800 migrants ont disparu sans traces —, et il devient impossible de fermer les yeux sur cette tragédie. Or on n’a guère vu jusqu’à présent de ces rafiots surchargés s’en retourner chez eux.

    Enfin, la question principale : pourquoi Mme Merkel a-t-elle tout de même invité chez elle pratiquement un million de migrants, en pleine crise, alors que l’Eurozone vacille au bord de l’éclatement ? Les Allemands, qui connaissent le pragmatisme et la froide rationalité de leur Chancelière, ne croient pas trop à l’accès de philanthropie. Mme Merkel a toujours agi avec une lucidité calculée, choisissant de deux maux le moindre. Quelle aurait donc été la pire des éventualités si cette armée de migrants qu’il faut loger, nourrir, habiller, éduquer et contrôler constitue le moindre mal ?

    […]

    Pour le moment, on ne peut affirmer avec certitude qu’une seule chose : les migrants sont devenus une monnaie d’échange dans une lutte pour le contrôle d’une région du monde. L’épicentre de cette lutte est aujourd’hui en Syrie, où se confrontent les intérêts de toutes les grandes puissances. Il serait naïf de supposer que les migrants ont simplement été « projetés » vers l’Europe par la déflagration du conflit, ou que certaines parties au conflit se soient soudain apitoyées sur leur sort. Des millions de véritables réfugiés, privés de tout par la guerre, continuent de vivoter dans des camps en Liban, en Jordanie ou en Turquie. Du sort de ces gens-là, personne ne se soucie.

    Quant aux jeunes gens dans la force de l’âge, pour quelle raison les a-t-on rassemblés aussi vite et expédiés en Allemagne ? Uniquement pour creuser encore un trou dans le budget européen et affaiblir une économie déjà sinistrée par la crise ? Ou bien leur a-t-on fixé une mission plus importante ? On n’aura pas à attendre un demi-siècle pour le savoir.

    http://fr.novopress.info/198630/tatiana-guturova-6-questions-genantes-mouvement-migratoire/