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  • Tugdual Derville : "un élan historique durable est né"

    Pour Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance Vita et porte-parole du mouvement « la manif pour tous », l'élan né le 13 janvier est un mouvement de paix sociale appelé à durer...

    Quel bilan tirez-vous de la manifestation du 13 janvier ?
    J'y vois le début d'un grand mouvement d'écologie humaine. L'écologie environnementale, il y a quelques décennies, est née d'une question nouvelle : quelle Terre allons-nous laisser en héritage aux générations futures ? Le mouvement surgi de la « manif pour tous » couvait sous la cendre, et s'interroge de la même façon sur le repère de l'engendrement que nous voulons transmettre. Si ce projet de loi aboutit, ne va-t-on pas effacer des consciences l'altérité homme/femme comme source de l'humanité ? Ce repère de l'engendrement constitue l'essence de l'humanité ; s'il disparaît, nous basculons vers un changement de civilisation. La grande réussite de notre mouvement, c'est d'avoir révélé combien ce repère est précieux au moment même où il est menacé... Motivé par un sursaut de la conscience, un élan historique durable est né.

    Vous avez placé la question bioéthique au cœur du débat. Etait-ce indispensable ?
    Oui. Il est évident que le mariage homosexuel (qui va de pair avec l'adoption pour deux personnes de même sexe) implique l'élargissement de la procréation artificielle pour deux femmes, puis la gestation pour autrui pour les hommes. L'enfant ne serait plus ainsi qu'un « projet » - pour ne pas dire un « objet » - répondant à un « droit à l'enfant » conforme au désir ou au fantasme d'adultes. Comment ne pas y voir un syndrome de toute-puissance prométhéenne, cette volonté de l'homme d'être la mesure de lui-même ? à rebours de ces dérives éthiques, notre mouvement s'inscrit dans le sens du progrès humain : aux lobbies de la trans-humanité qui veulent recréer un homme supérieur, il oppose le respect de la dignité de chaque personne, toujours vulnérable.

    Il est parfois difficile de répondre aux arguments affectifs des partisans du projet de loi...
    Ils disent répondre à des aspirations naturelles : le besoin de reconnaissance et le désir d'engendrement. Or, la force de ces aspirations, respectables en elles-mêmes, peut anesthésier notre capacité à dire non...

    La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net

  • Quand le roi numide Jugurtha achetait à prix d’or la trahison des élites romaines

    La guerre de Jugurtha (112 à 105 av J.-C.) par l’historien Salluste.

    Jugurtha
    Jugurtha (v. 160-104).

    Jugurtha est un roi numide, c’est à dire berbère, qui vivait au IIe siècle avant J.-C. : il avait découvert qu’il suffisait de verser beaucoup d’or à un certain nombre de patriciens pour qu’ils soient prêts à trahir leur patrie. Il en avait conclu que tout était à vendre à Rome. Ces traîtres manigançaient ensuite pour obtenir du Sénat qu’il fasse la volonté de Jugurtha.

    Selon l’historien Salluste, « À cette époque, notre armée comptait un grand nombre de nobles et d’hommes nouveaux, toujours prêts à préférer la richesse à la vertu et à l’honneur. »

    Cependant un certain C. Memmius, tribun de la plèbe, épris de liberté et d’indépendance, exhorte le peuple à défendre la République, en même temps que sa liberté, dans un beau discours :

    « Bien des raisons m’éloignent de vous, citoyens : la puissance de la faction (des patriciens), votre résignation, la justice bafouée, et, surtout, les périls réservés à la vertu au lieu de l’honneur. Mais mon zèle pour la chose publique prime tout, et c’est avec douleur que je me vois obligé de vous rappeler à quel point, durant ces quinze dernières années, vous êtes devenus un jouet entre les mains de quelques ambitieux, avec quelle lâcheté vous avez vu périr vos défenseurs sans avoir songé à aucun moment à les venger, jusqu’à quel degré d’avilissement et de turpitude vous avez laissé s’abaisser vos âmes. …
    Au cours de ces dernières années vous vous êtes montrés discrètement indignés de voir le trésor public dilapidé… toutes les richesses et tous les honneurs accaparés par les mêmes hommes …

    ils ont vendu à l’ennemi vos lois, votre honneur, tout ce qu’il y a de sacré aux yeux des hommes et des dieux immortels


    Mais qui sont-ils donc ceux qui ont saisi la République à la gorge ? De pires scélérats dont les mains dégouttent de sang, tout dévorés de la soif de l’or, des monstres orgueilleux et pervers, des hommes qui trafiquent de la probité, de la vertu, de la piété, de tout enfin, honneur ou déshonneur.
    … Plus ils sont criminels plus ils sont sûrs d’eux. L’horreur qu’auraient dû leur inspirer leurs crimes, ils la font peser sur votre lâcheté. … Ah ! si vous preniez autant de soin de votre liberté qu’ils déploient d’ardeur pour vous asservir, – assurément la République ne serait pas livrée au pillage comme elle l’est et vos faveurs iraient aux plus méritants et non aux plus insolents. »

    Source : Salluste, Guerre de Jugurtha, Gallimard, La Pléïade, 1968, p. 695.

    http://histoire.fdesouche.com

  • En France, il vaut mieux occuper une cathédrale qu’une mosquée…la république s’en porte mieux !

    Après le dernier scandale provoqué par les extrémistes du mouvement Femen à Notre-Dame de Paris, le monde politique a réagi pour condamner cette provocation. Et l’on reste sur sa faim…

    La condamnation de Manuel Valls, ministre des cultes, s’est faite longuement attendre, moins enthousiaste, semble-t-il, à condamner une provocation menée contre l’Église que contre l’islam. Quant au ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, elle a constaté « une provocation qui peut paraître assez inutile« , soulignant que la France n’est pas un pays où les libertés publiques sont en danger, au point que de telles actions seraient nécessaires. Hallucinant ! Le ministre suggère par là que cette provocation aurait pu être utile : même s’il s’avère qu’elle peut paraître inutile ! Aucune condamnation de principe donc.

    Pour information, lorsque une mosquée, seulement en construction et donc déserte en l’état, est symboliquement et ponctuellement occupée par un mouvement dans le but de faire passer un message politique, la condamnation de principe ne se fait pas attendre et l’on déclare sur tous les tons la République en danger, réclamant la dissolution du mouvement à l’initiative de l’action.

    Ainsi, Le PCF déclarait à l’époque : « Ce groupuscule doit être dissous et ses responsables poursuivis pour provocation à la haine raciale ». On ne savait pas que l’islam était une race : on la croyait être une religion, à l’instar de la religion catholique…

    Quant au secrétaire général du Parti Socialiste, Harlem Désir, il déclarait que les provocateurs « agressent non seulement les musulmans de France mais aussi la République qui garantit la liberté de culte et le principe de laïcité »

    Et Jean-Luc Mélenchon de renchérir : « Indigne occupation du chantier de la mosquée de Poitiers et les incitations à la haine religieuse qui l’ont accompagnée marquent un franchissement de seuil dans la violence politique de l’extrême droite en France ».

    Hé bien toutes ces belles âmes n’ont pas eu un mot contre l’agression des Femen à Notre-Dame de Paris ! Agression d’autant plus grave dans la mesure où les agresseurs était irrespectueusement dénudés et que la cathédrale était remplie de fidèles qui ont été attaqués !

    Vous avez dit deux poids, deux mesures ?

    http://www.contre-info.com

  • La franc-maçonnerie mobilisée pour imposer l'euthanasie (archive 2011)

    C'est reparti. Le lobby voulant légaliser l'euthanasie tente de marquer de nouveaux points qu'il espère décisifs. Pour la première fois, une proposition de loi commune sur « une assistance médicalisée à mourir » présentée par des représentants de quatre partis politiques — Jean-Pierre Godefroy (PS), Alain Fouché (UMP), François Autain (Parti communiste) et Guy Fischer (Parti de gauche) a été officiellement examinée au Sénat le 25 janvier. Autre nouveauté importante, ce texte a franchi une première étape après avoir été adopté par la commission des Affaires sociales le 18 janvier (25 voix pour, 19 contre et 2 abstentions). « Toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur » stipule son premier article.
    Même si cette proposition de loi devrait voir son cheminement temporairement bloqué, une bonne partie de l'UMP et le Premier ministre ayant fait connaître leur opposition à ce texte, il n'en reste pas moins que les choses avancent, l'idée étant de conquérir les esprits en faisant croire que la légalisation de l'euthanasie est inéluctable et en arguant du fait que plusieurs pays européens comme les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg l'ont déjà dépénalisée. Il faut dire que les pouvoirs publics ont tout intérêt à l'adoption de cette réforme : c'est une façon cynique de résoudre le problème épineux du financement des retraites en réduisant de manière massive et indolore le nombre de pensionnés. De plus, dans notre société individualiste, hédoniste, matérialiste et consumériste, seuls sont utiles les êtres qui produisent. Les vieillards impotents sont une nuisance puisqu'ils ne servent à rien. Il n'est pas étonnant de constater que les francs-maçons qui n'ont de cesse de saper les fondements de la morale traditionnelle sont en pointe dans la légalisation de l'euthanasie comme ils l'avaient été lors de la dépénalisation de l'avortement (que l'on songe au rapport rédigé alors par le frère Pierre Simon !)
    Dans l'enquête du Nouvel Observateur sur la franc-maçonnerie Guy Arcizet, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), ne cèle nullement son intérêt pour cette question dite sociétale : « Nous réfléchissons depuis plusieurs années à l'institution d'un droit à mourir dans la dignité. Personnellement j'y suis favorable mais chacun doit se déterminer selon sa conscience ». En 2010, les 50.000 frères et les 1 200 loges de l'obédience ont été invités à plancher sur ce sujet. La quintessence de ces réflexions est remontée jusqu'au sommet de la secte et n'a évidemment pas échappé aux frères élus de la République. « C'est évidemment un thème sur lequel nous avons travaillé sans esprit partisan. Nous laissons d'ailleurs à nos camarades une totale liberté de vote » indique, grand seigneur, au site Internet du Nouvel Obs Bernard Saugey, sénateur de l'Isère et président de la Fraternelle parlementaire. Dépassant les clivages politiques, de toute façon bien ténus, entre la gauche et la droite du Système, cette association de 410 membres regroupe des frères parlementaires (160 élus) et des fonctionnaires de toutes les obédiences. « Né d'une convergence entre élus communistes, socialistes et UMP, la proposition de loi adoptée par la commission des affaires sociales pourrait bien être le produit d'une remobilisation de la fraternelle » reconnaît L'Obs. Très intéressé (et pour cause !) par les travaux des loges, l'inverti et séropositif Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Île-de-France et président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), longtemps membre de l'UMP où il avait fondé la branche homosexualiste Gay-Lib, a rencontré Guy Arcizet, grand maître du GODF, le 8 novembre dernier. « Le Grand Orient a beaucoup travaillé sur cette question importante », écrit-il avec déférence sur son blog. Longtemps présidé par le sénateur Henri Caillavet, une figure du Grand Orient de France, l'ADMD qui depuis des années contribue à médiatiser la question de l'euthanasie et à faire sauter les verrous reçoit le soutien d'un grand nombre de personnalités, des politiques comme les socialistes Michel Rocard, Manuel Valls ou le Vert Noël Mamère, le premier édile à avoir procédé le 5 juin 2004 à Bègles au "mariage" de deux homosexuels, des philosophes tels André Comte-Sponville ou Michel Onfray, des personnalités du monde du cinéma ou de la télévision telles Nathalie Baye et Mireille Dumas. Bref, on peut toujours compter sur les frères pour détruire le peu de morale qui reste encore dans notre société car qui ne voit qu'une légalisation de l'euthanasie fera faire un pas de plus dans la barbarie, d'autant que pour des questions sordides d'héritage ou de mésentente familiale beaucoup de personnes sans scrupule se saisiront de ce nouveau "droit" pour se débarrasser au plus vite de vieillards gênants en les poussant au désespoir et donc au suicide médicalement assisté ? Il est vrai que l'allongement de la durée de la vie pose des problèmes redoutables à notre société moderne, notamment celui de la dépendance et de sa prise en charge, aussi éprouvante qu'onéreuse, mais ce n'est pas par des solutions mortifères que l'on réglera la question. Un monde où l'on s'en prend aux deux bouts de la chaîne avec des enfants avortés et des vieillards euthanasiés dans l'indifférence la plus générale ne mérite pas de durer.
    RIVAROL du 28 janvier 2011
    <jeromebourbon@yahoo.fr>.

  • La Solitude

    Elle est à la fois la plus belle et la pire des choses. La société n'aime pas les solitaires suspectés d'être des subversifs ou même dangereux comme ceux qu'on appelle les loups solitaires prêts à passer à l'acte pour les pires choses. Elle n'a pas de contrôle sur eux. Plus prosaïquement il existe des termes méprisants pour les qualifier : « vieux gars », « vieille fille », « ours »...La solitude est associée à la misère affective, sexuelle, sociale, à quelqu'un en souffrance, à un mal-être...Elle peut conduire à la dépression et même au suicide. Le solitaire serait aussi s'il choisit sa solitude un misanthrope qui ne cherche pas à plaire et quelqu'un d'insensible aux autres, bref un a-social. La société de façon totalitaire n'aime pas ceux qui se mettent en marge d'elle même. Elle organise sans cesse des spectacles où il faut être là et vibrer avec les autres comme au téléthon, à toutes les soirées « charité » ou ailleurs. Les hommes et les femmes veulent donc sans cesse parader avec d'autres pour montrer leur force dans la société et sentir qu'ils existent. Être esseulé signifie qu'on est incapable de plaire et qu'on n'existe pas dans la société. Le gouvernement a décrété la lutte contre la solitude comme une maladie à guérir. De façon différente elle a été chantée par Barbara et Léo Ferré.
    Schopenhauer (Aphorismes sur la sagesse dans la vie)
    Avec ce philosophe nous avons le plus bel hymne à la solitude écrit par un misanthrope et misogyne. Il a écrit sur les femmes des pages célèbres qui font encore frémir les féministes et même les non-féministes. Schopenhauer a certes décrit les femmes comme il les a vues à son époque et sans faire de la psychologie au rabais, sa relation avec sa mère a été conflictuelle. Il était quand même attiré physiquement par les femmes car il n'était en rien un homosexuel. Les créateurs, les hommes supérieurs ont besoin de solitude car de toute façon l'intelligence isole comme elle a isolé Nietzsche et d'autres. Plus on a de l'être plus on est bien dans la solitude. Inversement ceux qui ne sont rien ont perpétuellement besoin d'être entourés. Le plus beau compliment qu'un homme de valeur puisse dire à une femme est qu'il se trouve aussi bien avec elle que s'il était seul. Bref la solitude développe son intériorité et crée son moi.
    « La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier est d'être avec soi-même et le second de n'être pas avec les autres. On appréciera hautement ce dernier si l'on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contrainte, de peine et même de danger "Tout notre mal vient de ne pouvoir être seul" a dit La Bruyère. La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. L'homme insociable est celui qui n'a pas besoin de tous ces gens là. Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de la société est déjà un grand bonheur, par là même que presque tous nos maux dérivent de la société, et que la tranquillité d'esprit, qui après la santé forme l'élément le plus essentiel de notre bonheur, y est mise en péril et ne peut exister sans de longs moments de solitude... » (Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie)
    « La sociabilité de chacun est à peu près en raison inverse de sa valeur intellectuelle ; dire de quelqu'un "il est très insociable" signifie à peu de choses près : c'est un homme doué de hautes facultés. »
    « En outre, plus l'homme a en soi, moins les autres peuvent lui apporter », « La solitude est le lot de tous les esprits supérieurs ; ils leur arrivera parfois de s'en attrister mais il la choisiront toujours comme le moindre des maux... » A.S
    Nietzsche
    « Fuis mon ami, refugie-toi dans la solitude ». Le philosophe a été profondément solitaire, ce qui a été une condition sine qua non de son œuvre. Dans Ainsi parlait Zarathoustra, le « héros » est séparé par un abîme du reste des hommes.
    Zarathoustra méprise la foule au plus haut point. La solitude est liée à la supériorité ou tout au moins son sentiment. Il existe le mépris du solitaire vis à vis du reste de l'humanité. La solitude mène à la pensée ; elle accouche de l'être. Chez Nietzsche elle est la voie vers le surhomme. « Ô solitude, solitude ma patrie !... »
    « Car chez nous la solitude est une vertu en tant qu'inclination et penchant à la propreté, qui devine l'inévitable malpropreté nécessairement attaché à tout contact des êtres humains - "en société" ».
    Rousseau
    Chez Schopenhauer et Nietzsche la solitude est intrinsèquement liée à la supériorité de certains hommes, de ceux qui ont la force de la supporter et même plus y goûter. Cette supériorité s'accroit même dans la solitude.
    Rousseau hypersensible proche de la paranoïa ne peut supporter les autres et leur méchanceté. « J'aime mieux fuir les hommes que les haïr ». Et puis haïr est fatiguant et la haine relie aux autres.
    La solitude permet de rêver, de penser, de communier avec la nature quand la solitude se trouve à la campagne. Le bonheur se trouve en nous et non chez les autres.
    « Mes heures de solitude et de méditation sont les seules où je sois pleinement moi et à moi ». La solitude permet de découvrir son moi. Être seul à la campagne est propice à la contemplation, nous met en osmose avec la nature. On ne retrouve pas dans Les rêveries d'un promeneur solitaire le mépris schopenhauerien ou nietzschéen vis à vis des hommes même si Rousseau avait du mal à les supporter. Il y a chez lui un romantisme de la solitude.
    On est passé d'une vision misérabiliste de la solitude pour l'homme du commun à un pathos de la supériorité. Elle permet une élévation intellectuelle ; elle nous libère du regard des autres et de leur mesquinerie. Elle élève spirituellement et moralement. Elle est un dépassement de soi. Elle construit un homme nouveau ce que Nietzsche nommait « surhomme ». La solitude rend immenses les hommes qui la méritent.
    PATRICE GROS-SUAUDEAU

  • L’UMP voudrait récupérer Paris, mais ne sait pas avec qui

     L'UMP, qui tente de masquer ses errements sous la fibre martiale de la « reconquête », se prend à rêver de la mairie de Paris, la ville des paradoxes électoraux qui s'est donnée à la gauche en 2001.

    Malade de ses divisions depuis la cassure des années Balladur-Chirac (1995), la « droite parlementaire » croit déceler en Nathalie Kosciusko-Morizet l'hybride politique à même de séduire un électorat qui s'embourgeoise tout en s'ancrant à gauche.
    Lors de l'élection présidentielle du 6 mai 2012, François Hollande l'a emporté largement dans la capitale, qui n'avait jamais placé en tête un candidat de gauche.
    Pensant conjurer les divisions, Jean-François Copé, président de l'UMP après un affrontement fratricide avec François Fillon, a décidé une primaire ouverte pour désigner une tête de liste à même de bouleverser le scénario annoncé d'une victoire en 2014 de la socialiste Anne Hidalgo, la « dauphine » de Bertrand Delanoë. Ce dernier, qui achèvera alors son second mandat de maire, avait annoncé dès 2007 qu'il ne se représenterait pas.
    « Mais il serait bon que nous ne nous combattions pas les uns les autres avant de combattre les socialistes », prévient le député UMP de Paris Bernard Debré.
    UNE PRIMAIRE DÉJÀ CONTROVERSÉE
    L'entrée en scène de Nathalie Kosciusko-Morizet - reflet de « la bourgeoise tout à la fois chic et bohême » (les bobos) susceptible, selon des stratèges de l'UMP, de réconcilier les « beaux quartiers » et les arrondissements populaires, avait paru pacifier la fédération parisienne. Il n'en est rien.
    Le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, représentant de l'aile copéiste (minoritaire) et candidat déclaré avec une autre copéiste, Rachida Dati, a dénoncé un « pustch », alors que le dépôt des candidatures sera clos le 28 février pour une primaire ouverte prévue entre la mi-avril et la mi-mai.
    Les Parisiens inscrits sur les listes électorales (environ 1,25 million) et désireux de participer au scrutin électronique devront s'acquitter de deux euros.
    Le "non aligné" Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement qui songe à une possible candidature, se répand en critiques sur l'« opération marketing » de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n'a toujours pas formalisé ses intentions.
    La maire du VIIe arrondissement Rachida Dati, qui avait échoué à contrer le parachutage de François Fillon, refuse de s'avouer vaincue. « Les Parisiens supportent mal le tourisme électoral », dit-elle à propos de « NKM » qui, née à Paris, est maire de Longjumeau (Essonne) depuis mars 2008.
    Souvenons-nous que les primaires UMP, par internet, qui avaient présidé à la candidature de François de Panafieu aux municipales de 2008 avaient déjà été contestées par les autres prétendants, comme Claude Goasguen ou Pierre Lellouche, qui avait dénoncé des fraudes.
    Par ailleurs, quid de l’ambiguïté de Borloo ?...
  • Contre les nationalistes et les révisionnistes tout est permis !

    Rivarol12.pngSI vous ne disposiez que de la télévision pour vous informer, vous ne sauriez pas que l’établissement privé, le Yacht Espace Saint-Germain, où devait se réunir le 16 février, au nord de Lyon, à Saint-Germain-au-Mont-d’Or, le XVe Forum de la nation a été la cible, dans la nuit de samedi à dimanche, d’un incendie criminel l’endommageant gravement et le rendant inapte à recevoir quelque manifestation ou réunion que ce soit pendant de nombreuses semaines. Cet acte criminel est survenu quelques jours seulement après que la LICRA eut officiellement demandé l’interdiction de ce rassemblement nationaliste où étaient invités entre autres personnalités sulfureuses les révisionnistes Jean Plantin et Vincent Reynouard et l’écrivain Hervé Ryssen. Il est difficile de ne pas faire le lien, même si la LICRA condamne officiellement l’incendie, tout en prenant soin d’ajouter : « Cela n’enlève rien à notre volonté d’interdire ce type de rassemblement de négationnistes et de révisionnistes », dixit Patrick Kahn, porte-parole de la Licra Rhône-Alpes.

    Pour Yvan Benedetti, organisateur du Forum et président de l’Œuvre française, la responsabilité morale des organisations dites antiracistes est écrasante : « Il y a depuis quelque temps un véritable lynchage des nationalistes, notamment par la Licra et le collectif d’extrême-gauche Vigilance 69. Ce sont ceux qui ont allumé la mèche », accuse le dirigeant nationaliste qui a d’ailleurs déposé plainte. Dans un commentaire comme toujours très judicieux, le professeur Faurisson remarque que cet incendie criminel et le silence médiatique total qui l’a suivi « ne sont pas sans rappeler, à Lyon, un incendie criminel survenu dans la nuit du 11 au 12 juin 1999 et qui avait détruit 300 000 des 450 000 ouvrages de la bibliothèque commune aux universités Lyon-II et Lyon-III, réputée contenir des ouvrages révisionnistes et, en particulier, le mémoire d’études approfondies (DEA) rédigé par Jean Plantin sur “Les épidémies de typhus dans les camps de concentration nazis”. Le juge d’instruction Stéphane Noël ouvrait un mois plus tard (juillet 1999) une information contre X pour destruction volontaire par incendie. Les experts désignés avaient établi que la localisation du premier feu, le mode de propagation de l’incendie et, enfin, des traces d’une certaine espèce d’hydrocarbures avaient confirmé l’emploi d’un accélérant. Le ou les criminels savaient que les livres sont matière difficile à détruire par le feu et que, sans accélérant, leur projet était voué à l’échec. Or, le 5 décembre 2001, était rendue une ordonnance de non-lieu ! » Robert Faurisson note que les autorités de l’époque (Raymond Barre, Jack Lang, Claude Allègre et surtout Anne-Marie Comparini) étaient restées étonnamment silencieuses, ainsi d’ailleurs que l’ensemble des media audiovisuels, à l’annonce au bout d’un mois du caractère criminel de l’incendie. Un silence qui persiste encore en 2013. « Une thèse volumineuse pourrait être écrite sur “La violence physique dans le combat mené contre les révisionnistes, en France et à l’étranger” » conclut le courageux professeur qui considère que « la violence de ces maffieux souligne leur impuissance et marque l’inéluctable progression du révisionnisme historique ».

    IL est quand même frappant que ce soient ceux-là mêmes qui accusent l’extrême droite en général et les fascistes en particulier de détester la culture, de vouloir brûler les livres qui ne leur plaisent pas, d’intimider et de violenter leurs adversaires politiques ou idéologiques qui utilisent des méthodes criminelles. Détruire 300 000 ouvrages d’une bibliothèque universitaire au motif que parmi ces livres en figure un seul de Jean Plantin convaincu de révisionnisme, cela dépasse l’entendement. C’est un véritable crime contre l’esprit. [...]

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    http://fr.altermedia.info

  • Exercice illicite de colonisation

     

    Exercice illicite de colonisation
    Rappelez-vous, c’était il y a cinq ans. L’Association L’Arche de Zoé avait tenté de kidnapper depuis le Tchad à destination de la France, 103 enfants affublés de faux pansements dans un avion spécialement affrété. Condamnés au Tchad à huit ans de travaux forcés pour tentative d’enlèvement d’enfants, ils furent finalement grâciés par le président Idriss Déby en mars 2008.

    On les avait oubliés. Pas la justice française qui les poursuivait toujours pour exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption.

    Ils viennent donc d’être condamnés. À de la prison avec sursis pour la plupart, à 3 ans dont 2 ferme et à 50 000 euros d’amende pour le couple dominant : Émilie Lelouch et Éric Breteau. Mais tout n’est pas fini : ces derniers ont été arrêté sitôt le jugement rendu, conformément aux réquisitions du parquet. Eux s’attendaient à être emprisonnés ; la justice à ce qu’ils fassent appel. Ils le font.

    On apprendra donc dans quelques temps, au détour d’un flash d’informations, s’ils sont remis ou non en liberté avant leur nouveau procès, puis si leur peine sera confirmée, réduite ou au contraire, ce qui ne semble guère probable, aggravée.

    Mais quoi qu’il en soit, les médias continueront à fustiger leur « irresponsabilité » tout en rappelant toujours et encore qu’ils n’ont agit que pour « faire le bien. »

    Ils sont certes affublés depuis la médiation de leurs exploits du surnom très évocateurs de « zozos de l’humanitaire », mais à les entendre — et à les croire –, de « Zozos », on penserait plutôt à « gentils Zorros », voire à « Zorros » tout simplement, certes plus « Sergent Garcia » dans l’efficacité que « Don Diego de la Vega » dans la ruse, mais tellement dégoulinants de bons sentiments…

    Et à les voir, Émilie et Éric, qui penserait à mal ? Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils sentent tellement bons le dévouement aux droits-de-l’homme… du Tiers Monde d’abord !

    On en oublierait presque que ces damnés du dévouement et leurs complices – pardon, « les autres bénévoles » – étaient tout de même poursuivis à l’origine pour escroquerie, exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption et aide à l’entrée ou au séjour de mineurs en situation irrégulière. Rien que « du lourd » comme on dit maintenant.

    Si les médias ont rappelé, tout de même, qu’ils n’ont hésités ni à jouer sur le « désir d’enfants » de familles d’accueil recrutées sur des forums de discussion sur l’adoption, ni à mentir sciemment sur la condition d’« orphelins » des enfants, ni encore à tromper les autorités tchadiennes et françaises en affublant ces derniers de faux pansements pour faire croire à l’urgence d’un départ sanitaire, il y a une raison – la première invoquée lors de leur arrestation – qui est désormais totalement passée sous silence.

    Il n’était question alors ni de « sauver » la vie d’enfants qui n’étaient nullement en danger, ni de leur « procurer » des parents adoptifs et encore moins de fournir à ceux-ci des « orphelins » qui ne l’étaient pas le moins du monde, certes pas de « s’enrichir », quoique…(1), mais… tout bonnement de permettre à des Africains d’accéder au « paradis occidental »… contre leur volonté, si nécessaire, mais conformément à leur volonté politique à eux.

    Selon cette version qui fut la leur avant qu’on ne leur conseille, probablement, de la passer prudemment sous silence, il ne s’agissait donc que de contribuer pour le moins, sinon d’accélérer, la colonisation de notre continent par des enfants africains.

    Les autorités tchadiennes ne l’ont pas entendu ainsi, susceptibles qu’elles sont que certains puissent considérer que des parents africains sont moins capables que des parents blancs, d’assumer et d’assurer l’avenir de leurs propres enfants. À les entendre, ce serait même des considérations quelque peu racistes… Horresco referens !

    Heureusement pour nos nauséabonds Zozos de la redistribution familiale, le Tchad n’en est plus à l’époque où l’on nourrissait les crocodiles pour moins que ça.
    Philippe Randa http://www.voxnr.com
    notes :
    (1) Éric Breteau est néanmoins accusé d’un enrichissement personnel de 55 000 euros (source : « Arche de Zoé, la dérive des sentiments », Ondine Millot, www.liberation.fr, 12 février 2013).
  • Lobbying : Dans l’antichambre du pouvoir

    Ils représentent des fédérations ou des entreprises ou exercent comme consultants indépendants en charge d’un portefeuille de plusieurs clients dont ils défendent les intérêts auprès des décideurs politiques.

    La journaliste Anna Grün a pu accompagner exceptionnellement quelques-uns d’entre eux, notamment Corinne Fabre, une pointure du lobbying à Paris, et Karl Jurka, consultant allemand qui, pour 650 euros de l’heure, déploie tous ses talents et contacts pour influencer les décisions du parlement allemand notamment lors de rendez-vous discrets dans le très select China club…

    Leur objectif : donner la bonne information à la bonne personne. Si l’avis des acteurs du monde financier et industriel évite d’être coupé de la réalité d’un pays, la manière dont il pèse sur les décisions manque cruellement de transparence selon la députée PS française Catherine Lemorton. La faute selon elle au désengagement de l’État dans les expertises publiques désormais laissées aux seuls consultants extérieurs.

    À tel point que souvent les intérêts privés priment sur l’intérêt général, à l’instar de la loi sur le prix du médicament votée en Allemagne : le bénéfice thérapeutique qui conditionne le remboursement sera évalué non par un comité indépendant, comme proposé en première instance, mais par le ministère, plus facile à influencer. Un amendement directement proposé par l’industrie pharmaceutique et repris tel quel par le Parlement.

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