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  • "Rues barbares" de Piero San Giorgio et Vol West

    Comment survivre en ville ?

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    La planète est au bord de l’abîme. La mondialisation débridée et la globalisation qu’elle engendre nous précipitentdans une période d’accélération et de convergence de problèmes considérables. Crises économiques, politiques et sociales, dérèglements climatiques, surpopulation, pénurie de pétrole et de matières premières, dettes colossales des Etats, périls alimentaires et sanitaires, l’effondrement de toute vie « normale » menace à tout instant. Le chaos, temporaire ou de longue durée prendra le plus grand nombre d’entre nous au dépourvu, et la majorité de la population mondiale qui vit dans les villes, se retrouvera plongée dans un environnement de violence, sans pitié, piégée dans de véritables rues barbares livrées aux révoltes, aux guerres et à la famine.

     

    La survie, en cas de crises majeures, est une préoccupation quotidienne  pour Piero San Giorgio, auteur du bestseller « Survivre à l’effondrement économique », et Vol West, auteur du blog « Le Survivaliste ». Ils nous proposent dans ce livre de partager leur réflexion, leurs expériences et leur savoir-faire sur ce sujet.

     

    Eau, nourriture, hygiène, défense, lien social… Comment se préparer aux conditions extrêmes   d’un anéantissement de la « normalité ». Vous saurez tout sur la mise en place d’une véritable Base Autonome Durable urbaine pour augmenter vos chances de survie ! Si vous ne lisez pas ce livre, nous ne donnons pas cher de votre peau de citadin ! Etes-vous prêts ? Attachez vos ceintures, enfilez votre gilet pare-balles, c’est parti !

    "Rues barbares" est disponible dans notre boutique

  • "Corse, premier morceau libéré de la France"*

    En ce cinquantième anniversaire des premières tueries de la sanglante rébellion algérienne, pas un jour sans que presse, radios et télévisions ne consacrent un article ou une émission à l’histoire de cette guerre.

    Ce ne sont que célébrations de la "libération" de ce pays (aussitôt livré au totalitarisme marxiste puis à la terreur coranique), de l’indépendance recouvrée, du sacrifice des héros de la décolonisation, des courageux combattants de la "résistance algérienne", de la valeur morale de ses chefs (tous plus corrompus les uns que les autres).

    Ce ne sont que films de propagande fellouze, interviews d’anciens chefs-égorgeurs ou de leurs porteurs de valises.

    Et jamais un mot, bien sûr, pour dire ce que cent trente ans de civilisation française ont apporté de paix, de liberté, de richesse à ce désert transformé en pays de cocagne, contrée reculée de la barbarie ottomane devenue l’enfant chéri de la France, peuple de fellahs crevant de misère et de maladie rendu à sa dignité, terre gaste jadis abandonnée aux pillards et aux prédateurs et pacifiée par la puissance tutélaire.

    A inverse, rien n’est oublié des "crimes" français, de "l’exploitation cynique des richesses de cette terre volée", des "fortunes scandaleuses" amassées par les "colons", des "souffrances infligées au peuple algérien", des violences imputées aux forces d’occupation, "torturant, violant, tuant les hommes, les femmes et les enfants d’Algérie".

    Une fois pour toutes, il est entendu, sans contestation ni révision possible que la "résistance algérienne" fui à "l’occupation française" ce que la résistance française avait été à l’occupation allemande.

    Or voici que des Français, enfin, se décident à suivre le modèle de ces résistances-là.

    Et ces premiers résistants français sont une fois de plus des fils de cette Ile de beauté que, rappelons-le, quatre jours après le débarquement du 14 octobre 1943, de Gaulle décora du titre de "premier morceau libéré de la France."

    Soixante ans plus tard, un autre occupant est installé sur cette terre. Tantôt s’y livrant à des actes criminels, tantôt n’y faisant qu’exploiter les richesses d’une société multimillénaire sans rien offrir en contrepartie, tantôt profitant d’un système social qu’il a été incapable de bâtir dans son propre pays, mais toujours français de paperasse sans autre sentiment que la haine des Français de sang et sans jamais rien changer de ses moeurs primitives de voileur ou de violeur, rien renier de son culte de sang et de terreur, rien apprendre de la civilisation, rien retenir des moeurs, lois et coutumes du pays où il s’impose.

    Eh bien cet occupant-là, des Français, des Corses ont résolu d’en libérer leur terre parce qu’ils ne veulent plus de cette invasion, de cette exploitation, de cette humiliation.

    Forts des exemples que serinent médias, célébrations commémoratives et discours politiciens et qui légitiment les luttes de libération quels qu’en soient les moyens, ces résistants ont donc décidé comme leurs grands-pères il y a soixante-cinq ans et comme les Algériens il y a cinquante ans, de se dresser contre l’envahisseur.

    Mais sans recourir aux mêmes violences que l’Histoire rappelle.

    Pas d’attentats meurtriers, pas de maquis, pas de trains qui déraillent, pas de tueries, pas de femmes tondues, pas de collabos collés au mur et expédiés avec onze balles dans la peau. Pas non plus de fermes brûlées, pas de "Milk-bar" bondé d’adolescents qui explose, pas de familles massacrées, de femmes éventrées, d’enfants démembrées ni d’hommes émasculés et abandonnés, les parties génitales dans la bouche. Non. Les résistants bornent leur "terrorisme" à quelques lazzis lancés à des footballeurs allogènes, à quelques pétards d’avertissement mis à feu devant des boutiques et des maisons occupées, à quelques salves tirées au-dessus de la tête d’indésirables.

    Mais là, pour le coup, les admirateurs des méthodes des fusilleurs communistes et des égorgeurs algériens trouvent que les usages des artificiers corses sont au-delà de ce que peut supporter un démocrate humaniste.

    Le désir d’indépendance devient une marque de racisme, la résistance à l’occupation un crime.

    Pour un peu Chirac enverrait en Corse la gendarmerie mobile, les CRS et ce qui reste d’armée pour tailler en pièces la résistance locale (une chance : il n’y a pas de rue d’lsly dans l’Ile) et faciliter ainsi l’expansion d’une population allogène dont la proportion avoisine aujourd’hui les 30 %.

    Il faudra un jour que l’on nous explique au nom de quelle logique on peut :

    1.- donner le nom d’une place parisienne au "colonel" Fabien, psychopathe assassin dont "l’héroïsme" fut d’abattre dans le dos un officier de marine allemand, entraînant l’exécution de dizaines d’otages ;

    2.- dénoncer comme criminel raciste un Corse qui, fatigué de ne plus être chez lui et de voir ses enfants crever de la drogue vendue par l’occupant, pose un pain de plastic devant une maison pour inviter ses occupants à "enrichir de leur différence" leur pays d’origine plutôt qu’un coin de France qui n’en demande pas tant.

    Reste à attendre le jour où ces combattants corses que l’on traite aujourd’hui comme hier de terroristes seront officiellement décorés du nom de résistants pour avoir, une fois encore, fait de la Corse "le premier morceau libéré de la France".

    Serge de Beketch

    * Charles de Gaulle, octobre 1943.
  • L'ILIADE ET L'ODYSSÉE

    Quelle vérité historique ?

    « Chante, déesse, la colère d 'Achille, le fils de Pélée; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel- pour l'achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d'abord divisa le fils d'Atrée protecteur de son peuple, et le divin Achille ... »

    Extrait du début de L'Iliade, chant 1

    L'lliade et l'Odyssée sont deux longs poèmes divisés respectivement en 24 chants, correspondant aux 24 lettres de l'alphabet grec. Leur thème central est la Guerre de Troie entre Achéens et Troyens et le retour d'un des guerriers héroïques: Ulysse. Ce sont des poèmes homériques, fondations à la philosophie et à la culture grecques. Mais quelle est la vérité historique (ou les vérités) qui se cache(nt) derrière ce texte magnifique et universel?

    HOMÈRE

    Il est habituel d'attribuer à Homère, un grand poète grec né sans doute en Ionie, au IXe ou au VIlle siècle avant J.-C., à la fois l'Iliade et l'Odyssée. Nos lecteurs savent fort bien que l'Iliade raconte la guerre de Troie, principalement la lutte des deux héros, Achille et Hector (" La pointe va tout droit à travers le cou délicat (d 'Hector). La lourde pique de bronze ne perce cependant pas la trachée: il peut ainsi répondre et dire quelques mots. Et cependant qu'il s'écroule, le divin Achille triomphe ... "), alors que l'Odyssée relate le long voyage de retour d' Ulysse. un héros plein d'astuces, vers son île d'Ithaque.

    Quant à la réalité des récits ainsi rapportés, rien ne la prouve hors une longue tradition orale, un peu à la manière dont les chansons de geste se sont transmises durant notre Moyen Age. Un exemple suffira à faire comprendre la complexité des choses: la Chanson de Roland qui décrit des faits s'étant produits à la fin du VIlle siècle, n'est fixée dans les textes que par Thurold, durant la seconde partie du XIe. Elle est alors devenue un texte de propagande en faveur d'un monde chrétien combattant le monde musulman. Ainsi Roland et sa petite arrière-garde mettent-ils à mal, avant de périr, des centaines de milliers de musulmans. La réalité est bien différente: en quelques instants des Basques, des Vascons, ont anéanti la petite troupe du comte Roland (de la Marche) et pillé ses bagages pour se venger de la destruction de Pampelune par les troupes de Charlemagne.

    LES FOUILLES DE SCHLIEMANN

    C'est un autodidacte, passionné d'archéologie et de culture grecque, Heinrich Schliemann qui conduisant à partir de 1871, une campagne de fouilles à Troie, à l'entrée des Dardanelles, découvre, deux ans plus tard, ce que l'on a appelé le «trésor de Priam ». Un ensemble d'objets en or et de pièces de mobilier datant (on le sait à présent) du me millénaire avant J.-C., ce qui est, évidemment; très antérieur à la guerre de Troie. En 1874, Schliemann qui s'est déplacé dans le Péloponnèse, dégage, à Mycènes, la fameuse porte des Lions et les tombes dites du cercle A. C'est là qu'il met à jour le soi-disant trésor d'Agamemnon, avec son masque d'or bien connu. Là encore, ces objets remontent au IIe millénaire avant le Christ!

    DÖRPFELD RÉTABLIT PARTIELLEMENT LA VÉRITÉ

    Conscient de ses approximations, Schliemann fait appel à un véritable archéologue professionnel, Wilhelm Dorpfeld. Il écarte les hypothèses de Schliemann sur les deux trésors et impose sa conception des choses. Il réalise un travail remarquable, parvenant à repérer neuf couches successives d'occupation du site urbain de Troie. Puis il affirme que la fouille de Troie VI constitue celle du fameux siège.

    Mais de nouvelles fouilles, au xxe siècle, en particulier celles de Korfmann, permettent de penser que Troie VI fut détruite par un tremblement de terre. Et qu'il n'est pas totalement certain que Troie VII, aux murs noircis, soit bien la cité incendiée par les Grecs, décrite dans l'Odyssée.

    Et il est peu probable que les Mycéniens soient ceux qui aient attaqué et détruit Troie, puisque leur civilisation a disparu vers 1200 avant J.C. Or, les objets qu'Homère décrit dans l'Odyssée semblent bien être mycéniens. Le mystère s'épaissit! Une seule hypothèse permet de concilier les contraires: Homère s'est servi de vieux matériaux pour les figer en chants successifs. Ce qui explique que ses acteurs soient, en partie, mycéniens. On peut raisonnablement penser que les chants d'Homère ont été composés vers 800 avant J-C., en raison de l'utilisation de l'hexamètre, puis figés sous Pisistrate, le tyran d'Athènes au VIe siècle. Ils sont alors lus le jour de la fête d'Athéna, les fameuses Panathénées.

    La solution du mystère se situe sans doute au niveau de la mixture homérique, si l'on ose dire. Le poète aveugle mêle des souvenirs et des traditions datant de plusieurs époques: pour une part mycénienne, mais aussi de civilisations plus récentes.

    LA GUERRE DE TROIE A-T-EU LIEU ?

    La réponse est très probablement positive. Située à l'entrée du détroit des Dardanelles, qui contrôle l'accès à la mer de Marmara, puis au Bosphore et à la mer Noire, Troie fait payer des droits de péage, de mouillage, des approvisionnements en eau et en vivres à tous les navires qui empruntent ce passage. Et ils sont nombreux, car, en cette ère du bronze, si les Grecs disposent de cuivre (Chypre, Égypte, Crète), il leur faut aller chercher l'étain sur les rives de la mer Noire, jusqu'au Caucase. Bien plus, les courants, dans le détroit des Dardanelles, s'inversent pendant six mois ce qui oblige à de longs séjours portuaires à Troie.

    Ainsi, les Troyens s'enrichissent-ils aux dépens des Grecs. Ces derniers décident de mettre fin à ces excès qui les ruinent. Ils viennent assiéger Troie et la détruisent. Sans doute vers 1200 avant J-C., si l'on accepte que Troie VII soit bien la bonne couche! Mais alors d'où viennent ces chars, inconnus en Grèce avant l'ère classique, décrits par Homère? On voit que l'énigme n'est pas totalement résolue! Sauf à ce que le texte originel d'Homère, qui se transmettait oralement, ait été enrichi au fur et à mesure des siècles jusqu'à Pisistrate ...

    ET QUI A ÉCRIT L'ODYSSÉE ?

    L'Odyssée est si différente de l'Iliade que l'on hésite à l'attribuer au même auteur. A moins que la première, l'Iliade, soit une œuvre de jeunesse et la seconde, plus subtile, une composition de vieillesse. En effet, d'un certain point de vue, les deux poèmes racontent, pour l'essentiel, les aventures de deux héros: Achille et Ulysse. Achille est un guerrier parmi d'autres alors qu'Ulysse est un solitaire. Alors qu'il n'existe guère de message codé dans l'Iliade, hors le parti pris des Dieux, qui ressemblent ainsi singulièrement à des humains (toujours cette distanciation des Grecs vis-à-vis de leurs dieux anthropomorphes), l'Odyssée constitue un remarquable chant initiatique. Les Anciens ayant considéré que la même main a composé les deux chants, il convient, faute d'hypothèse rivale crédible, de les suivre.

    ULYSSE, LE GREC MALICIEUX

    Le héros de l'Odyssée n'est autre que celui qui a, enfin, permis aux Grecs de l'emporter sur les Troyens, par la ruse, celle du cheval de bois. Lors de son retour vers Ithaque, Ulysse va devoir déployer toutes les ressources de sa malice et de sa subtilité. Il incarne, en vérité, l'intelligence grecque face à la brutalité barbare et aux pièges de la nature. Ainsi va-t-il, successivement, triompher des Lotophages, du Cyclope, des Lestrygons, de l'enchanteresse Circé, de Charybde et de Scylla, et même de Calypso qui le retient dix années en ses rets. Sans compter qu'à la fin, il exécute tous les prétendants trompés par son déguisement de mendiant.

    UN OUVRAGE INITIATIQUE

    L'Odyssée se présente comme un ouvrage initiatique: voilà, un récit foisonnant, empli d'allers et retours, raconté en déroulement inversé. Ainsi, le récit débute-t-il par la fin : le départ de Télémaque parti à la recherche de son père, le retour d'Ulysse à Ithaque et sa vengeance contre les prétendants de sa fidèle épouse Pénélope. Ensuite, seulement, Homère en vient à la description des errements du héros en Méditerranée.

    S'agit-il, avec ces va-et-vient entre monde réel et monde de l'étrange et de l'imaginaire d'un pur conte de fées avec ses monstres marins, ses magiciennes, ses drogues, ses enchantements? Non, point tout à fait: car voici que surgissent les repères principaux du récit, des archétypes humains: fidélité de l'amour conjugal avec Pénélope, fidélité au maître avec le porcher Eumée, amour pour l'enfant avec Euryclée, sagesse avec Laërte ...

    La clé du message laissé par Ulysse est assez limpide: c'est auprès de son épouse fidèle qu'Ulysse veut finir sa vie, délaissant l'immortalité que Calypso voulait lui apporter. Telle est l'expression ultime de la sagesse grecque: accepter son destin de mortel... Au total, un hymne beaucoup plus optimiste que celui de l'Iliade et de sa profonde iniquité.

    PEUT-ON RECONSTITUER LE PÉRIPLE D'ULYSSE?

    Naturellement l'Odyssée s'inspire lourdement de la connaissance qu'ont alors les Grecs du bassin méditerranéen. La route suivie par Ulysse ne semble pas la plus courte. Parti avec dix navires, il achève son long périple de plus d'une décennie, sur un radeau!

    Déjà Strabon s'efforce de reconstituer les périples d'Ulysse. Mais il n'y parvient guère, car pour une part, le récit de l'Odyssée est totalement imaginaire.

    Il est très possible que l'île des Lotophages soit la Djerba tunisienne, que celle d'Éole soit l'îlot de Stromboli, et peut-être l'oracle des morts est-il émis depuis le lac Arverne et le mont Circeo correspond-il au domaine de Circé ... Les circonvolutions apparentes d'Ulysse qui, sans le savoir, va très rapidement se retrouver à proximité d'Ithaque, avant d'être contraint de boucler un très long voyage, sont hautement symboliques. Un clin d'œil appuyé sur la fragilité de la destinée humaine ...

    QUE PENSER DE LA PRÉSENCE D'UN PALAIS À ITHAQUE?

    Deux archéologues pensent avoir découvert des traces archéologiques du palais d'Ulysse à Ithaque. Mais les traces observées, un morceau de poterie où l'on distingue un homme attaché au mât d'un navire et une tablette gravée, portant un trident, datant probablement de l'époque mycénienne, n'ont rien de déterminant.

    Évidemment, si l'on pouvait prouver que ces vestiges sont contemporains d'Ulysse, on aurait réalisé un grand progrès dans la datation précise de la guerre de Troie ...

    On en est loin !

    Philippe Valade , dossier d'actualité de l'histoire juin-juillet 2007

  • La Grande Guerre / Les premiers “pirates de l’air”

     L’élection d’Arafat à la tête de l’Etat palestinien à naître conduit les commentateurs à se poser gravement la question : sont-ce les résistants palestiniens qui ont inventé les “pirates de l’air” ? Les uns soutiennent cette hypothèse, d’autres prétendent au contraire que c’est De Gaulle qui créa ce nouveau délit en faisant enlever Ben Bella en plein ciel ; d’autres encore assurent que c’est Robert Hemmerdinger, fondateur du Front national des Français juifs qui fut le premier pirate de l’air en tentant de s’emparer de la Caravelle qui le conduisait à Paris après son arrestation avec plusieurs autres membres de l’OAS.

    Eh bien, tout cela est faux. C’est en 1916, le 29 janvier exactement, que l’expression “pirates de l’air” vint pour la première fois sous la plume d’un journaliste au lendemain du bombardement de Ménilmontant par les zeppelins.

    Intitulé “Zeppelins sur Paris, les crimes des pirates de l’air“, le récit, par Jean Bernard dans La Vie de Paris, de ce qui fut sans doute le premier bombardement civil de l’histoire vaut d’être rapporté dans les termes employés à l’époque.

    Il était à peine dix heures (du soir), le ciel était clair et le temps était si doux que les parisiens déambulaient par les rues en devisant, le nez au vent, les mains aux poches. (…) les premiers appels de trompe des pompiers déchirèrent l’air.

    - Tiens ! Des zeppelins !

    Une simple constatation mais pas de panique et les familles continuèrent de dévaler lentement pour regagner leur logis. On peut bien l’avouer, personne n’avait peur et, sur le pas des portes, les commères devisaient, donnant leur avis.

    - Dame, ce n’est pas étonnant, c’est ce soir qu’on devait allumer quelques centaines de nouveaux becs de gaz. Ils auront été avertis et ils nous envoient leur salut.

    Les gamins intéressés suivaient les conversations mais pas un ne songea à rentrer. On eût dit une soirée de fête. Toutes les têtes se dressaient vers la voûte sombre, suivant dans les airs les petites étoiles filantes formées par les avions de combat qui balayaient le ciel.

    Des détonations sourdes, à plusieurs reprises, vinrent secouer les causeurs.

    - Ce sont des bombes, disait-on. Mais personne ne voulait croire à la randonnée des monstres ennemis.

    - Nous sommes trop bien gardés ! Ils ne pourraient pas venir. Et puis, zut ! Nous n’avons pas peur.

    Cette phrase de défi justifiait toutes les audaces. Les curieux emplissaient les larges voies, interrogeant les sergents de ville.

    - Où sont-ils, Monsieur l’agent ? On voudrait tout de même bien les voir. Les policiers avaient des gestes vagues et imprécis.

    - Rentrez chez vous, cela vaut mieux que d’attendre les bombes.

    Et, comme il se faisait tard et qu’une obscurité quasi complète enveloppait la capitale, chacun regagna son domicile en ne songeant même plus aux dirigeables allemands.

    Hélas ! En ouvrant les yeux, le matin, les Parisiens furent douloureusement surpris. Un zeppelin, pour de bon, avait survolé Paris et jeté quatorze bombes sur la capitale. Les journaux, par prudence, taisaient le nom du quartier, le populeux Ménilmontant, où le crime s’était accompli, mais le secret fut bientôt celui de Polichinelle et il n’était pas dix heures que Paris montait déjà vers les lieux sinistrés. Autos de maître, taxis de louage, motocyclettes et bicyclettes escaladaient les pentes pittoresques du XXe arrondissement.

    Les soldats du Kaiser avaient frappé des innocents. Ce n’était ni des monuments historiques, ni des bâtiments intéressant la pyrotechnie de la guerre, ni des casernes qui avaient été atteints. Non. C’étaient les demeures ouvrières d’un pauvre coin paisible. Des femmes, des petits enfants, des vieillards, voilà les victimes.

    Si les Allemands, à bout de forces, ont voulu terroriser la population parisienne, ils se sont bien trompés ! Personne n’en a peur. Pas plus les grands que les petits. Et le mot de la situation m’a semblé être donné par une brave ouvrière qui revenait du marché, son filet à la main, et qui disait à sa voisine :

    - Au fond, ce n’est pas un mal. On souffre si peu, nous autres, pendant que nos hommes se battent, qu’on oublierait presque que c’est la guerre.

    Ce premier bombardement fit vingt victimes dont les obsèques furent célébrées le 7 février 1916 en l’église Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant. Le cortège, en marche vers le Père Lachaise, s’arrêta devant la mairie du XXe où une estrade avait été dressée. L’oraison funèbre des vingt malheureux fut prononcée par le ministre de l’Intérieur Malvy, qui devait, un an plus tard, sur dénonciation de Clemenceau, être condamné au bannissement pour forfaiture. Il avait protégé les meneurs défaitistes et soutenu une feuille de liaison vendue aux Allemands : “Le Bonnet rouge”.

    Son petit-fils, Martin Malvy, ancien ministre du gouvernement Cresson, est aujourd’hui porte-parole du Parti socialiste…

  • 16 scientifiques : « Pas de panique sur le réchauffement... »

    Nous l'avions relaté en son temps. En septembre Ivar Giaever, Prix Nobel de Physique et figurant il y a quatre ans au nom des "groupies" d'Obama, démissionnait avec fracas de la Société Américaine de Physique dont il était un des membres les plus anciens. Il ne pouvait admettre le communiqué que celle-ci venait de faire paraître disant notamment : « C'est une évidence incontournable : le réchauffement climatique est en cours. Si aucune action décisive n'est entreprise des ruptures catastrophiques des systèmes écologique et physique de la terre, dan la santé et la sécurité humaine, surviendront probablement. Mous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre et commencer tout de suite ». Non seulement en dépit de ce que braille le GIECC il n'y a aucun consensus sur ce sujet mais de plus en plus de scientifiques s'inscrivent en contre et dénoncent les manipulations idéologiques qui se déroulent sous le prétexte de ce soi-disant réchauffement créé par les activités humaines. Beaucoup de scientifiques ne vont pas jusqu'à de telles extrémités et adoptent une position plus modérée. Seize d'entre eux, tous de grande renommée même si le média conformiste s'efforce de les dénoncer comme marginaux et dilettantes, ont publié le 27 janvier dans le Wall Street Journal une tribune libre intitulée : « Pas de panique sur le Réchauffement Climatique » niant qu'il puisse y avoir le moindre argument scientifique en faveur d'une décarbonisation de l'économie mondiale. Certes, n'étant pas spécialistes de ces choses nous ne nous prononcerons pas ici sur l'aspect purement scientifique mais nous revendiquons le droit de ne pas être dupes de cette escroquerie des « droits à polluer » qui depuis une dizaine d'années ont fait la fortune d'Al Gore et de quelques autres escrocs et ont permis à des multinationales d'arroser à peu de frais tous les petits malins des pays en voie de développement qui n'ont pas tardé à tirer partie de ce détournement. En voici la liste :
    Claude Allègre. J. Scott Amstrong fondateur de l'International Journal of Fore-casting. Jan Breslow, chef du laboratoire de Biochimie génétique du Rockefeller Center. Roger Cohen, American Physical Society. Edward David, National Academy of Science. William Happer, professeur de physique à Princeton. Michael Kelly, professeur de technologie à Cambridge. William Kinninmonth, ancien directeur de la recherche sur le Climat au Bureau Australien de Météorologie. Richard Lintzen, professeur de science atmosphérique au MIT. James McGrath, professeur de chimie à l'Université Technique de Virginie. Rodney Nichols, ancien président de l'Académie des Sciences de New York. Burt Rutan, ingénieur aérospatial, travailla sur Voyager et SpaceShipOne. Harrison Schmitt, astronaute Appolo 17, ancien sénateur. Nir Shaviv, professeur d'astrophysique à Hebrew University, Jérusalem. Henk Tennekes, ancien directeur du Service Royal de météorologie des Pays-Bas. Antonio Zichichi, président de la fédération Mondiale des Scientifiques, Genève.
    J. R. Rivarol du 3 février 2012

  • PMA : Hollande a tombé le masque

    PMA : les opposants choqués par les propos de Hollande

    Dénonçant les risques pour les enfants, ils se disent très motivés pour la manifestation du 13 janvier.

    L’imbroglio au sein du gouvernement, engendré par la possible ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de lesbiennes, apporte de l’eau au moulin des opposants au « mariage pour tous », plus que jamais renforcés dans leur conviction et leur mobilisation. « Il n’en fallait pas plus pour décider les hésitants à venir en nombre à la grande manif du 13 janvier », réagissent les organisateurs de la « Manif pour tous », qui réunira à Paris tous les opposants au projet.

    La PMA pour les homosexuelles, exclue du projet de loi, est revenue à la surface de ce dossier brûlant avec un encouragement de la Chancellerie. C’est en tout cas ce qu’a fait valoir la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qui a prêté mercredi à la ministre de la Justice, Christiane Taubira, un pas en avant vers l’ajout de cette mesure dans le texte de loi. Devant la confusion régnante, et après un démenti de la Chancellerie, François Hollande - qui est contre cette mesure « à ce stade » - a finalement lâché que le Parlement décidera « souverainement ».

    À l’Élysée, on reconnaissait jeudi que la question de la PMA « suscite beaucoup d’inquiétude et d’animosité » et que le mieux, conformément à ce qu’a toujours dit le gouvernement, serait d’examiner la question de la procréation médicalement assistée dans une autre loi qui viendrait plus tard. « Introduire la PMA par amendement serait le meilleur moyen d’affaiblir un engagement fort de François Hollande », estime un responsable de la majorité.

    Choqués mais peu surpris, les opposants au « mariage pour tous » estiment que la boîte de Pandore est ouverte. « Le mariage, l’adoption, la PMA, et puis quoi après ?, interroge Jérôme Brunet, président de l’Appel des professionnels de l’enfance. Les hommes trouveront injustes que seules les femmes puissent avoir des enfants, donc ils demanderont la gestation pour autrui (GPA) ? C’est un boulevard pour la GPA, un cataclysme pour la filiation. » « Pour l’humanité et la civilisation », ajoute Bénédicte, pédiatre mobilisée pour la manif du 13 janvier.

    « Surenchére des revendications »

    Pour le collectif des Maires pour l’enfance, qui rassemble près de 18 000 élus opposés au projet de loi, « les enfants ne sont pas des objets à revendiquer, à s’approprier, simplement parce qu’on a le projet ou le désir d’en avoir !, s’indigne Franck Meyer, porte-parole du collectif. Il serait bien utile pour notre pays que la raison reprenne le pas sur la surenchère des émotions et des revendications ! »

    « L’amateurisme de ce gouvernement sur ce dossier est effarant, s’étonne Tug­dual Derville, président de l’association Alliance Vita. Après les faux pas, la confusion et les piétinements, on arrive à des perspectives de fabrication d’enfants à la demande ! On est en train d’effacer la parité du couple homme-femme, pourtant universelle et incontestable, d’escamoter toute référence paternelle et de glisser vers les femmes “gestatrices”. Cette réforme a été poussée idéologiquement mais pas réfléchie sur le plan juridique et anthropologique. On a vraiment l’impression d’être gouverné par des apprentis sorciers. »

    Pour ce médecin gynécologue de la reproduction, « la PMA est déjà complexe à admettre dans la construction psychique d’un enfant, quand il y a donneur anonyme, alors accepter en plus deux mères pour l’élever… »

    Le Figaro   via http://www.actionfrancaise.net/

  • Arrêtez le génocide des Boers en Afrique du Sud !

    Grand merci à tous d'assurer la diffusion de ce texte le plus largement possible !

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    Sunnette Bridges, citoyenne sud-africaine, porte-parole de la minorité "BOER"
    Plus de 4000 fermiers blancs (Boers) ont été tués ces dernières années lors d'attaques brutales de fermes et ce nombre augmente tous les jours ; des milliers de Boers sont assassinés dans nos villes sans aucune autre raison apparente que le fait d'être blanc.
    En 1994 il y avait 12 millions de Blancs en Afrique du Sud. Aujourd'hui nous sommes moins de 7 millions !
    Nous avons été placés au niveau 6 sur une échelle de 8 par Genocide Watch, une ONG qui surveille non seulement le nombre de personnes assassinés en raison de leur race, mais également l'environnement socio-économique dans lequel se trouvent ces victimes.
    Nous (Les Européens) sommes désignés par la population noire d'Afrique du Sud par différents noms comme “Boer”, “Whitey”, “iBhunu” etc.
    En voyant ce que l'on fait à notre peuple, la révulsion n'existe clairement plus. Des bébés sont tués à bout portant ! Des femmes âgées sont violées et torturées en les brûlant avec des fers à repasser et en introduisant n'importe quel objet, de manches à balai à des tessons de bouteille dans leur vagin. D'autres sont hâchés à mort à la machette, leur tête éclatée avec des briques et des pierres, leur gorge coupée avec des couteaux de cuisine… Il n'y a aucune limite à la brutalité nauséabonde avec laquelle mon peuple est en train d'être assassiné ! Si vous en doutez encore, tapez les mots “Boer genocide” sur Google !
    Des lois sont adoptées sur la base de critères raciaux qui oppressent le groupe déjà marginalisé... dans ce cas le peuple blanc des Boers.
    L'Afrique du Sud est actuellement le seul pays au monde qui possède des lois pour "protéger" une majorité de 60 millions contre une minorité de 7 millions d'individus ! Nous ne sommes pas obligés de porter des signes distinctifs puisque nous sommes blancs ! En moins de 10 ans, plus de 600 000 Blancs ont fini dans des squats ou des ghettos principalement parce qu'ils ont perdu leur emploi en raison de la législation sur la discrimination positive (… à cause de la couleur de leur peau).
    Ces gens vivent dans des conditions horribles avec absolument aucun espoir de recevoir une aide quelconque du gouvernement afin de s'acheter un abri et de la nourriture.
    Il n'y a plus que deux niveaux restants avant que mon peuple, ou plutôt ce qu'il en reste, ne doivent "courir pour survivre !". Plus d'un million de Sud-Africains blancs ont déjà quitté le pays, dont certains après avoir vécu des expériences d'assassinat de très près. Certains parce que les propres membres de leur famille ont été tués et d'autres enfin pour trouver un emploi à l'étranger où la couleur de leur peau ne sera pas une disqualification de facto.
    La terrifiante vérité c'est que bien que nous n'ayons pas encore été placés à ce niveau, nous devons d'ores et déjà faire face à un niveau d'extermination que le monde semble ignorer de manière flagrante. En 1994 il y avait 133 000 fermiers commerciaux en Afrique du Sud. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 33 000. Plus de 4 000 de ces fermiers ont été assassinés ! Beaucoup de nos fermiers ont vendu leurs terres par peur de ces attaques et beaucoup plus encore ont été contraints de les vendre au gouvernement dans le cadre de leur "Plan de redistribution".
    Nos fermiers ne sont toutefois pas les seules cibles ! Des milliers de Boers sont assassinés dans les villes et villages. Plus fréquemment, ce sont les personnes âgées qui sont les victimes de ces crimes haineux et la brutalité avec laquelle ces gens sont tués est extrêmement choquante !
    Le gouvernement sud-africain nier le génocide des Boers.
    Après avoir lu ce texte, je ne peux qu'espérer que vous réaliserez que nous avons vraiment besoin de votre aide afin d'éviter encore plus de meurtres barbares, qui réduiraient notre nombre à un point où toute résistance serait impossible. Si vous décidez d'ignorer le problème, ce sera un bien triste jour ...
    Diffusez s'il vous plaît cet article à autant de gens que possible ! Assurez-vous que vous montriez bien notre souffrance à vos partis politiques, vos politiciens et à vos gouvernements ! Pour nous, c'est une question de vie ou de mort !

    Jacques-Yves Rossignol

  • 2012 : LA DEMOCRATIE BAFOUEE

    Les gouvernements de maint pays dépensent de l'argent pour explorer la planète Mars, dans le vain espoir d'y trouver les traces d'une vie ancienne aujourd'hui disparue. Si le martien de la légende observait l'élection présidentielle de 2012, il constaterait que la cérémonie est sans importance réelle pour l'avenir de la France et, ceci, malgré des affirmations contraires.
    Les vœux publics inutiles et ruineux servent aux concurrents principaux à prendre des postures électoralistes et, parfois, à s'injurier publiquement. La perte du triple A en offre le spectacle, alors que la classe politique tout entière en est solidairement responsable.
    Le facteur brouillant les cartes est la monarchie républicaine qui s'est installée en France ainsi que dans la plupart des pays, donnant à l'élection présidentielle une sorte de sacre laïque. C'est un événement nouveau de l'histoire des hommes. Les rois d'Israël étaient sacrés par l'onction divine. Jeanne d'Arc avait fait sacrer le Dauphin à Reims, comme simple « Lieutenant du Roi des cieux ».
    Les urnes, désormais, tiennent lieu de Sainte Ampoule sous couleur de démocratie. Dans le monde entier le bourrage de ces urnes se pratique avec entrain, ce qui est la première façon de bafouer la démocratie. Les USA sont tellement prétentieux concernant la démocratie qu'ils envoient des bombes sur les peuples récalcitrants à leur idée sur le sujet ; pourtant, ils sont loin d'être innocents dans le bourrage des urnes. En France, si le phénomène est moins fréquent, il est aussi plus discret. La république « sondagère » a pour effet que les élections se jouent souvent à la marge : il faut alors avouer, que la tentation est terrible.

    LA SIMILITUDE DES PROGRAMMES
    La future élection est faussée au départ par la similitude des programmes. Afin d'attirer le chaland, chaque candidat s'efforce de se démarquer des autres, ce qui est particulièrement visible pour les deux candidats principaux. Dès que l'un lance un projet, l'autre lance un contre projet. Une giclée de chiffres nous est lancée, sans que personne ne puisse les vérifier.
    Une triple ruine nous est annoncée. La première viendra de la persistance plus que probable des déficits publics ; aucune mesure crédible n'étant prévue pour les éviter vraiment et les remplacer par un excédent budgétaire. La deuxième ruine proviendra de la poursuite de la folie taxative, car aucune des équipes n’envisage la forte et possible décrue fiscale, moyen connu de laisser se créer de la richesse pour tous. La troisième résultera de la poursuite du déluge de lois qui démantibulent la France depuis bien longtemps. Pour créer de la richesse, il faut, en plus de la décrue fiscale, supprimer des lois et non en créer de nouvelles. A cet égard aucun des candidats n'indique qu'il va réduire d'une façon marquante le nombre des 38 ministres ou quasi ministres et certains promettent des ministères nouveaux ; or, il existe probablement une quinzaine de ministres inutiles qui nous assassinent par leur activité législative.
    Une autre offense grave à la démocratie est le barrage opposé soit aux nouveaux candidats, soit aux petits candidats, soit encore à ceux qui sont soupçonnés de ne pas être « républicains » : ce qualificatif meurtrier leur est asséné par les détenteurs provisoires du pouvoir et selon leur propre « bon plaisir » inspiré de leur intérêt électoral. Les instruments utilisés pour ce barrage sont nombreux. Le financement public des partis est le premier ; la force fiscale vole de l'argent aux citoyens pour le distribuer largement aux anciens partis. Citons, aussi, la condition abusive des 500 signatures, véritable digue contre les nouveaux ou les petits.

    DES COUTS FABULEUX
    Une autre caractéristique de cette comédie électorale, avant même son ouverture officielle, est son coût fabuleux. Ce coût repose sur une chaîne de détournements que voici.
    En premier le détournement de fonds. Les personnages présentés abusivement comme des  « candidats de gouvernement », utilisent pour faire leur campagne des sommes immenses arrachées aux contribuables. Le président, lui-même circule dans son magnifique tapis volant. Les moindres seigneurs en font autant avec moins de moyens.
    S'ajoute le détournement du temps. Le candidat socialiste confie détester les riches ; il doit se détester lui-même compte tenu des avantages formels et informels offerts par ses diverses fonctions. Or, si l'on a la générosité de penser que, malgré leur action souvent négative, il arrive que ces gens rendent de temps en temps des services véritables, comment s'expliquer qu'ils consacrent plusieurs mois de leur vie et depuis déjà longtemps à la campagne électorale ? La moindre honnêteté voudrait qu'ils renoncent pendant cette période à leurs émoluments.
    Enfin, intervient aussi le détournement de l'information.
    Toute la presse et les médias sont vent debout pour informer des faits et gestes des candidats. Bien entendu, les « petits » candidats et ceux qui n'ont pas été adoubés par le pouvoir sont relégués à la portion congrue. Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), certes, est censé améliorer l'équilibre. Mais il n'intervient vraiment qu'à partir de l'ouverture officielle de la campagne et pour les candidats alors déclarés. Il n'est, lui-même, qu'une coûteuse bureaucratie pour une tâche humainement impossible, à savoir découper artificiellement des temps de parole dans des médias classiques ; quand le collaborateur d'un candidat est dépêché à grands frais sur le lieu d'une catastrophe, il n'est pas décompté, alors que c'est de la compassion électoraliste pure ! En outre, les réseaux sociaux lui échappent par nature.
    Le résultat de tout le micmac électoral est que le vote final ne peut pas avoir de signification intelligible. Les candidats visent successivement tous les problèmes et l'on arrive forcément à des moyennes de moyennes.
    Où est l'explication ultime de cette déroute de la démocratie ? L'on trouve inévitablement le « Tout-État » ou le socialisme ce qui revient au même. Dans « La  République Fromagère », je montre que le socialisme offre aux politiques et à leurs courtisans un butin immense. La campagne déjà ouverte n'est qu'une course éperdue et collective pour saisir le butin. Parallèlement et sans attendre les futures législatives, les parachutages dans tous les camps illustrent cette course au butin.
    Le peuple, à qui l'on fait croire qu'il est souverain, jugera-t-il sur la couleur d'une cravate ? À lire les commentateurs de la presse, ce n'est pas loin de la vérité.
    Michel de PONCINS http://libeco.net

  • Ambiance déchaînée à la mosquée de Poitiers

  • Face à la crise, la génération des jeunes patriotes

     

    Face à la crise, la génération des jeunes patriotes
    L’Observatoire de l’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a rendu son premier rapport le 4 décembre, avec un chiffre accablant : en France, 23% des jeunes sont pauvres. Hormis quelques articles dans la presse, cette révélation ne semble pas faire grand bruit. Les noms d’oiseaux échangés entre Jean-François Copé et François Fillon ont la faveur des journalistes, et le Gouvernement n’a pas spécialement intérêt à communiquer là-dessus… Pour les Français, ce chiffre est noyé parmi tant d’autres, tant notre pays est assailli de statistiques, de sondages, de « batailles de chiffres » entre politiques.

    Réalise-t-on, pourtant, ce qu’il signifie réellement ? Où en sommes-nous arrivés pour admettre dans l’indifférence générale qu’un quart de notre jeunesse vit en dessous du seuil de pauvreté ? Quand, surtout, prendra t-on conscience de ce qu’il annonce pour l’avenir de notre pays, à savoir que dans la France de demain un adulte sur quatre aura fait ses débuts dans la vie dans les conditions les plus précaires, avec toutes les conséquences non seulement économiques et sociales, mais psychologiques, morales et culturelles que cela entrainera nécessairement ?

    Pour ma part, je ne me résigne pas à la résignation ! Ce chiffre n’est pas une fatalité ; il est le résultat d’une politique choisie en conscience par ceux qui nous gouvernent depuis quarante ans, et qui peut être changée si demain le peuple se décide à reprendre en main son destin.

    Le rapport de l’INJEP laisse déjà entrevoir l’une des causes de cette situation, lorsqu’il met en évidence le fait que les jeunes sans qualifications sont les plus touchés. La vérité, c’est que la gauche a réussi à installer durablement en France l’idée selon laquelle un jeune devait faire des études longues pour réussir, au nom de « l’égalité » avec les classes plus aisées. Que ce soit pendant les deux septennats de François Mitterrand, le quinquennat ministériel de Lionel Jospin ou depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, le résultat est le même : si les socialistes vident les caisses, ils laissent se remplir les facs de sociologie et de psychologie ainsi que les files d’attentes de Pôle Emploi… où l’on retrouve souvent les mêmes individus. La droite, elle, sans doute pour être fidèle à son titre de « conservatrice », se refuse à y changer quoi que ce soit lors de ses passages aux affaires. J’affirme pourtant qu’il n’y a rien de plus urgent que de réhabiliter le travail manuel dans notre pays, que l’apprentissage à 14 ans permettrait d’éviter de se retrouver avec des jeunes sans diplômes à la sortie du lycée, et qu’en ayant fait tout le contraire, la droite et la gauche sont collectivement responsables du désastre d’aujourd’hui !

    Au-delà de ce problème particulier, c’est l’ensemble de notre système économique libéral qui est en cause. Si les jeunes sont pauvres, c’est d’abord parce qu’il n’y a plus d’emplois dans notre pays, et qu’il ne peut pas y en avoir dans un pays qui accepte de voir ses usines délocalisées par des patrons soucieux de réduire toujours davantage leurs coûts de production, et qui accepte que sa jeunesse soit mise en concurrence avec une immigration massive et sous-qualifiée qui pèse constamment à la baisse sur les salaires, tout cela au nom de l’argent. La banlieue et les quartiers populaires ainsi que la ruralité sont peuplés de cette jeunesse en difficulté, sacrifiée sur l’autel des profits financiers et d’un système libéral devenu fou. Voilà la vérité que personne en-dehors du Front National n’ose porter au cœur du débat public !

    La Ministre de la Jeunesse, Valérie Fourneyron, a beau jeu de s’offusquer de ces statistiques, d’user et d’abuser des grands sentiments, d’annoncer une réunion interministérielle, de promettre des mesures fortes ! Ces mesures, il fallait les prendre avant d’en arriver là ! La situation que nous connaissons était parfaitement prévisible, et la meilleure preuve en est qu’un homme tel que Jean-Marie Le Pen l’avait parfaitement prévu et annoncé depuis les débuts du Front National !

    D’ailleurs, c’est avec passion mais avec courage que le Président d’honneur du Front National déclarait dans son discours des BBR de 1997 que « Notre principal devoir, c’est de préparer l’avenir de nos enfants et des générations futures et de leur assurer les libertés, la sécurité, l’identité, la prospérité, de leur transmettre nos patrimoines nationaux sacrés : matériels, culturels, spirituels en les préparant physiquement, intellectuellement et moralement à une vie digne d’être vécue dans l’honneur et dans la solidarité avec leur peuple et le service de la Patrie ».

    Aujourd’hui, seules deux alternatives s’offrent désormais à la France.

    La première, c’est le « No Futur » de l’UMP et du PS. Des décennies de pouvoir ont démontré le désastre social et humain dans notre vie quotidienne.

    La seconde, c’est la voie du patriotisme social, la seule porteuse d’espoir et de justice pour une jeunesse depuis trop longtemps méprisée et humiliée.

    Ces 23% constituent pour nous un chiffre terrible. Ils ne sont pourtant rien au regard de ce qui nous attend si nous ne réagissons pas ! Notre devoir, aujourd’hui, c’est de nous réveiller et de nous mobiliser pour inverser le cours de l’Histoire, non seulement pour nous, pour notre peuple, pour nos jeunes qui souffrent, mais aussi et peut-être d’abord pour les générations futures, car tout le monde doit comprendre qu’un jeune de vingt ans sur quatre qui est pauvre, c’est un enfant de dix ans sur deux qui le sera à son tour à l’âge adulte si nous prolongeons les courbes ! Avant d’en arriver là, avant de vivre dans un pays asphyxié et misérable, la responsabilité historique pèse sur nous d’assumer notre responsabilité non seulement de patriotes, non seulement de citoyens, mais tout simplement d’hommes libres et qui entendent le rester.
    Grégory Gennaro http://www.voxnr.com