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Le Socialisme originel - Conférence de J.C. Michéa
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Bloc identitaire, Riposte Laique, Myriam Picard, Lionel Lucas
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Quand l’antiracisme rapporte gros…
La demande de levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen par le ministère de la Justice m’intéresse au plus haut point.
En effet, le 10 décembre 2010, la présidente du FN faisait un parallèle entre les prières de la rue Myrha, à Paris, que dénonçait, vidéos à l’appui, Riposte Laïque, et l’Occupation.
Dans la foulée, notre journal publiait un édito intitulé : « Bien sûr que les prières dans la rue, les voiles, le halal et les mosquées sont des symboles d’occupation et de conquête ! »
Quelques jours plus tard, la Ligue des droits de l’homme (LDH) annonçait son intention de déposer plainte contre la députée européenne, mais aussi contre ce dernier édito de Riposte Laïque, et un autre, plus ancien.
Nous avons été jugés, le 3 février 2012, Pascal Hilout et moi, devant la trop célèbre 17e chambre correctionnelle, après que des Michel Houellebecq ou Brigitte Bardot y eurent été traînés. Le premier avait eu le tort de dire que « la religion la plus con, c’est quand même l’islam ». Il fut acquitté. La deuxième, qui a consacré sa vie à défendre la cause animale, a eu le malheur de s’indigner de la barbarie de l’égorgement halal. Elle sera lourdement condamnée, à cinq reprises. [...]
Pierre Cassen - La suite sur Boulevard Voltaire
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Les limites de la laïcité
Fil conducteur de l'intervention de Paul-Marie Coûteaux à l'Université d'été du Front National à la Baule
L'installation en France d'une religion qui n'y a guère de tradition, l'islam, semble ne recevoir de tous côtes qu'une réponse, la laïcité - plus précisément la loi de 1905 séparant les cultes et l'Etat. Sur un certain plan, cette réponse est la bonne et il faut se féliciter de ce que Marine Le Pen l'ait catégoriquement réaffirmée ces derniers jours comme elle le fait depuis des années, à l'heure où ceux qui se veulent ses défenseurs sont souvent incapables de la respecter - voir par exemple, au-delà des prières de rues, les très fréquentes infractions à la loi de 1905 par des municipalités des plus laïcardes aux fins de favoriser la construction de mosquées. Notre attachement au principe de la laïcité est d'autant plus nécessaire que le gardien du temple laïc le bafoue quotidiennement.
Hélas, il est cependant impossible de s'en tenir là. La loi de 1905 vaut certes pour l'un des aspects de toute religion, sa liturgie, ses rites, son aspect proprement cultuel, dont il est entendu qu'il ne doit pas trouver d'expression manifeste et ostentatoire dans un cadre public aux fins d'être strictement « relégué dans la sphère privée ». Or, c'est être bien ignorant du fait religieux que de le limiter à ce versant cultuel et de faire l'impasse, par commodité, sur son versant culturel -ou pour mieux dire, civilisationnel. Une religion c'est un culte, mais bien souvent aussi une civilisation, et c'est alors que tout se complique.
Doit fait l'impasse sur la civilisation ? Bien des "laïcards" le tentent ; telle est bien une des erreurs propres à l'esprit moderne que d'oublier la civilisation (que les modernes réduisent au mot passe-partout de "société") et de faire comme si celle-ci n'était pas d'abord construite autour d'une foi, par là d'une représentation du monde, de codes esthétiques, moraux, para-politiques mais décisifs, au point d'ailleurs qu'il ne se connaît pas dans l'histoire des civilisations sans dieux ni Dieu. Ce qui est vrai des civilisations chrétiennes qui, de tout temps et en tout lieu se sont accompagnées de manifestations extérieures (depuis les croix des sanctuaires au bord des routes ou les flèches des cathédrales qui parsèment notre territoire, jusqu'aux colliers posés sur des poitrines ou la fixation d'un calendrier qui lui donnent ses rythmes ), l'est encore plus pour la religion musulmane dont il est bien connu qu'elle ne distingue nullement ce qui ressort de l'ordre privé et ce qui ressort de l'ordre public, au point que ce dernier est tout entier réglé par elle, y compris ses principes politiques. Faut-il redire que l'islam n'est pas seulement une religion, ce que nous admettons implicitement lorsque nous disons couramment que tel ou tel individu est « d'origine musulmane » et ce que les musulmans admettent souvent lorsque, à qui les interroge sur leur identité, ils répondent bien plus souvent "musulman" que "Français".
Ici, la loi de 1905 est inopérante. Car, non seulement la réponse laïciste ne règle pas les aspects civilisationnels des religions, mais sa prétention à tenir toute religion à distance, et même à égale distance, est absolument intenable dans ses conséquences -ou bien faudrait-il changer le calendrier, abattre les clochers et leurs croix, jusqu'à celles qui ornent les portes d'un bon nombre de nos cimetières- comme vient de le faire une municipalité d'Eure et Loir … Une telle extrémité serait d'autant plus absurde qu'il faudrait recomposer le calendrier en supprimant toutes fêtes religieuses, supprimer tout édifice trop visiblement religieux, expulser de notre vocabulaire tous les mots d'origine confessionnelle, etc.…
Nous sommes donc condamnés, sauf bien entendu à supprimer l'idée et le mot même de civilisation (au bénéfice de quoi, sinon la réduction au seul universel qu'est aujourd'hui le triste univers marchand?) à accepter le legs d'une civilisation chrétienne infiniment plus importante que ne l'est, pour la civilisation française la tradition musulmane. En d'autres termes, nous serons bien obligés tôt ou tard à reconnaître une préférence chrétienne.
Cette préférence n'a rien de scandaleux, et devrait même aller d'elle-même. Qui osera dire que les deux civilisations, la judéo-gréco-chrétienne et l'Islam sont à égalité ? Et qui oserait conséquemment soutenir qu'il est possible, et même souhaitable, que la cohabitation dans une même nation, non pas seulement de deux religions, mais de deux civilisations, n'est pas dangereuse, lourde de conséquences, d'accrochages et de conflits - par exemple, faudra-t-il réserver la direction de services publics sensibles, armée, police, justice, à l'une ou l'autre appartenance, répartir les jours marquants de nos calendriers au prorata de quotas toujours évolutifs, donc toujours discutables, et toujours conflictuels ? Ne pas accepter la reconnaissance simple et tranquille d'une préférence chrétienne nous condamnerait soit à ce genre de guerres civiles à ressors religieux si souvent rencontrés dans l'Histoire, et qui répandit tant de malheurs, soit à tenter l'utopie d'une civilisation sans religion, et finalement d'une société sans civilisation dont certains caressent peut-être le projet sans en mesurer les effets ultimes, une éradication soigneuse de toute expression religieuse, une atomisation parfaite des êtres et des communautés, la victoire totale du l'enrégimentement général des hommes par les seules lois du marché, de la marchandise universelle et de l'avoir solitaire…http://www.siel-souverainete.frLien permanent Catégories : actualité, anti-national, immigration, lobby, magouille et compagnie, religion 0 commentaire -
Poutine promeut une politique nataliste : « 3 enfants par famille au moins ! »
Vladimir Poutine, le président russe, s’adressait mercredi à la Nation. Il veut que son pays puisse, sur le long terme, « préserver son territoire » : et pour cela, il a exhorté son peuple à concevoir plus d’enfants, au moins trois par famille.
« Il faut mettre en place des conditions favorables, tout d’abord pour les femmes, afin qu’elles n’aient pas peur que la naissance d’un deuxième et d’un troisième enfant ne mette un frein à leur carrière« , a déclaré le président russe. Pour cela, il entend mettre en place une politique familiale et nataliste, afin d’encourager, notamment financièrement, les familles choisissant d’avoir un troisième enfant.
Évoquant « un pays pauvre, vieillissant et incapable de préserver son indépendance et même son territoire« , Poutine a avertit que « si la nation n’est pas capable de se préserver et de se reproduire , alors on n’a même pas besoin d’un ennemi extérieur, car tout s’écroulera tout seul« , poursuivant : « pour que la Russie soit souveraine et forte, nous devons être plus nombreux« .
La Russie compte actuellement un peu plus de 143 millions d’habitants : elle en a perdu plus de cinq millions depuis la chute de l’URSS en 1991. Un rapport de l’agence de notation financière S&P estimait en 2011 que la Russie pourrait perdre encore 24 millions d’habitants d’ici à 2050…
Si nous voulons que l’Occident soit pérenne et que les vagues migratoires massives ne remplacent pas nos populations autochtones, il n’y a qu’un levier : la famille. Si nous voulons continuer à vivre libre sur la terre de nos pères, le renouvellement des générations ne doit pas être confié à des populations extra-européennes, mais assumé en France par des familles françaises ; en occident , par des familles occidentales !
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508 : La France prenait forme
Après avoir donné une digne capitale à son royaume, Clovis entreprend soumettre ou chasser les Burgondes et les Wisigoths. Toulouse tombe bientôt aux mains des Francs.
Cette année-là, la vingt-septième année de son règne sur les Francs saliens, la douzième de son règne en tant que roi chrétien de la Gaule, Clovis, quarante-deux ans, travaillait toujours à ébaucher ce qui serait un jour la France. La première urgence était de donner à son royaume une capitale digne ; depuis longtemps déjà il songeait, à la suite de son père Chilpéric, à Lutèce, la cité gauloise des Parisii, dont la situation géographique était remarquable. Mais la vierge consacrée Geneviève gardait le lieu qu'elle avait sauvé d'Attila et de ses Huns en 451 et qu'elle interdisait à Clovis tant qu'il serait païen. Maintenant plus d'obstacle ! Aussi à peine séchées ses larmes après la mort de sa soeur préférée Alboflède, le roi de Francs prépara-t-il son entrée : « Cette fois, dit Anne Bernet, point de murailles hérissées d'hommes en armes, ni de portes fermées, Geneviève cédait la cité au roi converti. Lutèce s'achetait par une messe, Clovis en faisait l'expérience... »
Face à Gondebaud
Mais il fallait aussi bien vite rebâtir l'unité du pays, autrement dit soumettre ou chasser les Burgondes et les Wisigoths, occupants hérétiques. Les premiers, dans la vallée de la Saône et de Rhône, étaient les moins fanatisés de la secte arienne ; leur roi Gondebaud était l'oncle de la reine des Francs Clotilde, et Avit, l'évêque (catholique) de Vienne avait ses entrées à la Cour. Pour faire plier Gondebaud, Clovis s'appuya sur le dernier frère de celui-ci, Godegisile, qui avait échappé au massacre fratricide et gouvernait la région de Genève tout en aspirant à la couronne burgonde entière. Clovis fonça donc avec une armée impressionnante sur Gondebaud qu'il rencontra à Dijon, mais celui-ci, refusant de voir Godegisile, courut s'enfermer à Avignon, où, pour s'en sortir, il dut promettre à Clovis, parti à sa poursuite, de verser un tribut annuel. Godigisile croyant son heure arrivée, fit de la résistance dans Vienne, mais Gondebaud, avec l'aide d'un traître, l'extirpa après l'avoir tué de sa propre main, ainsi que l'évêque arien qui s'interposait. Finalement Gondebaud honora ses promesses d'Avignon. Mieux, il maria sa petite-fille Suavégotta, fille de Sigismond, à Thierry, fils d'un premier mariage (païen) de Clovis, fit édicter des lois favorables aux catholiques et reçut lui-même le baptême des mains d'Avit. « De menace qu'il était, écrit Anne Bernet, l'État burgonde devenait partenaire et soutien, et la religion catholique dont Clovis s'était fait le champion, remportait une éclatante victoire. »
Un combat singulier
Restaient les Wisigoths, qui occupaient tout le Sud-Ouest du pays, jusqu'aux Cévennes. Les catholiques attendaient une intervention de Clovis qui les libérerait des persécutions renouvelées du roi Alaric II. Avec l'accord d'Anastase, l'empereur d'Orient très inquiet de constater les visées expansionnistes des Goths hérétiques, Clovis, au printemps 507, pria saint Martin à Tours avec son armée qui s'engagea à ne pas piller, puis passa la Loire. Arrivé au bord de la Vienne, il se crut cerné, mais une gracieuse biche lui fit miraculeusement deviner un gué, dans lequel lui et tous ses hommes s'engouffrèrent. De la cathédrale de Poitiers s'éleva alors une fantastique et miraculeuse lumière, preuve que saint Hilaire, qui avait toute sa vie combattu l'arianisme, était avec eux. La bataille eut lieu à Vouillé et fut sans merci. Selon la coutume elle se termina par un combat singulier, un corps à corps entre les deux chefs : Clovis ne fit qu'une bouchée d'Alaric trop amolli dans les palais toulousains, tandis que son jeune fils Amalaric s'enfuyait tremblant au-delà des Pyrénées pour reconstituer un royaume autour de Tolède... Toulouse tomba aux mains des Francs, Clovis était maintenant maître de la Gaule sauf de l'Armorique dans la péninsule bretonne, farouchement indépendante, et du pays d'Arles qui demeurait wisigoth, allié des Ostrogoths d'Italie.
Notre temps aurait intérêt à réfléchir au comportement de notre premier roi chrétien. Celui-ci, lui-même enfant d'immigré mais plus qu'intégré, eut à faire face à des invasions à coloration religieuse. Il n'a pas dit : les religions posent un problème, mais toutes les religions se valent, donc répondons par la laïcité absolue pour n'avoir pas d'histoires, auquel cas la France ne serait pas restée chrétienne. Il a accueilli les Burgondes en les convertissant, il a chassé les Wisigoths avec leur religion théocratique et tyrannique qui faillit s'imposer mais dont il a prouvé qu'elle n'avait aucun d'avenir. C'est pour cela que remontant de Bordeaux où il avait passé l'hiver, Clovis reçut dans Tours pavoisée un envoyé de l'empereur Anastase lui conférant les insignes consulaires et le diadème des César, signe qu'il avait su ressusciter en Occident Rome sous le signe de la Croix.
Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 17 février au 2 mars 2011 -
Survivre à l'effondrement économique
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Paul Jorion : "Le travail disparaît" CSOJ
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Les nationalistes aussi ont droit à la parole !
par Pieter Kerstens, collaborateur de la revue Synthèse nationale.
Tout au long de l’année, on assiste à une multitude de manifestations sur la voie publique, dans toutes les villes importantes, sous des motifs les plus variés.
Que ce soit contre la fermeture d’entreprises, pour le droit au logement, contre les corridas, en faveur des clandestins « sans papiers », ou contre la « malbouffe ». En outre, depuis plusieurs années le conflit israélo-palestinien a donné lieu, lui aussi, à des rassemblements en faveur des uns ou des autres et plus récemment, le « printemps arabe » a déchaîné les passions.
On observera que lorsque des organisations satellites de la gauche mondialiste, de la droite cosmopolite ou des khmers verts décident de descendre dans la rue, le Pouvoir ne trouve aucune objection à l’entrave de l’ordre public.
Et quand, sous divers prétextes fallacieux les casseurs se livrent à des déprédations gratuites, curieusement aucun des hauts responsables ne se targue plus du slogan « Les casseurs seront les payeurs ! »
Année après année, on constate une aggravation des dégâts, tant au mobilier urbain qu’aux biens privés, quand il ne s’agit pas de blessés parmi les fonctionnaires chargés de faire respecter l’ordre, dégâts qui entraînent des dépenses faramineuses, à charge du contribuable, dont on se passerait bien en cette période de vaches maigres.
Pourquoi dans certains cas assiste-t-on, médusé, à une politique du « laisser faire et ne pas intervenir » ? Vous connaissez sans doute déjà la réponse.
Mais, lorsque certains mouvements populistes, identitaires ou nationalistes demandent à manifester pour le respect du droit à la liberté d’expression, de réunion, d’opinion ou de presse, ils se voient opposer un refus catégorique au motif de « troubles à l’ordre public ».
Cela a été démontré une fois de plus ce samedi 29 septembre à Paris, parce que les Jeunesses Nationalistes ont souhaité manifester pour « La France aux Français », affirmer leur attachement aux us et coutumes de leurs ancêtres et leur fidélité au drapeau tricolore.
Quoi de plus « normal » ?
Ils auraient dû être encouragés par le Pouvoir. Et c’est tout le contraire auquel les badauds ont assisté : l’arrestation manu militari de ceux qui avaient bravé l’oukase du ministre de l’Intérieur.
Alors, deux poids, deux mesures ?
Que les bouffons de la société multiculturelle, les charlatans du métissage à tous les étages et les gourous du mondialisme prennent garde !
L’exaspération mène au désespoir et d’autres formes de mécontentements pourraient s’exprimer, à l’image des samizdats de la défunte URSS, ou à l’exemple de l’évacuation forcée des Roms à Marseille la semaine dernière par des habitants excédés…