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L’ONG « Médecins du monde » signe une tribune publiée mercredi pour dénoncer “une préférence nationale déguisée” à propos d’une proposition de loi Les Républicains adoptée au Sénat pour restreindre certaines prestations sociales aux étrangers. Matthias Thibeaud, référent accès aux droits santé à Médecins du monde, craint des conséquences négatives.
« Changeons le système, pas le climat. » C’était le slogan écolo inscrit sur le capot des petites voitures grises, ces électriques en libre-service qui devaient nous changer la vie : les Autolib’.
C’est un article du Figaro (source ici) qui revient sur les dernières déclarations de notre ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet en se demandant si elle raison de dire qu’en France, « on n’a pas assez de gens qui travaillent » ?
Le problème, selon la ministre, ne proviendrait pas des individus en emploi, qui « eux travaillent beaucoup, si ce n’est plus que les Allemands et les Britanniques », mais plutôt du nombre de personnes qui travaillent.
François Bayrou a exclu tout retour à l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, réaffirmant la nécessité de rétablir l’équilibre du système d’ici 2030.
Au début, l’idée était belle. Enfin, tout du moins au plan cinématographique. Un conclave, vous pensez bien ! On imaginait déjà les « acteurs sociaux » parcourant la Ville Lumière en longue procession, chacun derrière, non pas sa bannière, mais sa banderole, avant de rejoindre le ministère des Affaires sociales. Une sorte de grand-messe à trois chevaux aurait été célébrée. Bayrou aurait pontifié, assisté de Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet. Pour l’occasion, le Palois nous aurait délivré un sermon filandreux aux petits oignons, rappelant, comme il l’avait fait lors de son discours de politique générale, que ce conclave devrait se tenir « sans totem ni tabou ». Parce que c'est pas très catholique, les totems et les tabous ? Puis, Vautrin aurait elle-même fermé l’huis à triple tour – c’est le principe de base d’un conclave – et aurait gardé sous son corsage l’une des clefs, remettant la deuxième à Bayrou, qui l’aurait accrochée en pendentif à son cou, comme une sorte de fétiche ou de gri-gri, si vous voulez. Non, franchement, ça aurait eu de la gueule ! À côté, la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, Macron bras dessus, bras dessous, avec Madame, et l’archevêque déguisé pour aller à Carnaval, c’était la foire du Trône !
La Malus auto ce sera pour toutes les voitures ! Mais qu’est-ce que cette punition supplémentaire inventée par nos politicards pour soutirer de l’argent sous couvert de lutte pour « sauver la planète ». Avez-vous remarqué, nos responsables n’ont jamais autant voulu sauver de trucs ! Le climat, parce que tel qu’il est il ne doit plus changer, c’est une décision unanime et irrévocable du grand conseil planétaire de Davos. La démocratie, version UE, c’est unique en son genre, ça consiste à veiller à ce que les seules idées saines et validées par la même autorité que le climat puissent gagner en toute sécurité à toutes les élections. Les dissidents seront écartés par la force, souvent déguisée en arrêt juridique parce que c’est plus classe et c’est surtout indiscutable. La paix ? Ils veulent la sauver à tout prix, c’est dans ce but que notre agité de président crie partout qu’il va envoyer des soldats en Ukraine et qu’au besoin il larguera plein de bombes atomiques sur la Russie, car les méchants ce sont ceux qui ont envahi cette belle démocratie qu’est l’Ukraine.
Le terme « protectionnisme » est généralement considéré comme péjoratif dans le monde économique, au même titre que « isolationnisme » et « populisme ». À une époque où le globalisme est considéré comme la panacée de l’évolution sociale et géopolitique, l’idée de prendre du recul et de reconsidérer la notion d’indépendance et d’autonomie est odieuse. Les globalistes et les progressistes soutiennent qu’il n’y a pas de retour en arrière possible et qu’eux seuls connaissent la voie à suivre.
Il est plutôt commode qu’ils soient devenus les prophètes autoproclamés de la bonne politique économique, n’est-ce pas ?
Sur Europe 1, le 16 mars 2025, le député RN de Moselle Laurent Jacobelli a lâché une bombe : « 40 % du minimum vieillesse est donné à des étrangers », coûtant « plus d’un milliard d’euros par an à l’État, à peu près autant que l’aide médicale d’État ». En effet, la caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) verse bien 1,1 milliard d’euros, chaque année, à des retraités nés à l’étranger pour le minimum vieillesse, dont 0,9 milliard pour l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Et 40 % des sommes de l’ASPA du régime général vont à des étrangers, dont 35 % à des non-cotisants via le service de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (SASPA). Un poids financier qui fait tache, alors que les Français sont appelés à faire « des efforts pendant cinq ans » par le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.
Doit-on considérer comme « fake news » l’annonce par la Commission européenne qui travaillerait à une révision à la baisse des exigences environnementales imposées aux agriculteurs ? Cette étonnante inversion du courant écologiste en vogue aurait pour motivation le constat que l’effondrement de l’agriculture de la France est étroitement lié à la surtransposition des normes européennes par ses gouvernements successifs et au zèle de ses 3.000 contrôleurs de la biodiversité, soit une trentaine par département, qui ont pour mission de verbaliser les atteintes à la règle sans recours possible, car trop d’indulgence serait, de surcroît, nuisible à leur avancement, à leur carrière. C’est pourquoi l’agriculteur averti ne prend pas le risque d’une sanction qui le priverait des primes européennes représentant la moitié de ses ressources annuelles.