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France et politique française - Page 1616

  • Municipales : un petit rayon de soleil…

     
    Sur le pont d'Avignon...

    Tiens, au fait, en ce dimanche d’hiver bien tristounet, entre  et coronavirus, une nouvelle qui pourrait apporter un petit rayon de soleil à ceux qui désespèrent.
    Ce n’est pas grand-chose, mais c’est toujours ça.
    Il vient de Provence, plus précisément d’Avignon.
    Vendredi, un sondage au sujet des élections municipales dans l’ancienne cité des papes, réalisé par IFOP-Fiducial pour Le Dauphiné et Sud Radio, a été dévoilé.
    Avignon, un peu plus de 90.000 habitants, aux mains d’une coalition socialo-communiste depuis 2014.
    À la question « Si ce dimanche prochain [ce dimanche 1er mars] devait se dérouler le premier tour des élections municipales pour élire votre maire, à Avignon, pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chance que vous votiez ? »
    Réponses : en tête, le maire sortant Cécile Helle, à 29 %.
    2 points, à peine, devant Anne-Sophie Rigault, candidate soutenue par le Rassemblement national, le CNIP et La Droite populaire de Thierry Mariani.

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  • MERCREDI 4 MARS, ALAIN ESCADA, PRÉSIDENT DE CIVITAS, INVITÉ DE L'ÉMISSION (TÉLÉVISÉE) "SYNTHÈSE" SUR Radio Libertés

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    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ

  • Clichés et poncifs sur l’école libre

    Clichés et poncifs sur l’école libre

    Anne Coffinier dénonce les fakes news sur les écoles hors-contrat :

    Quand une personne ou une institution autre que l’Etat ouvre une école, elle est obligatoirement hors contrat. C’est la loi ! Pas un choix. C’est seulement après 5 ans d’existence qu’un tel établissement peut demander à passer sous contrat avec l’Etat. Seulement, en pratique, l’Etat n’accorde presque aucun contrat, surtout en période de budgets publics contraints. Aux écoles de se serrer la ceinture !

    Parlons à présent de ce qu’on appelle « l’école à la maison »  : elle concerne les enfants qui sont suivis par un précepteur ou bien par leurs parents, avec ou sans le soutien d’un cours par correspondance. La tendance est à la mode, tant elle répond à des situations de détresse, de harcèlement ou de phobie scolaire par exemple… Certaines familles choisissent aussi tout simplement de garder leurs enfants à la maison, parce qu’elles considèrent que les ressources de l’économie de l’information et de la connaissance sont la voie d’avenir pour instruire. Il faut y voir aussi un mouvement de société, qui tend à privilégier l’idée qu’il revient à l’enseignement de s’adapter aux enfants plutôt que l’inverse. Signe des temps, ce mouvement est global. Bien des artistes en herbe et des futurs sportifs de haut-niveau pratiquent  l’école à la maison…

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  • Le 49-3 jeté à la face du pays déjà bouillant : la provocation de trop ?

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    Avec le président de la République, et de plus en plus, en effet un autre monde.

    Un autre monde et non pas un nouveau, qui a duré le temps d’une promesse électorale.

    Un autre monde.

    Le rassemblement invoqué comme un mantra, une sorte de discours obligatoire qui vise par l’abstraction à faire oublier les déchirures concrètes et ostensibles du tissu national – est en miettes.

    Je n’incrimine pas forcément la responsabilité du Président dans ce délitement inédit ; en tout cas elle n’est pas exclusive.

    Mais pour qui essaie d’avoir une parole libre, d’être à la fois un citoyen concerné et un observateur curieux, le champ de ruines ne manque pas de frapper l’esprit et, davantage même, la sensibilité républicaine.

    Inutile de revenir sur le degré de haine exprimé à l’encontre d’ et parfois de son couple. S’il a commis des maladresses de langage et eu des attitudes perçues comme arrogantes ou condescendantes, elles ne peuvent pas expliquer à elles seules cette intensité d’hostilité sans commune mesure avec les effervescences politiques antérieures. Une détestation régalienne plus qu’une animosité civique.

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  • Et hop ! Édouard Philippe dégaine le 49-3 un samedi aprèm, en pleine crise du coronavirus !

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    Vous croyiez que le Conseil des ministres extraordinaire de ce samedi avait pour but de préparer les mesures contre l’expansion du coronavirus ? Pas seulement. Vous aviez oublié le « en même temps ».  en a profité pour confirmer aux membres du gouvernement, et à tous les Français, qu’il utiliserait l’article 49-3 pour faire passer son texte sur la réforme des retraites. Il est allé l’annoncer ensuite aux députés :

    « Conformément à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de 1958, et après en avoir obtenu l’autorisation du Conseil des ministres du 29 février, j’ai décidé d’engager la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi instituant un système universel de retraites. »

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  • Face à Mounir Mahjoubi, Eric Zemmour pulvérise le macronisme


    https://www.lesalonbeige.fr/face-a-mounir-mahjoubi-eric-zemmour-pulverise-le-macronisme/

  • Nombreux candidats Civitas aux élections municipales de mars 2020

    Par communiqué, Civitas a félicité tous ses militants et sympathisants qui ont déposé une liste d’intérêt municipal ou trouvé une place éligible sur une liste !

    Le communiqué de Civitas rappelle également le calendrier électoral des prochains jours.

  • Selon que vous soyez gaulois ou non…

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    La chronique de Philippe Randa

    Rachida Dati ne mâche pas ses mots. Et quels mots ! Que ce soit à l’encontre d’Angela Merkel qui « paie aujourd’hui au prix fort cette ouverture massive des frontières, (dont elle) « n’a pas mesuré les conséquences » (et qu’elle a décidé) « sans anticipation » (déclarations à FranceInfo) ou d’Anne Hidalgo dont elle rappelle les propres déclarations (« Je m’inspire de Mme Merkel en disant moi aussi je veux accueillir massivement, bienvenue aux migrants et aux réfugiés à Paris »), elle en conclue, lapidaire :« Ça a abouti à quoi ? À la dépossession de l’espace public et privé des Parisiens du nord et de l’est de Paris (et à) une explosion de la délinquance… »

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  • Sous l’Ancien Régime, la pendaison. Et la roue ? Vous avez oublié la roue !

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    Mercredi, à l’ouverture du procès Fillon, il paraît que le procureur a bien fait rigoler la salle en déclarant : « Le délit de détournement de fonds publics était puni d’une peine de mort par pendaison sous l’Ancien Régime ! » Outre le trait d’humour que n’ont pas forcément apprécié l’ancien Premier ministre et son épouse, faut-il voir dans cette phrase une sorte de nostalgie de la France d’avant la Révolution ?

    Il est vrai que l’apparat judiciaire français vient tout droit de la monarchie. Il suffit de voir une rentrée solennelle de la Cour de cassation pour s’en convaincre : robes rouges, hermines, ordres en sautoir et tout le tremblement. La cérémonie d’installation d’un premier président est d’ailleurs, en bien des points, similaire à ce qu’était un lit de justice sous la monarchie : le président de la République ne trône-t-il pas dans un angle de la salle d’audience, comme le roi autrefois ? Une vraie reconstitution historique du Parlement de Paris. Continuité de la France, me direz-vous.

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  • La démocratie est par nature une illusion et une imposture fin

    Le premier facteur, du moins dans le cas de la France, est celui de l’affaiblissement de l’Etat. En France, on le sait, l’Etat a jusqu’ici toujours joué un rôle déterminant, et ce depuis le Moyen-âge : la France s’est construite autour de son Etat et grâce à lui. En apparence la place de l’Etat est toujours essentielle : les impôts et taxes n’ont jamais été aussi élevés, les fonctionnaires jamais aussi nombreux, les organismes et agences étatiques jamais aussi pléthoriques, les présidents et les ministres jamais aussi arrogants. Mais tout cela n’est qu’apparence : l’Etat en France aujourd’hui est obèse, boursouflé et adipeux mais il est devenu un Etat faible (voir cette chroniquecelle-ci et celle-ci).

    Cet affaiblissement résulte d’abord de la place majeure prise aujourd’hui par les contre-pouvoirs. Au 19e siècle Tocqueville avait souligné que la démocratie pouvait conduire à ce que se mette en place une tyrannie de la majorité : c’est pourquoi il considérait que devaient être installés, face au pouvoir de l’Etat, des contre-pouvoirs suffisamment nombreux et puissants, tels que la décentralisation, les juges, la presse ou encore les associations. Il se trouve que la situation s’est aujourd’hui inversée : les différents contre-pouvoirs, à commencer par les médias, ont pris une place de plus en plus importante, réduisant d’autant les marges de manœuvre étatique. L’Etat a été affaibli également par la mise en place de pouvoirs supranationaux, comme celui de l’UE. Dans les domaines de compétence de l’UE, la liberté d’action de l’Etat est désormais soit étroitement encadrée soit même supprimée, comme c’est le cas dans les domaines monétaire, des frontières économiques et de la concurrence. L’affaiblissement de l’Etat est enfin lié à l’installation en France de la logique anglo-saxonne du contrat et du primat du judiciaire : cette évolution vient là encore affaiblir le pouvoir d’un Etat qui doit le plus souvent adopter une posture contractuelle et renoncer à tout comportement régalien. Encore faut-il préciser, nous y reviendrons plus loin, que ces différents mécanismes conduisant à l’abandon ou à la réduction des prérogatives de l’Etat ont été voulus par les élites mêmes qui se trouvent à sa tête.

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