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magouille et compagnie - Page 1854

  • Le spontanéisme de Nuit Debout : une histoire à dormir… debout

    Minute montre que des professionnels de l'agit-prop sont derrière le mouvement :

    "[...] Parmi ces professionnels, le personnage central est Abdul Baki (ne retenez que le Baki) Youssoufou. C’est lui le propriétaire du nom de domaine nuitdebout.fr. C’est sa boîte de com qui a créé le site internet du mouvement. Avec ce vieux routard des manifs de gauche, qui se présente comme un « anarcho-syndicaliste » – ça passe mieux que de se dire « libertaro-capitaliste » –, il n’y a rien, mais vraiment rien, de spontané. Le militantisme ? C’est son job. Ses sujets de prédilection sont ceux d’une gauche urbaine et bobo : l’écologie – cela va de soi –, le soutien aux immigrés clandestins – évidemment –, les droits de l’homme – au nom desquels on justifie n’importe quelle exigence de droit supplémentaire –, etc. [...] Dans un portrait que lui consacrait « Jeune Afrique » en 2012, on pouvait lire que Baki Youssoufou estimait « que sa couleur de peau a été un avantage » ! [...] Est-ce cet avantage qui lui a permis de devenir président de la Confédération étudiante, un syndicat étudiant proche de la CFDT, en 2008 ? [...]

    En 2012, Baki Youssoufou crée We sign it, une entreprise de pétitions en ligne et plus si affinités. [...] We sign it propose à ses clients des campagnes d’agit-prop en kit. [...] Fort de son expérience – il a notamment été le conseiller communication d’Edouard Martin, le syndicaliste CFDT de Florange, devenu député européen socialiste –, il a fondé en 2014 une nouvelle boîte de conseil en communication, Raiz. C’est en son nom et pour cette entreprise, que le 1er avril 2016, il a acheté le nom de domaine nuitdebout.fr. [...]"

    Michel Janva

  • La chienlit Hollando-vallsienne

    Depuis une quinzaine de jours, mais avec une agressivité et une capacité de nuisance accrues de jour en jour du fait de l’énorme publicité donnée à ce mouvement grotesque, des potaches contestent les stipulations d’une loi visant à modifier la réglementation d’un monde dont ils ignorent tout : celui du Travail.
    Que cette loi soit critiquable, c’est une évidence. La ministresse, qui en a endossé la responsabilité, n’y connaissait manifestement pas grand-chose. Comme sa consœur de l’Éducation nationale, elle n’avait pratiquement jamais travaillé de sa vie, hormis de « petits boulots » d’étudiants, avant de se lancer en politique.
    Effectivement, notre pays se meurt lentement, en grande partie parce que les élus sont des professionnels de l’agit-prop. qui n’ont jamais exercé un métier utile à la Nation. Il faudra bien, un jour, que les citoyens réfléchissent à deux fois avant de laisser les apparences du Pouvoir à des rhéteurs professionnels, des handicapés de l’utilité sociale, des bons à rien faire d’autre que de pérorer et promettre la lune.
    La première remarque de fond, concernant les manifestations d’étudiants et de lycéens, porte sur leur existence même. Il s’agit de rassemblements de masse, simultanément organisés dans une soixantaine de villes, ce qui doit quelque peu perturber le fonctionnement de nos glorieux policiers, alors que nous sommes « en état d’urgence » !!! Si l’on voulait ridiculiser le pays et faire fuir les investisseurs étrangers, on ne pourrait faire mieux. Et le remarque est identique concernant l’action des candidats terroristes, qui en est grandement facilitée… à moins que les « barbus » aient reçu l’ordre de se calmer en attendant les présidentielles de 2017, pour éviter un raz-de-marée patriote.
    La seconde remarque porte sur les participants, les suiveurs, tels qu’on a pu les observer grâce aux innombrables reportages télévisés. Dans l’ensemble, histrions et hystériques se donnent en spectacle ; c’est plus simple que de travailler les mathématiques, la philosophie ou la biologie.
    L’on a manifestement affaire à des potaches élevés en petits princes et en jolies (pas toujours) princesses, qui ne connaissent rien, mais absolument rien, des dures réalités de la vie, et qui, à se fier à leurs déclarations, ont déjà une mentalité de petits fonctionnaires !
    L’expérience de mai 1968 et de son remake raté de 1969 (oublié de bien des « historiens ») permet à l’auteur de ces lignes d’imaginer qu’il y a probablement fort peu de fils et de filles de pauvre pour traîner dans ces manifestations. Ceux-là doivent être en train de « bosser » pour faire mieux que papa et/ou maman ; ceux-là savent qu’étudier est un privilège qui permet une véritable promotion, acquise et justifiée par l’utilité sociale.
    Après tout, cette vérité profonde est bien connu des véritables travailleurs : à savoir que les revendications sont toujours inversement proportionnelles à la quantité et à la qualité du travail fourni et que les meilleurs travaillent plus qu’ils ne râlent.
    Que des manifestations, tolérées par un « Pouvoir » aux abois, en régime laxiste, dégénèrent en mini-émeutes et en dégradations & pillages de toutes sortes, n’étonnera que les niais. Il est probable, en outre, que diverses manifestations aient dégénéré en orgie alcoolo-sexuelle, selon la recette soixante-huitarde bien connue. Simplement, préservatifs et Loi Veil éviteront les grossesses non désirées.
    Reste le cas des meneurs, reçus en grande pompe par un premier ministre en déconfiture et son ministre de l’Économie, plus souriant que jamais depuis qu’il a démontré à tout le monde qu’il se positionnait pour les présidentielles de 2022, tout en devenant candidat au poste de premier ministre, quel que soit le résultat de celles de 2017 : quand on se place ailleurs, on est forcément bon à tout et bon pour tout. Il a du moins l’avantage d’être jeune et (peut-être) dynamique.
    Ces meneurs sont de futurs politiciens qui préparent leur avenir. Les plus travailleurs entreront à l’ENA, les plus friqués dans une école de commerce ou de management, les autres se contenteront d’une licence de droit ou de sciences économiques, voire de sociologie… et tous tenteront de se faire admettre au Grand-Orient, voire au Club Le Siècle.
    Avec de telles « élites », les potaches qui manifestent se préparent un avenir glorieux.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/04/11/la-chienlit-hollando-vallsienne-5787150.html

  • Revendications « Zétudiantes » : Manuel Valls s’est encore déculotté pour rien

    Vous avez un petit souci pour boucler votre fin de mois ? Envie d’une voiture neuve ? D’une enveloppe pour les vacances ? Pas de problème, adressez-vous à Matignon. Profitez-en, en ce moment, c’est Noël tous les matins.

    Les taxis bloquent nos villes et nos aéroports ? On sort quelques milliards du chapeau pour racheter leurs licences. Le salaire des fonctionnaires est débloqué, les policiers (au moins ceux-là le méritent-ils !) voient leurs revendications satisfaites. Et 600 millions sur la table… Les jeunes râlent ? Et que je te balance 500 millions aux « zétudiants » qui entassent les poubelles à l’entrée des collèges. Ils auront le permis à l’école, une aide au logement, la bourse après les études, la mutuelle et même une « garantie de revenus » pour ceux qui passeraient encore à côté, ayant quitté l’école trop tôt. On va peut-être même leur vendre de l’herbe qui fait rigoler au tabac du coin, histoire de leur remonter le moral.

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  • Menaces d'attentat : Civitas n'a pas été contacté par la police

    Extrait de la réaction d'Alain Escada à propos des menaces qui pèseraient sur Civitas (via MPI):

    6a00d83451619c69e201bb08d6c5f0970d-320wi.jpgComment avez-vous appris la nouvelle que Civitas avait figuré parmi une liste de cibles potentielles des terroristes de Bruxelles ?

    J’ai pris connaissance de cette rumeur par l’entremise des médias. Dans un premier temps, il était question d’une « association catholique conservatrice basée à Argenteuil ». Ensuite, le nom de Civitas est apparu explicitement.

    Que vous en a dit la police ?

    Rien. A cette heure, seuls des journalistes m’ont appelé. Je n’ai pas eu le moindre contact avec un quelconque service de police.

    Cela vous inquiète-t-il ? Auriez-vous souhaité une protection policière ? Changez-vous votre emploi du temps ?

    Non, je ne suis pas inquiet. Si la police ne nous a pas contactés, c’est probablement qu’elle estime qu’il n’y a pas de danger (...). Mes saints anges gardiens valent bien quelques gardes du corps. Rassurez-vous, je dors bien. A Dieu seul de décider de mon heure dernière. Mais, pour être clair, je ne pense pas un seul instant être la cible prioritaire d’un mouvement terroriste. Du reste, je m’interroge. N’est-il pas étrange que rien qui symbolise le gouvernement ou les véritables lieux du pouvoir ne figure parmi la liste des cibles potentielles de terroristes djihadistes ?

    Quant au fait que Civitas retienne l’attention de terroristes djihadistes, j’ai plaisanté toute la journée avec les journalistes sur le fait que, jusqu’au Proche-Orient, Civitas serait donc considéré comme le dernier emblème de la Chrétienté. En vérité, pour l’instant je me méfie plus de Bercy qui, sur injonction de la franc-maçonnerie, a infligé à Civitas un redressement fiscal carabiné, que de quelconques terroristes.

    Philippe Carhon

  • Le gouvernement a-t-il organisé l’entrée sur le territoire de deux saoudiens fichés S ?

    L’accusation est d’une particulière gravité, car si elle est avérée, elle serait la démonstration de l’implication directe du gouvernement français dans la menace islamique. L’accusation est portée par le maire de Nice, Christian Estrosi, qui n’hésite pas à affirmer que les autorité ont donné les ordres pour laisser « passer deux personnes fichées S sans aucun contrôle, et en toute impunité, dans un convoi de l’Arabie Saoudite ». En outre, il affirme également que des policiers outrés « s’en émeuvent beaucoup, l’ont fait savoir et en ont subi les conséquences ».

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  • Riposte Laïque victime d’une aberration judiciaire

    Alain-Jean Mairet, citoyen helvétique et directeur de Riposte Laïque Suisse, vient d’être condamné par la 17e Chambre du Tribunal de grande instance de Paris à verser 8000 euros dont 2000 euros de dommages et intérêts à la LICRA. La 17e Chambre s’était estimée compétente pour juger un citoyen suisse, et a donc admis que la LICRA, association française, avait le droit de traîner un résident suisse devant la justice française, arguant que les textes, publiés sur un site suisse, étaient accessibles en France. (Boulevard Voltaire.fr, 6/04/2016)

    Une jurisprudence trop grave pour que Riposte Laïque ne fasse pas appel.

    Ainsi, ils ont osé s’auto-proclamer police du monde ! Se rêvant futur tribunal international de La Haye, version antiracisme à géométrie variable, la 17e Chambre a d’abord jugé recevable la plainte du Parquet, relayant le signalement de la Licra, contre notre directeur de publication suisse.

    Puis, ne reculant devant rien, elle s’est estimée compétente pour juger cette plainte, et condamner Alain à 5.000 euros d’amende, 2.000 euros de dommages et intérêts pour la Licra, et 1000 euros de frais de justice.

    Une journée fructueuse pour l’officine présidée par Jakubowicz, qui a ramassé, le même jour, 5.000 euros de dommages et intérêts, plus 1.500 euros de frais de justice, de la part de Jean-Marie Le Pen. Le fondateur du Front national a en effet écoper de 30.000 euros d’amende (!) pour ne pas avoir fait repentance, devant Bourdin, des propos, par ailleurs peu glorieux, tenus sur le « détail » 30 ans plus tôt. Pour la clique Jakubowicz-Goldman, c’est donc une journée à 9.500 euros sur deux affaires.

    Naturellement, la presse de propagande exulte, et, comme des moutons, tous les journaleux reprennent la dépêche de l’AFP, qui classe Riposte Laïque à l’extrême droite, et nous attribue une « diatribe » violente contre les pauvres musulmans si paisibles… Aucun de ces laquais du pouvoir ne comprend la gravité de ce jugement, et la boite de Pandore qui s’ouvre…

    En effet, le pire n’est pas là. La 17e chambre a justifié la légitimité de la plainte du couple incestueux Parquet-Licra par le fait que le texte du Tunisien Salem Ben Ammar, validé par le Suisse Alain Jean-Mairet, sur un site suisse, était disponible en France, via internet.

    Si on suit cette logique, la France sera-t-elle le seul pays au monde qui s’autorise à poursuivre devant ses tribunaux des ressortissants étrangers, à cause du contenu de leurs sites ? Cela paraît difficile à justifier. Donc, si nos amis suisses sont poursuivis par la France, pourquoi l’Arabie saoudite ou le Qatar se priveraient-ils de ce droit ?

    Et dans ce cas, si la France juge des Suisses au nom des lois françaises, pourquoi, dans le même esprit, les Saoudiens ne condamneraient-ils pas Oskar Freysinger à lui couper une main, ou Mireille Vallette à recevoir cent coups de fouets, pour délit de blasphème à l’encontre du Prophète ?

    Délire ? Faut-il rappeler que récemment, le Qatar s’est permis de déposer plainte contre Florian Philippot, qui avait accusé l’émirat de soutenir les mouvements terroristes. Et n’oublions pas, même s’il n’était pas question de juger l’homme de confiance de Marine Le Pen à Doha, que l’avocat du PS et celui de l’UMP soutenaient cette démarche, et que Christiane Taubira avait demandé la levée de l’immunité parlementaire du député européen !

    Et pourquoi, dans ce contexte, profitant de cette aubaine, tous ceux qui ont envie de se faire du fric, comme nos antiracistes, ne se porteraient-ils pas partie civile ?

    Mais les citoyens français risquent d’être les premières victimes de la folie liberticide de leurs dirigeants. Si nous commençons à traîner devant les tribunaux et à condamner des ressortissants d’autres pays pour délit d’opinion, pourquoi les pays où il y a encore un délit de blasphème ne poursuivraient-ils des Onfray ou les dessinateurs de Charlie Hebdo ?

    C’est donc une énorme boite de Pandore que les juges aux ordres de la 17e chambre, présidée par Fabienne Siredey-Garnier, viennent d’ouvrir. C’est un véritable impérialisme judiciaire que se permet la France, à l’égard de nos amis suisses aujourd’hui, et pourquoi pas, demain, à l’encontre de Geert Wilders, de Frauke Petry (AfD), de Tommy Robinson, de Robert Spencer, de Pamela Geller, des leaders du mouvement Pegida et de tous ceux qui, dans le monde, refusent l’islamisation de leur pays. Un signalement de la Licra, ou d’autres racketteurs, une plainte instruite par le Parquet, les mouchards qui se portent partie civile, et nos amis, quelle que soit leur nationalité, pourraient se retrouver au tribunal et rackettés à la Française, comme notre président suisse…

    Par contre, nous ferons remarquer aux islamo-collabos de la Licra qu’ils n’ont jamais déposé plainte contre le moindre imam saoudien qui diffuse, sur des sites internet disponibles en France, des prêches qualifiant les juifs de singes. Nous ferons remarquer au procureur Solène Gouverneyre, qui a pris les patins de Sabrina Goldman sur cette affaire en déposant plainte contre RL, que le Parquet est également silencieux quand le prêcheur vedette de l’UOIF, Hassan Iquioussen, appelle à mettre douze balles dans la tête des apostats de l’islam.

    La police de la pensée, particulièrement virulente en ce moment, a donc décidé d’amplifier le combat contre les sites qui dérangent, dont Riposte Laïque. A peine un mois après la lourde condamnation de Caroline Alamachère à 9.500 euros d’amende et de dommages et intérêts à une directrice d’école catholique qui n’a pas apprécié que notre contributrice révèle qu’on y apprenant par coeur des versets du coran, une deuxième condamnation, de 8.000 euros, frappe notre directeur de publication suisse. Au total, frais d’avocats compris, cela monte à 20.000 euros. Soit 70 % des dons que vous avez eu la gentillesse de nous faire parvenir, il y a deux mois, quand nous vous avons appelé à l’aide, sentant l’aggravation de la situation.

    Nous n’avons pas fait appel de la condamnation de Caroline pour garder nos forces (et nos économies) sur l’affaire de notre directeur suisse. Notre avocat, Maître Haddad, a immédiatement fait appel de la condamnation d’Alain Jean-Mairet. S’il le faut nous irons jusqu’en cour de Cassation, et même devant la Cour européenne des Droits de l’Homme.

    Il en va du respect de la souveraineté des peuples et des lois des Etats-Nations, de la défense de la liberté d’expression, et du droit de qualifier un projet de société politico-religieux, l’islam, de barbare, puisqu’il l’est.

    Cette bataille que nous allons mener est celle de la liberté des internautes du monde entier, contre la censure que les élites, sous l’impulsion de la France, veulent imposer à leurs peuples. Nous ferons tout pour ne pas la perdre.

    Paul Le Poulpe, 6/04/2016

    Source : Riposte Laïque.c

    Voir aussi : Répression universelle ou Le syndrome saoudi

    http://www.polemia.com/riposte-laique-victime-dune-aberration-judiciaire/

  • L’élection présidentielle tripatouillée (article paru dans L’Action Française n°2929 du 07 avril 2016)

    Les modalités d’organisation de l’élection présidentielle sont en passe d’être réformées aux dépens des “petits candidats”.

    Les modalités d’organisation de l’élection présidentielle sont en passe d’être réformées aux dépens des “petits candidats”.

    L’Assemblé nationale a une inquiétude : les électeurs. Après quatre années de groupes d’amitié, de pastorale laïque et de farces télévisuelles lors des questions au gouvernement, le retour au peuple est un moment douloureux pour les commis du palais Bourbon. Aussi la chambre s’est-elle affairée en débattant d’une proposition de loi organique de « modernisation de l’élection présidentielle » déposée par Bruno Le Roux et ses collègues.

    Course aux prébendes

    Mille fois étudié, le drame de la séparation de la France en plusieurs camps définitivement antagonistes est aussi le fondement d’une distribution de places, de rentes économiques et de prestiges sociaux. C’est bien cette accaparation que cherche à approfondir le texte. Les petits partis se sont faits l’écho de plusieurs altérations de l’organisation des élections : publicité des signatures permettant de se présenter, passage de l’égalité à l’équité du temps de parole, etc. Mais les discussions législatives contenaient d’autres perles : débats sur les horaires de fermeture des bureaux de vote, odes à la gloire du CSA, refus de l’encadrement des dépenses des candidats aux primaires des différents partis et de leur intégration aux comptes de campagne de l’élection présidentielle. [....]

    Charles du Geai

    Si vous voulez lire la suite, achetez le dernier numéro de l’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-election-presidentielle

  • Ségolène Royal a ruiné le Poitou-Charentes. Bien sûr, elle dément et menace

    Tous les journalistes le savent : Ségolène Royal est l’une des personnalités politiques qui ment avec le plus d’aplomb. Une seconde nature.

    " Je le dis calmement mais très fermement : oui, c’est faux. "
    Ainsi parle Ségolène Royal, comme hier son collègue Cahuzac. Froidement, les yeux dans les yeux et la main droite levée. Juré craché par terre, elle a géré sa région mieux que personne et tous ceux qui prétendent aujourd’hui, preuves chiffrées à l’appui, qu’elle l’a conduite à la ruine ne sont que de fieffés menteurs. Des hommes qui la jalousent. Qui envient sa réussite, ses belles jambes, ses dents refaites, son chignon de dame patronnesse et son portefeuille ministériel.

    Tous les journalistes le savent : Ségolène Royal est l’une des personnalités politiques qui ment avec le plus d’aplomb. Une seconde nature. Elle s’engage et se désengage avec la même conviction, pose des lapins, se dédit, affirme tout et son contraire. L’important, pour elle, est de le faire avec panache. Le reste – la vérité et l’action – ne sont que des accessoires pour sa mise en scène.

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  • Hollande Démission : Procès de la Banderole

    David van Hemelryck avait interjeté appel du jugement de février 2015. Le verdict sera rendu demain. Il écrit sur son site :

    "Non, le mouvement n’est pas mort : il est bien vivant, l’équipe a continué, sur internet, avec des banderoles, avec des autocollants subversifs. Mais des militants s’interrogent, et c’est légitime :

    est -ce que c’est utile de demander la démission ? Il n’en a plus que pour un an, et bientôt [mettre ici le nom de votre candidat préféré] le remplacera et tout ira bien dans le meilleur des monde, et vive la France des bisounours.

    Ok, je caricature un peu : la plupart d’entre vous sait bien que même [votre candidat préféré] ne fera pas tout ce que vous souhaiteriez, soit qu’il n’en ai pas au fond l’intention, soit qu’on ne le laisse pas faire. C’est « le système », qui triomphe, avec tout son argent et sa corruption. Néanmoins, vu que Hollande va probablement finir son mandat, quel est le sens du mouvement ?

    Nous avons toujours été réalistes chez Hollande DEMISSION. Ce slogan, c’est un slogan ultra populaire (88% des Français sont insatisfait de Hollande soit 9 Français sur 10 !) mais « les institutions » sont très solides. D’aucuns diraient, fort peu démocratiques. Et donc arrive l’échéance 2017, et le rêve de faire s’écrouler le système, qui était déjà un rêve, devient (presque) une utopie. Or, nous sommes des réalistes. Si le système ne peut s’écrouler, comment peut on le forcer à prendre des bonnes directions ?

    Par l’action efficace.

    Soyons tout de même positifs. Nombreux sont les analystes qui estiment que nous avons empoisonné le quinquennat de Hollande en le privant de légitimité, en criant haut et fort que ses méthodes sont mensongères, corrompues, et surtout anti-démocratiques. Et cela avec très peu de moyens. Quelques centaines d’euros pour lancer les autocollants et les sifflets, quelques pleins d’essences. La moindre manif de lobbys sponsorisés par P Bergé coûte des centaines de milliers d’euros. Bref, nous avons fait beaucoup avec très peu de moyens. Et nous avons créé un élan. Et quand il était déjà là, nous l’avons amplifié.

    Alors que faire ?

    D’abord que voulons nous faire ?

    Nous sommes pour la démocratie, car c’est un système qui permet de virer ceux qui sont corrompus. Non, la république actuelle n’est donc pas une démocratie. Il y a bien des élections, mais elles ne donnent pas le pouvoir au peuple. Elle le réserve aux castes de nantis, millionnaires qui jouent les défenseurs des prolétaires, pour mieux se moquer d’eux, de nous tous, en nous appelant les « sans dents ». La mafia au pouvoir, multiforme, mais finalement homogène dans ses méthodes, se perpétue par clientélisme, à coups de subventions aux « associations culturelles », aux médias amis du pouvoir, et se crée des « fiefs électoraux » où les élus sont en fait choisis par le parti, au nez et à la barbe de l’électeur, qui n’a en fait jamais le choix. Ces fiefs électoraux,  ces barons qui contrôlent les partis, ces coteries de courtisans qui se développent autour des puissants de ce monde, ce n’est pas la démocratie, c’est le « féodalisme électoral ». [...]"

    Michel Janva

  • La porte du paradis ? next door !

    Ce billet n'est pas un parangon de vertu et n'appelle pas au patriotisme comme il conviendrait. Mais notre petite Union soviétique qui a réussi (dixit Váçlav Havel) impose un taux de prélèvement obligatoire moyen de 71% des revenus (calcul du coin fiscalo-social), et comme ça ne lui suffit pas, emprunte à l'étranger. Comparée à celle de l'Allemagne, notre situation est indéfendable (clic). On ne peut évacuer ce pillage de la question de l'évasion fiscale, même si des pays prélevant moins en souffrent aussi. On ne voit nulle part le parti de la hache qui nous sauverait, les effectifs surnuméraires en cause de la fonction publique et parapublique étant importants et assidus aux urnes.

    Grand émoi chez les ligues morales à la publication des noms des évadés fiscaux par L'Internationale du Trou de Serrure : des mecs futés garent leur blé à l'insu de leur plein gré sous les tropiques. C'est l'affaire des Panama Papers (clic). Première et dernière question : pourquoi sous les tropiques et pas à Ushuaïa ? Je pouffe : malgré son nom, le monokini est impossible en Terre de Feu. Cherche pas plus loin la cerise au fond du Martini Dry. Une piscine à Ushuaïa et quoi encore.
    Finalement, c'est la presse d'investigation qui a sorti le scoop, les services fiscaux des Etats volés s'avérant particulièrement inaptes à combattre l'évasion fiscale s'ils en comprennent déjà la mécanique. Non ! Pas la mécanique d'avant-hier, celle de demain matin. Parce qu'il faut être suffisant comme un ministre des Finances français pour croire en la victoire finale dans le domaine de l'ingénierie financière avec des mecs payés au mois. Quand les besogneux de Bercy sur Seine auront terminé l'étude des voies et moyens de s'évader de l'enfer fiscal français, les gnomes des officines qui bossent 12 heures par jour avec des QI d'autistes auront, eux, remonté une mécanique nouvelle de sauvetage des peines et soins surtaxés, peut-être même sans argent en circulation ou sans argent du tout !
    Le monde des Etats est le monde visible. Celui des génies est plus grand. Or ce sont les génies qui sont convoqués à l'évasion des enfers. Chacun a entendu parler du Deep Web, l'internet invisible des robots. Cette Toile opaque ferait, pense-t-on, 95% de toutes les ressources en ligne et il est faux de croire qu'elle ne serait qu'un nid de pédophiles. Il y a des raisons purement techniques qui repoussent l'intérêt des robots (sites à clés, métablocage de sites, sites ultra-lourds) et des raisons professionnelles où le secret est primordial. On a la même chose dans la finance internationale.

    Selon « le Conseil de stabilité financière, le Shadow Banking (système bancaire parallèle), qui sert notamment de support à l’évasion fiscale, a globalement triplé dans le monde en une dizaine d’années et a été évalué à 67000 milliards de dollars en 2011 et probablement 74000 milliards en 2013. Il y circule aujourd’hui la moitié des actifs qui passent par le système bancaire traditionnel. C'est à dire que toutes les grandes banques dans le monde (environ 4000) sont concernées » (source Gilles Bridier in Slate).
    Ce n'est pas demain la veille de la Tranparence internationale pour tous. La seule chose qui va changer après le nouveau scandale de Panama sont les conditions d'accès aux officines d'ingénierie financière. Inutile de soulever le heurtoir si vous êtes inconnu au bataillon et même, non parrainé. On va se méfier des testeurs et des affairistes aux nerfs fragiles. Pour sortir des griffes socialistes le blé gagné à la sueur de votre front, il faudra investir en séjours à Nassau (champagne, piscine) et à Gstaad (cognac, jacuzzi) et vous y faire des relations sûres avant de prendre le train pour les tropiques. Si vous êtes de condition relativement modeste, vous réinvestirez l'argent de la schnouff dans un bar à p... de Phuket. On parle déjà  français (avec un inimitable accent de la Zone) dans bien des établissements ouverts aux touristes. Certains se procurent la convention fiscale franco-thaïlandaise, d'autres passent voir le commissariat de police en demandant où donner au temple.

    Si beaucoup de contribuables estiment trop payer d'impôts, une première mesure permettrait de diminuer cet effectif : réduire la pression fiscale en réduisant les dépenses publiques. On peut rêver pour un pays devenu moyen comme la France donc incapable de déporter des charges sur d'autres, et qui semble avoir complètement assimilé sa soviétisation. Les manifestations d'assistés consentants, place de La République, laissent peu d'espoir au surgissement de guerriers capables de vaincre notre déclin. Reste à partir.
    Bien des familles aisées ont fait ce choix, qui sont libres de revenir en France un ou deux mois par an pour visiter la parentèle et profiter de paysages exceptionnels et des atouts typiquement français. Mais leur carrière ou leurs affaires sont ailleurs, leurs enfants sont élevés ailleurs, leurs assurances sont prises ailleurs. J'en connais de plus en plus et au-delà de ma famille. Là, Bercy ne peut plus rien. La plus-value et les bénéfices ont disparu du Rôle de l'administration. La tendance à l'émigration est lourde¹. La porte du Paradis est à Roissy Charles-De-Gaulle.

    (1) Selon Contrepoints (15.09.2014) : 1/3 des milliardaires français sont partis (clic)
    Selon The Millionaire Migration Report for 2015 (©New World Wealth, mars 2016): dix mille millionnaires français se sont évadés en 2015 (clac).