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tradition - Page 366

  • La section nantaise du Renouveau français fête ses trois ans

    On nous communique :
    « Le RF Nantes, ce sont trois années d’activisme nationaliste dans l’Ouest français. La section invite tous les Nantais attachés à la défense de l’indépendance française et de la civilisation européenne à rejoindre le mouvement dès aujourd’hui, en contactant cette adresse : nantes.rf@gmail.com

    En attendant, un anniversaire, ça se fête aussi en images :

    http://www.contre-info.com/

  • Des lions menés par des joueurs de flûte – par Roman Bernard

    PARIS (via Criticus) - Il aura donc fallu que je parte en Nouvelle-France pour que l’ancienne se réveille. Pendant mes trois années à Paris (quatre même, si l’on compte une année à Chartres, où je goûtais aux délices de la vie de très-grand banlieusard), il ne s’est rien passé. Rien. Je me rappelle en souriant ces « Assises régionales de l’éducation » à Lyon et à Nantes dont les organisateurs se demandaient s’il fallait ou non prévoir des défibrillateurs en cas d’arrêt cardiaque dans l’assistance… ou le « Jour de libération fiscale », ce 28 juillet 2010, quand, après avoir envoyé une newsletter à 100 000 personnes, nous nous sommes retrouvés à trois pelés et un tondu aux Tuileries, moi ridiculement déguisé en bagnard…


    Je suis parti en pensant que rien n’arriverait, décidément, et voilà que je suis démenti par les faits : 1,3 million le 13 janvier, 1,4 million le 24 mars ! Au-delà du chiffre impressionnant, ce qui est frappant, c’est d’avoir réussi à améliorer le score initial, chose très rare pour les manifs consécutives. Si je vivais toujours à Paris, je serais bien sûr allé manifester ces deux dimanches-là. Pas par réelle préoccupation du « mariage » gay, non : comme je l’ai écrit l’an dernier, le « mariage » homosexuel n’est pas notre affaire. Ses opposants prétendent défendre le mariage traditionnel en marchant, mais c’est le mariage civil, républicain, précisément institué par la Révolution pour remplacer le mariage traditionnel qu’ils défendent, illustrant ainsi que le conservateur défend toujours la dernière révolution. Comme le rappelle Ivane, la droite avait promis d’abroger le PACS en 1999. Revenue aux affaires en 2002, elle l’a renforcé. Si Sarkozy revient en 2017, ce qui est hélas possible, non seulement la droite n’abolira pas le « mariage » gay, mais elle le consolidera. Elle le défendra ensuite contre les partisans du mariage à plusieurs. Enfin, elle prétendra l’avoir inventé contre la « gauche homophobe ». Si vous trouvez ce scénario tiré par les cheveux, intéressez-vous à la récupération de Martin Luther King, communiste revendiqué, par la droite américaine depuis trente ans.

    Si, donc, je ne vais pas suivre la droite dans sa peur panique du « mariage gay », je regrette de ne pas avoir été là hier et le 13 janvier dernier. Car si tant de gens sont venus, c’était plus largement pour protester contre le projet socialiste dans son ensemble, et pas seulement contre la peccadille du « mariage » homosexuel. L’opposition à celui-ci étant pour l’heure autorisée, beaucoup ont saisi ce prétexte-là pour protester.

    « I think that was it, fellas! »
    1,4 million ! C’est impressionnant, mais, pour paraphraser Howard Beale, « I think that was it, fellas! ». Un mouvement ne vaut, en définitive, que par sonleadership, et c’est là le problème. Je salue l’engagement de ceux de mon peuple qui sont allés protester hier, car si ce ne sont pas des lions, ils valent assurément plus que les ânes qui les ont dirigés.<

    Pas besoin de s’attarder sur le cas de l’un des porte-parole de la manif du 13 janvier, qui accusait François Hollande de vouloir offrir des alliances en triangle rose aux futurs époux. Ce « gay contre le mariage gay » a été désavoué par ses maîtres, n’y revenons pas.

    Non, c’est évidemment le cas de « Frigide Barjot » qui doit retenir notre attention. Le style, c’est la femme autant que l’homme, et l’on sait tout de cette femme-là une fois qu’on a vu cette photo déterrée par les Cégébistes, où cette « catho-déjantée » se fait peloter par Jean-François Dérec, sous le regard complice de son eunuque de mari, « Basile de Koch » (lui au moins s’est inventé un nom de scène). Entre « humoristes » ratés, il semble qu’on s’entende. Nul doute que le couple de « comiques » pas drôles a su convaincre son homologue des vertus du mariage, ainsi que de celles de Nicolas Sarkozy.<

    Si la photo ne suffisait pas, cette déclaration devrait enfoncer le clou : « Arrêtons de nier la réalité de la France d’aujourd’hui. Elle est black-blanc-beur et elle est contre l’adoption des enfants par des couples homosexuels ». Black-blanc-beur, la France contre le « mariage » gay ? Faux, évidemment. Comme je le prédisais l’an dernier en réponse à Jacques de Guillebon qui fantasmait une « Sainte Alliance contre le mariage gay », les manifestants étaient dans leur écrasante majorité blancs, catholiques, agnostiques ou païens. Ce sont les Français de souche qui ont manifesté, et non une chimérique alliance des religions contre une mesure dont seule la chrétienne se soucie véritablement. C’est donc ce peuple-là (et plus largement les peuples d’Occident) qu’il faut rassembler, et pas les United Colors of Religion qui n’existent que dans les cervelles pourries de ces gens-là.<

    On mesure à quel point le million et presque et demi de manifestants s’est fait berner par son leadership quand on lit que « Frigide Barjot » s’est empressée de condamner les violences, alors que les seules violences qui ont éclaté ont été le fait de la police d’État. Il faut dire que le droitard a du mal à comprendre que la police n’est pas son gardien, mais son ennemi… et que quand Renaud geint en parlant des « matraqueurs assermentés », il est complètement à côté de la plaque… car la police est bien de son côté, et non du nôtre.

    Chers compatriotes, j’aurais aimé défiler à vos côtés, mais pas derrière des cons pareils.

    Il va nous falloir autre chose, en effet.

  • Près de deux millions de manifestants à Paris dimanche dernier !

    Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, lors de la manifestation, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais personne n’a jamais vu les photos ou les clichés qu’il a pris…

    D’après les informations recueillies depuis dimanche soir, le service de police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère, a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 millions de personnes. La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au delà donc du comptage au mètre carré. La DCRI et l’Élisée ont les chiffres sur leur bureau.

    Autre comparaison qui disqualifie les chiffres de la préfecture : après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré. Dimanche, la préfecture en annonçait 300.000. sur une artère plus grande allant jusque l’arche de la défense….

    Quant à l’Élysée, elle ne semblait pas tranquille. Curieusement :

    http://www.contre-info.com/

  • Mystique ou adulation cytologique

    Je me trompe peut être, mais on n'entendait plus parler de la Création et des créatures de Dieu dans l'Eglise du Christ. En tous cas, je n’avais pour ma part aucun écho de ces paroles essentielles à travers les homélies, encore moins à travers la « presse catholique » Quelle joie d'entendre à nouveau cela de la bouche du pape François :
    les créatures de Dieu ! Comme c'est beau et évocateur ! Et juste, puisqu'il y aussi les bêtes, la nature !
    Depuis des années, je t'entendais parler que de la "vie", du "respect de la vie" et ç’était là un discours rien moins que clair. Il y aurait énormément à dire. Mais, en gros, on avait l’impression que « la vie », cette vie martelée jusqu’à saturation par un certain catholicisme, elle était de plus en plus étrange, de plus en plus réduite et pour tout dire, de plus en plus morte ! La vie, c’était d’abord la vie exclusivement humaine (tant pis pour les autres créatures de Dieu !) puis on comprenait implicitement que la vie, c’était avant tout celle de l’embryon, et pour finir on apprenait que la vie à défendre, c’était celle des cellules embryonnaires !
    C’est à dire que la vie, c’était tout sauf la réalité de la Création dans sa totalité et dans sa réalité naturelle et historique. On était donc en plein réductionnisme glacé, à la remorque des définitions les plus contingentes et les plus passagères de la vie par les biologistes, les biochimistes, les généticiens qui, eux, sont, heureusement, parfaitement conscients du caractère approché, régional et provisoire de leurs conceptualisations et donc de la contingence historique de leurs paradigmes.
    Cette réduction de la religion au « respect de la vie » à l’embryolâtrie, à la cytolâtrie (je rappelle que la cytologie est la science qui étudie le vivant au niveau de la cellule), son origine historique et ses fonctions ne sont que trop évidentes. La cellule vivante que nous devrions adorer et respecter, elle est effectivement vivante mais comme l’individu du capitalisme pourrissant : elle se nourrit, elle excrète, et basta ! Cette vie de type embryonnaire ou cellulaire, évidemment inconsciente et apathique, promue jusqu’à l’obsession, c’est bien celle qui est imposée aux hommes adultes par l’industrie culturelle du capitalisme pourrissant.
     Et c’est effectivement le modèle de vie que nous proposait depuis trente ans peut être l’Eglise qui avait choisi, consciemment ou non, d’ignorer la complexité proprement épistémologique et historique des conceptions de la vie pour être à la traîne et à l’affût des analyses partielles et régionales de la biologie.
    Alors, il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour commencer à percevoir par quel truchement cette conception étrange de la vie a pris la place de la vie réelle, historique dans la théologie contemporaine.
    C’est un résultat parmi bien d’autres de la glaciation mentale générale qu’a induit peu à peu le capitalisme le plus âpre, et que l’on désigne habituellement par le concept de réification. On pourrait citer par exemple l’animal de ferme devenu une pure machine à produire de la viande et on a confirmation d’une profonde cohésion dans l’horreur de la réification en remarquant que la divinisation de la vie cellulaire est corrélative du plus profond oubli et mépris de l’animal de laboratoire pour lequel la gent pseudo-catholique dressée (il n’y a pas d’autre mot à ce niveau de non-pensée) à l’adoration des cellules n’a jamais, jamais eu la moindre trace de compassion. Il y aurait encore beaucoup à dire en suivant le chemin que je viens de tracer mais cela serait long et complexe. Je dois, en conclusion, aller à l’essentiel.

        On avait cru comprendre que le christianisme était la religion de la divinisation de l’homme lors de son retour à Dieu par la médiation de Jésus christ et à travers les acquis de l’expérience mystique. C’est peut être par le rappel de cette expérience mystique que l’Eglise aurait pu éviter de se donner le ridicule de l’adoration des cellules embryonnaires et de l’oubli corrélatif d’une création, hommes et bêtes, qui vit certes mais dans un tout autre sens, phénoménologique et existentiel, et qui, souvent, souffre. Mais peut être aussi que certains avaient intérêt à faire oublier l’expérience mystique et à transmuter l’Eglise en une confrérie proposant pour tout objet à ses fidèles l’adoration pleurnicharde des cellules « humaines ». Difficile de trouver un meilleur moyen de crétinisation et d’infantilisation, il faut l’avouer.
    Espérons que le cauchemar de la prosternation devant les cellules embryonnaires va prendre fin avec le pape François. Il semble, lui, se souvenir que les Evangiles, ce n’est pas une adoration figée et stuporeuse de la matière, fut-elle organique, mais une histoire pathocentrée qui se passe entre des êtres vivants et souffrants et leur Créateur.
     Jacques-Yves Rossignol

  • L'Agrif assiste les victimes des brutalités policières

    Communiqué de l'AGRIF :

    "Des milliers d’adhérents de l’AGRIF étaient hier dans l’immense manifestation contre la loi Hollande-Taubira. Celle-ci est en effet inspirée par le plus radical des nihilismes, désintégrateur de ce qui constitue le noyau même de l’humanité, la complémentarité du couple humain.

    Ses dirigeants ont été profondément indignés par la brutalité de la réaction policière contre une grande foule, jeune, familiale, bon enfant. Celle-ci n’avait été que trop comprimée pendant des heures et aspirait à un peu d’oxygène et de libre expression sur les Champs-Élysées.

    Contrairement à ce qu’a affirmé aussitôt, sans savoir, Frigide Barjot , ce n’était évidemment pas une foule de « fachos ». Plusieurs dirigeants de l’AGRIF et leurs familles ont été gravement aspergés de gaz lacrymogène aux effets très dangereux. Aussi, pleinement dans sa fonction de lutte contre le racisme à tous niveaux, l’AGRIF met ses avocats à disposition des personnes brutalisées, pour les assister dans les procédures de leurs plaintes.

    Les personnes concernées peuvent se manifester auprès de l’AGRIF :

    agrif@wanadoo.fr

    70 boulevard Saint-Germain PARIS 75005"

  • Champs-Élysées : l’Action française en première ligne

    C’est sans ménagement que les forces de l’ordre ont évacué hier au soir à l’aide de gaz lacrymogène et en usant de matraques quelques centaines de manifestants contre le mariage homosexuel qui s’étaient installés pacifiquement sur les Champs-Elysées, certains prévoyant d’y camper.

    Les manifestants étaient pris en tenaille par des gendarmes mobiles d’un côté et des CRS de l’autre, qui les ont poussés sans ménagement — l’AFP l’a elle-même reconnu !

    L’Action française est fière d’avoir été en première ligne de cette action symbolique réprimée brutalement par le pouvoir. Parmi la quarantaine de manifestants placés en garde à vue, elle compte sept militants. Honneur à eux et à tous leurs camarades de quelque horizon qu’ils viennent.

    Photos sur Le Printemps français

     


    Le Printemps français par Le_Salon_Beige

    http://www.actionfrancaise.net/craf/

  • « Historique »

    Bruno Gollnisch, le secrétaire général Steeve Briois, le secrétaire général adjoint Nicolas Bay, les députés Marion  Maréchal et Gilbert Collard,  Jany Le Pen, les secrétaires départementaux Philippe Chevrier et Jean-Luc Manoury, les Conseillers régionaux du Nord  Sylvie Goddyn et  Eric  Dillies, les membres du Bureau politique Catherine Salagnac, Thibaut de  La Tocnaye, Jean-Richard Sulzer, le responsable du FNJ Julien Rochedy  (nos excuses à ceux que nous oublions et que nous n’avons pas vu !) , les dizaines de milliers d’électeurs et sympathisants frontistes présents  l’ont constaté: la manifestation de ce dimanche en faveur de la  défense de la famille traditionnelle et contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels a été, comme celle du 13 janvier, une énorme succès populaire.

     Malgré la consigne donnée et reprise par nombre de médias d’en minimiser l’ampleur,  ce sont bien de nouveau certainement bien  plus de 700 000 Français qui étaient dans la rue, comme l’atteste notamment les photos de la foule impressionnante  empruntant l’avenue de la Grande Armée.

     Un rassemblement bon enfant, où La Marseillaise était entonnée  à plein poumon,  réunissant  les familles et les générations mais que le ministère de l’intérieur voulait entacher d’une image de violence ou à tout le moins,  qu’il n’a pas su gérer correctement. Les forces de l’ordre obéissant à  Manuel Valls ont en effet gazé une partie de manifestants, hommes, femmes enfants, personnes âgées, aux abords de l’Arc de triomphe.

     Le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’il s’agissait de disperser des militants et autres casseurs d’extrême droite, l’antienne est connue. Il est d’ailleurs déplorable que Frigide Barjot ait reprise dés hier soir sur les chaînes d’information, sans vérification et sans le recul nécessaire, les éléments de langage de la place Beauvau.

     Dans les faits rapporte plus justement un  bénévole d’une équipe d’accueil de la Manif pour tous, dont le témoignage a été publié par Nouvelles de France  et repris sur Le salon beige, «les forces de police ont été débordées par une manifestation dont tout le monde pensait qu’elle serait inférieure à celle du 13 janvier. »

     Et de rapporter les propos d’un commandant de gendarmerie: «nous ne sommes pas habitués à gérer ce type de rassemblement. Quand on met un nombre de personnes trop important dans un lieu insuffisant pour les contenir, c’est évident qu’il y a des débordements. Vous serez 10 000 pour la police mais en réalité vous êtes plus d’un million, nous le savons, ils le savent… »

     Ce que savent aussi les dirigeants de l’UMP qui étaient présents hier dans le cortège,  c’est que la Marée nationale ne cesse de monter et qu’elle menace aussi de les emporter. Il est à cette aune assez « surprenant » (?)  que Bruno Gollnisch n’ai pas été autorisée par les organisateurs  à dire quelques mots à la tribune, alors constate-t-il, que « ceux qui sont directement ou indirectement responsables de la décadence morale de ce pays depuis quarante ans »,  les représentants de la droite molle, courbe et lâche,  ont monopolisé le micro.

     Tout cela nous dépasse feignons d’en être  les organisateurs : ce sentiment explique la venue  à cette manifestation de figures de  l’UMP.  A l’instar d’un Jean-Pierre Raffarin, partisan du front républicain contre le FN dans la seconde circonscription de l’Oise, avançant pour le justifier  les mêmes arguments que le porte-parole du PS David Assouline.

     Dans ce contexte, Marine Le Pen a souligné avec justesse la portée  « historique » du résultat de la candidate du FN ,  Florence Italiani, lors du second tour hier de cette partielle face à Jean-François Mancel , député sans interruption depuis 2002. Florence Italiani  «frise la victoire » avec 48,59% des sufrages. Cela « doit être analysé comme une extraordinaire accélération de la dynamique du Front National et un magnifique signal d’espérance » a estimé  Marine. De bon augure  à  un an des élections municipales !

     Avec habilité, M Mancel avait mené une campagne très droitière et « populiste » visant à capter le ras-le-bol populaire contre la politique du gouvernement  afin de faire oublier les tares, l’euromondialisme, l’immigrationnisme, le bilan calamiteux de dix ans de règne UMP à la tête de l’Etat.

      Les observateurs s’attendaient  à un écart de voix beaucoup plus grand au profit de ce dernier  lors de ce second tour. Or, malgré une abstention encore très élevée (64,70%) toujours pénalisante pour le FN, Florence Italiani a battu le candidat de l’UMP dans  quatre des huit cantons que compte la circonscription.

     De quoi désespérer les bien-pensants et notamment les gardiens du dogme sur France Inter, dont le site internet  présentait  ce matin  la venue dans le journal de Patrick Cohen,  de l’ancien président de SOS racisme et actuel député  PS de l’Essonne, Malek Boutih.

     Il y est écrit  que M. Boutih,   chargé d’apporter dernièrement la contestation à la présidente du FN sur   le plateau de l’émission  « Des paroles et des actes »  (France2),  l’aurait  « (renvoyé » à son appartenance à l’extrême droite et au jeu trouble qu’elle entretient avec la démocratie ».  Cela est asséné tout de go,   sur une radio publique financée aussi avec l’argent des contribuables du FN. Mais c’est aussi,  n’en doutons pas,  cette partialité venimeuse qui fait monter un peu partout le vote patriote.

     Notons encore que le secrétaire national du Parti de Gauche, Alexis Corbière, a qualifié d’ »affligeant » le second tour Italinai-Mancel et estimé qu’il attestait d’un  « pourrissement du climat politique ».

     Pourrissement que M. Mélenchon a plus justement pu  constater avec les nouvelles accusations d’antisémitisme  portées contre lui ces dernières heures. Climat délétère  et chantage  plus ou moins conscient à l’antisémitisme que nous pointions déjà le 15 mars sur ce blog  en relatant la passe d’arme « fraternelle » entre les humanistes Julien Dray, Mélenchon et Corbière.

     Samedi à Bordeaux, lors du troisième Congrès du Parti de gauche, dont  Jean-Luc Mélenchon est co-président, ce dernier a attaqué sabre au clair la politique européiste d’un PS qu’il  soutient en toute schizophrénie dans les urnes.

     Non sans raison, il a reproché  au gouvernement  d’avoir donné son feu vert  la semaine dernière un « plan de sauvetage financier »  de Chypre de 10 milliards d’euros, reposant sur un remboursement de la dette via des taxes sur les dépôts bancaires des particuliers.

     François Delapierre, secrétaire national du PG, a dénoncé « les 17 salopards de l’Europe » en référence  à l’attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l’égard de Chypre. « Dans ces 17 salopards, il y a un Français, il a un nom, il a une adresse, il s’appelle Pierre Moscovici et il est membre du Parti socialiste »

     Jean-Luc Mélenchon a embrayé devant les journalistes  en qualifiant M. Moscovici de « petit intelligent qui a fait l’ENA » et qui « ne pense pas français, qui pense finance internationale ».

     Cela a suffit à déclencher l’hallali contre le conducator du FG.

     « Je suis Français par tous mes pores et je ne raisonne pas finance internationale», a affirmé M Moscovivi ce dimanche sur Canal+ , rappelant qu’il était «fils de déportés». « (M Mélenchon est ) «en train de franchir certaines bornes» «par détestation du social-libéralisme» et devrait faire «attention à ce qu’il dit».

     Plusieurs ministres socialistes comme Manuel Valls (« Inacceptable et irresponsable »), Arnaud Montebourg,  Nicole Bricq et Cécile Duflot (EE-LV) ont dénoncé la petite phrase du co-président du PG. Cette dernière a encore montré toute l’étendue  de son  intelligence en estimant que si M. Mélenchon   « n’est pas antisémite », « il flirte avec le dérapage à chaque instant, notamment sur les questions de nationalisme » (sic).

     David Assouline, porte-parole du PS, a déclaré : « le style, l’insulte et l’appel ad hominem à la vindicte publique du Front de Gauche contre Pierre Moscovici, au delà de sa vulgarité, est indigne d’un parti de gauche ».

     Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir,  a demandé à Jean-Luc  Mélenchon de « retirer » ses propos. « C’est un vocabulaire des années 1930 que l’on ne pensait plus entendre de la bouche d’un républicain et encore moins d’un dirigeant de gauche »,

     « Cette attaque sur l’identité française de Pierre Moscovici donne le haut le cœur. Elle signe une dérive dangereuse qui doit cesser dans l’injure et la mise en cause personnelle. Elle franchit les limites de l’acceptable et ne peut être tolérée par aucun républicain » a encore affirmé l’ancien gourou des « potes ».

     L’UMP est aussi montée au créneau. Déjà coutumière des attaques contre M. Mélenchon sur ce thème, Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée du  Forum Radio J,  a avancé  que « les termes finance internationale, l’idée qu’on puisse être plus lié à la finance internationale qu’à son propre pays sont des termes utilisés à d’autres époques et par d’autres personnes ».

     Pareillement,  lors de l’émission Le Grand Rendez-vous d’Europe 1-iTélé, Jean-François Copé  a  clamé que « le temps est venu pour (François Hollande) de dire si oui ou non, dans ce contexte, il continue cette alliance électorale (…) car c’est cela qui est en cause au regard de propos indignes, contraires aux valeurs de la République. »

     Enfin, et pour faire oublier de manière peu subtile les liens idéologiques  profonds et le même logiciel  qui anime les partis de la gauche et de la droite euromondialistes, M. Copé a affirmé que « l’ extrême-droite (comprendre  dans sa bouche le FN) et l’ extrême-gauche mélenchoniste  sont « bien entendu » à mettre dans le même panier.

     Là aussi la ficelle est un peu grosse et la diversion pitoyable constate Bruno Gollnisch.  Il faudra que l’UMP tente de trouver un peu mieux, et ce n’est pas gagné,  pour détourner des millions de Français du vote FN en 2014.

    http://www.gollnisch.com

  • Un des dangereux émeutiers mis hors d’état de nuire sur l’ordre de Manuel Valls

    Comme le montre la photo ci-dessous, c’est un fait : Manuel Valls est plus efficace quand il s’agit de réprimer de dangereux extrémistes venus renverser la République que les doux délinquants des grandes métropoles choyés par son alter ego, Christiane Taubira.

    MERCI À VALLS D’AVOIR SAUVÉ LA RÉPUBLIQUE !

  • Manif pour tous : les forces de l’ordre chargent la foule

     

     
    Deux poids, deux mesures - Les socialistes font preuve d’une grande « mansuétude » à l’égard de la racaille et des prières musulmanes illégales.  Par contre, ici lors de la « Manif pour tous », il ne s’agit que de Français… alors, ils peuvent se lâcher ! La prochaine  fois, les socialistes feront-ils tirer sur la foule ?... Des événements similaires à ceux de la rue d’Isly ne sont pas loin !... Hier aussi, la foule chantait "La Marseillaise". LA SITUATION GÉNÉRALE DEVIENT INSURRECTIONNELLE.
    Le réveil de la FRANCE réelle
  • La Hongrie se donne une constitution taillée pour défendre les valeurs nationales

    Le président hongrois Janos Ader a signé l’amendement de la Charte Constitutionnelle qui vise à consolider l’unité de la patrie

    Le président hongrois Janos Ader a annoncé qu’il signera l’amendement modifiant la Constitution en dépit des avertissements lancés par la Commission Européenne, les Etats-Unis et les associations et ONG qui défendent soi-disant les droits de l’homme, qui tous, estiment que cet amendement contient des “risques” pour la démocratie en pays magyar; sans doute, l’UE et les Etats-Unis, flanqués de leurs ONG subversives, préfèrent-ils une Hongrie entièrement dominée par les grands oligopoles, par les banques et les technocrates, à la solde des usuriers internationaux et refusent-ils une Constitution qui soit réellement au service du peuple hongrois. Eurocrates, Américains et ONG ne veulent apparemment pas comprendre qu’une Charte Constitutionnelle de ce type permet de défendre la souveraineté monétaire et les valeurs nationales magyares. Lundi 11 mars 2013, le Parlement, entièrement contrôlé par la majorité parlementaire, démocratiquement élue par le peuple hongrois et surtout représentée par le parti Fidesz du premier ministre Viktor Orban, a approuvé l’amendement contesté 1) qui limite notamment le pouvoir de la Cour Constitutionnelle, en annule toutes les sentences énoncées avant l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution au début de l’année 2012, 2) qui favorise toutes les normes permettant la sauvegarde des institutions d’enseignement supérieur, 3) qui maintient le contrôle des pouvoirs publics sur les personnes sans domicile fixe, ainsi que sur les lois électorales et 4) qui défend la famille traditionnelle.

    Dans une déclaration affichée sur son site officiel, le Président Ader, proche d’Orban, a expliqué que sa signature relève d’une obligation inscrite dans la Constitution selon laquelle le Président est obligé de signer la Charte et ses modifications endéans les cinq jours, après son dépôt. Et Ader commente: “C’est le seul choix que m’offre la Constitution, en phase avec mon serment, avec les normes actuelles et avec les sentences de la Cour constitutionnelle au cours de ces vingt dernières années”. “Etre démocrate signifie suivre les règles d’un Etat légal en toutes circonstances”, a-t-il encore précisé. “C’est, sans équivoque, mon devoir constitutionnel de signer et de déclarer que cet amendement à la Constitution fait désormais loi”, même après “avoir lu des arguments intelligents dans la presse politique et dans les avis de bon nombre d’experts indignés”, hostiles à la réforme, a ajouté Ader, vu que la question cruciale soulevée par l’amendement concerne “l’unité nationale”, indépendamment du fait que “cela me plaise ou non”. Poursuivant son raisonnement, Ader précise: “le Président de la République ne doit pas simplement agir au-dessus de la politique des partis, il doit toujours se placer aux côtés de la politique nationale, en tous moments et en toutes occasions”.

    Mais les opposants à cet amendement ne manquent pas, y compris en Hongrie. Le lundi 11 mars 2013, des milliers de personnes ont manifesté devant les bureaux d’Ader, l’exhortant à ne pas signer l’amendement. Les adversaires de cet amendement, dont l’ancien Président Lazslo Solyom, prétendent que le Président peut renvoyer un texte en sa qualité de garant du fonctionnement démocratique de l’Etat. Le gouvernement Orban, pour sa part, observe que son ample mandat parlementaire l’autorise à réformer une Constitution vieillie, vestige du régime communiste du passé, contrôlé par feue l’Union Soviétique.

    Le Parlement hongrois en 2011 avait approuvé une nouvelle Constitution mais il avait été obligé de la modifier à cause des avertissements que ne cessaient de lancer les technocrates de Bruxelles et à cause des réticences de la Cour Constitutionnelle sur des questions comme l’indépendance de la Banque centrale hongroise, de l’indépendance de la magistrature ou d’autres institutions. Ces affrontements politiques avaient favorisé les attaques des spéculateurs internationaux contre le forin hongrois sur les marchés boursiers. Le gouvernement a été obligé de demander un prêt au FMI qui a certes promis une “aide” mais en échange de toute une kyrielle de contraintes très pesantes pour Budapest. Mardi 19 mars 2013, Olli Rehn, Commissaire européen des affaires économiques et monétaires, sera en Hongrie pour rencontrer le premier ministre Orban et le ministre des affaires économiques Mihaly Varga. On ne connait pas encore l’ordre du jour de la rencontre et on ne sait pas encore si le quatrième amendement à la Constitution hongroise sera évoqué ou non, alors que c’est précisément cet amendement-là qui a déclenché une avalanche de critiques de la part des Etats-Unis, de la Commission Européenne et du Conseil de l’Europe, toutes instances préoccupées de voir que le gouvernement hongrois, lui, défend au moins la souveraineté et l’indépendance nationales face aux potentats politiques et économiques téléguidés par les technocrates européens et internationaux. En somme, nous avons affaire là à des ingérences indues, perpétrées par une puissance d’au-delà de l’Océan et par des technocrates qui se permettent de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un Etat souverain.
    Andrea Perrone.
    (article paru sur le site de “Rinascita”, 15 mars 2013; http://www.rinascita.eu/ ).

    merci R.Steuckers