L’actualité judiciaire de ces derniers jours en dit long sur l’état de notre justice, devenue une loterie morale où le sort des accusés dépend davantage de la nature du symbole que de la gravité du geste.
Le 30 juillet, un homme de 27 ans, schizophrène diagnostiqué, a été condamné à un an de prison ferme pour avoir brûlé un Coran devant une mosquée de Villeurbanne. Cela ressemble même à une condamnation à mort quand on sait ce qui l’attend en détention si il n’est pas placé à l’isolement.