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santé et médecine - Page 331

  • Sédation contre soins palliatifs

    Le début du débat parlementaire sur la proposition de loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie (2e lecture) est en ligne ici. Quelques députés ont courageusement bataillé contre la sédation criminelle et pour les soins palliatifs. Parmi lesquels Marion Maréchal le Pen :

    M. Jean-Frédéric Poisson :

    "[...] Si l’on privilégie le respect de la vie sur la liberté individuelle, il ne faut pas toucher à la loi de 2005 ; dans le cas contraire, comme l’indiquait à l’instant M. Falorni, il faut aller plus loin – ou plus bas, selon le point de vue que l’on adopte –, jusqu’au bout de la logique selon laquelle on pourrait autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie car c’est pour moi la même chose.

    Au fond, quelle est l’intention de ce texte, une fois que l’on a décrit un cadre politique extrêmement complexe ?Une législation ou une avancée vers l’euthanasie que, visiblement, le Parlement ne veut pas, si j’en juge par le débat à l’Assemblée nationale et au Sénat en première lecture.

    Je n’avais pas voté contre cette proposition de loi en première lecture parce que je considérais que les intentions de MM. les rapporteurs étaient faussées ou cachées. Au contraire, ils ont essayé de trouver la manière la plus équilibrée possible de répondre à l’invitation du Président de la République et à la mission qu’il leur avait confiée.

    J’ai entendu qu’il fallait soulager la douleur et délivrer les patients d’un traitement que, pour une raison ou une autre, ils ne supportent plus. J’ai entendu que la pratique de la sédation servirait à empêcher la souffrance des patients, en cas de douleurs réfractaires. Mais tout cela figure déjà dans la loi.

    Que modifie cette proposition par rapport à la loi de 2005 ? Trois éléments se trouvent modifiés, qui avaient justifié ma position lors du vote en première lecture.

    La première modification concerne le caractère irréversible de la sédation. La sédation, bien que n’étant pas en elle-même une pratique à caractère euthanasique, porte la possibilité grave d’une dérive de cette nature. À ce titre, même si la loi peut distinguer la sédation d’une pratique euthanasique, il sera extrêmement difficile d’opérer cette distinction en pratique.En raison de cette dérive possible, le Parlement ne peut pas prendre le risque d’adopter une telle disposition dans la loi.

    La deuxième modification a trait aux directives anticipées. La loi de 2005 prévoyait que le médecin les prend en compte ; la proposition de 2015 l’obligera à les suivre.Cette évolution montre, mes chers collègues, le désir de faire primer la volonté des patients sur la compétence et l’art des médecins.Je n’aime pas cette défiance à l’égard du corps médical. Quelle que soit l’appréciation qu’un patient peut porter sur sa propre situation, les médecins restent et doivent rester les plus qualifiés pour connaître celle-ci.

    La troisième modification a trait à la nutrition et l’hydratation artificielle. S’il s’agit de soins, elles ne peuvent être arrêtées ; s’il s’agit de traitements, elles peuvent l’être.Ces dispositions, comme vous l’avez rappelé, monsieur Leonetti, figuraient déjà dans la loi de 2005 – je vous avais d’ailleurs interpellé en soulignant ce point problématique de la loi. En effet, lorsque le corps médical ne peut plus prodiguer à un patient la satisfaction de ses besoins vitaux, c’est-à-dire l’hydratation et la nutrition, où se trouve le principe du respect de la vie et de la satisfaction des besoins fondamentaux ?

    Dans la mesure où ces différents points ne seront pas modifiés par le débat parlementaire, si j’en crois du moins la volonté du Gouvernement et de MM. les rapporteurs, il est probable que mon vote sera le même qu’à l’issue de la première lecture."

    M. Jacques Bompard

    "Ayant eu l’occasion de fréquenter le monde hospitalier au cours des derniers mois, j’ai pu constater que la médecine française est dans un triste état : elle souffre d’un déficit de chirurgiens, de médecins et même d’infirmières. Dans les campagnes comme dans les villes, on ne parvient plus remplacer les praticiens qui partent ; et ce n’est certes pas la suppression des éthiques médicales millénaires qui arrangera les choses.

    Vous l’avez compris, je suis un adversaire acharné du présent texte, sans être toutefois de ceux qui plaident pour le maintien des dispositions actuelles : il aurait fallu, justement, supprimer celles qui remettent en cause le respect de la vie jusqu’à son terme naturel.

    Avec l’article 1er, et c’est là toute sa prétention, vous entendez assumer jusqu’au bout le maintien des patients dans une situation de « dignité », haute et belle notion qu’il est intéressant de vous voir invoquer. En latin, la dignitas est l’estime, le mérite, la considération, le prestige. La vie en tant que telle recouvre donc bel et bien cette notion, et ce sans aucune béquille étatique. La vie s’intègre à un ordre naturel – même si je sais que cette expression vous choque –, lequel décide de son commencement et de sa fin ; d’où l’opposition essentielle à l’acharnement indu, mais aussi le devoir de rappeler qu’aucun homme n’a le droit de briser cet ordre : c’est ce qui fonde le refus du suicide dans toutes les sociétés.

    Imposer à des étudiants et à des praticiens de se faire acteurs de la rupture de cet ordre revient à altérer en profondeur cette notion fondamentale, et cela contribuera à empirer encore la situation de la médecine dans notre pays."

    M. Jean-Christophe Fromantin

    "Il y a quelque chose d’un peu irréaliste dans ce débat. On est en train d’essayer de remettre les soins palliatifs à la place où ils doivent être, c’est-à-dire avant la séquence de fin de vie, comme cela a été rappelé. Pour autant, toutes les questions que nous posons pour nous assurer que tout est bien déployé pour la mise en œuvre des soins palliatifs sont contournées. Un collègue vient de demander si les choses étaient suffisantes dans les établissements pour personnes âgées. On sait bien qu’elles sont insuffisantes, mais on lui a répondu qu’une convention était prévue. À un autre collègue, il a été répondu que le déploiement des soins palliatifs était prévu dans les textes, alors qu’on sait très bien que les moyens financiers manquent. C’est extrêmement gênant !

    Tout le monde reconnaît que les soins palliatifs sont importants, au cœur même du débat. On nous dit que leur développement est prévu dans les textes, qu’il y a des conventions,mais on sait très bien que, dans les faits, les services ne disposent pas des moyens, des personnels ni des dispositifs opérationnels qu’on serait en droit d’attendre. À chaque question sur les soins palliatifs, on nous apporte des réponses normatives, on nous dit que c’est dans les textes. On ne nous apporte aucune garantie, aucune assurance, aucun élément qui nous permette d’être sereins quant au fait que les soins palliatifs seront dispensés équitablement sur l’ensemble du territoire français.

    Les intentions, les textes, les normes, les conventions ne suffisent pas. On ne peut aborder sereinement ces questions si l’on n’a pas des garanties sur ce que l’État, via les ARS, propose réellement en matière de fin de vie. On sait très bien que les soins palliatifs, aujourd’hui, ne sont pas à la hauteur des attentes des Français."

    Michel Janva

  • « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit »

    Aleteia relate le témoignage d'une femme de 41 ans, qui a participé activement au lancement des Veillées pour la vie dans sa paroisse et est membre de SOS IVG.

    "Mariée très jeune alors qu’elle n’a que 21 ans, la jeune femme met au monde un premier enfant, et tombe rapidement à nouveau enceinte. « J’ai vécu un creux », explique-t-elle. Avec son mari, elle est sur le point de déménager, leurs études à tous les deux n’étaient pas terminées, etc. La toute jeune maman se demande comment elle va pouvoir s’occuper d’un enfant de plus ! Elle se souvient qu’elle refusait, malgré elle, ce nouveau bébé imprévu. « Quand on ne veut pas un bébé, le corps ne grossit pas. J’étais en plein déni de grossesse », confie-t-elle. Confrontée à cette période angoissante, elle comprend les jeunes femmes qui choisissent l’IVG. « L’avortement, on baigne dedans ! C’est devenu complètement normalisé. »

    Aucun recul sur l’avortement

    Elle souligne : « À cette époque, c’est-à-dire il y a moins de 20 ans, on ne parlait pas des conséquences que pouvaient avoir un avortement sur les mères ». Pourtant, elle n’envisage pas elle-même d’avorter et lorsque son enfant naît, une jolie petite fille en pleine forme, elle oublie toutes ses angoisses : « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit ».

    Accompagnement de mamans en détresse

    Grâce à l’association SOS IVG, elle a été mise en contact avec une future maman qui avait été convaincue par son entourage d’avorter, mais qui ne parvenait pas à se faire à cette idée. Elle se souvient : « Nous avons parlé, j’ai partagé mon expérience. Au fur et à mesure de la conversation, j’ai découvert qu’elle avait en fait très envie d’avoir ce bébé ! J’ai participé à mon petit niveau à cette naissance… Et peut-être, espérons-le, à d’autres, grâce aux prières que nous organisons, avec les Veillées pour la Vie. Il y a des choses cachées, que nous ne pouvons pas connaître ».

    Les Veillées pour la vie

    Ces « Veillées pour la vie » sont des réunions de prières organisées « pour toutes vie humaine naissante ». Elles rassemblent des chrétiens autour de la prière pour la vie de Jean-Paul II, extraite de l’Encyclique « Evangelium Vitae » de Jean-Paul II (1995)."

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Photos du rassemblement Soulager mais pas tuer

    Samedi 3 octobre devant les préfectures :

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    Michel Janva

  • Les campagnes pour l'avortement sont destinées à étouffer les consciences

    Communiqué des AFC :

    T"Campagne « IVG, c’est mon droit » : n’a t-on rien d’autre pour répondre aux femmes ?

    «Nous avons conçu cette campagne pour dire aux femmes qu’elles peuvent décider librement de ce qu’elles font de leur corps. Et il est important de le rappeler, de le réaffirmer.» C’est ainsi que Marisol Touraine résume l’objectif de la nouvelle campagne du Gouverment « IVG, c'est mon droit » lancée lundi dernier, 28 septembre.

    Quand le corps et la vie d’autrui sont en jeu, il est indécent de proposer aux femmes de « décider librement de ce qu’elles font de leur corps ».Car si la loi ouvre le droit à l'avortement, la conscience de chacun rappelle avec obstination que l'avortement porte atteinte à l'enfant. La Loi Veil elle-même se voulait être une réponse à des cas extrêmes et aussi rares que possibles. Ni la femme, ni son partenaire, ni leurs familles ne peuvent l'ignorer. Donner un droit ne donne pas une liberté.

    Cette campagne s’inscrit dans le prolongement du vote de la suppression du délai de réflexion obligatoire demandé aux femmes avant d’avorter.C'est pour faire taire cette conscience que nous assistons à une multiplication de mesures et de publicité pro-actives, militantes et idéologiques, qui veut faire de l’avortement un progrès à imposer à toutes les consciences, une fierté.Cette immixtion de l'État dans les consciences inquiète les AFC.

    Enfin, les AFC s’étonnent de la persistance du nombre élevé d’avortements en dépit de la multiplication des campagnes dites de « prévention » et de contraception (9 françaises sur 10 ont un moyen contraceptif). Les méthodes promues ne seraient-elles pas efficaces ? Au bout de 40 ans, le temps n’est-il pas venu de reprendre cette question de la « grossesse non-souhaitée » et de chercher d’autres moyens de prévention que le « tout contraceptif » et d’autres réponses que l’IVG quasi systématique ? Les AFC appellent avec insistance à une action politique de prévention, d'accompagnement, d'éducation et qui offre des alternatives afin de mettre tout en œuvre pour éviter le drame de l'avortement, qui arrête la vie d'un enfant à naître et blesse profondément la femme - sa mère - qui y recourt."

    Michel Janva

  • Capitalisme : il rachète un labo et augmente de 5000% le prix d’un médicament pour les malades du cancer

    Aux Etats-Unis, un certain Martin Shkreli, 32 ans, possède un important fond d’investissement (type « hedge fund », emblématique du capitalisme le plus débridé).

    Au mois d’août dernier, sa société Turing Pharmaceuticals a racheté une entreprise pharmaceutique, dont un médicament dont il a fait augmenter le prix. Il ne l’a pas doublé, ni décuplé. Le prix du comprimé est passé de 13,50 dollars à 750 dollars, a rapporté The Independant. Une augmentation de plus de 5000%.

    Le Daraprim, aussi appelé pyriméthamine, est un médicament utilisé depuis plus de 60 ans pour traiter la toxoplasmose. La toxoplasmose est une affection fréquente des malades du cancer et du « VIH » dont les systèmes immunitaires sont défaillants. Et ce médicament n’a pas d’alternative générique.

    http://www.contre-info.com/

  • "Tuer mon enfant, c'est mon droit"

    Marisol Touraine, ministre de la Santé et du meurtre légal de l'enfant à naître, a annoncé le lancement d’un numéro de téléphone pour informer « de manière objective » les femmes sur l'interruption volontaire de grossesse.

    Yves Daoudal rappelle que c'est un mensonge :

    "ce n’est déjà pas objectif de parler d’interruption de grossesse. C’est un mensonge patent, puisque ce qui est interrompu peut être repris, alors que l’avortement est définitif, et définitivement un meurtre."

    Et avorter n'est pas « un droit depuis un peu plus de 40 ans ». En 1975, l’avortement était seulement dépénalisé.

    Soyons objectifs comme le demande le ministre : plutôt que d'écrire "L'IVG c'est mon droit", écrivons : "Tuer mon enfant, c'est mon droit". Ou à la place de "Mon corps m'appartient", écrivons : "la vie et la mort de mon enfant m'appartiennent".

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    Michel Janva

  • Marche pour la vie à Berlin

    Cette marche a eu lieu le 20septembre. Voici le discours du Président de la Marche pour la vie, Martin Lohmann (en vidéo v.o. ici):

    "Chers amis de la vie !

    DSC_0785Notre témoignage est toujours plus grand, notre marche grandit !
    C´est une chance ! C´est bien comme cela !
    En effet, notre message est on ne peut plus actuel !
    Il est valable sans exception.
    Notre message est sans préjugés, et ne veut blesser personne !

    Notre message est une invitation claire : OUI à la vie !

    Il n´y a pas de bonne mort !
    Il n´y a pas un droit de tuer
    Mais il y a un droit à la vie!
    Toujours.

    DSC_0479Nous témoignons aujourd´hui à Berlin pour beaucoup  d´autres de notre société, qui ne pouvant se joindre à nous, nous accompagnent par leurs prières et pensées. Nous agissons pacifiquement – et avec tolérance. Nous agissons amicalement – et avec respect. C´est pour cela que nous n´acceptons aucun extrémisme. Nous n´aimons aucune idéologie d´extrême droite. Nous n´aimons aucune idéologie d´extrême gauche. Le fondamentalisme n´est pas le bienvenue chez nous. Au contraire les témoignages en faveur de la vie et de l´amour sont les bienvenus, Ceux là donnent une chance, une vraie!

    Nous plaidons pour une véritable culture de l´accueil. Partout. Pour les réfugiés, qui fuient la violence et l´oppression et recherchent la sécurité dans leur vie. Pour les personnes âgées, qui souhaitent vivre dignement leur vieillesse et mourir dans la dignité. Et pour les hommes qui ne sont pas nés, qui sont là et veulent simplement vivre. L´homme n´est pas une chose.

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  • Sida : l’intox

    Plus de 35 millions de personnes son porteurs du sida et un million d’entre elles en meurent chaque année.

    Or rituellement, avec une régularité quasiment horlogère, il nous est annoncé qu’un vaccin contre le sida a été mis au point. La dernière version a été publiée en date du 25 février dernier par la revue Nature. Elle annonçait qu’un succès partiel avait été obtenu chez quatre singes : toutefois, l’immunité ne durait que huit mois au maximum. Mais ce vaccin, pour le Pr Rozenbaum spécialiste de cette maladie, ne serait pas commercialisable avant des années et peut-être jamais.

    En décembre 2014, était révélé par Didier Raoult, professeur à la faculté de médecine de Marseillele cas de deux patients qui avaient guéri spontanément. C’était une véritable « révolution », dira-t-on avec lyrisme. Emballement médiatique maximum ! Or à l’époque plusieurs chercheurs n’étaient guère de cet avis et mirent un double bémol.

    Une étude française de l’INSERM présentée par Fréquence Médicale du 24 septembre 2015, explique que dès l’arrêt des traitements antiviraux, la maladie réapparait. Pourquoi ? Parce que le virus est quiescent et caché dans une série d’organes comme le cerveau ; ceci même durant le traitement. La découverte nouvelle est que le tissu graisseux est une véritable réserve du virus où il se refugie et se multiplie toujours. Une des raisons est l’inflammation qu’il y déclenche. Ceci concerne la totalité des graisses du corps où qu’elles soient. Donc le volume des réservoirs est ainsi considérablement plus important que ce que l’on pensait jusqu’à présent. On a eu tort de ne prendre en considération que la seule présence du virus dans le sang, explique le Pr Olivier Lambotte de l’Hôpital Bicêtre. Il déclare expressis verbis que « la rémission et la réduction de l’infection par le VIH n’est pas pour demain »

    http://www.medias-presse.info/sida-lintox/39519

  • N’importe quel acteur privé ferait mieux que la Sécurité sociale

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    E"Il est pourtant évident que la plupart des missions que l’État exerce aujourd’hui seraient beaucoup mieux remplies par d’autres acteurs. Qu’il suffise de regarder le cas de l’éducation, où les dépenses s’envolent, les effectifs gonflent régulièrement, et le niveau baisse tout aussi régulièrement…

    On peut en dire autant de la protection sociale. N’importe quel acteur privé ferait mieux que la Sécurité sociale. Et, contrairement à ce que prétend la propagande archéo-bolchevique, il serait extrêmement facile d’assurer un revenu minimal à tous grâce au budget de l’État (ce serait sensiblement moins coûteux en termes de frais de gestion que les dizaines d’allocations actuellement existantes).

    Le paradoxe, c’est qu’en s’attribuant des missions qui ne le concernent pas, l’État abandonne ses propres missions. C’est dans ce paradoxe que résident toute la « grogne » de cette rentrée et la quasi vacance du pouvoir sur ce qu’il est convenu d’appeler la « crise des migrants ». Trop occupé à nous materner, l’État « Big Mother » est incapable de nous protéger – ce qui n’est pas du tout la même chose ! Il est incapable d’assurer la sécurité de nos frontières et même d’énoncer une politique migratoire réaliste. Et il envoie à tous les terroristes de la planète le signal qu’au nom de notre sacro-sainte hantise de la « discrimination », nos douaniers auront la stricte interdiction de les refouler s’ils souhaitent s’établir chez nous. C’est ainsi que, de la même façon qu’il existe des paradis fiscaux (hélas, pas chez nous), nous faisons de l’Europe un paradis terroriste ! Et, pendant ce temps-là, toutes les professions crèvent les unes après les autres, étouffées sous le poids de cet État obèse et impotent.

    Voici quelques semaines, les agriculteurs disaient mourir sous le poids des charges et des normes – et ne pas vouloir vivre de subventions, même si Manuel Valls a acheté une paix temporaire avec les syndicats agricoles à coups de subventions (d’ailleurs totalement virtuelles). Cette semaine, ce sont les patrons et indépendants qui manifestent contre le RSI, cette usine à gaz fondée en 2006 (donc par la « droite »…), en fusionnant de force les organismes patronaux de protection sociale. Nous avons ainsi réussi le tour de force de faire un nouveau mastodonte coûteux et inopérant pour remplacer plusieurs petits organismes qui ne fonctionnaient pas si mal. Mais les socialistes de tout poil en sont toujours à croire que, plus c’est gros, plus c’est efficace ! Le monde entier comprend que la mondialisation, loin de donner une prime aux plus gros, la donne aux plus agiles.Ce qui implique que la plupart des conglomérats internationaux donnent de plus en plus d’autonomie à leurs diverses entités. Mais les « élites » françaises, qui ne cessent de nous chanter les louanges de la mondialisation, sont incapables de regarder en dehors de Saint-Germain des Prés !

    À côté de cette mobilisation contre le RSI, nous pouvons également mentionner la forte mobilisation des élus locaux contre la baisse des dotations de l’État. Nous pourrions considérer que cette affaire entre les élus locaux et l’État ne nous concerne pas. En réalité, elle est le symptôme de ce que l’on appelle « bonne gestion » en Socialie (et bon nombre de dirigeants « de droite » adhèrent aux principes socialistes). Quand on parle de faire des économies, les socialistes entendent : baisser les prestations ou augmenter les impôts. Il faut leur dire, une fois pour toutes, que ce n’est pas du tout de cela que nous parlons, mais bien d’efficacité : nous voulons que l’État cesse de s’occuper de tout et qu’il laisse au maximum les acteurs privés et les acteurs publics moins gros que lui gérer ce qu’ils doivent gérer. Nous ne voulons pas de la rigueur dont on nous rebat les oreilles depuis 20 ans. Nous voulons du principe de subsidiarité (que les dirigeants ont sans cesse à la bouche, sans savoir, manifestement, ce qu’il signifie !). Et nous voulons que les acteurs publics comprennent enfin que « leur » argent public, c’est dans nos poches qu’ils le prennent et qu’ils nous doivent donc des comptes précis. Si nous pouvons en faire un meilleur usage, qu’ils nous laissent faire, sans prétendre toujours savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html/page/2/

  • Prohibition fiscale : des pharmaciens écoulaient l’alcool médical… pour en faire des liqueurs !

    Trois pharmacies de la Loire s’étaient transformées en comptoir de distribution d’alcool détaxé. Le tribunal correctionnel de Saint-Étienne doit rendre sa décision le 22 octobre sur le cas de pharmaciens poursuivis pour avoir, de 2008 à 2011, vendu de l’alcool médical à des particuliers qui l’utilisaient pour confectionner leurs liqueurs.

    L’affaire, relatée par Le Progrès, s’est ouverte sur un signalement par les services douaniers, lesquels avaient découvert la combine chez des particuliers de Haute-Savoie.

    Des milliers de litres en trois ans

    En trois ans, estiment les Douanes, les trois officines de Saint-Etienne, Riorges et Montbrison auraient ainsi écoulé 5.000 litres d’alcool médical à des fins non-thérapeutiques. « Il y avait dans ces officines une file indienne de gens qui venaient acheter leur alcool ! », s’est exclamé le procureur à l’audience, jeudi.

    Certes, l’alcool médical n’est pas soumis aux droits d’accise, qui taxent habituellement les boissons destinées à la consommation. Mais pour cela,il faut justifier de son usage thérapeutique. Or l’automédication au génépi n’est pas encore remboursée par la Sécu.

    « Vous ne tenez pas une droguerie, mais une pharmacie »

     

    Un détail qui a échappé au pharmacien de Saint-Etienne, dont le magasin aurait, à lui seul, vendu plus de 2.800 litres détaxés. Les droits d’accise ? « On ne savait pas. Personne ne nous réclamait ça », plaide le professionnel. Lequel n’oublie pas de mettre carrément toute la profession dans la boucle : « Je n’étais pas informé, ni par le syndicat, ni par l’Ordre (des pharmaciens) ».

    Devant tant de candeur, la présidente du tribunal a dû s’employer pour garder son calme : « Monsieur, vous ne tenez pas une droguerie, mais une pharmacie ». L’un des prévenus a d’ailleurs reconnu qu’il utilisait aussi l’alcool pour alimenter un chauffage à l’éthanol, chez lui.

    Les deux pharmaciens poursuivis (le troisième est décédé) pourraient avoir à verser plus de 73.000 euros de droits non-payés, en plus des lourdes peines d’amende réclamées par le procureur.

    Source

    http://www.contre-info.com/prohibition-fiscale-des-pharmaciens-ecoulaient-lalcool-medical-pour-en-faire-des-liqueurs#more-39308