Le billet de Patrick Parment
Alors que les finances publiques sont dans le rouge – c’est le moins qu’on puisse dire - et que le camarade Bayrou cherche à faire, au bas mot, 40 milliards d’euros, d’économie, le sieur Macron, dans son discours aux armées, annonce tout de go que le budget des armées devraient être porté à 60 milliards d’euros d’ici la fin de son quinquennat. Pour la bonne raison que jamais, au grand jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale le risque de guerre n’a été aussi grand. Et de cibler en tout premier lieu la Russie de ce fort vilain monsieur Poutine. Il semble oublier que les Américains ont bombardé la Serbie en 1999, via l’Otan et sans aucun mandat onusien. Et qu’ils fournissent toujours du matériel à l’Ukraine dans sa lutte contre les troupes russes. Autre motif d’inquiétude, les événements du Moyen-Orient qui ne sont pas sans conséquences sur les populations immigrés de confession musulmane.