L’urbanisation mange la terre. Et elle enlaidit notre pays. En France, tous les ans, ce sont près de 30.000 hectares – soit trois fois la surface de Paris intra muros – qui passent du statut de terres agricoles à celui de terres urbaines : constructions d’habitations, routes, parkings, centres commerciaux, etc. Dans le même temps que les lotissements et zones commerciales se multiplient, les centres-villes se meurent : logements vacants et délabrés, commerces à louer ne trouvant pas de repreneurs. Depuis 50 ans (c’est-à-dire depuis le début des années 1970), la ville s’étale, non plus par les grands ensembles mais par les pavillons. Des pavillons de plus en plus loin des centres. Car à mesure que la ville s’étale, les pavillons sont de plus en plus souvent détruits et expropriés dans les proches banlieues. Là où la variété de leurs architectures était un véritable patrimoine profitant à tous. Gâchis et incohérence !
Lire la suite