France et politique française - Page 1616
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Le 14 juillet est bien une fête nationale. Mais elle ne saurait être la seule.
Le 6 juillet 1880, sur proposition du député Benjamin Raspail, l'Assemblée nationale décidait de faire du 14 juillet le jour officiel et unique de la fête nationale.Contrairement à ce que beaucoup pensent et ce que voulut faire croire la République triomphante, ce choix ne fut pas dicté par une volonté de rendre hommage à la relativement consensuelle et nationale fête de la Fédération, puisque l'année de référence — 1789 ou 1790 — ne fut pas spécifiée dans le texte de la loi afin de permettre aux libéraux-conservateurs de se rallier à cette décision. C'est pourtant bien le souvenir de la prise de la Bastille, de l'émeute sanglante orchestrée par les révolutionnaires anti-Tradition, anti-monarchie, anti ordre naturel et surtout anti-Dieu qui était ainsi honoré par une décision dont la signification profonde ne doit pas être sous-estimée. -
La diversité pour les nuls, par Aristide Renou.

"Il n’existe aucune base solide pour affirmer que la discrimination est la seule raison, ou même la principale raison, pour laquelle la parité statistique n'est pas une réalité - surtout en 2020. La nature humaine étant ce qu'elle est, la discrimination ne disparaitra jamais complètement. Elle a, cependant, été considérablement atténuée au cours des deux dernières générations. Dans de nombreux domaines, elle a été complètement éradiquée, du moins sous sa forme traditionnelle (les « bien-pensants » et les tribunaux autorisent la discrimination, mais uniquement à l'encontre des hommes, des Blancs et des Asiatiques).
Les entreprises américaines, les universités et les pouvoirs publics à tous les niveaux se sont de plus en plus donnés pour mission de réaliser l’idéal de la diversité - souvent au détriment de la maximisation des profits, de la transmission des connaissances et du service rendu au public.
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Christine Kelly, un exemple à suivre pour la diversité !

En octobre 2019, au lancement de la nouvelle émission quotidienne de CNews « Face à l’info », l’opinion ne retiendra que le focus fait sur Éric Zemmour. En effet, l’intellectuel devait y tenir une place d’honneur, notamment dans les commentaires liés à l’actualité, puis dans le face-à-face avec un invité.
C’est le Tout-Paris bien-pensant qui, comme un seul homme, va dénoncer le temps d’antenne donné à un intellectuel assumant ses positions conservatrices et souverainistes. Les tentatives d’entraves judiciaires se multiplieront, les intimidations s’enchaîneront, les menaces contre les annonceurs publicitaires se mettront en place, de viles et basses attaques seront relayées sur les réseaux sociaux, mais que nenni, la direction de l’information de la chaîne d’actualité ne cédera pas, quitte à affronter un mouvement social du personnel du groupe.
Voici le décor planté, décor dans lequel se retrouvera Christine Kelly.
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Darmanin et les islamistes: jeux de dupes Tout va bien se passer..., par Gil Mihaely.

Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin, le 7 juillet 2020 © Francois Mori/AP/SIPA
Source : https://www.causeur.fr/
Les réponses du nouveau ministre de l’Intérieur à la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio ne rassurent pas ceux qui s’inquiètent pour notre précieuse laïcité.
Après avoir arraché à Emmanuel Macron le ministère de l’Intérieur, Gerald Darmanin s’est rendu au Sénat avec tous ses collègues fraichement nommés – ou confirmés – aux postes de ministres du nouveau gouvernement, pour passer la traditionnelle épreuve de feu : les questions d’actualité au gouvernement.
Certaines des réponses du nouveau locataire de la place Beauvau ont de quoi sérieusement inquiéter tous ceux qui se soucient de la laïcité.
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Le maire RN de Fréjus David Rachline élu 1er vice-président de la communauté d’agglomération avec le soutien des élus LR

Après la communauté d’agglomération d’Avignon, c’est la Communauté d’agglomération Var Estérel Méditerranée qui connaît une union des droites. Samedi, le maire LR de Saint-Raphaël, Frédéric Masquelier, a été élu président de la Cavem et le maire RN de Fréjus, David Rachline, premier vice-président de cette collectivité qui regroupe cinq communes de la Côte d’Azur.
Alors qu’il y a seulement 20 élus RN et assimilés dans l’agglomération, David Rachline a obtenu 41 voix.
Critiqué par quelques idéologues de LR, Frédéric Masquelier affirme avoir passé un simple accord avec “des maires démocratiquement élus” pour la “gouvernance” d’une agglomération aux compétences purement “techniques”.
“Je m’appuie sur un sondage de la Cavem réalisé par l’Ifop auprès de 800 habitants entre le 24 et le 29 juin qui montre que 80% des sondés veulent qu’on dépasse les oppositions politiques et 72% souhaitent que les élus de Fréjus aient des postes de vice-président“.
David Rachline estime pour sa part qu'”il n’y a pas d’accord politique mais une volonté partagée par l’ensemble des maires d’une gouvernance faisant fi des étiquettes politiques“.
En décidant de travailler ensemble, ces élus apprendront à se connaître, derrière les étiquettes, et préparent l’avenir.
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Le pays légal à l’image du pays réel
Georges Feltin-Tracol
On doit à Charles Maurras la distinction entre le « pays réel » et le « pays légal ». Par « pays légal », le théoricien de l’Action Française entend l’ensemble des institutions politiques qui forment la République. Il oppose à ce « pays légal » un « pays réel », une « vraie France », dont le peuple serait soumis par la presse, l’école et l’administration à une intense propagande dénaturant ses choix.
Pensée au début du XXe siècle, cette subtile distinction considère les « bons et braves Français » victimes d’un régime insupportable. Or, dès avant 1914, cette analyse se révèle guère pertinente à la lumière des différentes élections survenues depuis la fin de la « République des ducs » en 1879. Les scrutins successifs prouvent l’enracinement progressif et profond de la République dans la société française proto-bourgeoise. Opposer un « pays réel » au « pays légal » appartient aujourd’hui au registre des fantasmes politiques.
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La France, homme malade de l’Europe ?

Ce n’est pas très agréable mais c’est une évidence ! La France est « l’homme malade de l’Europe » ! Depuis que le Tsar Nicolas 1er avait employé cette expression à l’encontre de l’Empire Ottoman, elle a fait florès. Elle désigne l’Etat qui s’enfonce, qui se noie, qui est à la veille de disparaître : les empires turc ou autrichien se sont ainsi disloqués après que ce diagnostic les eut visés . On n’imagine pas qu’un tel destin puisse advenir à notre pays… Et pourtant, des décennies de mauvaise gouvernance, une économie en capilotade, des finances vérolées, des services publics de moins en moins performants, une nation qui « s’archipélise », un peuple qui s’éloigne avec dégoût des isoloirs et des urnes… Les symptômes du mal sont nombreux et envahissants, mais l’oligarchie politique, administrative, financière et médiatique qui publie les bulletins de santé se veut rassurante. Un cancer ne peut pas être un bon médecin.
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Immigration: plus de 112 000 étrangers ont été nationalisés en 2019 en France contre 75 refus

La France est très généreuse pour octroyer la nationalité et ne rejette qu’un nombre infime d’étrangers.
La France manque-t-elle d’exigence sur ses conditions d’accueil ? En 2019, l’Hexagone a octroyé la nationalité française à plus de 112 000 étrangers, dont 27 000 environ par mariage. Mais dans le même temps, seules 75 personnes ont vu leur demande rejetée, rapporte Le Figaro. Parmi elles, 13 étrangers ont été recalés pour un « défaut d’assimilation » autre qu’une maîtrise insuffisante de la langue de Molière et 62 pour « indignité ».
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Remaniement ministériel ? Plutôt un casting désinvolte !

Sous le général de Gaulle, les gouvernements étaient en grande partie fondés sur la compétence des ministres et sur leur stature personnelle acquise par leur parcours politique et intellectuel. Malraux à la Culture, Couve de Murville aux Affaires étrangères, Foyer à la Justice, Messmer à la Défense, Giscard d’Estaing aux Finances, Peyrefitte à l’Information, etc. L’appartenance partisane venait au second rang, devait demeurer discrète et contribuait à l’équilibre sans être le résultat d’un savant dosage.
Quant à la spécialité professionnelle des ministres, on sait qu’elle n’est nullement une garantie : le passage de l’avocat Badinter à la Justice a été calamiteux, celui du magistrat Arpaillange, dont Santini disait que « si Saint Louis rendait la justice sous un chêne, lui c’était comme un gland », a été pire encore. Belloubet, « grande juriste » place Vendôme, et le médecin Agnès Buzyn à la Santé ont définitivement ruiné l’idée qu’il fallait des spécialistes professionnels à la tête des ministères. Il faut aussi et avant tout que le sens de l’État l’emporte sur l’idéologie et que la volonté acharnée du bien commun tire les titulaires d’un ministère vers le haut en les empêchant de papillonner devant micros et caméras.
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Notre nouvelle stratégie

