
Dhoihir Dhoulkamal était ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Comores jusqu’au remaniement du gouvernement d’Azali Assoumani, en juillet dernier, et, donc, à ce titre, protégé par son immunité diplomatique. Mais six mois et un cyclone plus tard, il est sous le coup d’un mandat de recherche international, visé par une enquête préliminaire pour des fraudes présumées de... 251.000 euros à la caisse d’allocations familiales (CAF) entre 2015 et 2022. Hélas, confie le procureur de Saint-Denis (Réunion) au journal Le Monde, « nous ne savons pas où il se trouve, ni comment le contacter malgré nos recherches ».