Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

religion - Page 232

  • Syrie : pourquoi pas une solution chrétienne ?

    Depuis plus de deux années, la Syrie s’autodétruit chaque jour un peu plus. Près de cent mille morts, des millions de réfugiés et de déplacés, un patrimoine historique et architectural multiséculaire détruit. Des atrocités sans nom commises tant par les forces du régime que par les groupes armés de l’opposition. Une guerre civile qui ressemble de plus en plus à une guerre de religion entre musulmans sunnites et musulmans chiites et alaouites. Une montée en puissance, au sein de l’opposition armée, des groupes extrémistes, financés et armés par des monarchies arabes rétrogrades. Une implication croissante de la milice chiite libanaise Hezbollah, soutenue par l’Iran, avec tous les risques que cette intervention aux côté du régime de Damas fait courir à la fragile stabilité du Liban voisin.

    La communauté internationale, profondément divisée entre États-Uniens, Européens, Russes, Chinois, Turcs et Arabes, s’est montrée impuissante et incapable de trouver un début de solution. Et ce n’est pas la décision de certains États occidentaux, dont la France, d’armer les rebelles qui permettra à la Syrie de sortir de la crise.

    Certes, le régime des Assad Père et Fils était, et reste, dictatorial. Oui, ce régime a massivement et durablement violé les droits de l’homme. Ce régime est effectivement contrôlé par un clan issu d’une minorité religieuse, celle des alaouites. Mais une telle situation est-elle unique dans le monde arabe ? L’Arabie saoudite et le Qatar, qui ont juré la perte du régime de Damas, sont-ils des exemples de démocratie et de respect des libertés ? À Bahreïn, le régime en place n’est-il pas, lui aussi, issu d’une minorité religieuse et n’a-t-il pas réprimé son « printemps arabe », dans l’indifférence internationale ? Que dire de la situation prévalant en Irak, « libéré » depuis dix ans de sa dictature ? Y meurt-on aujourd’hui moins qu’à l’époque de Saddam ? Les droits des minorités religieuses ou ethniques y sont-ils moins bafoués ?

    Les chrétiens, qui sont les plus anciens habitants de la Syrie mais qui ne représentent que 10 % de la population, assistent impuissants à la destruction de leur patrie. De plus en plus, ils sont victimes de ce conflit inter-musulman dans lequel ils ne souhaitent pas prendre parti. Soupçonnés de soutenir le régime en place par les uns, de ne pas dénoncer la rébellion par les autres, ils sont suspects aux yeux de tous. Nombre d’entre eux préfèrent quitter ce pays dans lequel ils vivent depuis deux millénaires.

    Ces chrétiens pourraient contribuer à sortir le pays du gouffre. Une personnalité chrétienne irréprochable, acceptable tant par l’opposition que par le régime, pourrait être désignée pour diriger un gouvernement de transition inclusif. Le fait d’être chrétien permettrait à une telle personnalité de ne pas être perçue comme une menace, ni par les sunnites, ni par les alaouites. Cela contribuerait aussi à rassurer la communauté chrétienne quant à sa place au sein de la société dans la Syrie de demain. Une telle solution pourrait aussi être acceptable tant par les puissances occidentales que par la Russie. Elle aurait en outre l’avantage de mettre un coup d’arrêt aux ambitions des groupes les plus radicaux, qui ont pour but d’imposer leur ordre religieux au détriment de la majorité de la population loin de partager leur obscurantisme.

    Une solution irréaliste ? Aujourd’hui, nul n’est en mesure de l’emporter militairement. Fort heureusement, la victoire militaire d’un camp ne serait en effet que le début d’une nouvelle tragédie.

    Hervé Cheuzeville dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info/

  • Marche des veilleurs du 10 au 31 aout

    Lu ici :

     

    "Voilà maintenant plusieurs semaines que le murmure mystérieux d'une Marche des Veilleurs résonne dune oreille à l'autre. Nous avons la joie de vous annoncer que le murmure s'est fait projet, et que le projet prend corps : oui, du 10 au 31 août prochain, une grande Marche rassemblera les Veilleurs de toute la France ! Il est désormais temps de publier cet événement national afin de lui permettre de devenir réalité et, nous l'espérons, d'entrer dans l'Histoire.

    Les veillées longeront la côte atlantique et auront lieu chaque soir dans un lieu différent. Les trois derniers jours de la Marche (« Le Grand Paris des Veilleurs ») se dérouleront à Paris et dans sa banlieue : nous ferons le tour de la couronne parisienne avant de clôturer la Marche par une grande Veillée, le samedi 31 août, en plein cœur de la capitale.

    La Marche des Veilleurs ne prendra pas la forme d'un périple touristique, modelé par les savants conseils de guides divers et variés, et évitant avec soin les paysages qui ne rempliraient pas les critères pittoresques ou hédonistes requis. Elle n'a pas non plus pour but de fédérer les Veilleurs entre eux. Il s'agit d'abord et avant tout d'une démarche citoyenne, motivée par l'engagement qui nous unit tous, au service de notre Cité, de nos concitoyens et de l'Homme, et destinée à lancer un signal vibrant et fort à notre pays et aux personnes qui le dirigent, en vue d'un réveil national des consciences.

    La Marche des Veilleurs doit ainsi être l'occasion de partir à la rencontre des Français à travers les réalités diverses qui tissent leur quotidien : économiques, sociétales, culturelles, environnementales, etc. Aussi les lieux de veillées choisis permettront-ils de toucher les Français, de les inviter à vivre l'expérience des Veilleurs avec nous et de les sensibiliser aux enjeux qui nous préoccupent tous.

    A vous maintenant de relayer au maximum la nouvelle de cette Marche autour de vous ! Un site web officiel des Veilleurs sera lancé dans le courant du mois de juillet. D'ici là, les informations pratiques, les lieux et dates des veillées seront publiés sur la page Facebook des Veilleurs dans les jours qui viennent. Pour rester dans les principes fondateurs des Veilleurs, chaque personne est libre de rejoindre et de quitter la Marche quand elle le souhaite, dans une démarche personnelle, libre et citoyenne, sous son entière responsabilité, pour la durée de son choix. Chacun est donc invité à se prendre en charge au maximum."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les cathos, ces nouveaux ennemis de la démocratie que Valls traque sans relâche

    La narration de contrôle d'identité de catholiques à la sortie de la messe et de l'arrestation d'un prêtre en Hollandie :

    "Dormez tranquilles citoyens, Manuel Valls veille. Que tous ceux qui s’inquiètent de la montée de la délinquance se rendorment, la police traque jour et nuit ces nouveaux délinquants qui menacent la république socialiste: les cathos.
    Saint-Cyr au Mont d’Or est une petite commune de la banlieue lyonnaise. Elle accueille l’Ecole Nationale Supérieure de la Police qui forme les commissaires et les officiers de police. Lundi 21 juin 2013, Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault participent à la cérémonie officielle de remise des diplômes de la 63ième promotion en présence du préfet de région Jean-François Carenco.
    Comme il était de coutume sous le règne de Sarkozy, Valls fait boucler le périmètre. Les habitants ne sont pas autorisés à se rendre sur le lieu de la cérémonie et les forces de l’ordre quadrillent le secteur. Parmi les invités triés sur le volet figure l’Abbé Pirrodon, le curé du village.
    Alors que la cérémonie se déroule tranquillement, le curé reçoit plusieurs SMS sur son téléphone portable l’informant que des paroissiens sont retenus ou contrôlés par les forces de l’ordre.
    Prier dans une église représente une menace à l’ordre public
    Quelques paroissiens qui souhaitent manifester leur opposition à l’emprisonnement d’un militant contre le mariage homosexuel sont bloqués à l’intérieur de la poste du village. Jusque là, rien d’extraordinaire. La France manque de places en prison, on réquisitionne la poste pour empêcher de dangereux extrémistes catholiques armés de poussettes et d’enfants de s’exprimer, pourquoi pas.
    Mais là où le sang du curé ne va faire qu’un tour, c’est quand il reçoit un message lui indiquant que tous les paroissiens qui sortent de son église font l’objet d’un contrôle et d’un relevé d’identité.
    Normalement, en France démocratique, le contrôle d’identité est encadré par la loi. Un gendarme ou un fonctionnaire de police ne peut pas vous demander de décliner votre identité sans un motif précis. (1) Un contrôle d’identité peut avoir pour objet de prévenir les atteintes à l’ordre public ou s’il existe des indices permettant de penser qu’un individu se prépare à commettre une infraction, un délit ou un crime.
    Aujourd’hui, en France socialiste, le simple fait de sortir d’une église est devenu une raison suffisante pour penser qu’on s’apprête à troubler l’ordre public ou a commettre un délit. C’est ahurissant, mais c’est comme ça.
    On ne les avait pas habitués au contrôle au faciès les habitants de Saint-Cyr au Mont d’Or. Ici, les Roms, les arabes et les noirs sont  rares. Alors, le curé, choqué par ces méthodes peu démocratiques et peu respectueuses de la loi décide de s’en ouvrir à son maire" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • France : Analyse d’une mort programmée

     

    Je suis né en 1976, dans une banlieue maintenant totalement sinistrée, la dorénavant tristement célèbre Seine-Saint-Denis. Voilà maintenant quinze ans que j’assiste à la submersion de la Mère-Patrie par l’immigration islamique. Voilà plusieurs années que je me documente, que j’essaie de lire, que j’essaie de comprendre le monde qui m’entoure, que j’essaie de saisir les mécanismes de la société dans laquelle je gravite depuis ma naissance, cette société qui est en train de muter à une vitesse incroyable, et hélas dans un sens qui m’apparaît, et qui apparaît je pense catastrophique à beaucoup de Français.

     

    On utilise souvent l’appellation de « guerre civile », pour parler de l’Apocalypse ethnico-religieuse qui nous attend, mais elle est en fin de compte inexacte. La Guerre de Sécession, par exemple, était une guerre civile (et c’est d’ailleurs le nom que les Américains lui ont toujours donné), opposant de part et d’autre des gens qui se disaient américains et qui l’étaient : même langue, même religion, même origine ethnique. Mais personne n’a jamais considéré comme une guerre civile le conflit armé opposant les « Tuniques bleues » aux Peaux-Rouges. Les Indiens ne se considéraient pas plus comme des Américains que les Américains ne s’estimaient indiens, même s’ils vivaient sur les mêmes terres.

     

    Ce qui va se passer en France dans les vingt ou trente ans maximum, à moins d’un changement politique extraordinaire, sera une guerre de civilisations, la fin de l’Empire romain à la puissance dix. Au IVe siècle, les hordes germaniques et hunniques ont déferlé sur l’empire, et l’État romain, qui est l’ancêtre de nos États modernes, n’a pas pu les arrêter. Tout s’est effondré : les institutions, l’armée, la police, l’administration, les lois, en gros le cadre légal qui définit l’existence d’une nation, au sens contemporain du terme, et dont Rome a été l’inventeur en Europe.

     

    Comme nos ancêtres gallo-romains, nous avons, en acquérant un État, pris l’habitude de tout attendre de lui. Une autorité désincarnée, impersonnelle, abstraite même, qui règne sur des millions d’âmes, et qui doit résoudre tous les problèmes.

     

    Cet État a fonctionné vaille que vaille pendant des siècles, aussi bien en France qu’en Gaule romaine, mais les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les Germains qui ont déferlé dans l’Empire n’ont rencontré à peu près aucune résistance, l’État étant à l’agonie et la population civile ayant perdu, après des siècles d’occupation romaine, tout réflexe d’autodéfense, contrairement aux tribus venues d’outre-Rhin, pour qui l’État centralisé était une notion complètement étrangère. On retrouve la même situation aujourd’hui. Le Français de souche, ou d’origine étrangère mais assimilé, dort sur ses deux oreilles en pensant que l’État, que le cadre légal dans lequel il évolue est éternel. Et pourtant il va s’effondrer, sous les coups de peuplades dont les schémas mentaux sont avant tout ethno-tribaux.

     

    Ce qui nous arrive va être beaucoup plus grave que ce qui est arrivé à nos antiques ancêtres. D’abord, les Germains et les Huns n’ont jamais représenté plus de 5 % de la population autochtone de la Gaule. Nos envahisseurs à nous, c’est-à-dire les peuplades musulmanes, sont – je pense – 15 % de la population française, et en constante augmentation.

     

    Ensuite, les Huns sont repartis comme ils étaient venus et les Germains qui se sont installés et ont pris le pouvoir en Gaule, c’est-à-dire les Francs, l’ont fait en se référant constamment à la légitimité romaine, comme l’atteste la conversion de Clovis au catholicisme romain, acte politique majeur. Les Germains admiraient la culture, l’image, la grandeur de Rome. Les musulmans considèrent nos institutions, notre histoire, notre culture, comme méprisables.

     

    Il y a eu fusion, métissage si l’on veut, entre les Germains et les Gaulois latinisés. Mais la culture germanique a presque disparu, dissoute dans la culture majoritaire. Hors, l’islam ne se dissoudra pas, ça vous pouvez en être sûr. D’ores et déjà, on peut considérer que l’assimilation de certains musulmans dans la culture française est dépassée par l’islamisation des Européens, des Antillais ou des Africains chrétiens qui se trouvent dans les zones de peuplement islamique.

     

    Il peut arriver, à titre individuel, que des membres de la communauté islamique quittent leur civilisation et rejoignent la nôtre. Ce sont le plus souvent des femmes qui prennent pour mari un non-musulman, et qui dans les faits abandonnent l’islam, même si parfois elles continuent à se dire musulmanes, par respect pour des valeurs ancestrales. Mais leur enfant ne sera pas musulman. Et elles coupent tout contact avec leur communauté d’origine.

     

    Mais assimiler les musulmans de France, un peuple entier, non. Partons du principe que c’est impossible puisque personne n’est jamais arrivé à le faire, à commencer par nous en Algérie, malgré plus d’un siècle de colonisation.

     

    Nous n’allons pas assister à une guerre civile « classique », mais à un choc de civilisations sur la Terre de France.

     

    On ne peut exclure, toutefois, la possibilité qu’il n’y ait pas de guerre, faute de combattants. Les dirigeants et le peuple français semblent suffisamment châtrés pour subir sans moufter, sans l’ombre d’une révolte (ou alors quelques rares rebelles qui seront châtiés impitoyablement – voire l’épisode de la soupe au lard) l’islamisation complète de la France et la « coptisation », c’est-à-dire la marginalisation des autochtones, prélude à leur disparition.

     

    Quant aux solutions politiques, Il ne suffit pas qu’une mouvance déterminée à régler le problème arrive au pouvoir, encore faut-il ensuite qu’elle puisse mettre en application les idées pour lesquelles elle aura été élue par le peuple. Les élections de 2007 sont la dernière chance d’éviter la disparition de la France. Si rien ne se passe – hypothèse la plus probable – mes derniers doutes se dissiperont, et j’aurais acquis définitivement cette intime conviction : le fonctionnement de la société française étant basé, depuis 1789, sur des principes philosophiques rousseauistes érigés en dogme, le Système ne peut pas être réformé, il ne changera pas, il s’effondrera sur lui-même, il préférera se suicider plutôt que d’accepter la démonstration de la fausseté des principes sur lesquels il repose dans son entier.

     

    Je me propose d’exposer les trois éléments qui porteront la responsabilité de la disparition de la France.

     

    La cause : la culpabilisation collective des Européens de l’Ouest par rapport à la Shoah (et, par extension, à la colonisation, l’esclavage, le « racisme », la Guerre d’Algérie, etc.), culpabilisation opérée par le biais des médias, mais rendue possible par les schémas mentaux hérités du christianisme.

     

    Le vecteur : l’accaparement, par une gauche héritière de la caste bourgeoise méta-chrétienne qui prit le pouvoir en 1789, de la quasi-totalité des médias, à commencer par la télévision, source d’information presque exclusive de la population française, accaparement qui permet cette culpabilisation de masse.

     

    Le moyen par lequel les Européens de l’Ouest et notamment les Français se délestent de cet insupportable sentiment de culpabilité en recourant – toujours dans une optique correspondant à des schémas mentaux qui sont restés, malgré l’agnosticisme de surface, fondamentalement chrétiens – à un processus d’expiation prenant la forme d’un suicide collectif par le biais de l’invasion, voulue et organisée par les envahis eux-même, de millions et de millions de musulmans qui chasseront, convertiront, massacreront ou réduiront en dhimmitude les autochtones et les immigrés non-musulmans.

     

    Passée la dernière chance de 2007, la partie sera définitivement perdue. Maintenant, après l’apocalypse, quelque chose d’autre apparaîtra. Et c’est là que nous entrons dans l’incertitude la plus totale.

     

    André Waroch http://www.europemaxima.com

  • Syrie : 3 religieux chrétiens décapités par les islamistes entraînés et soutenus par les Etats-Unis, la France, le Qatar…

    De sang-froid, aux cris d’Allah Akbar, suivant un rituel devenu classique en Syrie, les terroristes vont égorger trois religieux (non identifiés).

    La scène, horrible, est visible dans la video ci-dessous ; on y remarquera que les assassins parlent un arabe classique lourd, sans accent syrien. Certains d’entre eux ont des cheveux longs et des traits non arabes : probablement des Tchétchènes, nombreux dans cette région.

    Dans le « chef d’accusation », lu avec un mauvais arabe à la foule, composée d’adultes et de nombreux enfants, il est reproché à l’une des victimes d’avoir dans son agenda téléphonique le numéro de téléphone de l’armée syrienne. Les trois malheureux étaient aussi accusés de transporter des armes et des munitions, ce que réfuta l’une des victimes avant de mourir.

    Attention : images très dures.

    Lire la suite

  • Non aux milices islamistes en Europe

    13627b

    Les services français arrêtaient ce 24 juin, en région parisienne et puis le lendemain dans le sud de la France, divers praticiens de ce qu'on appelle couramment le djihadisme. Ils avaient commencé par des braquages et se préparaient à commettre de lourds attentats.

    Cela nous donne l'occasion de souligner ce qui se passe en ce moment outre-Manche. On se souvient qu'un jeune soldat, Lee Rigby, âge de 25 ans, originaire de Manchester, père d'un petit garçon de deux ans, a été froidement assassiné en pleine rue, le 22 mai, par deux camarades de combat – faut-il dire deux coreligionnaires ? – de ces individus.

    Les deux assassins sont décrits comme des citoyens britanniques "d'origine nigériane, élevés en tant que chrétiens et convertis à l'islam" (1). Des témoignages concordants soulignent que les assaillants criaient "Allahu Akbar". On se souviendra aussi qu'une femme très courageuse Ingrid Loyau-Kennett parvint à leur tenir tête.

    Or dans le camp des musulmans fanatiques il existe un courant d'approbation de ce crime.

    130627aSon principal porte-parole s'appelle Anjem Choudary, né en 1967 à Londres, interdit de séjour sur le territoire français. Le 4 juin il affirmait encore que la victime “brûle le feu de l'enfer". Ce personnage que l'on aurait tort de voir comme un vulgaire provocateur. Créateur du mouvement "islam4UK" (2) ce juriste, Pakistanais d'origine, on peut suivre ses messages sur Twitter. Ces textes peuvent sembler délirants : ils font suite à une série de prises de positions favorables aux attentats de Manhattan de 2001, de Londres en 2005, de Bombay en 2008, etc. Il prétend de la sorte convertir son pays d'accueil, en grande partie par la terreur.

    De ce point de vue il aura encore fort à faire. La réaction populaire des sujets de Sa Gracieuse Majesté depuis ce crime se montre actuellement virulente.

    Mais Choudary vient d'oser franchir un nouveau pas dans son appel à la violence. Sous prétexte d'autodéfense de la communauté musulmane, il vient de créer une organisation de "réponse flexible et islamique" à toutes menaces, vraies ou supposées, contre les "frères", appelée à essaimer dans tout le Royaume-Uni d'abord, sur le Continent ensuite.

    Le sigle est en lui-même tout un programme : IED, Islamic Emergency Defence IED cela signifie aussi, et cela fait référence aux "Improvised Explosive Device" – que nous traduisons en français par EEC engins explosifs de circonstance. Ces bombes artisanales détiennent le record des pertes infligées aux soldats britanniques en Afghanistan.

    Jusqu'à quand durera l'aveuglement des Européens ?

    Apostilles

    (1) cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Death_of_Lee_Rigby

    (2) "L'islam pour le Royaume Uni"

    http://www.insolent.fr/

  • Veilleurs interpellés cette nuit à Paris : La Vidéo

    Suite au post de Michel, voici une vidéo des interpellation de certains veilleurs cette nuit :


    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Première victoire des Veilleurs Debout

    Malgré les nombreuses pressions policères et arrestations abusives, les Veilleurs Debout remportent une première victoire : Un élu de la république, Monsieur Dupont-Aignan, découvre le 2 Poids / 2 Mesures. On peut tout de même se demander ce qu'il faisait ces six derniers mois...


    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les papes face à la persécution anticatholique au XIXème siècle

    De telles histoires sont excellentes pour exaspérer les imbéciles et rafraîchir l’imagination des bons chrétiens.

    Léon Bloy

    J’ai déjà indiqué que Swift recense la destruction du christianisme en Angleterre au début du XVIIIe siècle. Montesquieu écrit ensuite dans ses lettres moins persanes qu’anglaises que le pape est « une vieille idole que l’on encense par habitude ». Puis il y eut la révolution française et son invraisemblable et systématique caractère antichrétien.

    Le dix-neuvième siècle semble plus paisible. Mais les papes au XIXe siècle ont pourtant subi toutes les avanies ; dans un monde déjà positiviste, laïque, agressif, tourné vers le matériel et les manipulations, ils n’ont eu de cesse de défendre la Foi et leur autorité, mais aussi les Etats de la papauté, menacés par l’inquiétant Etat italien qui les a dépourvus de tout en plusieurs fois. Cet Etat italien profitera de la défaite de Napoléon III pour détruire ce qui restait des Etats de l’Eglise. Napoléon III et son idiosyncrasie avaient réussi l’exploit bonapartiste d’être à la fois du côté des agresseurs, en aidant Cavour et le Piémont, et des agressés... Les émeutes, les rebellions, grossièrement et surtout inutilement violentes, toutes fabriquées ou manipulées, ont créé de façon récurrente des situations extrêmement douloureuses. Deux grands papes ont bien écrit à ce sujet, comme s’ils cherchaient à nous consoler par avance des épreuves que nous traversons. Il s’agit de Pie IX, que j’ai déjà cité, et de Grégoire XVI.

    Ce dernier écrit dans une encyclique célèbre, Mirari Vos, en 1832 :

    « A ce motif de silence, s’en joignit un nouveau : l’insolence des factieux qui s’efforcèrent de lever une seconde fois l’étendard de la rébellion. A la vue de tant d’opiniâtreté de leur part en considérant que leur fureur sauvage, loin de s’adoucir, semblait plutôt s’aigrir et s’accroître par une trop longue impunité et par les témoignages de notre paternelle indulgence, nous avons dû enfin, quoique l’âme navrée de douleur, faire usage de l’autorité qui nous a été confiée par Dieu, les arrêter la verge à la main (I Cor. IV,21), et depuis, comme vous pouvez bien conjecturer, notre sollicitude et nos fatigues n’ont fait qu’augmenter de jour en jour. »

    Au début de son texte, le Saint-Père est même très ému ; Grégoire décrit une espèce de fin des Temps, de chaos organisé et généralisé ; on est déjà en mai 68, avec le sang en plus des violences révolutionnaires de l’époque, qui ne s’éteindront qu’avec la fin du nazisme et les agonies du communisme. C’est le monde moderne en plein :

    « Nous pouvons dire en toute vérité, c’est maintenant l’heure accordée à la puissance des ténèbres pour cribler, comme le froment, les enfants d’élection (LUC. XXII,53). "La terre est vraiment dans le deuil ; elle se dissout, infectée par ses habitants ; ils ont en effet transgressé les lois, changé la justice et rompu le pacte éternel" (ISAI. XXIV,5). Nous vous parlons, vénérables Frères, de maux que vous voyez de vos yeux, et sur lesquels par conséquent nous versons des larmes communes. La perversité, la science sans pudeur, la licence sans frein s’agitent pleines d’ardeur et d’insolence ; la sainteté des mystères n’excite plus que le mépris, et la majesté du culte divin, si nécessaire à la foi et si salutaire aux hommes, est devenue, pour les esprits pervers, un objet de blâme, de profanation, de dérision sacrilège. »

    Soixante millions de morts, des décennies de dictature, aujourd’hui une piteuse chute de la civilisation continentale, ce sera le prix à payer pour la société postchrétienne en Europe. L’expression très belle de dérision sacrilège annonce bien la culture actuelle libérale-libertaire : on est dans les temps sans foi et de l’éclat de rire. Grégoire XVI fait même une pudique allusion au mariage des prêtres que l’on exige déjà entre froncements de sourcils et deux éclats de rire :

    « De là, la sainte doctrine altérée et les erreurs de toute espèce semées partout avec scandale. Les rites sacrés, les droits, les institutions de l’Eglise, ce que sa discipline a de plus saint, rien n’est plus à l’abri de l’audace des langues d’iniquité. On persécute cruellement notre Chaire de Rome, ce Siège du bienheureux Pierre sur lequel le Christ a posé le fondement de son Eglise ; et les liens de l’unité sont chaque jour affaiblis de plus en plus, ou rompus avec violence. La divine autorité de l’Eglise est attaquée ; on lui arrache ses droits ; on la juge d’après des considérations toutes terrestres, et à force d’injustice, on la dévoue au mépris des peuples, on la réduit à une servitude honteuse. L’obéissance due aux évêques est détruite et leurs droits sont foulés aux pieds. »

    Grégoire fait ensuite allusion à l’enseignement et à toutes les formes modernes de subversion éducative. Et il écrit sur ces sociétés conspiratrices qui corrompent la jeunesse, ou lui apprennent avec la théorie du genre qu’elle n’a plus à être déterminée :

    « On entend retentir les académies et les universités d’opinions nouvelles et monstrueuses ; ce n’est plus en secret ni sourdement qu’elles attaquent la foi catholique ; c’est une guerre horrible et impie qu’elles lui déclarent publiquement et à découvert. Or dès que les leçons et les examens des maîtres pervertissent ainsi la jeunesse, les désastres de la religion prennent un accroissement immense, et la plus effrayante immoralité gagne et s’étend. Aussi, une fois rejetés les liens sacrés de la religion, qui seuls conservent les royaumes et maintiennent la force et la vigueur de l’autorité, on voit l’ordre public disparaître, l’autorité malade, et toute puissance légitime menacée d’une révolution toujours plus prochaine. Abîme de malheurs sans fonds, qu’ont surtout creusé ces sociétés conspiratrices dans lesquelles les hérésies et les sectes ont, pour ainsi dire, vomi comme dans une espèce de sentine, tout ce qu’il y a dans leur sein de licence, de sacrilège et de blasphème. »

    Comme on voit, rien de nouveau sous le soleil, sinon un désir éternel et permanent de poursuivre et de persécuter, chez l’Adversaire, ce qui relève de la Divinité et de l’Autorité sacrée, mais aussi des droits les plus ordinaires.

    ***

    Je laisse le grand et méconnu Grégoire XVI et termine en citant à nouveau Pie IX, ce héros de mon enfance (il a toujours dit non !), et son encyclique Etsi Multa. Je le fais en italien, car le Saint-Père écrit superbement cette langue, et que je suis fatigué de la mienne ; je traduis juste en français les mots moins compréhensibles pour donner au lecteur le loisir la prose du Saint-Siège. Ici le pape est épuisé par ses épreuves et il vient - et il l’écrit - à préférer la fin de ses jours à la vie dans l’affrontement avec l’increvable et modernité harcelante :

    « Benché fin dagli stessi inizi (bien que dès le début) del Nostro lungo Pontificato abbiamo dovuto subire sofferenze e lutti, di cui Noi abbiamo trattato nelle encicliche a Voi spesso (souvent) inviate ; tuttavia in questi ultimi anni la mole (la quantité) delle miserie è venuta crescendo in maniera tale che quasi ne saremmo schiacciati (écrasés), se non Ci sostenesse la benignità divina. »

    C’est ici qu’il dit préférer la mort à l’écoeurant affrontement avec les frères et les vénérables des loges et autres parlements dits libéraux :

    « Anzi, le cose sono ora giunte a tal punto che la stessa morte sembra preferibile ad una vita sbattuta da tante tempeste, e spesso con gli occhi levati al cielo siamo costretti ad esclamare: "E meglio per Noi il morire, che vedere lo sterminio delle cose sante" (1Mac 3,59). »

    Pie IX écrit ce merveilleux texte après la prise traîtresse de Rome, jusque là empêchée par les chevau-légers et les troupes chrétiennes françaises demeurées fidèles à la papauté. Voici comment il décrit cette prise :

    « Certamente da quando questa Nostra nobile Città, per volere di Dio, fu presa con la forza delle armi, e assoggettata al governo di uomini che calpestano (piétinent) il diritto, e sono nemici (ennemis) della religione, per i quali non esiste distinzione alcuna fra le cose divine ed umane, non è trascorso quasi giorno alcuno, che al nostro cuore, già piagato (mortifié) per le ripetute offese e violenze, non s’infliggesse una nuova ferita (blessure). »

    Ici le pape pleure le sort des religieux expulsés, hommes et vierges :

    « Risuonano tuttora alle nostre orecchie i lamenti ed i gemiti degli uomini e delle vergini appartenenti a famiglie religiose che, cacciati dalle loro case e ridotti in povertà, vengono perseguitati e dispersi, come suole accadere (se passer) dovunque (partout où) domina quella fazione, la quale tende a sovvertire l’ordine sociale. »

    Quella fazione... cette faction, écrit le Saint-Père, prend divers noms : les sectes maçonniques, les machinations, la synagogue de Satan. En utilisant ce verbe enflammé, le pape se préparait aussi à être fortement contesté par la science historique contemporaine, si objective et scientifique (le pape c’est Hitler, etc.), celle qui criminalisera à la suite de l’impayable Jules Isaac l’histoire de la pensée chrétienne, pères de l’Eglise et évangélistes compris..

    Nous ne sommes pas sortis de l’auberge rouge de la modernité. On ressort la formule en italien, pour exaspérer les imbéciles !

    « Da esse infatti è formata la sinagoga di Satana, che ordina il suo esercito contro la Chiesa di Cristo, innalza la sua bandiera e viene a battaglia. »

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info/

  • Pape François : lorsque l'on vous propose des valeurs avariées, ayez cette fierté d'aller à contre-courant !

    PfaLe Saint-Père s'est adressé à la foule sur la Place Saint-Pierre. Des paroles et des appels qui s'inscrivent si bien dans l'actualité de notre pays : A contre-courant avec courage, on ne lâche rien!

    "Lors de la prière de l'Angélus place Saint-Pierre, dimanche 23 juin, le Pape s'est attardé sur une phrase de l’Evangile, quand le Christ dit : « Qui veut sauver sa vie, la perdra, mais celui qui perdra sa vie pour moi, la sauvera ». Pour le Pape, ce paradoxe est une synthèse du message du Christ. « Perdre la vie à cause de Jésus » signifie pour le Saint-Père confesser explicitement sa foi, mais aussi défendre la vérité, car le Christ a dit « Je suis la vérité ».
    Le Pape a ensuite insisté sur la figure du martyr, « le meilleur exemple de ceux qui ont perdu leur vie pour rester fidèles au Christ et à l’Evangile ». Aujourd’hui encore, et plus encore que lors des premiers siècles de l'Eglise, il existe de nombreux martyrs a relevé le pape François, des hommes et des femmes qui sont emprisonnés ou tués pour le seul fait d’être chrétien.
    Mais pour le Saint-Père, il existe également un martyre quotidien, qui ne va pas jusqu’à la mort mais qui est aussi une manière de « perdre la vie » pour Jésus : c’est la logique du don, du sacrifice par amour.
    « Tant de pères et de mères mettent quotidiennement en pratique leur foi en offrant leur vie pour le bien-être de la famille ! Tant de prêtres, de frères et de sœurs mettent généreusement leur vie au service du règne de Dieu ! Tant de jeunes renoncent à leurs propres intérêts pour consacrer leur vie aux enfants, aux handicapés, aux personnes âgées » s’est exclamé le Pape en les encourageant : « n'ayez pas peur d'aller à contre-courant, lorsque l'on vous propose des valeurs avariées, comme peuvent l'être des aliments, ayez cette fierté d'aller à contre-courant ».
    Le pape François a alors pris en exemple la figure de Saint Jean-Baptiste, fêté lundi 24 juin, qui a donné sa vie pour la vérité. Il a été choisi pour préparer la venue de Jésus et l’a annoncé comme le Messie au peuple d’Israël, « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Saint Jean-Baptiste a consacré toute sa vie à Dieu mais il est mort à cause de la vérité, quand il a dénoncé l’adultère entre le roi Hérode et Hérodiade.
    « Tant de personnes paient le prix fort leur engagement pour la vérité ! Tant d’hommes droits préfèrent aller à contre-courant, pour ne pas renier la voix de leur conscience, la voix de la Vérité ! N'ayez pas peur d'aller à contre-courant, soyez courageux et soyez-en fiers ! En avant ! » a conclu le Pape".

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/