![]()
La publication d’un sondage Ifop révélant une montée de la radicalité parmi une partie des musulmans en France — notamment 42 % des 15-24 ans exprimant une sympathie pour les mouvements islamistes ...
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
![]()
La publication d’un sondage Ifop révélant une montée de la radicalité parmi une partie des musulmans en France — notamment 42 % des 15-24 ans exprimant une sympathie pour les mouvements islamistes ...

Les dénégationnistes ont l’air malin. J’ai souvent eu à faire à eux, lors de débats tournant autour des tensions identitaires causées par l’immigration extra-européenne. Le déni a toujours été leur argument. Il y a trente ans, mes contradicteurs sermonnaient : « On ne montre pas les banlieues du doigt ! ». Puis ce fut : « Les Français issus de l’immigration n’ont pas à s’intégrer puisqu’ils sont Français ! ». Il y eu aussi, plus récemment : « A 99,99%, les Français musulmans s’intègrent parfaitement ! ». Je passe sur les accusations en racisme, en islamophobie, en xénophobie que j’ai pu essuyer de la part des promoteurs du « vivre ensemble ». Or, mardi, l’Ifop a rappelé quel était l’état d’esprit des jeunes musulmans (moins de 25 ans). Le registre n’est plus celui d’un prétendu fantasme : 42% ont de la sympathie pour les mouvements islamistes ; 57% placent la charia (loi islamique) avant les lois de la République.

De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :
L’actualité politique des derniers jours a été assez largement dominée par la libération de Boualem Sansal et les commémorations des attentats du 13 novembre.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que nos dirigeants persistent à ne pas comprendre que l’islam n’est pas une religion, comme le disait le grand islamologue Rémi Brague en manière de provocation – en tout cas, pas une religion compréhensible à l’aide de nos concepts largement issus du christianisme.

Je lisais ce matin, au bar des Brisants, ces longs papiers du Figaro qui prétendent s’émouvoir de la « tentation islamiste » gagnant la jeunesse musulmane en France, comme si l’apparition d’un tel phénomène relevait d’une météorologie hasardeuse, d’un brusque coup de vent tombé du ciel. Les chiffres, pourtant, ne sont un secret pour personne et ils ne tombent pas du néant.

Notre ami Pascal Hilout a gentiment fait remarquer, dans un article publié hier, à nos collègues de Boulevard Voltaire, à Gilles Kepel et à Florence Bergeaud-Blacker qu’il faudrait qu’ils arrêtent de tourner autour du pot, et de se réfugier derrière le mot « islamisme » pour ne pas cibler l’islam. En fait, cet apostat de l’islam aurait pu élargir à l’infini ceux à qui il reproche cette faiblesse, voire cette absence de courage, car, en dehors d’Éric Zemmour, l’ensemble de la classe politique française se comporte de la même façon, et soit évoque l’islamisme, soit ajoute un adjectif qualificatif derrière le mot « islam » pour ne pas cibler la religion d’amour de tolérance et de paix.
Voilà, le bal des faux-culs est terminé. Entendez par là les commémorations des attentats de Paris. TOUS LES SALOPARDS S’ÉTAIENT DONNÉ RENDEZ-VOUS POUR L’OCCASION ! De Hollande en passant par Valls, Le Drian et Cazeneuve, dit Cazevide. Il n’en manquait qu’un, le général de salon Bruno Leray… encore qu’il était peut-être caché dans les derniers rangs. Macrounet est arrivé sans aucun respect avec 20 minutes de retard. Quant à la Dingo, maire de Paris, elle nous a gratifiés d’un de ses pires discours, complètement à côté de la plaque (il faut absolument que je me reconvertisse dans les bougies. C’est sûr, en France, il y a de l’argent à se faire !).