« La critique est facile, l’art est difficile », dit le proverbe, et cela s’applique aussi à la politique et à l’art de gouverner qui est, aussi et surtout, l’art de décider. Or, la question des retraites n’est pas seulement économique ou sociale, elle est d’abord éminemment politique et, aujourd’hui, étatique : ce ne sont pas les acteurs socio-économiques, les entreprises ou les corps intermédiaires qui ont rédigé les articles de loi de la réforme de 2023 (1), et ce jacobinisme de la République empêche sans doute d’envisager une approche raisonnée et raisonnable, la passion (et les intérêts partisans…) prenant le pas sur l’étude et la recherche de solutions appropriées et satisfaisantes (autant pour le monde du travail que pour la société dans son ensemble, et pour les finances des uns et des autres, et de l’État, toujours « providence » à défaut d’être « constance »).
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Prendre en compte la pénibilité du travail selon les métiers. (3)
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Les pièges de la société de consommation. (2)
La réforme des retraites devait régler pour un moment la question du financement des pensions, affirmaient ses laudateurs lors des débats, vifs, de l’année 2023. Cela sonnait comme une promesse qui rendait impératif le report de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. Mais, dès l’année suivante (nous y sommes !), le déficit du système s’élève à 5,8 milliards d’euros, simplement parce que les pensions ont suivi la courbe ascendante de l’inflation de l’année… passée. Cette revalorisation n’a, en soi, rien de choquant (en particulier pour les petites retraites, fort nombreuses en France) mais elle a ruiné financièrement la crédibilité d’une réforme déjà si difficile à faire passer et toujours pas acceptée dans l’opinion, principalement des Français actifs actuels et pas encore retraités.
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Vers l'abrogation de la réforme des retraites de 2023. (1)
Cela fait quelques années déjà que la question des retraites anime, parfois jusqu’à l’émeute, le débat politique et social : la réforme de 2023, mal agencée et sans doute fort inappropriée, a suscité une forte, virulente et jamais complètement éteinte contestation de la part du monde du Travail. Le président Macron la croyait, ainsi que ceux qui l’avaient soutenue, définitive un an après son adoption controversée, mais c’est lui-même qui l’a remise en cause avec sa dissolution et ses suites électorales : son abrogation est devenue un argument de campagne pour une Gauche qui recherchait une base électorale plus large que celle des bourgeoisies progressistes urbaines qui l’ont presque plébiscitée durant les récents scrutins européen et législatif. Mais, il ne faut pas se leurrer : une grande part de cet électorat du Bloc bourgeois ne croit pas, n’a jamais vraiment cru en cette promesse de campagne, et j’ai pu constater, à travers quelques discussions, qu’elle ne s’intéressait pas à cette question qui la motive moins que les problématiques sociétales et individualistes.
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Si tout va si bien que ça aux Etats-Unis, pourquoi des millions d’Américains dorment-ils dans leur véhicule ?
Avez-vous remarqué un nombre inhabituel de véhicules dans les parkings des grandes enseignes aux Etats-Unis la nuit ?
Si vous regardez de plus près, vous verrez que beaucoup de ces véhicules sont occupés par des personnes qui dorment . À l’heure actuelle, des millions d’Américains dorment dans leur véhicule chaque nuit. Et ce, alors même qu’on nous dit que l’économie va très bien. Mais la vérité, c’est que le système est en train de s’effondrer partout autour de nous. Donc, si vous pouvez dormir dans un lit au chaud et dans une maison très chaleureuse, vous devriez vous considérer comme très chanceux, car un grand nombre d’américains sont vraiment en difficulté en ce moment.
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Fleury-sur-Orne (14) : Amir*, 24 ans, jugé en son absence, il avait menacé de mettre le feu à la mairie, car mécontent de ne pas avoir reçu de réponse à sa demande de logement social
Jeudi 22 août 2024, Amir* (24 ans) a été jugé, en son absence, pour « menace d’atteinte aux biens dangereuse pour des personnes chargées de mission de service public ». En août 2023, il avait menacé de mettre le feu à la mairie de Fleury-sur-Orne, aux portes de Caen (Calvados).
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Natalité et politique
De Gabrielle Nenert pour Le Salon beige :
La baisse de la Démographie va-t-elle conduire à soutenir la famille ? à encourager la natalité ?
Pour avoir des enfants, le plus simple est d’avoir des familles en bonne état.
Or la famille, sous l’angle économique, est un entrepreneur, puisqu’elle crée la richesse humaine.
Or, elle n’est traitée que comme l’unité de consommation, ou comme foyer fiscal.
C’est à dire uniquement sous l’angle financier. Quelle politique lui serait-elle utile ?
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PREFON-RETRAITE une complémentaire qui chasse les fonctionnaires
PREFON-RETRAITE est une complémentaire dont a vu qu'elle était capable de spolier ses clients fonctionnaires sans conséquence pour sa pérennité. Ayant repris une campagne publicitaire, il semble donc opportun de rappeler aux éventuels intéressés les risques qu'ils coureraient à contractualiser avec PREFON-RETRAITE. Cet exemple édifiant déjà communiqué permet d'en prendre la mesure.
Dans le maquis des propositions qui incitent les français à épargner pour compenser une perte attendue de leur niveau de vie au moment de la retraite, les offres de compléments retraite sont légion.
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Mémoire du royalisme 4
Liens avec le catholicisme social
Après la mort du comte de Chambord le royalisme s’était peu à peu réduit à lui-même. Il disposait encore d’une presse combattive, certes, mais moins puissante. En revanche si sa force parlementaire décline, ses liens avec le catholicisme social sont très forts.
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4 600 euros de prestations sociales par mois. En Autriche, les aides touchées par une famille Syrienne scandalisent
Le débat sur l’immigration s’est à nouveau enflammé en Autriche après la révélation (confirmée) qu’une famille syrienne avec sept enfants, résidant dans la capitale, Vienne, recevait 4 600 euros de prestations sociales par mois. Alors que les sociaux-démocrates réclament une augmentation des prestations, le parti de droite FPÖ a qualifié ces révélations de “moquerie à l’égard de tous les travailleurs”.
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Le service militaire volontaire, la réinsertion par l’armée