santé et médecine - Page 326
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ZOOM - Marc Lagrange : Médecine : de la dérive au Chaos
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Un bébé de 24 semaines survit à l’avortement en Pologne, pleure pendant une heure alors qu’on le laisse mourir
« Les membres de l’industrie de l’avortement ne veulent pas admettre que les bébés peuvent survivre à l’avortement. Ils appellent cela un mythe et prétendent que ça ne se produit pas – mais pourtant, ça arrive. Et ce qui se passe quand les bébés survivent aux avortements fait frissonner. Trop souvent, on laisse les bébés mourir, sans confort ou compassion, seuls, dans la douleur et le froid. C’est exactement ce que vient de se produire en Pologne, où un bébé atteint du syndrome de Down a été victime d’un avortement raté, et a ensuite été abandonné à son sort, pleurant pendant près d’une heure avant de mourir alors que les médecins ne faisaient rien.
Les médecins et le personnel médical de l’Hôpital Sainte-Famille [sic] à Varsovie, en Pologne, ont laissé un enfant mourir après un avortement bâclé, selon les rapports des médias locaux détaillant l’horrible scène.
Le bébé est né le 7 mars, 2016 à 24 semaines de gestation, après qu’une tentative d’avortement ait échoué. L’enfant a pleuré et crié pendant une heure avant de mourir, selon les témoins, comme rapporté par la Télévision Republika.
Le personnel médical n’a aucunement essayé d’aider l’enfant.
La porte-parole de l’hôpital Dorota Jasłowska-Niemyjska a expliqué qu’une patiente à la fin de la 23e semaine de grossesse est venue à l’hôpital, et ses tests médicaux ont suggéré que le bébé avait le syndrome de Down. L’hôpital affirme que tout ce qui est arrivé par la suite, a été conforme à la loi et les procédures médicales. La dignité de la patiente et la dignité du fœtus ont été respectées, a continué sa porte-parole.
En Pologne, l’avortement est illégal – sauf pour sauver la vie de la mère, dans le premier trimestre dans les cas où la grossesse résulte d’un viol, ou si le bébé a un « handicap sévère et irréversible ou est atteint d’une maladie incurable et mortelle. » Dans le troisième cas, le bébé peut être avorté jusqu’au moment de la viabilité. Mais la viabilité n’est pas explicitement définie, donc des avortements tardifs peuvent être pratiqués, aussi longtemps que le bébé est considéré comme invalide. Il s’agit d’une loi ignoble qui discrimine les gens pour le « crime » d’avoir un handicap.
Aussi, un bébé à 24 semaines de gestation a incontestablement atteint la viabilité. C’est à 24 semaines que le bébé atteint la barre de 50% de chance de survie, mais il est déjà arrivé que des bébés nés à moins de 24 semaines survivent. Une étude récente a révélé que de plus en plus de bébés survivent à 23 semaines, et une étude ultérieure a montré qu’avec un traitement approprié, les bébés peuvent survivre dès l’âge de 22 semaines. Et au moins deux bébés ont survécu à une naissance à 21 semaines. Amillia Taylor et James Elgin Gill sont tous deux nés à 21 semaines de gestation et ont survécu, et tous les deux sont maintenant en santé et se développent bien.
Malheureusement, l’industrie de l’avortement ne se soucie pas beaucoup de la science et de la viabilité. On ne se soucie pas non plus de l’obligation légale d’offrir des soins médicaux aux bébés qui survivent à l’avortement, aux États-Unis également. L’enquête Inhumain de Live Action a découvert la vérité: les avorteurs pratiquant des avortements tardifs à travers ce pays laisseraient les bébés mourir s’ils survivaient à l’avortement, sans offrir le moindre soin médical.
Quant à la Pologne, un prêtre catholique, le père Ryszard Halwa, exige publiquement que l’hôpital soit accusé d’un crime. Si un bébé survit à un avortement et est né, alors il est légalement considéré comme un enfant et aurait dû recevoir tous les soins médicaux qui étaient nécessaires.
Le personnel hospitalier a négligé de le faire, et devrait en être tenu responsable. »
Lu sur Campagne Québec-Vie
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Tout avortement est toujours évitable et la loi Veil doit être remise en cause
Dans L'Homme Nouveau, Thibaud Collin revient sur l'ouvrage Adieu mademoiselle d'Eugénie Bastié. Extrait :
"Son ouvrage est une critique en règle du « néo-féminisme » et, à ce titre, récuse la volonté de faire de l’avortement un « droit fondamental ». Pour dénoncer cette « fondamentalisation », elle a recours aux paroles par lesquelles Simone Veil exprimait l’esprit de la loi répondant à un « enjeu de santé publique » : «Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Et Eugénie Bastié de saluer cette « loi de concession au réel », cette « loi d’accompagnement et d’ajustement au regard du moindre mal qui l’oblige à s’en remettre à la sagesse des générations futures pour en conserver l’esprit ». Et de constater que, bien sûr, il n’en a rien été. Et pour cause ! Comment penser qu’un « compromis » soit possible sur un tel sujet ? La suppression d’une vie humaine innocente ne peut être tolérée comme un moindre mal. Soit c’est un mal intrinsèque, à proscrire absolument ; soit ce n’est pas un mal et alors cet acte peut devenir un droit, conséquence de la libre disposition que la femme aurait de son corps.
Eugénie Bastié a certes bien saisi que la loi Veil a été l’objet d’un compromis politique, mais elle semble oublier que, par définition, un tel compromis s’inscrit dans un moment historique déterminé. Tout l’art de Giscard, Chirac et Veil a consisté à faire accepter un tel texte, très dans l’air post-68, à un Parlement encore réticent. D’où les soi-disant verrous que posaient les conditions restreignant l’accès à cet acte encore fortement culpabilisé à l’époque. Le vote enfin effectué, et réitéré en 1979, le véritable esprit du texte a pu se déployer selon sa logique [...].
Lorsqu’Eugénie Bastié défend cette thèse du compromis alors qu’elle affirme que l’avortement est « toujours un échec et une tragédie », elle se bat pour la pérennisation de la loi Veil, telle qu’elle a été vue et donc votée en 1975 par ces députés opposés par « conviction » mais sachant cependant assumer leur « responsabilité » politique. « Il faut, écrit-elle, que nous arrivions à penser l’avortement comme un phénomène social, que nous déchaussions nos lunettes idéologiques, libérales ou conservatrices, pour en finir avec ce double aveuglement, pour enfin voir en face la réalité d’un acte violent, parfois inévitable mais jamais triomphant. » Ce geste rhétorique, digne de vieux politiciens habiles, de renvoyer dos à dos les deux camps ultras nous apparaît incongru sous la plume d’une jeune femme par ailleurs si clairvoyante et courageuse.
Il est évident qu’« aujourd’hui » le texte de la loi Veil pris au pied de la lettre représenterait une nette amélioration en comparaison de la situation actuelle et, à ce titre, devrait être défendu au Parlement. Mais de là à considérer que le réalisme politique ne peut nous conduire plus loin, il y a un abîme. Non, la loi Veil n’est pas sur la question de l’avortement l’horizon politique indépassable. Certes l’avortement a toujours existé et son interdiction légale ne signifierait pas la fin de la destruction d’enfants à naître. Certes, comme le montre le sociologue Luc Boltanski (dans La Condition fœtale) l’avortement dans de très nombreuses sociétés est à la fois interdit et toléré. Mais justement le politique n’est pas le sociologue. Il n’a pas à dire ce qui est mais ce qui doit être. Dire que l’avortement est « parfois inévitable », c’est comme dire que dans une société le vol est inévitable, le viol également etc. Comment le nier ?, les hommes ne sont pas tous parfaits. Et le dogme du péché originel peut offrir aux catholiques une lucidité sur la condition humaine déchue. Mais de là, que peut-on conclure ? Certainement pas que le viol et le vol doivent être dépénalisés. On objectera que la loi Veil n’a pas été faite pour tuer des enfants à naître, car ils l’étaient déjà avant cette date, mais pour éviter que leurs mères meurent aussi. D’où la thèse du moindre mal et l’ébranlement qu’elle engendre chez le généreux mais naïf militant « pro-vie », intimidé par la complexité du réel social enfin mise sous ses yeux.
Tout avortement est toujours évitable ; voilà ce d’où il faut repartir pour penser politiquement un tel problème. Aucune personne humaine ne doit jamais être vue comme ne pouvant éviter de poser un acte mauvais. Il existe bien sûr de nombreux conditionnements obscurcissant la conscience et disposant à ce type d’acte ; et ils doivent être pris en compte dans une évaluation morale et judiciaire de la responsabilité des personnes. Mais l’éventuelle non-imputabilité subjective ne peut jamais être le fondement d’une loi, par définition commune et objective, autorisant un tel acte, même sous conditions très restrictives. Car si tel est le cas, la loi toujours porteuse de normativité, même dans un système libéral permissif, continue d’exercer sa causalité sur les mentalités : l’avortement est rapidement vu et vécu comme légitime et donc comme banal. De plus, une telle loi est une négation du politique. [...]"
Au fond l'argument d'Eugénie Bastié (qui considère que ceux qui veulent remettre en cause la loi Veil sont des illuminés) rejoint celui, plus actuel, de ceux qui veulent légaliser la GPA (ou l'euthanasie) afin de l'encadrer, car la GPA (ou l'euthanasie) existe et qu'il faut bien prendre en compte le réel même si on y est défavorable...
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29 mai : journée nationale pour la vie
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À Montpellier, on entonne la Marseillaise ! #AbolitionGPA
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Le Front National s’engage à combattre la GPA
Communiqué du FN des Pays de la Loire :
"Pascal GANNAT et Samuel POTIER, élus Front National de la région des Pays de la Loire, ont participé hier aux rassemblements anti-gestation pour autrui (GPA) dans les villes de Nantes et d’Angers.
Le Front National rappelle sa ferme intention d’abroger la loi Taubira dite du « mariage et de l’adoption pour tous » qui est la première étape de la législation sur la procréation médicalement assistée (PMA) pour les partenaires de même sexe, et pour la GPA. Cette loi institue en effet un droit à l’enfant, en faisant primer les désirs individuels des adultes sur le droit fondamental des enfants à être élevés par un père et une mère, dans la complémentarité véritable d’un homme et d’une femme. Par une jurisprudence incitative, la Cour européenne des droits de l’homme oblige les tribunaux français à reconnaître l’identité des enfants nés de mères porteuses à l’étranger, et contribue, par là-même, à un recul de civilisation. Comment rester insensible à la réalité sordide de la GPA, responsable du développement « d’usines à bébés », surtout dans les pays pauvres, où de riches Occidentaux paient des femmes démunies pour produire un enfant off-shore ?
En ce jour de commémoration de l’esclavage, le Front National exprime son refus catégorique de la marchandisation du corps de la femme et des enfants. Faire de la procréation un objet de négoce, rappelle les horreurs du commerce triangulaire, où d’innombrables hommes furent vendus comme de vulgaires marchandises. En 1848, la France s’honorait d’abolir l'esclavage. En 2016, le Front National s’engage plus que jamais à combattre la GPA, ainsi que toutes les dérives marchandes de l’ultra-libéralisme, qui nient la dignité de chaque être humain."
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Les raisons du refus de la GPA par les Français
A l'occasion de la journée d'alerte sur le scandale de la GPA (Gestation Par Autrui), La Manif Pour Tous publie les résultats d'un sondage exclusif Opinion Way réalisé du 3 au 5 mai. Ce sondage porte sur les raisons de l'opposition à la GPA, qui est une nouvelle forme d'esclavage pour qu'elle revient à louer et acheter des êtres humains.
6 Français sur 10 considèrent que la gestation pour autrui, c'est à dire le recours à une mère porteuse, risque d'avoir des conséquences psychologiques négatives pour la mère. Cette proportion est encore plus forte chez les sympathisants Les Républicains qui sont près de 3 sur 4 à dénoncer ces risques pour la mère. Ils sont également une très large majorité chez les sympathisants du Modem (56%), du PS (57%) et du FN (61%). Le refus de la GPA s'impose donc largement et au-delà des clivages traditionnels droite-gauche.
"Le fait de sentir un enfant en son sein, de vivre avec lui nuit et jour pendant des mois, puis de supporter l'épreuve de l'accouchement et ses suites pour, au final, être séparé définitivement de lui, est tout simplement inhumain" déclare Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.
Avec la GPA, les femmes sont réduites à leur utérus, traitées comme un moyen pour obtenir d'elles ce que l'on veut. Elles sont examinées de manière très intrusive, sélectionnées, saturées d'hormones puis surveillées très étroitement pendant toute la grossesse jusque dans les moindres détails de leur vie intime, y compris leurs relations sexuelles. C'est pour celaque La Manif Pour Tous se mobilise dans toute la France, et notamment à Nantes, ce mardi 10 mai, journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage.
Une majorité de Français (52%) estime que que la gestation pour autrui, c'est à dire le recours à une mère porteuse, risque aussi d'avoir des conséquences psychologiques négatives pour l'enfant. "Là aussi, les clivages politiques traditionnels sont dépassés" analyse Ludovine de La Rochère.
"66% des sympathisants du Modem et des Républicains, et 58% des sympathisants du FN pointent du doigt les risques pour l'enfant."
La GPA est en effet contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant : le priver volontairement de sa mère est injuste et d'une violence inouïe. Cette pratique doit cesser partout dans le monde : les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontière, leur dignité non plus !
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Limiter les dépassements d’honoraires… Résultat : le patient paiera !
Le pire est encore à venir.
« Les contrats responsables (appellation de type publicitaire, des plus floues) sont des contrats collectifs de complémentaire santé dont les garanties répondent à certaines prescriptions réglementaires destinées à modérer les dépenses de santé. » Ils auraient été créés pour mieux maîtriser les dépenses de santé, éternelle question évoquée depuis plus de 30 ans !On sait ce qu’il en est des frais dentaires. Récemment, la focale a été mise sur la question des lunettes et des frais d’optique.
Dans l’esprit du ministre en charge de ces affaires, les médecins dépasseraient les « tarifs Sécu », étant donné que les patients sont couverts en tout état de cause par des assurances complémentaires. Dans sa logique de premier degré, elle a donc la conviction qu’en plafonnant les remboursements, elle limitera les dépassements.
Cette approche du problème n’est malheureusement étayée par aucune étude sérieuse. On peut même soutenir le contraire que beaucoup de Français accepteront de payer de leur poche pour consulter le plus grand spécialiste censé améliorer leur durée de vie ou sauver leur enfant d’une maladie rare ; le montant du remboursement de la Sécurité sociale n’y changeant rien.
Autrement dit, la conviction de Marisol Touraine est d’abord fondée sur une posture idéologique, qui est aussi celle des députés qui défendent son projet.
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Les caisses de Sécurité sociale veulent des médecins aux ordres
La sécurité sociale, afin de limiter la progression des arrêts de travail, a proposé de récompenser les médecins peu prescripteurs.
Dans les négociations qui sont actuellement en cours entre la Sécurité sociale et les syndicats médicaux pour définir une nouvelle convention, la sécurité sociale, afin de limiter la progression des arrêts de travail, a proposé de récompenser les médecins peu prescripteurs à l’aide de primes, et éventuellement de punir ceux qui ne respecteraient pas les consignes qui leur sont assignées.Cette possibilité de sanctions a provoqué l’ire des syndicats médicaux. La CNAM a donc décidé de retirer (provisoirement ?) cette proposition de malus à appliquer aux récalcitrants, sans pour autant revenir sur le principe même de rémunérer les médecins, en dehors des actes médicaux, pour les inciter à respecter des objectifs dits de santé publique.
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Le coût de l’immigration irrégulière en France en 2015 supérieur au budget 2016 de la Santé
Le coût de l’immigration irrégulière en France représenterait 1,38 milliards d’euros selon Jean-Paul Gourevitch, spécialiste des migrations à qui l’association Contribuables Associés a confié la rédaction d’un rapport. Cemontant est supérieur au budget alloué en 2016 par l’État au ministère de la Santé (1,251 milliard) . C’est le double du budget consacré au sport et à la vie associative ( 617 millions d’euros).
Ce rapport cinglant (disponible ici en intégralité), qui épingle la gestion de l’immigration par la France, est la 34ème étude de l’association ; une étude qui dresse un panorama complet de l’évolution des flux migratoires en 2015 en Europe.
Source Breizh-info