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Science et techniques - Page 47

  • "Rues barbares" de Piero San Giorgio et Vol West

    Comment survivre en ville ?

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    La planète est au bord de l’abîme. La mondialisation débridée et la globalisation qu’elle engendre nous précipitentdans une période d’accélération et de convergence de problèmes considérables. Crises économiques, politiques et sociales, dérèglements climatiques, surpopulation, pénurie de pétrole et de matières premières, dettes colossales des Etats, périls alimentaires et sanitaires, l’effondrement de toute vie « normale » menace à tout instant. Le chaos, temporaire ou de longue durée prendra le plus grand nombre d’entre nous au dépourvu, et la majorité de la population mondiale qui vit dans les villes, se retrouvera plongée dans un environnement de violence, sans pitié, piégée dans de véritables rues barbares livrées aux révoltes, aux guerres et à la famine.

     

    La survie, en cas de crises majeures, est une préoccupation quotidienne  pour Piero San Giorgio, auteur du bestseller « Survivre à l’effondrement économique », et Vol West, auteur du blog « Le Survivaliste ». Ils nous proposent dans ce livre de partager leur réflexion, leurs expériences et leur savoir-faire sur ce sujet.

     

    Eau, nourriture, hygiène, défense, lien social… Comment se préparer aux conditions extrêmes   d’un anéantissement de la « normalité ». Vous saurez tout sur la mise en place d’une véritable Base Autonome Durable urbaine pour augmenter vos chances de survie ! Si vous ne lisez pas ce livre, nous ne donnons pas cher de votre peau de citadin ! Etes-vous prêts ? Attachez vos ceintures, enfilez votre gilet pare-balles, c’est parti !

    "Rues barbares" est disponible dans notre boutique

  • La psychologie

    La psychologie au sens premier est la connaissance de l'âme ; on dit maintenant la science du psychisme. La psychologie fait peur car les hommes ont peur d'être dévoilés aussi bien aux autres qu'à eux-mêmes.
    Le « Connais-toi toi-même » grec est difficile à assumer. Le mystère est plus rassurant. Les hommes plus que les femmes affichent une hostilité ou un mépris face à ce « savoir ». Les femmes ont-elles plus la fibre psychologique ?
    Il suffit d'observer les amphithéâtres où l'on enseigne cette matière pour découvrir un public essentiellement féminin, la population masculine étant quasi-inexistante. Kant déjà donnait une importance mineure à cette matière car elle n'était pas mathématisable. Le doute sur la scientificité de la psychologie subsiste encore de nos jours pour certains. On fait encore la distinction entre sciences dures et sciences molles. Même si ces critiques sont essentiellement masculines, les fondateurs de la « science » psychologique ont été des hommes.

    Wundt et l'introspection
    L'introspection est l'analyse par soi-même de ce qui se passe en nous-mêmes. Kant la critiquait car pour lui on ne peut s'observer soi-même.
    On ne peut à la fois être celui qui analyse et celui qui est analysé. Pourtant elle a été développée par le psychologue allemand Wundt. L'intérêt au-delà des critiques est la description par exemple des conflits intérieurs.
    Le fait de se connaître permet aussi de mieux connaître autrui. L'introspection pour un freudien ne peut accéder à l'inconscient. L'intériorité est aussi difficile à exprimer par le langage.
    L'analyse de notre introspection est liée à notre intelligence, intuition, perspicacité et culture donc très subjective ainsi que de nos jugements moraux et sociaux.
    Pour la phénoménologie de Husserl « Toute conscience est conscience de quelque chose » donc tournée vers le monde extérieur et non vers soi-même.
    L'introspection a donc ses limites pour la connaissance de soi-même. On peut par exemple aussi se découvrir par nos actes.

    Le behaviorisme
    C'est la psychologie du comportement ou de la réaction liée à l'environnement. On l'associe à John Watson qu'on résume ainsi à « stimulus-réponse ». Certains l'appliquèrent pour l'apprentissage comme Thorndike.
    Le psychologue ne tient pas compte de la conscience.
    Les psychologues de la réaction les plus connus furent Bechterew et Pavlov. Le behavioriste ne tient pas compte des états mentaux.
    L'étude du « réflexe conditionné » de Pavlov est bien connue (le chien de Pavlov).
    La philosophie du behaviorisme est de ne se tenir qu'à l'observable et au mesurable. On étudie la réponse à des stimuli :
    S -------► R             ou                   S-------►              1------- ► R
                  S : Stimuli        I : Individu       R : Réponse

    Le cognitivisme
    Le cognitivisme va se déterminer en opposition au behaviorisme. Cette remise en cause a commencé avec un article de George Miller. La capacité humaine ne pouvait estimer ou mémoriser des stimuli au-delà de sept.
    On se mit à étudier la structure interne de l'esprit. Von Neumann fera un parallèle entre l'ordinateur et le cerveau.
    Le cognitivisme, né au milieu du XXeme, siècle devient un processus de traitement de l'information.

    Piaget
    Après une formation de biologiste le savant suisse s'intéressera aux processus cognitifs de l'enfance.
    Pour le psychologue, les catégories fondamentales de la connaissance (espace, temps, ...) ne sont pas données mais construites ce qui le différencie de Kant. Piaget est aussi un structuraliste. Il a, à partir de l'observation de ses enfants, beaucoup étudié le développement intellectuel et cognitif de l'enfance. Il définira l'assimilation (les éléments du monde entrent dans la structure cognitive de l'enfance) et l'accommodation (on modifie sa structure cognitive). On arrive ainsi à « l'équilibration ».
    Piaget distinguera plusieurs stades de l'intelligence :
    l'intelligence senso-motrice jusqu'à un an et demi,
    l'intelligence opératoire jusqu'à 11/12, et ensuite le stade des opérations formelles (adolescence).
    Avec Piaget, la psychologie de l'enfance s'est très développée.

    John Bowlby
    Le psychologue anglais a étudié les souffrances enfantines. La « carence des soins maternels » peut aboutir à de graves conséquences.
    Bowlby étudiera l'attachement d'un enfant à sa mère et l'angoisse de la séparation.
    Plus que la sexualité, Bowlby mettre l'accent sur l'affectif: « la propension des êtres humains à établir des liens affectifs puissants avec des personnes particulières ».

    Jung et la psychologie analytique
    La psychologie analytique se distingue de la psychanalyse freudienne puisque Jung s'est séparé de son maître. Elle s'appuie sur des concepts jungiens dont les plus caractéristiques sont :
    - l’archétype « forme instinctive de représentation mentale » présente chez tout individu. Ces archétypes conditionnent les comportements ;
    - l’inconscient collectif. Jung se différencie de Freud qui n'analysait que l'inconscient personnel ;
    - l’introversion et l’extraversion ;   
    - la synchronicité, ....

    La psychologie sociale
    L'individu agit dans une société et on ne peut séparer les deux. Serge Moscovici (père du ministre de l'Economie) définit la psychologie sociale comme la science du conflit entre l'individu et la société. Il donne plusieurs exemples comme la résistance aux pressions conformistes, le conflit entre un leader et son groupe ...
    Les domaines d'étude de la psychologie sociale sont vastes comme la conformité et l'obéissance, le suivisme, la conversion ...
    En tout cas, on retrouve dans cette discipline la vieille opposition entre l'individu et le collectif. Il y a interconnexion entre la psychologie et la sociologie, ne serait-ce que l'homme ne se comporte pas de la même façon en groupe.

    Conclusion
    À côté de la psychologie « savante », chacun a une fibre psychologique propre qui lui permet de juger et reconnaître certains traits de caractère à partir de son propre vécu. On se fie souvent plus à son jugement qu'à celui d'un professionnel qui est un avis parmi d'autres. Il faut aussi parler de la psychologie clinique dont le but est de soigner les souffrances psychiques. Il existe une concurrence entre les psychologues et les psychiatres, ces derniers ayant l'avantage d'avoir leur consultation remboursée par la sécu, tout au moins en France, ce qui pour le public est un gage de véracité ! Le soin psychologique peut aussi être pharmaceutique. La psychologie nous apprend que l'homme n'est pas uniquement un être rationnel. Elle permet aussi de différencier les individus qui nous entourent et nous protège en les identifiant par exemple les pervers narcissiques ou les psychopathes.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • Ecoracialisme (1)

    Avec cet article, Polémia commence la publication d’une série d'extraits du livre Ecoracialisme, non encore paru aujourd’hui. Son auteur, Frédéric Malaval contributeur régulier de Polémia, veut montrer que des évolutions irrépressibles vont obliger les différentes races humaines à vivre dans leurs écosystèmes d’origine.
    L'introduction de ce livre dévoile l'argumentaire de cette vision iconoclaste.
    Polémia

    Introduction

    Ce livre a comme thème central l'écoracialisme. C'est le terme choisi pour désigner la politique consistant à favoriser la cohérence race/écosystème. Sa conclusion est que l'écoracialisme est le préalable à une politique écologique soucieuse de limiter à son strict nécessaire l'artificialisation des écosystèmes.

    En effet, habiter durablement dans un écosystème étranger n’est possible qu’au prix d’une surartificialisation à l’origine d’impacts environnementaux importants, donc de la crise écologique actuelle. La climatisation de l’habitat par les Européens dans les zones équatoriales est un exemple parmi d’autres d’une surartificialisation écologiquement néfaste.

    La thèse exposée dans ces lignes prend résolument le contre-pied de la doxa dominante. Celle-ci envisage un monde unifié alors qu'une approche écologique postule que cela n'est pas possible. La diversité est la clé du succès adaptatif et donc de la pérennité des lignées constitutives de la biosphère. Cet axiome est le fondement de l'Ecologie, science de synthèse, dont les développements sont déterminants pour relever les défis actuels. C'est le fil conducteur de ce livre construit en trois parties.

    Dans la première, un balayage général du monde d'aujourd'hui aboutit à la conclusion que la Modernité, envisagée comme l’idéologie dominante, est réalisée par une bourgeoisie mondialisée sous tutelle américaine. Son mérite incontestable est que nous vivons un Age d'or. Mais des menaces obèrent l'avenir. La crise écologique en est une. L’artificialisation de la planète en est à l’origine. Limiter la surartificialisation de l’écosphère est dès lors impératif.

    La deuxième partie résume les apports de l'Ecologie, discipline scientifique intégrative que la Sociobiologie et la Thermodynamique alimentent. Deux idées-clés vont alors participer à la vision du futur : le conservatisme des gènes, l'efficience énergétique.

    La troisième partie envisage l’Ecoracialisme comme une des issues pour surmonter les défis à venir. Une des conséquences de l’artificialisation de l’écosphère est que les pressions écologiques vont susciter un retour des différentes races humaines dispersées sur la Terre dans des écosystèmes où ils sont biologiquement adaptés. Pour nous Européens, ce sont donc des dizaines de millions d’individus qu’il faut se préparer à accueillir alors que dans le même temps partiront au plus les 20 à 30 millions (?) d’éco-immigrés de l’Europe. Il s'agit donc désormais d'envisager le futur à partir des phénomènes majeurs de ces dernières décennies.

    Parler des mouvements de populations humaines dans l'écosphère est un sujet éminemment transgressif. Dans une approche écosystémique, il est impossible d'éluder la question raciale. Or, celle-ci est taboue depuis la deuxième moitié du XXe siècle ap.JC. Aussi quelques précautions sont-elles nécessaires pour l'aborder.

    Il n'y a pas de jugement de valeur ni de hiérarchie en Ecologie. Une manifestation du vivant, quelle qu'elle soit, n'est que la résultante d'un processus adaptatif confronté à des contraintes irrépressibles. Or, cette idée de hiérarchie est omniprésente dans toutes les idéologies de la Modernité : (…), le Romain sur le Germain, le Chrétien sur le Païen, le Noble sur le Roturier, (…), le Bourgeois sur le Prolétaire ou le Prolétaire sur le Bourgeois, l'Européen sur l’Africain, (…), etc. L'approche de la Nature procède du même esprit en distinguant les espèces utiles des espèces nuisibles, les plantes comestibles des mauvaises herbes, etc. L'approche écologique postule la consubstantialité de toutes les composantes d'un écosystème, même si ces entités sont en concurrence, voire en rapports de prédation. Il n'y a pas d'idée de supériorité en Ecologie, seulement des structures de complexité diverses, associées à des espaces écologiques dont l'intégration à d'autres couplages espèce/espace aboutit à un écosystème. Envisager la question raciale sous l'éclairage de l'Ecologie impose par conséquent de distinguer le racialisme du racisme.

    Le racialiste admet l'existence des races humaines comme la conséquence d'un processus adaptatif. Le raciste va postuler une supériorité de l'une vis-à-vis des autres. Cela étant dit, aborder la question raciale au sein du genre humain ne devrait pas soulever plus de difficulté que de traiter des spécificités des différents types d'ours ou de macaques, par exemple.

    Il est vrai que les sensibilités épidermiques sur ce sujet obligent parfois à privilégier le terme « ethnie » au détriment de celui de « race ». On parle alors d’ethnodifférentialisme. Pour qualifier l’approche écologique qui structure ce texte, il aurait fallu parler de… éco-ethno-différentialisme. Un peu lourd, peut-être ? Si l’on trouve un joli mot qui ne choque personne, on fera un « Rechercher/Remplacer par », puis « Remplacer tout » pour changer le mot « race » de ce texte. Promis. Cela ne changera rien au contenu.

    L’idée qui anime ce livre est simple. Les pressions écologiques vont amener les différentes races humaines ou ethnies – comme on voudra – à vivre dans les écosystèmes adaptés à leur nature, ceci pour limiter l’artificialisation de l’écosphère. Admettre que cette adéquation est une nécessité écosystémique sera alors perçu comme un facteur de paix entre humains dès lors que l’on admettra que s’installer en dehors de son écosystème d’origine est écologiquement néfaste. A contre-pied de la doxa d’aujourd’hui, accepter la race comme une réalité biologique, conséquence d’un processus adaptatif, favorisera une paix durable entre humains dans une artisphère à son « climax ».

    Pourquoi et comment cela va-t-il arriver ? Envisageons les réponses sans tabou.

    Frédéric Malaval http://www.polemia.com
    Ecoracialisme - Introduction (1)
    29/11/2012

  • 17 000 ans qui contredisent la théorie de l'effet de serre

    Entre 2000 et 2011, à partir de l'analyse des carottes glaciaires, des cycles climatiques récurrents, des variations glaciales alpines, des fluctuations du PDO ou Oscillation Décadale du Pacifique, de celles de l'ENSO (El Niño) etc... Easterbrook publia toute une série d'études démontrant l'inéluctabilité d'une évolution de notre climat vers un refroidissement plutôt qu'un réchauffement. Insistant tout particulièrement sur le fait que le premier serait bien plus dramatique pour l'ensemble des sociétés humaines que le second. Il rappelait notamment que depuis 1470 se sont succédé des cycles alternativement chauds et froids de plus ou moins 27 années qui n'avaient rien à voir avec le C0₂ anthropique. De même depuis 17 000 ans sont survenus une dizaine de changements climatiques en moyenne dix fois plus brutaux que ne le fut le petit réchauffement observé entre 1977 et 1998 (03° d'augmentation de la chaleur depuis un siècle). Ce qui tend à indiquer que les causes ayant provoqué les changements climatiques passés sont tout autant responsables du plus récent d'entre eux. En octobre 2006 Easterbrook énumérait les plus importants bouleversements survenus au cours de ces 17 000 ans pouvant expliquer les évolutions actuelles. 1°) À la fin de la dernière grande glaciation. 2°) Au début du Younger Dryas ( Fin du Pléistocène, il y a 12 700 ans). 3°) A la fin du Younger Dryas ( il y a 11 500 ans). 4°) Au début de l'Holocène ( il y a 8 200 ans). 5°) Durant le Petit Âge Glaciaire. Chacune de ces périodes se traduisit par des refroidissements brutaux avec des incidences cataclysmiques sur la géographie, le climat, la faune, la flore et des ruptures sociales brutales pour les sociétés humaines pulvérisées par ces événements. Le GISP2 ice core, qui est le Groenland Ice Sheet Project 2 ou carottage en profondeur de la glace du Groenland permettant de remonter sur l'échelle du climat plusieurs millénaires en arrière, aura ainsi permit d'observer à la fin du pléistocène des chutes de températures de 8° à 12° sur une période de 20 à 100 ans. Avec les cataclysmes socio-économiques qu'on peut imaginer pour nos ancêtres.
    9100 ANNÉES DE CHALEUR
    Ces refroidissements brutaux ne représentèrent que des épiphénomènes assez courts dans le temps, s'ils furent dévastateurs. En réalité au cours des 10 000 et quelques dernières années il fit sur la terre bien plus chaud qu'actuellement, ce qui d'ailleurs permit l'émergence de toutes les grandes civilisations.
    Ainsi Easterbrook observe-t-il que l'année la plus chaude du XXe siècle aura été 1934, suivie par 1998 et peut-être 2010. Toutes les trois ayant été marquées par la présence d'un puissant El Niño, il doute fort que cela ait quelque rapport avec le C0₂ anthropique. Mais, bonhomme, il veut bien admettre tout ce que les météorologues de cour affirment. La NASA trafique-t-elle les données pour faire croire que, en réalité, 1998 aura été plus chaud que 1934, ce qui, du point de vue des gaz à effet de serre, serait plus conforme à la doxa du GIECC ? Il en sourit. Il doute même que 2010, malgré le début d'année en fanfare, réchauffé par El Niño, puisse concourir pour l'année la plus chaude. Décembre, en effet, aura été à peu près partout dans le monde le plus froid depuis un siècle. Quant aux six premiers mois de 2011, ils auront été les plus froids et les plus neigeux jamais relevés en Amérique du Nord depuis le XVe siècle. Et ce ne fut guère mieux en Europe.
    En fait, explique notre géologue de l'État de Washington, quelle importance tout cela peut-il avoir ? Et si on veut nous faire croire qu'un quelconque réchauffement actuel serait provoqué par les activités humaines, c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles. S'appuyant sur les carottes du Groenland, dont on commence à avoir décrypté une bonne partie d'entre elles, il montre que quelles que soient les températures actuelles, elles sont considérablement plus basses que celles de la plus grande partie des 100 derniers siècles. Et on ne peut accuser les activités humaines - même si elles se distinguèrent avec les civilisations minoenne et romaine - d'en être responsables. En réalité, conclut Easterbrook, « le climat s'est réchauffé lentement depuis le Petit Âge Glaciaire mais il a un long chemin, à parcourir avant de parvenir aux niveaux de température qui étaient les siens tout au long des 10 500 dernières années ».
    Sur ces 10 500 années en effet 9 100 furent plus chaudes que 1934/1998/2010.
    R.B. Rivarol du 1er juillet 2011

  • Thérapie génique : L’enfumage des « grandes découvertes »…

    Jouer avec les soit disant « extraordinaires découvertes » et l’espoir des malades pour faire cracher au bassinet les généreux donateurs, pendant que les soins « normaux » sont de moins en moins remboursés…………

    Comme tous les ans, à quelques semaines du Téléthon, on a eu le droit à l’annonce d’une « grande découverte » qui n’a pour but, à la veille de la grand-messe annuelle de « télécharité », que d’inciter les heureux donateurs à mettre la main au portefeuille.

    Cette fois-ci, je suis tombé sur un article intitulé « UniQure commercialisera la première thérapie génique en Europe ». Comme toujours, l’avancée se révèle être du pipeau. 

    Regardons un peu : on nous dit d’abord pompeusement que « l’Europe vient de donner son feu vert au premier médicament de thérapie génique », puis que « l’Europe a exigé de nouvelles études durant trois ans avant d’accepter “dans des circonstances exceptionnelles” ce produit, qui pourrait coûter 1,2 million d’euros par patient… »

    Le traitement en question est donc loin d’être une réalité tant sur le plan technique (impossible à réaliser à une grande échelle : la maladie visée par le traitement en question ne concerne qu’une à deux personnes sur un million), que sur le plan financier. Qui pourra se le payer ? Donnez, donnez au Télethon, vous le paierez au centuple !

    Le patient finance la recherche, paie (très cher) le traitement, et l’industrie pharmaceutique s’enrichit, le tout avec la bénédiction des Etats et de l’Europe.

    On est donc, comme toujours, à des années lumières des promesses de la thérapie génique. Mais le but est de continuer à faire croire que le miracle est possible et qu’on s’en rapproche.

    Une vision obsolète et simpliste du vivant

    C’est exactement la même démarche qu’avec les plantes génétiquement modifiées (PGM), où on nous annonce depuis des années la fabrication de plantes qui pousseront dans le désert, qui fixeront l’azote de l’air. Tout cela relève du fantasme absolu : croire que l’on pourra surmonter des phénomènes aussi complexes, dont on ne connaît rien – ou pas grand-chose – des mécanismes intimes, en introduisant un, deux, trois, ou cinq gènes dans une plante, c’est croire au père Noël, mais c’est vendeur…

    Dans les faits, la quasi-totalité des plantes génétiquement modifiées cultivées à la surface de la planète ou qui font l’objet de demandes d’autorisation, sont toujours des plantes conçues pour accumuler des pesticides (insecticides et/ou herbicides) et rien d’autre.

    Ces deux technologies (thérapie génique et PGM) reposent sur une vision totalement obsolète et simpliste du vivant où les gènes tout puissants seraient des entités indépendantes, où toute la complexité des interactions géniques et du métabolisme sont niées, où tous les phénomènes épigénétiques sont ignorés.

    Ce champ relativement récent de la recherche en biologie étudie notamment comment les produits de l’ADN, constitutif des gènes, peuvent avoir un rôle fondamental et spécifique en rapport avec l’environnement, indépendamment de celui de l’ADN lui-même.

    Ajouter un bout d’ADN n’est pas anodin

    Récemment, des prétendus scientifiques qui réagissaient à l’étude du professeur Séralini sur le maïs OGM NK603 se sont offusqués des résultats de cette étude au prétexte qu’« intuitivement, on ne puisse imaginer » ou qu’« il est scientifiquement peu vraisemblable“qu’un bout d’ADN inséré dans de l’ADN puisse donner de tels effets (tumeurs mammaires et perturbation hépatorénale sévère).

    Ces scientifiques porteurs du gène de l’intuition n’ont de connaissance de la génétique que la génétique ‘ à la bourrin ‘ de Monsanto : on ajoute un bout d’ADN dans un génome et il fera ce qu’on attend de lui, sans interférer avec le reste du génome et de l’organisme…

    Or, l’étude de Séralini, quoi qu’en pensent ses détracteurs – qu’il s’agisse d’experts autoproclamés ou d’agences d’évaluation juges et parties qui ne veulent pas se désavouer – montre pourtant une chute importante dans l’aliment OGM du taux de deux métabolites (acide caféique et acide férulique).

    Il s’agit justement de composés secondaires de la voie métabolique dans laquelle est impliquée l’enzyme codée par le transgène introduit dans ce maïs (et dans 80% des OGM cultivés à la surface de la planète !).

    Un peu d’humilité face au vivant

    C’est cette chute d’acides caféique et férulique qui pourrait expliquer (au regard d’autres études publiées précédemment) l’apparition des nombreuses tumeurs mammaires chez les femelles et des problèmes hépatiques chez les mâles.

    Un effet spécifique de l’OGM avait déjà été observé il y a quelques années par Arpad Pusztai du Rowett Research Institute (Ecosse), spécialiste mondial deslectines, sur le rat consommant une pomme de terre transgénique (article paru dans The Lancet en 1999).

    …/…

    Tout ceci montre à quel point on ne connaît rien – ou pas grand-chose – du fonctionnement du vivant. On ne maîtrisera jamais avec un ou deux gènes manipulés dans un tube à essai ce que la nature maîtrise avec des milliers, et qu’elle a mis des centaines de millions d’années à élaborer. Mais l’humilité ne fait visiblement pas partie de la formation d’un certain nombre de scientifiques qui prétendent pouvoir ‘ maîtriser le vivant ‘ à défaut de le comprendre.

    (…) 

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    Auteur : Christian Vélot

    Source : sciencescitoyennes.org

    Article relayé par : jacques   http://lesmoutonsenrages.fr