Dans cette capsule, Eric Verhaeghe rappelle que la crise agricole survient essentiellement du fait de la politique de sanction contre le gaz russe, qui fait flamber le prix des intrants agricoles de plus de 50 % et étrangle les agriculteurs. Mais, visiblement, ni Emmanuel Macron ni Jordan Bardella n'ont envie d'en parler.
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Pourquoi Macron et Bardella baladent les Français sur la crise agricole
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Agriculteurs en colère : les tracteurs sont de retour à Bruxelles
À l'occasion du sommet des ministres de l'Agriculture européens, les tracteurs sont revenus à Bruxelles, à peine plus de trois semaines après leurs manifestations, afin de maintenir la pression sur l'Union européenne.
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Macron totalement humilié
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[ENTRETIEN] Une lueur d’espoir pour la paysannerie française ?
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Le salon de l’agriculture, un emblème illusoire et politisé (Pour le Figaro Vox)
Chaque année, le salon de l’agriculture s’impose comme une manifestation populaire où se pressent des familles de tout milieu mais aussi un événement politique majeur, notamment à la veille d’élections. Le déplacement ultra médiatisé du chef de l’Etat à la porte de Versailles a pris, à chaque mois de février, une dimension rituelle. L’image d’Epinal de Jacques Chirac, le « président sympathique », flattant le « cul des vaches » et partageant avec des paysans une assiette de charcuterie et un verre de vin rouge, reste gravée dans la mémoire des Français. Le temps de présence consacré au salon de l’agriculture est perçu par les responsables politiques comme un levier des sondages de popularité.
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Crise agricole : quand les écolos noyautent l’administration et la présidence
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De crise en crise, de provocation en provocation, le chaos permanent est-il voulu et recherché et si oui, pourquoi?
« Il a fallu faire un choix et l’Elysée n’a pas tardé à faire celui de la FNSEA. Face à l’invitation des Soulèvements de la Terre au grand débat organisé au Salon de l’agriculture en présence d’Emmanuel Macron, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, avait refusé d’y participer. Difficile d’organiser ces discussions sans le syndicat agricole majoritaire en peine crise des agriculteurs et sur leur propre terrain. La présidence est alors revenue sur sa décision et a finalement décidé de ne plus convier les Soulèvements de la Terre à l’événement. Retour sur un rétropédalage diplomatique. » Organiser un nouveau « grand débat » au salon de l’agriculture en y invitant Soulèvement de la terre était, de toute évidence, le moyen le plus sûr de remettre le feu aux poudres.
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Face aux agriculteurs, Macron avance masqué
Le double langage n’est pas seulement une pratique islamique. Emmanuel Macron l’utilise sans vergogne, notamment quand il s’adresse aux paysans en colère. L’imam de Bagnols-sur-Cèze (Drôme), Mahjoub Mahjoubi, expulsé sur le champ vers la Tunisie pour ses propos anti-France, va assurer ce lundi par son avocat, en référé liberté, avoir été mal compris de Gérald Darmanin. La taqîya autorise ces mensonges. Ils dissimulent en l’occurrence la volonté d’instaurer le califat dans un monde islamisé. C’est pourquoi la parole des représentants musulmans s’est décrédibilisée. Mais celle du chef de l’Etat ne vaut pas mieux.
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« MNA dehors, agriculteurs d’abord ! » : à Dol-de-Bretagne (35), des habitants s’opposent au futur centre d’accueil de migrants mineurs isolés, implanté par le Conseil départemental
Une quarantaine d’opposants au futur centre d’accueil de mineurs isolés se sont rassemblés à Dol-de-Bretagne ce samedi 24 février à l’appel du parti d’extrême droite “Reconquête” et du groupuscule rennais l’Oriflamme. En réaction, 200 habitants et sympathisants de gauche sont venus témoigner de leur soutien à ce projet à l’appel de plusieurs partis de gauches.
“MNA [Mineur non accompagné] dehors, agriculteurs d’abord” versus “Jeune migrant bienvenu à Dol-de-Bretagne”. Des slogans qui en disent long sur la vive tension qui règne ce samedi 24 février dans cette petite commune d’Ille-et-Vilaine de 6 000 habitants. Une centaine de membres des forces de l’ordre y était d’ailleurs déployée pour éviter des débordements.
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Crise agricole : le jeu de dupes de la FNSEA
A propos de la crise agricole, Yann de Kérimel a été interrogé dans L’Homme nouveau. Extrait :
[…] Quand on veut bien y passer du temps, on se rend compte que le syndicat majoritaire, la Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles (FNSEA), n’est pas dirigé par les revendications de ses membres de la base. Il a monté un système de cogestion avec le ministère de l’Agriculture, l’agroindustrie, les coopératives, Groupama (société d’assurance mutuelle française née dans le monde rural, NDLR), la Sociétés d’Aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), le Crédit agricole, la Mutualité sociale agricole (MSA)… Le groupe Avril (groupe agro-industriel français, NDLR) est lié à la FNSEA et détient des parts dans bon nombre d’agro-industries d’autres pays mais est aussi responsable de l’importation d’huile de palme, des silos par lesquels passent les importations et exportations, etc.