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À 60 milliards près, le compte était bon. L'explication de l'erreur d'estimation de la recette fiscale a été confiée à Mathieu Lefèvre, rapporteur de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Ce dernier tient son pupitre des deux mains. Le tangage du budget est fort, Bercy n'avait pas prévu cette tempête. Il lui faut tenir la barre, malgré les vagues d'indignation qui frappent la coque du navire élyséen. Sa reconnaissance des erreurs de prévisions des recettes est une épreuve digne d'une traversée en solitaire. Les responsables sont restés au port. Ils gardent la place du bateau.
Alia Sylla, frère du footballeur montpelliérain Issiaga Sylla, comparaît depuis ce lundi 24 mars 2025 devant la cour criminelle de Haute-Garonne pour viol. Le joueur montpelliérain était absent lors des faits qui se seraient déroulés dans sa maison à Vigoulet-Auzil, près de Toulouse [le 29 décembre 2018].
La victime, une étudiante, a expliqué à la barre avoir rencontré un homme, appelé John*1 par nos confrères, au cours de la soirée et l’avoir suivi en boîte de nuit, puis dans une villa pour continuer la fête. (…)
Souvenez-vous, il y a un an, le 10 mars 2024, je faisais une vidéo consacrée à la loi de programmation militaire qui revoyait profondément le code de la défense pour intégrer des mesures inédites permettant à l’Etat de réquisitionner tout ce dont il pourrait avoir besoin.
Ici le conditionnel est important.
Ce n’est pas que l’Etat va forcément tout prendre. C’est que l’Etat s’est réservé la possibilité et le droit de le faire à travers un régime d’exception qui ne nécessite pas, par exemple, l’activation de l’article 16 mieux connu sous le vocable “pleins pouvoirs” toujours politiquement délicat, surtout… sans majorité à l’Assemblée nationale.
Silence on pense pour vous. C’est en substance le message délivré par Le Point, qui fustige les officiers de l’armée de Terre qui s’expriment en faveur de la Russie, ou du moins qui n’épousent pas le narratif belliqueux et hors sol du pouvoir. Le journal va jusqu’à publier une liste de noms. Renouant avec une tradition de collaboration et de dénonciation de triste époque, dont on aurait pu espérer qu’elle n’aurait plus droit de citer. L’hebdomadaire se vautre dans la délation au motif que la posture du régime de Macron est la guerre à tout prix, la haine de la Russie et qu’à ce titre, on ne saurait penser différemment du grand timonier. Le visage de cette presse, organe de propagande, sous perfusion d’argent public, ne se cache plus. Sont-ils conscients de l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes ? Se voient-ils intouchables à vie, exonérés de devoir un jour rendre des comptes sur leur attitude et leur position non mesurée? Car en quoi avancer des arguments pour la paix ou simplement faire le constat des responsabilités connues de tous, sauf de ces équipes éditoriales visiblement, pourrait s’assimiler à une forme de trahison, quand à côté, nous avons un président qui est lui responsable des ventes des turbines nucléaires aux USA, de l’abandon de Verney-Caron et de bien d’autres fleurons de l’industrie stratégiques ou militaire à l’étranger ? ! Est-ce pire de penser que de céder par morceaux les éléments de notre indépendance énergétique par exemple ?
A la une de cette édition, l’accord de cessez-le-feu en mer Noire illustre l’isolement diplomatique de Paris et Kiev alors que le président français reçoit son homologue ukrainien à Paris.
Un jeune Marocain de 22 ans avait été mortellement atteint à la gorge lors d’une dispute sur fond de crack, Porte de la Chapelle, le 7 février dernier. Son meurtrier présumé viendrait de passer aux aveux.
À Poitiers, les livreurs réclament leur régularisation, soutenus par la gauche qui est... leur premier client.
Dans l’époque que nous vivons, il n’est pas rare que le « faire-savoir » prenne le pas sur le savoir-faire. Autrement dit, la com’ est aussi importante que l’action. C’est pourquoi un collectif de livreurs, soutenu par la CFDT, la Cimade (association de soutien aux migrants) et diverses organisations locales, a choisi le 21 mars – Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale – pour adresser une demande de régularisation au préfet de la Vienne.
Nous n’avions pas une bonne image de Stéphane Manigold, cet ancien cadre de l’automobile devenu patron de chaîne de restaurant qui s’est fait connaître pendant la période du Covid en jouant le jeu du gouvernement, et en profitant des aides de l’État pour justifier la fermeture d’établissements et la perte de sociabilité que cela entraînait.
Personne n’a oublié son célèbre débat contre Florian Philippot, où cela avait saigné !
Serait-ce l’agression antisémite de trop ? Samedi 22 mars, un rabbin a été violemment agressé à Orléans, alors qu’il marchait en compagnie de son fils. Un jeune homme, se disant d’origine palestinienne et déjà très défavorablement connu de la Justice française, a été interpellé et placé en détention provisoire.