Curieusement, le thème n’est pas commenté, passe inaperçu, dans un quasi-silence… La semaine de 4 jours fait partie des annonces du pouvoir politique de ces derniers mois. Ils nous disent prudemment que cela ne changera rien en termes de temps de travail effectué. L’idée serait de faire en 4 jours ce que l’on faisait en 5 jours. Pas très réaliste : en prenant par exemple des journées de 8H, cela donne 2 heures de plus quotidiennement. Compte tenu des transports, des enfants à récupérer à l’école, des contraintes ménagères, des journées de 10H sont la plupart du temps difficilement concevables. Et les 10 heures vont inévitablement se réduire comme peau de chagrin dans les faits.
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La semaine de 4 jours, dernière lubie politicienne
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Ubuesque : Parce qu’elle est mère, cette agricultrice ne toucherait pas la PAC ?
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Pour des panneaux solaires fabriqués en France.
La transition énergétique se veut aussi une transition écologique, mais l’est-elle vraiment ? Il est permis d’en douter au regard de quelques éléments trop souvent négligés par ceux qui vantent l’écologie sans réfléchir à ses effets sociaux autant qu’environnementaux : l’incantation remplace trop souvent la réflexion et le court-termisme empêche de mener une véritable stratégie écologique, crédible et efficace. L’exemple des panneaux solaires est fort révélateur : vantés comme un moyen écologique de produire de l’électricité verte (ce qui n’est pas tout à fait exact si l’on considère l’extraction des matières premières nécessaires à leur fabrication et la difficulté de leur entretien et de leur recyclage), ils sont aujourd’hui fabriqués en grande majorité en Chine (1), au risque de tuer toute la filière européenne et française du secteur, tout cela dans l’indifférence totale de ceux qui invoquent l’écologie pour les élections mais l’oublient dans la réalité ! Là encore, la distinction maurrassienne entre le légal et le réel peut s’appliquer sans trop de difficulté…
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Est-ce que la France soutient vraiment ses agriculteurs face à l’Ukraine ?
La France soutient, selon Politico, officiellement, l'appel de la Pologne à limiter les importations de produits agricoles en provenance d'Ukraine, mais dans les faits, cette annonce ressemble plus à un coup de com pour apaiser les agriculteurs en colère. Si une telle décision était prise, l'Ukraine pourrait perdre environ 1,2 milliard d'euros de revenus commerciaux, stipule le média aglophone.
La France a rejoint la position polonaise sur la limitation des importations de produits agricoles en provenance d'Ukraine à la veille de la réunion des pays de l'UE sur la question de l'extension du libre-échange avec Kiev ? Selon les informations du média anglophone, la décision de Paris et de Varsovie aurait pu mettre à mal l'unité de l'alliance sur la question commerciale avec l'Ukraine et aurait pu perturber la prochaine réunion de la Commission européenne, du Conseil de l'UE et du Parlement européen du 19 mars. C’était un effet d’annonce.
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La macronie au bord de l’implosion : Macron devient encore plus fou !
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Pour la présidente de l’Assemblée Nationale « il faut réduire en partie les dépenses sociales »
Cela peut sembler choquant, parce que, comme des drogués à la cocaïne, nous nous sommes habitués à la dose quotidienne de poudre. Ici ce n’est pas de la poudre, enfin pas pour nous, mais de l’argent.
Lorsque j’étais jeune, dans les années 80 et 90, la France n’avait pas le RSA, nous n’avions pas toutes ces aides, nous n’avions pas les 35 heures, pas les RTT, nous avions des allocations chômage dégressives et rapidement et vous savez quoi ? Il n’y avait pas autant de misère notamment psychique, le pays allait mieux, le pays était joyeux.
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PECHEURS, ELEVEURS, AGRICULTEURS, VITICULTEURS : ILS SONT TOUJOURS EN COLERE !
Pieter Kerstens
Et ils ont bien raison, car le président Micron et son acolyte Attal les écoutent mais ne les comprennent pas.
C’est bien simple : après plus de 60 heures de labeur hebdomadaire, les paysans veulent vivre de leur travail, ce qui n’est pas le cas pour la majorité d’entre eux.
Le monde agricole a toujours été traversé de crises successives et je me souviens que dans les années 1950, j’avais assisté dans mon enfance à des manifestations des charrettes de fumier et de foin tirées par des chevaux, en Normandie. En 1958, les agriculteurs manifestaient suite à une surproduction de choux-fleurs et d’artichauts et en 1961 pour des surplus de pomme de terre. En 1970 et 1976, à cause d’une concurrence européenne dans les vins, le Midi et le Languedoc se révoltaient avec la Comité d’Action Viticole. Dans l’Aude une manifestation violente déclenchait une fusillade dans laquelle un commandant de CRS et un producteur de vins sont tués. De 1984 à 2009, la France aura vécu plusieurs révoltes contre les quotas laitiers imposés par les bureaucrates de Bruxelles.
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La France chute à la 27ème place (-6) des pays où l’on est le plus heureux. Les jeunes dépriment massivement.
Le classement du pays le plus heureux du monde est publié chaque année par l’ONU (source ici).
La France se classe à la 27e place au lieu de la 21ème l’année dernière.
C’est un recul important.
Et ce qui est important c’est justement de regarder les évolutions et les variations.
« Pour la première fois en plus de 10 ans, les États-Unis et l’Allemagne n’apparaissent pas parmi les 20 nations les plus heureuses, arrivant en 23e et 24e place ».
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Quand un mondialiste trahit notre pays et ses petits agriculteurs...
La mondialisation contemporaine est aussi une affaire d’oligarques, sûrs d’eux et de leur pouvoir, et affligés de voir que le « bon peuple » ne les croit ni ne les aime (ce dont ils se fichent bien, en fait) : la colère paysanne, après le soulèvement des Gilets jaunes, les agace et ils n’ont de cesse de reprendre le contrôle, tout en vantant les mérites de l’ouverture à tout vent des sociétés et, surtout, des marchés. Ainsi, Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC et ancien membre de la Commission européenne, qui dans un entretien publié ce lundi dans L’Opinion, soutient avec vigueur le fameux traité Mercosur que M. Macron (1) a fait échouer il y a quelques semaines, quand les tracteurs avaient envahi les routes et qu’ils faisaient entendre leur colère toute légitime contre un libre-échangisme qui favorise la déloyauté commerciale des grands groupes agroalimentaires et de quelques pays opportunistes.
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Pour Bruno Le Maire, le plein emploi inatteignable à « modèle social constant » !
Haaa… notre Bruno.
Notre ministre de l’économie et des finances depuis tout de même 7 ans !
C’est un sacré record et c’est assez rare à ce niveau une telle stabilité ministérielle. Ce n’est pas moi qui vais critiquer cette longévité. Au moins, maintenant, il a eu le temps d’apprendre ce qu’est un hectare et combien de m² cela fait. L’expérience a objectivement du bon et pour ce genre de fonctions encore plus évidemment !
Bruno Le Maire nous a donc fait une nouvelle saillie (économique s’entend) et s’est montré sceptique quant à la capacité de l’exécutif d’atteindre l’objectif du plein emploi.
« Nous n’y arriverons pas à modèle social constant », a assuré le ministre de l’Économie.