Nos énarques dans leur grande sagesse croient que le manque de médecins hospitaliers sera compensé par une nationalisation de la médecine de ville.
Ce titre peut vous paraître pessimiste, pourtant c’est la stricte vérité. Depuis des années les politiques, de droite comme de gauche ont cherché à contraindre les médecins dans un carcan financier. Du temps de Juppé et autres « inventeurs de droite » nous avons eu les découvertes géniales. Le style de réflexion des énarques était simple : « La santé coûte trop cher diminuons le nombre de médecins ». Sous l’impulsion de quelques conseillers illuminés on a donc demandé, en leur offrant un belle somme, à des médecins de partir en retraite prématurément. Les mêmes grands penseurs du vingtième siècle ont aussi fermé le numérus clausus de façon à former moins de médecins.
santé et médecine - Page 331
-
Médecins en colère : l’hôpital va mal, la médecine libérale aussi
-
Les trafics saignants du planning familial international
Aux États-Unis, le Planning familial international commercialise les organes de fœtus avortés. En France, cela ne choque apparemment pas les professionnels de la bonne conscience.
Le Planning familial international (International Planned Parenthood Fédération), auquel le Mouvement Français pour le Planning Familial adhère depuis 1960, collabore activement avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap) à la promotion du « contrôle des naissances », de l'avortement et de l'eugénisme sur la planète. Cette ONG au-dessus de tout soupçon, fer de lance de la culture de mort à l'échelle mondiale, a été récemment surprise une main dans le tiroir-caisse et l'autre dans la poubelle à fœtus.
Le scandale est venu d'une vidéo en « caméra cachée », tournée et diffusée au mois de juillet par une association pro-vie, le Center for Médical Progress. Piégée par un interlocuteur qui s'est présenté comme un acheteur éventuel, la directrice des services médicaux du planning familial aux Etats-Unis, le docteur Nucatola, y avoue que son organisation vend des organes de fœtus issus d'avortements, à un tarif compris « entre 30 et 100 dollars par spécimen ». Trois autres vidéos publiées par la suite, ont montré que d'autres responsables de l'ONG, comme
Mrae Mary Gatter, présidente du Conseil des directeurs médicaux de Planned Parenthood, négocient également les « spécimens » de fœtus humains avortés, au prix de 100 dollars « pièce » lorsqu'ils sont intacts, auprès d'intermédiaires agissant pour le compte d'universités ou de laboratoires...
Pour La Croix, tout est normal
Il s'en est suivi, outre-Atlantique, une polémique qui a conduit les sénateurs républicains à déposer une proposition de loi pour tenter d'obtenir la suppression des 560 millions de dollars de financement public dont bénéficie le Planning familial. L'alerte a été assez sérieuse pour que la Maison-Blanche annonce qu'elle opposerait son veto à toute réduction des subventions octroyées à l'organisation pro-mort. Pour Barack Obama, prix Nobel de la paix 2009,l'homicide intra-utérin et la vente des « produits » humains qui en résultent sont donc des activités à encourager...
Notons qu'en France aussi, l'antenne française du Planning familial perçoit un financement public. Les subventions de l'État atteignaient 2,6 millions d'euros en 2012, que complétait une subvention de 263 000 euros au titre de la « promotion du droit des femmes ». En outre, les collectivités locales se montrent elles aussi généreuses.
Si la polémique a été vive aux États-Unis, la presse française y a peu fait écho (mis à part quelques titres comme Minute et Le Figaro), et lorsqu'elle l'a fait, c'a été, comme La Croix, pour prendre la défense du Planning familial. Dans un article publié le 16 juillet que l'on peut lire sur Internet, Stéphanie Fontenoy, collaboratrice de ce titre prétendument catholique, reproduit sans aucun recul les arguments du Planned Parenthood et les accusations de diffamation lancées par cette organisation contre les groupes anti-avortement. La journaliste explique ainsi, le plus sérieusement du monde, que le docteur Nucatola, « même si elle s'exprime d'une manière technique qui peut sembler détachée, est consciente et respectueuse des lois américaines de bioéthique régissant son activité ». Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Hervé Bizien monde&vie 9 octobre 2015
Lien permanent Catégories : actualité, avortement et euthanasie, lobby, santé et médecine 0 commentaire -
Loi de Santé : vers la fin de la liberté de choix du patient et du secret médical
La « loi de santé » fait bondir l’ensemble des médecins généralistes et spécialistes depuis plusieurs mois. Pourtant, la presse présente généralement cette révolte comme un relent de corporatisme des professions médicales (qui refuseraient le Tiers Payants Généralisé). Les journalistes ne rentrent que très rarement dans les détails de cette loi profondément dangereuse pour les… Patients ! Car en toute logique, dans quelques années, nous ne pourrons plus choisir : les médecins et les médicaments sans l’accord de la mutuelle et le secret médical disparaitra purement et simplement… Voici un résumé en image ici et un article ci-dessous afin d’expliquer les implications de cette loi pour les Français…
Le projet de loi de modernisation du système de santé va entraîner la perte totale d’indépendance des médecins et de la liberté de choix du patient. Par le docteur Marie-Hélène Rougié, porte-parole de la Coordination des Médecins Libres et Indépendants de la Haute-Garonne. La Loi Santé n’est pas ce qu’elle prétend être. Dès l’article 1, la Loi dite de Modernisation de la Santé portée (1) par Marisol Touraine annonce le séisme qu’elle constituera pour le système de santé français, notamment pour la médecine libérale et le secteur d’hospitalisation privée. Elle annonce aussi un changement complet et définitif de paradigme qu’elle induira, en affirmant que l’Etat est responsable de la politique de santé, là où elle disait auparavant que l’Etat est responsable de l’évaluation de la politique de santé.
Ainsi, l’Etat, à travers les Agences Régionales de Santé, va décider de tout en matière de médecine de ville et dans les établissements privés: projets de soins, bonnes pratiques, cadres de prescriptions selon des considérations purement comptables, regroupements de services ou de praticiens, répartition des professionnels de santé. Cette loi correspond à une étatisation de la médecine libérale dans son organisation.
Vers une perte totale d’indépendance du médecin
Le tiers payant généralisé (TPG) n’est pas un dispositif visant à améliorer l’accès aux soins puisque le tiers payant social existe déjà pour les personnes les plus en difficulté et qu’il ne les aidera en rien à accéder aux soins les moins bien remboursés. Mais c’est un dispositif d’assujettissement du médecin au financeur qui se trouve être aussi désormais l’organisateur des soins.
On comprend dès lors la perte totale de liberté et d’indépendance du médecin pourtant indispensables à sa bonne pratique et le conflit d’intérêt que constitue cette dépendance, entravant l’obligation de moyen qu’il doit à son patient dans le code de déontologie. A noter que pour bénéficier du TPG, les patients devront accepter la création du dossier médical partagé, la prescription exclusive de génériques et le prélèvement direct par l’Assurance maladie des franchises sur leur compte bancaire. Des franchises pourtant tant décriées par l’actuelle majorité quand elle était dans l’opposition.
Vers la fin de la liberté de choix du patient
Ce tiers payant généralisé va permettre de désengager peu à peu, de façon discrète, l’assurance maladie, du remboursement des soins au profit des mutuelles. Dès lors que ces dernières participeront pour plus de 50% dans le remboursement des frais, elles pourront créer des réseaux de soins, comme elles le font déjà pour les soins dentaires (loi Le Roux). Certains groupes mutualistes à ce jour ont déjà contacté les directions des cliniques pour proposer des réseaux de soin en chirurgie orthopédique. Ces réseaux imposent par exemple, des matériaux à bas coût aux praticiens qui travaillent avec eux, influencent leurs pratiques et imposent aux patients le médecin et le chirurgien qui les suivra.
C’est donc la perte de la liberté de choix du patient et une médecine tirée vers le bas, vers des soins low-cost basés sur le volume et la rentabilité mais pas sur l’excellence. Le dossier médical partagé (DMP) n’est pas un outil de partage de données médicales entre médecins, mais bel et bien un dossier contenant toutes les informations médicales, sociales et administratives de tous les patients, consultable par toute personne intervenant dans leur prise en charge y compris le personnel non soignant des mutuelles et des assurances.
Vers la disparition du secret médical
L’Etat se donne en outre le droit de créer une base de donnée patients, big data comportant des données sociales, administratives et les données médicales issues du SNIIRAM (Système National d’Information Inter-Régime de l’Assurance Maladie) et du PMSI (Programme Médicalisé des Systèmes d’Information) dont il pourra communiquer et même vendre les informations à tout institut privé dès lors que celui-ci démontrera que l’exploitation de ces données a un quelconque intérêt de santé publique. Ces deux éléments abolissent la notion de secret médical.
Cette loi bafoue donc les valeurs fondamentales de la médecine, déchire le serment d’Hippocrate en s’attaquant à des valeurs qui doivent rester inaliénables: l’indépendance du médecin, le libre choix du patient et le secret médical, raisons pour lesquelles l’ensemble des médecins s’oppose à cette loi avec force et détermination, soutenu par le Conseil National de l’Ordre des Médecins, l’Académie de Médecine et l’Académie de Chirurgie.
Vers la fin du serment d’Hippocrate
En outre, cette loi va asphyxier les établissements privés, exclus des missions de service public, tenus de présenter leur bilan comptable puis taxés si le bénéfice est jugé, selon des critères non précisés, trop important. Elle prend donc le risque de déséquilibrer totalement et gravement l’organisation de la santé en France qui fonctionne harmonieusement sur la collaboration et la complémentarité public / privé et partant, de mettre en danger nos concitoyens.
De la même façon, en voulant la mort de la médecine libérale – propos tenus publiquement sur France Culture en avril 2015 par Brigitte Dormont, économiste proche de l’élaboration de cette loi -, cette loi prend le risque d’aggraver encore les problèmes de démographie médicale et des déserts médicaux.
C’est pourquoi les médecins de la France entière, séparément ou regroupés en collectifs dont plus de soixante ont fleuri depuis quelques mois, ont décidé de dénoncer publiquement les dessous de cette loi. Ils la jugent dangereuse et non éthique et s’opposent farouchement à son passage. Car elle leur impose de bafouer le serment d’Hippocrate, ce qu’aucun médecin ne pourra jamais accepter. Car un serment est sacré.
(1) Elle est sur le point de passer en deuxième et dernière lecture à l’Assemblée Nationale
-
Loi Macron II : réduction des délais d’autorisation de mise sur le marché des médicaments
Alors que le scandale du Médiator et de ses centaines de morts (voir ici) est à peine terminé, l’ancien employé de la banque Rothschild prépare dans sa future loi fourre-tout (Macron II), de réduire les délais pour mettre un nouveau médicament sur le marché. Encore un progrès démocratique pour la santé des Français…
Selon Les Echos : « Il (NDCI: Macron) compte aussi revenir sur les transports et la mobilité. Et s’aventurer dans un nouveau domaine, celui de la santé. Parmi les objectifs poursuivis : faciliter la délivrance des brevets ou encore réduire les délais d’autorisation de mise sur le marché des médicaments. »
-
Le Captagon, drogue dure des djihadistes sponsorisée par l’Arabie saoudite
Un prince saoudien s'est fait pincer au Liban, le jet bourré de plus de deux tonnes de Captagon, la drogue dont raffole l'État islamique.Un avion peut en cacher un autre… Tandis que les médias se concentrent sur « Air Cocaïne », la très irrégulière compagnie privée de trafic de drogue de République dominicaine, un autre avion, dont la compagnie aurait pu s’appeler « Air Captagon », fait timidement parler de lui.Il s’agit du jet privé appartenant au prince saoudien Abdel Mohsen, saisi avec à son bord plus de deux tonnes de cette drogue très appréciée des combattants de l’organisation État islamique. Les djihadistes en Syrie et en Irak ne tarissent pas d’éloge sur cette pilule « miracle » : « Cela donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer. Tu marches droit devant toi. Tu ne connais plus la peur. Les combattants l’utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et pour augmenter leurs performances sexuelles », expliquait un trafiquant au cours d’un reportage diffusé sur la chaîne Arte.Un témoignage confirmé par un officier syrien de la brigade des stupéfiants de la ville de Homs à l’agence Reuters : »On les frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d’entre eux rigolaient alors qu’on les bourrait de coups ».55 millions de comprimés saisi en Arabie saoudite chaque annéeSa production ne nécessite qu’une maîtrise des bases de la chimie et peu de matériel, ce qui en fait un business très rentable : « Un sac de 200 000 pilules rapporterait un demi-million de dollars et ne coûterait que quelques milliers de dollars à être fabriqué », peut-on apprendre dans le reportage d’Arte.En plus d’augmenter les performances physiques et mentales des djihadistes, le Captagon offre une source de revenu considérable à l’organisation État islamique, son principal client étant l’Arabie saoudite où pas moins de 55 million de comprimés y sont saisis chaque année selon un rapport des Nations unies. Un business qui révèle un peu plus les relations étroites entretenues entre le Royaume d’Arabie saoudite et l’État islamique.Comble de l’ambiguïté : selon les propos de journalistes bulgares rapportés par Courrier international, le Captagon serait produit par des laboratoires de l’OTAN en Bulgarie. En 2014, un expert pharmaceutique bulgare monnayant ses conseils aurait même été arrêté au Liban.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, islamisme, santé et médecine 0 commentaire -
La déontologue de l’Assemblée nationale était payée par l’industrie pharmaceutique
Chargée d’aider les députés à lutter contre les conflits d’intérêts, l’avocate Noëlle Lenoir défendait en même temps un laboratoire pharmaceutique qui contestait une décision ministérielle.
Est-il conforme à l’éthique d’être à la fois avocat d’une entreprise privée en guerre contre l’État et déontologue de l’Assemblée nationale? Selon nos informations, Me Noëlle Lenoir défendait déjà les intérêts des laboratoires Genevrier en septembre 2013 quand elle exerçait la fonction de déontologue à l’Assemblée, poste qu’elle a occupé jusqu’à mi-avril 2014. Et c’est ce même industriel français qu’elle représente aujourd’hui encore, celui pour lequel elle a saisi le tribunal administratif de Montreuil, début octobre.
Officiellement, l’enjeu pour le fabricant était de savoir quels membres de la Haute Autorité de santé (HAS) s’étaient prononcés pour le déremboursement de son produit, le Chondrosulf, un anti-arthrose qui rapportait alors la bagatelle de 40 millions d’euros par an. La HAS avait émis cet avis car elle jugeait le service médical rendu «insuffisant». La ministre de la Santé – qui n’est pas tenue de suivre l’avis de la Haute Autorité – avait signé le déremboursement du Chondrosulf, intervenu le 1er mars 2015. Or, lorsque la Sécurité sociale ne prend plus en charge un médicament, ses ventes s’effondrent.
Des parlementaires de plus en plus exposés
Le 23 octobre, le tribunal administratif de Montreuil a pris deux décisions. La première, et la plus importante: il a estimé que la HAS ne pouvait pas fournir aux laboratoires un document qui n’existe pas, car, si les noms des votants sont connus, le contenu des votes n’est pour autant pas consigné. Le tribunal a toutefois demandé à la HAS de communiquer à Genevrier l’identité des chefs de projet ayant participé à l’émission de l’avis. Et voilà donc comment une ancienne déontologue a défendu un industriel pour remettre en question une décision prise par les pouvoirs publics. «Est-ce normal de représenter, moyennant rémunération, un groupe privé contre les intérêts de l’État, alors que l’on a été l’un de ses représentants? Est-il normal de le faire à un moment où l’on avait justement pour mission d’arbitrer les conflits d’intérêts des élus?» s’interroge un proche du dossier.
Nommée déontologue par le bureau de l’Assemblée le 10 octobre 2012, à un poste créé par Bernard Accoyer, cette ancienne membre du Conseil constitutionnel (1992-2001) fut aussi ministre des Affaires européennes sous Jacques Chirac. Au Palais Bourbon, où elle disposait d’un bureau, elle était notamment missionnée pour examiner les déclarations d’intérêts des députés, censés mentionner les activités rémunérées ou de conseil ces cinq dernières années.
Les élus l’avaient par ailleurs sollicitée pour savoir s’ils devaient accepter des parrainages de colloques ou des sollicitations de lobbies, etc. «Les parlementaires sont de plus en plus exposés, et ils ressentent un certain malaise, avait alors expliqué Noëlle Lenoir. La fonction de déontologue paraît véritablement répondre à un besoin.» Elle se définissait comme «l’instrument de cette évolution culturelle vers plus de transparence». Elle avait aussi émis des réserves sur la moralité de tout club «visant à défendre les industries du tabac». Curieusement, rien sur l’industrie pharmaceutique.
Communication prohibée
Contactée par Le Figaro, Noëlle Lenoir explique aujourd’hui que «la profession d’avocat n’est pas une profession honteuse» et qu’elle ne voit pas en quoi la fonction de déontologue de l’Assemblée serait incompatible avec la défense «d’une petite entreprise qu’on est en train de faire exploser».
Par ailleurs, Noëlle Lenoir n’a semble-t-il pas lu le règlement qui régit la profession d’avocat. Sur la carte de visite au bas de ses mails, celle qui officie dans le cabinet parisien Kramer Levin utilise la mention: «Partner, ancienne ministre». Or le code de déontologie est clair: «Toute référence à des fonctions ou activités sans lien avec l’exercice de la profession» est prohibée dans les communications d’avocat. Tout contrevenant s’expose à des sanctions de la part de l’Ordre. À un rappel à la déontologie, en somme.
-
45 veillées pour la vie
De nombreuses régions de France n'ont pas encore programmé de veillées pour la vie en la vigile du 1er dimanche de l'Avant : Vendée, Basse-Normandie, Pyrénées, Corse, Auvergne, Limousin, Alpes, Vosges, les Charentes...
"Peut-être que vous vous posez une question : pourquoi prier alors qu’il y a urgence d’agir ?
Il est vrai qu’en cette période où nous comptons presque 230 000 avortements en France, nous devons agir, nous ne pouvons pas rester attentiste devant ce désastre ! Nombreux sont les Saints qui nous interpellent, comme la bienheureuse Mère Téresa :
« Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? »
C’est à l’occasion de la remise du Prix Nobel de la Paix en décembre 1979 que Mère Térésa s’exprimait ainsi. Elle nous alertait sur l’incohérence fondamentale d’une conception de la paix qui oublierait les plus petits d’entre nous. Le pape Jean-Paul II insistera plus tard dans son encyclique Evangelium Vitae sur l’urgence « de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. » Il nous exhortait à «renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes» (EV 95).
Alors comment agir ?
Souvenons-nous des bons conseils de Mère Térésa : « Plus nous recevons dans le silence de la prière, plus nous donnerons dans la vie active. » Nous voulons nous donner activement pour protéger et accueillir la vie naissante, alors commençons par prier !
Dans l’évangile de Saint Jean, au chapitre quinze, le Christ nous dit : « Demeurez dans mon amour ». Il prend ensuite une comparaison :
« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
Nous sommes avertis que nous ne porteront pas de fruits si nous ne sommes pas connectés à la Vigne, c’est à dire fidèle à ce cœur à cœur dans la prière avec le Christ. Ainsi, nous avons conscience de la force de la prière qui nous aidera à agir pour mieux accueillir et protéger la Vie !
En attendant les veillées pour toute vie naissante, cette neuvaine est le moyen idéal pour confier à Dieu notre désir de voir renaître une culture de la Vie au sein de notre société. Elle vous permettra de prendre « 9 jours pour 9 mois » comme un symbole de votre volonté de soutenir toute Vie naissante. Mais c’est plus qu’une simple neuvaine, c’est un cocktail de formation Spi & Bioéthique qui alliera la prière et la formation en vu de l’action.
Et pour agir, créez dès maintenant votre veillée et retrouvez-les près de chez vous sur notre site : www.veilleespourlavie.com/ Ces veillées ont été lancé par Benoît XVI et bénies et encouragées par le Pape François, alors n’hésitez pas à les rejoindre et à aider votre curé à l’organiser dans votre paroisse !
« En ce temps de l’Avent où l’Église veille et prie dans l’attente aimante de la venue du Seigneur et tourne ses regards avec espérance vers la crèche de Bethléem, le Saint-Père vous encourage à persévérer dans la prière. » Extrait de la lettre de bénédiction apostolique du Pape François."
Lien permanent Catégories : actualité, avortement et euthanasie, divers, religion, santé et médecine 0 commentaire -
1,1 milliard d’euros pour l’aide médicale d’Etat (AME) fournie aux immigrés
L’aide médicale d’État (AME) coûte plus cher que le dit le gouvernement. C’est ce qu’affirme le rapport annexé au budget 2016 que le député LR Claude Goasguen présentera mercredi en commission des finances.
«Le gouvernement minore au maximum la ligne budgétaire pour ne pas avoir de polémique sur le dos», accuse Goasguen, député de Paris.
«Les dépenses d’AME connaissent une croissance exponentielle puisqu’elles ont augmenté dans la réalité de 32 % entre 2009 et 2014.» Et ce n’est pas la vague migratoire en cours qui va améliorer les choses.
Selon Marisol Touraine, ministre de la Santé, les dépenses de l’AME pour 2016 s’élèveraient à 744,5 millions. Faux selon le député Claude Goasguen qui les estime, lui, à 1,1 milliard (contre 1 milliard lors de son estimation l’an dernier).
-
Zoom : Claire Séverac « Chemtrails », la guerre secrète ? (03-11-2015)
-
Une catastrophe sanitaire programmée…
Je vous raconte une histoire belge qui circule sur le net :
"Dans le village flamand de Sijsele il y a un supermarché Lidl. En face il y a un centre pour requérants d’asile. Les pensionnaires du centre pour requérants d’asile vont flâner entre les rayons du supermarché, ouvrent des bouteilles et les boivent, ouvrent des confections et en mangent le contenu et quand ils arrivent à la caisse ils disent “no money”. Alors on appelle la police mais la Croix Rouge intervient pour expliquer que “c’est leur culture”… Alors les habitants de Sijsele ne font plus leurs courses dans leur supermarché Lidl mais vont les faire dans le village voisin de Moerkerke et les seuls clients qui restent à Sijsele c’est ceux qui ne payent pas…
Un commentateur ajoute “et chez nous ils ouvraient même les pots de confiture et les vidaient comme ça”…
Un autre précise qu’on a engagé un cuisinier mais celui-ci a été refusé, d’ailleurs “la nourriture est trop belge”…
Un autre ajoute qu’ils n’ont ni faim, ni soif mais ce qu’ils veulent c’est de l’argent…
Et vous savez quoi ? Ben, on constate un mécontentement croissant parmi la population… "
Signé “Wannes”
Une histoire allemande. Ma voisine est allemande et écoute l’heure pendant laquelle les auditeurs peuvent s’exprimer à la radio. Et vous savez quoi? Ben, il y a un médecin qui a dit que les hôpitaux sont bondés et posent la question “qui va payer tout ça?” Mais c’est pas tout, ce médecin dit que ces gens qui arrivent de partout dans les conditions les plus désastreuses apportent avec eux des germes qui peuvent faire réapparaitre chez nous des maladies qui ont été éradiquées grâce à des décennies de soins, campagnes d’hygiène, vaccinations etc.
Les gens commencent à oser en parler…
La santé c’est mon domaine alors je vais y ajouter mon grain de sel. Comme je l’ai raconté dans mon livre “Les oiseaux noirs de Calcutta”, dans les pays du Tiers Monde il y a des maladies endémiques comme la gale ( scabieuse) qui est une maladie de la peau extrêmement contagieuse qui est une véritable calamité quand elle se répand dans une école, un home, un hôpital… à tel point qu’un chirurgien refusait d’hospitaliser les enfants qui en étaient porteurs de peur de contaminer tout le service et de devoir le fermer.
Il y a aussi la tuberculose qui est résistante aux médicaments dont nous disposons. Il y a aussi tout ce qui est amibes, bactéries ou vers intestinaux. A côté de ça le SIDA semble moins grave car c’est une maladie que nous connaissons mieux.
Il y a quelque temps un médecin français expliquait que le tourisme médical voit arriver en France des maladies graves comme des insuffisances rénales qui vont finir par la dialyse et des médicaments à vie mais que, étant donné que dans leur pays d’origine ces gens ne peuvent pas se soigner, il était impossible de les renvoyer chez eux, par contre ils ont le droit de faire venir leurs familles. Qui paye ? Ca c’est un type de problème. Le problème des maladies importées par les “migrants” est d’un autre type: il s’agit de l’importation de germes qui peuvent produire des contaminations et ensuite des épidémies. Ces gens n’ont pas non plus une constitution physique adaptée à nos conditions de vie, ni à notre environnement climatique.
Voici ma cerise sur notre gâteau: la poliomyélite ou paralysie infantile.
Je ne vais pas vous faire un cours de médecine mais le sujet est tellement grave que je vous recommande chaudement d’aller lire ce que dit Wikipédia de tout ça.
Toujours est-il que quand j’étais à l’école primaire dans mon petit village flamand de Strijtem, en 1952 nous, les petits élèves nous avons été vaccinés contre la polio – j’ai encore ma carte de vaccinations. Depuis, grâce à la vaccination, chez nous, la polio a pratiquement disparu mais il y a eu des épisodes d’épidémies surtout au sein de sectes religieuses qui refusent les vaccinations. J’ai un cousin qui n’avait pas été vacciné, qui a été contaminé, en a gardé des paralysies aux jambes et maintenant à l’âge de 55 ans il souffre d’un syndrome de post polio. C’est là qu’on se rend compte du caractère terrible de la polio car non seulement elle laisse des séquelles graves comme des paralysies, mais elle ne disparait jamais et avec l’âge reprend vigueur et continue la lente destruction les muscles jusqu’à ce que la personne se retrouve en chaise roulante. Pire: si le virus attaque les muscles de la cage thoracique c’est soit le poumon d’acier, soit la mort par asphyxie.
Mais, étant donné que cette maladie a pratiquement disparu chez nous, elle n’est plus enseignée dans les universités et les médecins ne la connaissent pas. Il n’est pas rare que les patients, comme mon cousin, soient considérés comme des simulateurs… Pendant mes études de physiothérapie j’ai eu la chance d’avoir comme professeurs des kinés qui avaient encore participé à la lutte contre la polio avant la découverte du vaccin.
Puisque la polio ne se rencontre plus, de nombreux parents refusent de faire vacciner leurs enfants. Je suis tout à fait d’accord, les vaccins ne sont pas inoffensifs et il faut bien peser les pours et les contres. Mais en l’occurrence les conséquences de la polio peuvent être beaucoup plus graves que celles de la coqueluche ou de la grippe.
Actuellement l’OMS a beau se gargarise avec “L’éradication de la polio”, elle n’est pas éradiquée du tout dans le Tiers Monde et par exemple pour un tas de raisons, voir Internet, en Afghanistan les talibans s’en prennent aux vaccinateurs.
Tout ça pour dire que parmi les chercheurs de vie meilleure il va fatalement y avoir des porteurs de germes de toutes sortes mais aussi de la polio et nous ne sommes pas du tout à l’abri d’épidémies, ni préparés à les affronter.
Ce n’est pas leur faute: ces gens ne savent pas d’être porteurs, mais ils peuvent contaminer puisqu’ils circulent dans les transports publics, les magasins, les WC etc. Le pire c’est quand ils ne connaissent pas les règles d’hygiène et ne font pas leurs besoins naturels dans des WC et ne se lavent pas les mains avec du savon…Dans leurs pays … s’ils n’ont pas de quoi acheter à manger, ils n’ont certainement pas de quoi acheter du savon, serviettes hygiéniques, tampax, ni même des WC ou du papier WC… Ces gens s’essuient avec la main gauche… et mangent avec la main droite… A Calcutta, dans Park Street, la rue chic, devant la Oxford Library, j’ai vu un monsieur descendre du trottoir, s’accroupir et déféquer. A l’arrêt du bus j’ai vu un jeune homme bien habillé genre employé, s’arrêter et uriner, même pas derrière un arbre, ni un poteau, non comme ça. Ils toussent et crachent tout le temps et partout. Cela signifie une dissémination et une prolifération de germes inimaginable à laquelle nous ne sommes pas préparés, nos hôpitaux non plus, notre assurance maladie non plus. Qu’est ce qui va se passer, qui va payer, comment allons-nous empêcher notre système sanitaire de s’écrouler ? A la limite, allons-nous disposer d’assez de vaccins ?
Pourquoi je vous brosse un tableau aussi effrayant? Parce qu’il faut décider de priorités et la priorité la plus urgente, c’est, avant toute autre chose, d’enseigner à ces personnes les règles d’hygiène pour éviter une catastrophe sanitaire. Il est beaucoup plus urgent qu’ils apprennent à ne pas cracher par terre qu’à parler français. Dans ma profession j’ai appris qu’il faut prévoir le pire pour ne pas être pris au dépourvu. Je ne sais pas si nos gouvernements le font, bien que gouverner ce soit justement… prévoir. En tous cas je conseille aux parents qui n’ont pas fait vacciner leurs enfants d’en parler avec leur médecin.
Anne Lauwaert