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santé et médecine - Page 326

  • Des tonnes de viande halal périmées chez un grossiste à Vénissieux

    A défaut de trouver des caches d’armes, certaines perquisitions administratives dans le cadre de l’état d’urgence peuvent amener à des découvertes tout à fait explosives.

    Les faits remontent au 25 novembre mais la révélation est tombée samedi 30 janvier. La police du Rhône a trouvé cinq tonnes d’ailes de poulet marinées, piquantes et surtout… périmées depuis fin juillet 2015. De plus, les aliments en provenance d’Espagne, avec le label halal, n’étaient même pas conservés à la température conforme aux normes.

    La société Halal Tradition située à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, avait déjà été condamnée en 2013 à une amende de 10 000€ pour le même méfait. En mars 2015, 73 cartons de viande dont la date était dépassée avaient également été découverts lors d’un contrôle de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), rapporte le quotidien lyonnais Le Progrès.

    Le propriétaire a reconnu avoir acheté la viande en limite de date puis l’avoir revendu à des commerçants dans plusieurs départements. Il comparait au tribunal le 7 juin pour infraction à l’hygiène et pour l’installation un système de vidéosurveillance sans autorisation.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Les clivages soigneusement entretenus entre progressistes et conservateurs volent en éclat sur la GPA

    6a00d83451619c69e201b7c81044c2970b-320wi.jpgAude Mirkovic, maître de conférences en droit privé et porte-parole de l'association Juristes pour l'enfance, écrit dans Le Figarovox :

    "La tenue aujourd'hui à l'Assemblée Nationale des Assises pour l'abolition universelle de la maternité de substitution (GPA) est un des évènements récents qui manifestent combien les lignes et les fractures entres gauche ou droite, savamment entretenues pour donner l'illusion de l'existence d'un débat d'idées en France, sont en train de se fissurer et même de voler en éclat. 

    La manifestation d'aujourd'hui intervient à l'initiative de diverses associations féministes, dont l'objectif est de dire pourquoi cette pratique est intolérable et étudier les possibilités d'action en vue d'une abolition. C'est exactement et presque mot pour mot le but du mouvement lancé autour de la pétition «No Maternity Trafic», adressée par l'Union Internationale pour l'abolition de la gestation pour autrui au Conseil de l'Europe pour qu'il s'engage en ce sens. Cette union regroupe des associations nationales et européennes dont les plus connues en France sont Alliance VITA, La Manif Pour Tous ou encore l'Agence Européenne des Adoptés. Mais les termes de cette pétition auraient fort bien convenu aux signataires d'une initiative comparable, lancée à l'échelle internationale par des personnalités dites en majorité de gauche et visant à l'arrêt immédiat de la GPA, Stop surrogacy now!

    De droite, de gauche, du centre et de partout s'élèvent ainsi des personnes qui poursuivent un but commun: protéger la dignité humaine en dénonçant une nouvelle forme de traite des êtres humains cyniquement enrobée de bons sentiments, la gestation pour autrui, qui n'est rien d'autre que la location des utérus et l'achat des enfants. 

    Au-delà des clivages politiques dans lesquels certains feignent de trouver un contenu à leur absence de convictions, c'est une vision de l'être humain qui est en jeu. La question posée est claire: y a-t-il une limite à la réalisation des désirs des plus forts, des plus riches? L'être humain, et plus précisément les femmes et les enfants, peuvent-ils être utilisés comme moyens pour satisfaire ces désirs? 

    [...] le développement de la GPA, déplorable en soi, apparaît comme l'occasion d'une rencontre inattendue, voire inespérée, entre des personnes de tous bords soucieuses de promouvoir le respect de la dignité de l'être humain, de tous les êtres humains : des féministes de toujours qui constatent que la promotion à outrance de droits individualistes mène jusqu'à l'asservissement de femmes pour fabriquer des enfants pour les autres, les promoteurs de la famille décomplexés après s'être comptés par millions lors des grandes manifestations de 2013, en passant par des écolos qui réalisent qu'il est incohérent de rejeter les OGM de son assiette si c'est pour trafiquer des bébés dans des éprouvettes.

    Les cartes sont désormais redistribuées de façon assez intéressante et les clivages soigneusement entretenus entre progressistes et conservateurs volent en éclat sur ce sujet de la GPA. Ces rencontres surprenantes apportent la preuve réconfortante que la réalité, un jour où l'autre, transcende les partis et les tendances et qu'il est possible de parvenir à une même conclusion frappée du coin du bon sens par des chemins pourtant fort différents. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Philippe de Villiers soutient la Fondation Jérôme Lejeune – Savoureux extrait de son interview

    La fondation Espérance du Grand Parc Français du Puy-du-Fou a offert un chèque de 50 000 euros à la fondation Jérôme Lejeune. Une fois de plus Philippe de Villiers manifeste sa fidélité à ses objectifs de transmission des valeurs chrétiennes de la France, parmi lesquelles la vie est la plus attaquée actuellement. Philippe de Villiers a donné un entretien à cette occasion à Jeanne Smits, dont voici un large extrait particulièrement savoureux:

    — Le Puy-du-Fou, qui est un lieu d’enracinement et même de réenracinement dans l’Histoire, est-il naturellement à sa place dans ce réenracinement de l’amour paternel, maternel, de l’amour des enfants ? Faites-vous un lien, là aussi ?

    — Oui, bien sûr ! C’est le dernier texte que j’ai écrit : « Peut être les enfants sauront ils deviner dans les humeurs du jour, et portée par le vent, de collines en collines, la voix d’autres enfants qui chantent et se souviennent. »

    Le Puy-du-Fou est fondé sur l’idée de la transmission, l’idée de la génération, dans une société saccagée par le mondialisme qui prépare un être désaffilié, désinstitué. Toute la respiration du Puy-du-Fou se fait à travers l’idée de génération, l’idée de transmission, l’idée d’héritage et donc de réenracinement. C’est normal que l’enfant y ait la première place.

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  • Louise, un chromosome en plus, "nous rend moins bêtes"

    "Je ne suis pas une mère Courage, juste une mère", témoigne dans un livre émouvant et salutaire Caroline Boudet, maman d'une adorable fillette d'un an, porteuse de trisomie 21. Entretien avec l'AFP, pas encore censuré par le CSA :

    Michel Janva

  • Vente d'enfants en France

    Taubira a quitté la place Vendôme mais les conséquences sont là :

    "Une mère porteuse accusée d'avoir escroqué deux couples homosexuels à qui elle n'a jamais remis les enfants "commandés", a été jugée mardi soir par le tribunal correctionnel de Blois qui rendra son jugement le 22 mars. Aurore, une jeune femme de Vendôme (Loir-et-Cher) aujourd'hui âgée de 37 ans, qui se présentait sous l'euphémisme de "nounou prénatale", est d'abord venue par altruisme au secours de couples en mal d'enfants.

    En 2008, alors qu'elle a déjà quatre enfants, elle a préféré remettre son cinquième nouveau-né, non voulu, une petite fille, à un couple de Parisiens, sans contrepartie financière. Mais cette première expérience l'a poussée à proposer ses services de mère porteuse pour une dizaine de milliers d'euros sous les pseudonymes "d'ange sincère" ou de "petite cigogne" sur un site internet. En août 2009, un couple anglais se montre intéressé mais les tentatives d'insémination artisanale avec le sperme du mari sont un échec. L'année suivante, elle répond à l'annonce d'un couple homosexuel de Loire-Atlantique et accepte de porter leur enfant en échange de 15.000 euros.

    L'accouchement est prévu le 21 mars 2011, à Saint-Nazaire mais elle n'est pas au rendez-vous et envoie un texto au couple en prétendant que l'enfant est mort-né. En réalité, le nouveau-né, un garçon, est en parfaite santé et a été confié à un autre couple homosexuel résidant au Luxembourg, à qui elle avait aussi promis l'enfant pour une dizaine de milliers d'euros.

    En 2012, elle promet encore un bébé à un couple homosexuel pour 15.000 euros et là encore, après l'accouchement à la polyclinique de La Chaussée-Saint-Victor (Loir-et-Cher), elle assure que l'enfant est décédé, mais le remet à un couple hétérosexuel de Seine-Maritime, qui lui aussi a payé sa prestation.

    En 2013, au moment où elle est interpellée, elle était en contact avec trois autres couples et a été mise en examen pour escroquerie et tentative d'escroquerie. "Une mère porteuse, on avait conscience que c'était hors la loi, mais en allant sur Internet, on a vu que c'était facile", a expliqué au tribunal l'un des hommes escroqués. [...] 

    Le vice-procureur, Jean Demattéis, a requis contre la jeune femme un an de prison, dont neuf mois avec sursis, et 2.000 euros d'amende avec sursis contre chacun des quatre couples. Le sort des enfants confiés est suspendu à des procédures en cours."

    L'escroquerie est une chose, mais l'achat d'enfant est tout aussi condamnable. 2000 euros de sursis ppour avoir osé acheter un bébé à 10 ou 15 000 euros, ce n'est pas cher payé.

    Michel Janva

  • La loi Taubira est un cheval de Troie redoutable pour le marché des mères porteuses

    Guillaume de Prémare, délégué général d'Ichtus et ancien président de La manif pour tous, est interrogé par Atlantico:

    "[...] En quoi le mariage gay a-t-il été le cache sexe d’un projet de société qui vise à diffuser la théorie du genre ? Quelles autres réformes sont venues confirmer ce changement de société ?

    L’idéologie issue des études sur le genre vise à imposer l’idée d’indifférenciation entre l’homme et la femme. Il y a un lien substantiel avec le mariage homosexuel : si deux hommes ou deux femmes peuvent se marier et adopter des enfants – au même titre qu’un homme et une femme -, c’est qu’il y a équivalence des situations et indifférenciation entre homme et femme. Il y a une dialectique qui vise à opposer nature et culture ; et même à nier l’existence d’une nature humaine. Cette opposition est trompeuse parce que l’homme est par nature un animal social et culturel ; et sa dimension biologique est articulée à sa dimension culturelle. La nature humaine englobe tout cela. D’autre part, l’idéologie du genre diabolise la notion de stéréotype, attribuant à ce mot une connotation par principe négative, donc à déconstruire. "Stéréotype" est un mot grec qui signifie "modèle fort". Un modèle fort n’est pas nécessairement négatif, au contraire. Le déficit éducatif actuel révèle le préjudice considérable causé par la chute des modèles forts, par exemple celui du père. Pour ma part, je soutiens qu’il y a de bons stéréotypes. Mais si le mariage gay est un "cache sexe" pour le Gender, il est, peut-être encore davantage, un cheval de Troie redoutable pour le marché des mères porteuses (la GPA). On s’appuie sur ce que l’on nomme "droit des minorités" et "égalité" pour introduire demain l’acceptabilité sociale et culturelle de l’externalisation de la grossesse. Cela ouvrirait un formidable marché de masse pour les firmes. La recherche du profit sans limites est indissociable des nouvelles mœurs de la postmodernité. [...]"

    Michel Janva

  • La grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien

    Suite à la propagande continue du gouvernement en faveur de l'avortement, le député Jean-Frédéric Poisson déclare dans Atlantico :

    "D'abord, la notion de soin appliqué à une femme enceinte à propos de de l'avortement est extrêmement contestable. Une femme enceinte n'est pas malade, la grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien.

    Il y a là un détournement de langage permanent qui verrouille le débat. En fait, nous sommes dans une logique du tout avortement, que je dénonce depuis longtemps. En effet, le fait que les femmes ne soient remboursées qu'à 70% pour les deux premières échographies montre une volonté de promouvoir davantage l'avortement que la maternité.

    C'est d'abord extrêmement regrettable en principe. Parce qu'au moment où la France résiste à un certain nombre de crises grâce à la natalité, tout devrait être fait pour aider les mamans de garder leur bébé. La politique de Madame Touraine ne va pas dans ce sens, parce que ce gouvernement ne veut pas apparaître comme "nataliste". C'est une idiotie.

    A supposer que l'on juge acceptable de supprimer une vie humaine, ce à quoi je suis formellement opposé, il faut regarder à quoi se résume le parcours de soin aujourd'hui. Est-ce qu'il signifie qu'on va dire la vérité aux mamans dans l'entretien préalable ? Que l'on va éclairer les femmes enceintes sur les conséquences psychologiques extrêmement douloureuses de l'avortement ? Que l’on est prêt à leur dire cette vérité-là ? Que l'on va leur proposer une autre solution, une solution de vie ? Je n'en suis pas certain. Et à mes yeux, ce "parcours de soin" relève de la désinformation plus que du soin vrai et juste.

    Quel message idéologique cette injustice économique envoie à la société française ?

    D'abord celui d'un droit de l’adulte à disposer de la vie des plus petits, qui fragilise la valeur de la vie humaine. Celui ensuite d'une forme d'équivalence sociale entre l'accroissement du droit à l'avortement d'une part, et d'autre part l'accueil de la vie. Celui enfin d’un discours tronqué qui présente implicitement l’avortement comme un acte tout à fait banal, alors qu'il n'en est rien.

    Comment réussir à accompagner de la façon la plus neutre possible une femme souhaitant avorter ?

    Il n’y a pas de manière neutre d’accompagner une femme souhaitant avorter. Encore une fois, c’est un acte grave. Ce que je veux, c'est au moins sortir du "tout avortement". C'est faire en sorte que les femmes se voient proposer une vraie alternative, de vraies solutions, de vraies aides pour permettre un choix libre.

    Il faut en fait que - même si je reste fermement opposé au principe même de la suppression de la vie des enfants - la loi soit respectée, et que l'on s'assure du consentement éclairé des femmes. On leur doit la vérité sur les conséquences de l’acte d’avorter, pour elles comme pour leur entourage, poure leur esprit comme pour leur corps.

    Il faut donc que toutes les solutions soient mises en œuvre pour que les femmes qui souhaitent garder leur bébé et qui sont dans l’incapaciteé psychologique, sociale ou économique de le faire, puisse se voir proposer des solutions concrètes, pratiques et efficaces. Certaines associations proposent par exemple des maisons d’accueil pour les jeunes mamans.

    Le signal envoyé par la société doit être celui qui rappelle l’importance de la vie humaine et d’une naissance. Il me paraît essentiel."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien

    Suite à la propagande continue du gouvernement en faveur de l'avortement, le député Jean-Frédéric Poisson déclare dans Atlantico :

    "D'abord, la notion de soin appliqué à une femme enceinte à propos de de l'avortement est extrêmement contestable. Une femme enceinte n'est pas malade, la grossesse n'est pas une maladie et l'avortement ne guérit de rien.

    Il y a là un détournement de langage permanent qui verrouille le débat. En fait, nous sommes dans une logique du tout avortement, que je dénonce depuis longtemps. En effet, le fait que les femmes ne soient remboursées qu'à 70% pour les deux premières échographies montre une volonté de promouvoir davantage l'avortement que la maternité.

    C'est d'abord extrêmement regrettable en principe. Parce qu'au moment où la France résiste à un certain nombre de crises grâce à la natalité, tout devrait être fait pour aider les mamans de garder leur bébé. La politique de Madame Touraine ne va pas dans ce sens, parce que ce gouvernement ne veut pas apparaître comme "nataliste". C'est une idiotie.

    A supposer que l'on juge acceptable de supprimer une vie humaine, ce à quoi je suis formellement opposé, il faut regarder à quoi se résume le parcours de soin aujourd'hui. Est-ce qu'il signifie qu'on va dire la vérité aux mamans dans l'entretien préalable ? Que l'on va éclairer les femmes enceintes sur les conséquences psychologiques extrêmement douloureuses de l'avortement ? Que l’on est prêt à leur dire cette vérité-là ? Que l'on va leur proposer une autre solution, une solution de vie ? Je n'en suis pas certain. Et à mes yeux, ce "parcours de soin" relève de la désinformation plus que du soin vrai et juste.

    Quel message idéologique cette injustice économique envoie à la société française ?

    D'abord celui d'un droit de l’adulte à disposer de la vie des plus petits, qui fragilise la valeur de la vie humaine. Celui ensuite d'une forme d'équivalence sociale entre l'accroissement du droit à l'avortement d'une part, et d'autre part l'accueil de la vie. Celui enfin d’un discours tronqué qui présente implicitement l’avortement comme un acte tout à fait banal, alors qu'il n'en est rien.

    Comment réussir à accompagner de la façon la plus neutre possible une femme souhaitant avorter ?

    Il n’y a pas de manière neutre d’accompagner une femme souhaitant avorter. Encore une fois, c’est un acte grave. Ce que je veux, c'est au moins sortir du "tout avortement". C'est faire en sorte que les femmes se voient proposer une vraie alternative, de vraies solutions, de vraies aides pour permettre un choix libre.

    Il faut en fait que - même si je reste fermement opposé au principe même de la suppression de la vie des enfants - la loi soit respectée, et que l'on s'assure du consentement éclairé des femmes. On leur doit la vérité sur les conséquences de l’acte d’avorter, pour elles comme pour leur entourage, poure leur esprit comme pour leur corps.

    Il faut donc que toutes les solutions soient mises en œuvre pour que les femmes qui souhaitent garder leur bébé et qui sont dans l’incapaciteé psychologique, sociale ou économique de le faire, puisse se voir proposer des solutions concrètes, pratiques et efficaces. Certaines associations proposent par exemple des maisons d’accueil pour les jeunes mamans.

    Le signal envoyé par la société doit être celui qui rappelle l’importance de la vie humaine et d’une naissance. Il me paraît essentiel."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 2015 : crise des berceaux et recul de l'espérance de vie

    Voila ce qui arrive quand on attaque la famille. Pour rappel : les cliniques parlent désormais du "krach" des naissances. 800 000 bébés ont vu le jour en 2015, soit 19 000 de moins que l'année dernière. Si l'on exclut les naissances à Mayotte, qui ne sont comptabilisées que depuis 2014, on passe même à 791 000 bébés nés l'année dernière. Ce chiffre fait de 2015 l'année la plus faible pour la natalité française depuis 1999 où l'on comptait 775 800 nouveau-nés.

    En France, l’espérance de vie à la naissance a diminué en 2015, de 0,3 an pour les hommes et de 0,4 an pour les femmes, pour s’établir respectivement à 78,9 ans et 85 ans, révèle l’Insee. Une première depuis 1969.

    Le nombre de mariages naturels (homme-femme) reste stable avec 231 000 unions célébrées en France en 2015 comme en 2014. Les unions homosexuelles sont en chute, passant de 10 000 en 2014 à 8000.

    Michel Janva

  • Sport de haut niveau et corruption : c’est au tour du tennis

    Lorsqu’il y a des milliards en jeu, il y a mécaniquement du dopage, des tricheries et des mensonges. Après le football et l’athlétisme, c’est le monde du tennis qui montre son vrai visage. A noter que « les affaires » de l’athlétisme et du tennis n’ont pas été dénichées suite à des investigations policières, mais journalistiques.

    Le tennis mondial touché par un scandale de matchs truqués. Seize joueurs du top 50 mondial sont soupçonnés d’avoir truqué des rencontres dans le cadre de paris frauduleux au cours des dix dernières années, selon la BBC (en anglais) et le site Buzzfeed. « Tous ces joueurs, parmi lesquels des vainqueurs de Grand Chelem, ont été autorisés à poursuivre leur carrière », affirme la BBC dimanche 18 janvier.

    Les deux médias, qui ne citent aucun nom de joueurs, affirment avoir eu accès à des preuves de corruption à grande échelle contenues dans des archives secrètes. Ces documents sont liés notamment à une enquête menée par l’ATP, l’instance dirigeante du circuit professionnel, en 2007, et montrent que des groupes de parieurs en Italie et en Russie ont misé des centaines de milliers de dollars sur des matches truqués, dont trois de Wimbledon.

    Huit joueurs concernés présents à l’Open d’Australie

    « Le rapport confidentiel des enquêteurs destiné au comité d’éthique, qui date de 2008, suggérait que des investigations soient menées sur 28 joueurs, mais cela n’a jamais été suivi d’effets », affirme la BBC. Selon ces médias, huit des joueurs signalés au comité d’éthique sont inscrits à l’Open d’Australie, qui a commencé lundi à Melbourne.

    Selon l’un des enquêteurs, Mark Phillips, interrogé par la BBC, « un groupe d’environ dix joueurs était le plus souvent mis en cause et se trouvait à la racine du problème. Les preuves étaient fortes, il y avait une bonne chance de tuer [la corruption] dans l’œuf, de créer une forte dissuasion et d’éliminer les éléments corrupteurs ».

    Selon BuzzFeed, les représentants des groupes de parieurs clandestins contactaient les joueurs dans leurs chambres d’hôtel lors de grands tournois et leur promettaient 50 000 dollars ou plus pour truquer leur match.

    L’ATP nie avoir fermé les yeux

    A Melbourne, le président de l’ATP, Chris Kermode, a démenti toute tentative d’escamotage. « Les autorités du tennis rejettent toute allégation selon laquelle des preuves de trucage de matches auraient été cachées ou ne feraient pas l’objet d’une enquête approfondie. Notre approche, c’est la tolérance zéro envers toute forme de corruption. Nous ne sommes pas complaisants, nous sommes vigilants », a-t-il ajouté.

    A propos de l’enquête de 2007, Chris Kermode a affirmé que les investigations sur un match douteux entre le Russe Nikolay Davydenko et l’Argentin Martin Vassallo Arguello n’avaient pas apporté d’indices suffisants. « Il nous faut des preuves et non des soupçons ou des ouï-dire », a-t-il ajouté, soulignant que 18 sanctions pour corruption avaient été prononcées, dont six suspensions à vie. En 2009, l’ATP a introduit des règles anticorruption. Mais celles-ci ne sont pas rétroactives.

    Source

    http://www.contre-info.com/sport-de-haut-niveau-et-corruption-cest-au-tour-du-tennis#more-40644