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Méridien Zéro - Manipulations médiatiques, invité : Romain Lecap
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Marine Le Pen : "L’intégrisme islamique ne pousse pas dans les champs bretons"
Dans l'émission "Face à face" du 11 mars dernier sur i>Télé, Marine Le Pen est interrogée par Christophe Barbier qui, lui, au contraire de beaucoup d’autres journalistes, ne se sent pas obligé de montrer son hostilité à la présidente du FN. Il pose des questions et accorde de l’importance aux réponses. En somme, du travail de vrai journaliste. Tout à son honneur, même s’il pense autrement. Pour une fois, Marine Le Pen n’a pas à faire face à un tribunal d’inquisition et peut s’exprimer.
L’entretien porte sur :La mort d'Hugo ChavezMohamed MerahL’intégrisme islamique et les avancées de l'islam dans la société française"On n'est pas en Arabie saoudite ici, on n'est pas au Qatar, on est en France. L’intégrisme islamique ne pousse pas dans les champs bretons !", dit-elle sur ce dernier sujet. Elle évoque également l'enfumage et la politique néfaste d'austérité du gouvernement socialiste ainsi que les prochaines élections municipales en 2014. (voir la vidéo ICI)
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Un référendum en cache toujours un autre
Ça y est : le 11 mars 2013 était lancé un "Collectif national pour le non ou le boycott du référendum en Alsace". Curieux mot d'ordre pensera-t-on. Il s'adresse à divers mouvements de gauche te d'extrême gauche. Rien que du beau monde : le Front de gauche de Mélenchon, l'UPR, le NPA de Besancenot, Lutte Ouvrière, le Parti Ouvrier indépendant, reliquat du "parti des travailleurs" trotskiste-lambertiste, la CGT, Force ouvrière, la FSU, Solidaires et le mouvement Attac.À leur manière par conséquent les nostalgiques du stalinisme, du trotskisme et de Robespierre se rassemblent donc pour faire échouer la réforme. On notera qu'ils utilisent pour cela un slogan trouble. En effet, même s'il obtient une large majorité le texte se verrait abandonné dès lors que la participation resterait trop modeste.
L'Humanité se montre encore plus hypocrite : elle fait semblant de noter simplement que "le laboratoire alsacien de la décentralisation divise". Et elle imprime de la sorte :
"Les soutiens au projet – principalement la droite, mais les écologistes y sont également favorables –, menés par l’ancien ministre UMP des Collectivités et président du conseil régional Philippe Richert, estiment qu’il s’agit d’une question de bon sens qui ne fait qu’anticiper la loi de décentralisation. La résolution-dissolution adoptée par les trois collectivités parle de 'laboratoire pour un nouveau modèle de décentralisation à la française '. Les socialistes sont divisés sur la question : la fédération du Bas-Rhin est contre, celle du Haut-Rhin est pour." (1)⇓.
Ah ! diviser les socialistes, au nom de l'Unité perdue, n'est-ce pas le vieux rêve de tout communiste qui se respecte depuis le Congrès de Tours de 1920.
Pour ma part, dois-je le dire d'emblée, je ne me sens aucunement divisé face à ce projet : je suis pour, sans hésiter. J'y vois une marche salutaire vers une France mieux décentralisée, plus enracinée, plus libre
Le hasard d'une visite familiale m'avait amené à esquisser ces lignes à Dinan, jonchée de drapeaux exclusivement bretons, autour de cette longue place du Champ, d'où l'on peut admirer la statue équestre de Du Guesclin par Frémiet – Dinan où 7 loges maçonniques et 170 initiés quadrillent une population de 12 000 habitants.
Sans que les médiats hexagonaux y accordent pour le moment beaucoup d'importance, la France se prépare donc à vivre le premier véritable référendum régionaliste de son histoire. Le vote de 1969 s'était vu pollué par la question ravageuse, pour ou contre la personne de Charles De Gaulle qui proposait une révision fondamentale de la Constitution. (2)⇓.
Le non l'emporta et il a fallu attendre les lois Defferre de 1982 de Décentralisation, pour que soient reprises, complètement déformées et polluées, certaines apparences de cette réforme. L'idée du frein à l'action centralisatrice de l'État devenue étouffante se transforma en nouvelle poussée de pouvoir féodal.
Voici donc maintenant que, ce 7 avril 2013, soit 30 ans plus tard, l'Alsace devra se prononcer elle-même sur son propre statut. Elle votera sur l'idée d'un saut qualitatif majeur : la fusion des trois entités administratives régionales et départementales, en une seule, de Wissembourg à Saint-Louis.
Comme toute décision à trancher par un oui ou par un non, celle-ci appellerait certains amendements éventuellement utiles. On ne s'y attardera pas pour l'instant, souhaitant que les Alsaciens aillent de l'avant, donnent l'exemple à ceux qu'ils appellent "Français de l'intérieur". Il faut souhaiter que cette région forte voie le jour pour que Picards ou Savoyards ou Gascons ou même Franciliens s'en inspirent à leur tour.
La question de l'identité alsacienne ne ressemble pas, il est vrai à celle des autres régions rassemblées par l'Histoire autour de la tige capétienne. La linguistique ne semble pas avoir commandé, ici moins qu'ailleurs, à la délimitation des frontières : au contraire, partant du postulat que la langue de Voltaire est celle de la république, on demeure dans cette région plus qu'aucune autre dans l'esprit de la chasse aux parlers du terroir.
Ceci remonte notamment au fameux discours de Barère à la Convention sur les langues régionales :
"La monarchie avait des raisons de ressembler à la tour de Babel ; dans la démocratie, laisser les citoyens ignorants de la langue nationale, incapables de contrôler le pouvoir, c'est trahir la patrie… Chez un peuple libre, la langue doit être une et la même pour tous." (3)⇓.
Le même écrivait aussi en 1794 dans un rapport au comité de salut public :
"Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l'émigration et la haine de la République parlent allemand… La Contre-révolution parle l'italien et le fanatisme parle basque. Cassons ces instruments de dommage et d'erreurs."
Le 14 janvier 1790, pourtant une loi avait été votée par la Constituante, elle-même issue des États Généraux sur proposition de François-Joseph Bouchette. Il s'agissait de "faire publier les décrets de l’Assemblée dans tous les idiomes qu'on parle dans les différentes parties de la France" (...) "ainsi, tout le monde va être le maître de lire et écrire dans la langue qu’il aimera mieux." Des bureaux départementaux, en Alsace, en Lorraine et en Bretagne, avaient été créés pour traduire sur place divers textes. En novembre 1792, encore la Convention créa une commission afin d'accélérer les traductions.
Au nom des coûts financiers, déjà, on en arriva un peu plus tard à différer l'application de cette loi de bon sens.
Dans le contexte de la Terreur et de la lutte contre la Chouannerie, en effet, les jacobins du parti montagnard, celui de Robespierre et Saint-Just, considérèrent que "la" superstition et "le" fanatisme, ainsi qualifiaient-ils leurs adversaires parlaient "bas-breton". (4)⇓.
Le malheur de la France a voulu qu'à partir des années 1880, cette conception a prévalu sur les autres, au nom du fameux mot d'ordre de Clemenceau "la révolution est un bloc". Toute l'Histoire de la IIIe république sera marquée par cette volonté des radicaux-socialistes d'éradiquer les racines suspectées : du flamand dans le Westhoek au niçard dans l'ancien comté devenu en 1860 département des Alpes-Maritimes, gare aux familles rebelles et à leurs enfants. Dès sa plus tendre jeunesse on arrache l'administré à la langue de ses grands parents.
La gauche si faussement majoritaire en 2012 s'investit certes moins outrageusement dans les affaires d'Alsace que dans les 2 ou 3 "promesses sociétales" du candidat Hollande, c'est-à-dire sur les 60 énoncées en janvier-février 2012 par "Monsieur Normal", les seules qu'elle puisse tenir.
Elle, ou plutôt lui, "lui président", n'a pas manqué de miser en Alsace sur la haine radicale que les lubies agissantes portent à la religion. Ce camp de la déchristianisation a subi un premier échec par-devant le Conseil constitutionnel ce 21 février. Celui-ci avait été saisi au nom de la laïcité, à l'encontre du maintien solennellement promis en 1918, et naturellement reconduit en 1944, de la législation concordataire appliquée aux départements réannexés de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Faut-il d'ailleurs rappeler que ces lois spécifiques ne s'y limitent pas au Concordat de 1801 et à la liberté des cultes ? Au moins aussi importantes, les lois allemandes de 1909 sur les associations, le régime social bismarckien, l'organisation des tribunaux de commerce, etc. sans corriger les tares du "modèle" hexagonal, ont toujours marqué cette région d’une empreinte de sérieux, qui fait hélas trop souvent défaut aux autres territoires administrés par Paris. Les Alsaciens y sont manifestement fort attachés et on les comprend.
L'efficacité centraliste de nos technocrates, de nos fausses élites et de nos maîtres ne s'observe guère en effet que dans la destruction et la répression.
En reprenant possessions d'eux-mêmes les terroirs de ce pays sauveraient donc ce qui demeure de ce peuple. En s'abstenant comme l'y invitent insidieusement les gens de gauche, ils remettraient cette nécessaire réforme à des calendes que l'on n'ose qualifier des grecques, alors que le temps presse.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
Apostilles
- cf. L'Huma du 12 mars.⇑
- cf. son discours sur la réforme régionale prononcé à Lyon.⇑
- devant la Convention, le 27 janvier 1794.⇑
- cf. à cet égard le Tome III de L'Histoire de la Vendée militaire de Jacques Crétineau-Joly, volume consacré plus précisément à la révolte des "ci-devant provinces de Bretagne, Maine et Normandie"
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Skype dans le collimateur de Big Brother
Skype est un logiciel de Microsoft qui permet de communiquer d’ordinateur à ordinateur, par messages écrits mais aussi en téléphonant (avec une connexion internet), le tout gratuitement.
Un des points intéressants de Skype, pour les dissidents, est qu’il est impossible (ou du moins très difficile) d’intercepter les communications. Evidemment cela ne plait pas aux services français, alors que la République cherche à contrôler toujours plus les actes et même les pensées des citoyens.
Nous venons d’apprendre que le président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) pleurniche auprès du procureur de la République.
Un petit passage au sein de son communiqué (souligné par nous) nous laisse deviner la vraie motivation de cette démarche :« Le président de l’ARCEP informe le Procureur de la République de Paris d’un manquement possible de la société SKYPE à son obligation de se déclarer en tant qu’opérateur de communications électroniques en France
Paris, le 12 mars 2013
La société Skype Communications S.à.r.l. (ci-après, « la société Skype »), dont le siège social est établi au Luxembourg, propose aux internautes français des services qui permettent de passer des appels téléphoniques, depuis ou vers un terminal connecté à internet, par exemple un ordinateur ou un smartphone, au moyen du logiciel proposé par une autre société du groupe Skype, la société Skype Software S.à.r.l.Si tous les services fournis par la société Skype ne constituent pas des services de communications électroniques, tel paraît en revanche être le cas du service permettant aux internautes situés en France d’appeler, depuis leur ordinateur ou leur smartphone, des numéros fixes et mobiles, situés en France ou ailleurs dans le monde. En effet, ce service consiste à fournir un service téléphonique au public.L’ARCEP rappelle que l’exercice en France d’une activité d’opérateur de communications électroniques ne requiert pas d’autorisation administrative, mais seulement une déclaration préalable, conformément à l’article L. 33-1 du code des postes et des communications électroniques (CPCE). La méconnaissance de cette obligation constitue cependant une infraction pénale.
Le fait d’exercer une activité d’opérateur de communications électroniques, en particulier le fait de fournir un service téléphonique au public, implique également le respect de certaines obligations, parmi lesquelles figurent notamment l’acheminement des appels d’urgence et la mise en œuvre des moyens nécessaires à la réalisation des interceptions judiciaires.
L’ARCEP a par conséquent demandé, à plusieurs reprises, à la société Skype de se déclarer auprès d’elle en tant qu’opérateur de communications électroniques, ce que la société Skype n’a pas fait à ce jour.
Afin de veiller au respect de ces dispositions essentielles du droit des communications électroniques en France, le président de l’ARCEP vient d’informer, conformément à l’article L. 36-10 du CPCE, le Procureur de la République de Paris de ces faits, qui sont susceptibles de recevoir une qualification pénale. »
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Asservissement et déportation vers l’Amérique, des pauvres en Angleterre, du XVIIe au XIXe siècle partie 2
Au XVIIe siècle, les troupes de Cromwell ont conquis l’Irlande et pris Drogheda le 11 septembre 1649. Dix mille habitants ont été massacrés. Plus de cent mille hommes, femmes et enfants ont été déportés. Leur crime : être de confession catholique.
Une infime minorité survivra aux douze semaines que nécessite la traversée de l’Atlantique. En septembre 1655, Cromwell exige que mille cinq cent jeunes Irlandais de douze à quatorze ans soient envoyés en Jamaïque et dans les Antilles anglaises pour compenser la mortalité des esclaves blancs. Ce plan est adopté par le Conseil d’Etat. Malheureusement, les enfants ne sont pas les seules victimes de ces déportations. Selon The Curse of Cromwell : A History of the Ironside Conquest of Ireland, les prêtres irlandais sont systématiquement déportés en Amérique avec des vieillards de plus de quatre-vingts ans.
Le 25 mars 1659, la mise en esclavage de prisonniers politiques blancs est débattue au parlement anglais. Sa pratique s’intensifie après le 16 avril 1746, quand les fantassins du Scottish Highland, Français et Irlandais combattant de l’armée jacobite, perdent la bataille de Culloden. Ils sont déportés à la Barbade à partir des ports de Londres, Plymouth, Southampton, Douvres, Aberdeen. En Angleterre, les protestants les plus démunis sont également victimes de Cromwell qui en février 1656 a ordonné de déporter mille deux cent Anglaises. Deux mille autres les rejoindront le mois suivant. La même année Cromwell fait déporter en Jamaïque tous les Ecossais sans habitation.
Le rôle actif et déterminant de Cromwell dans l’esclavage va de pair avec son appartenance à la franc-maçonnerie primitive, celle qui commence avant Anderson et Desaguliers. Niée par les historiens officiels, cette origine de la franc-maçonnerie n’est jamais relatée. A juste titre, nous pouvons soupçonner la franc-maçonnerie d’être une organisation criminelle, instigatrice de l’esclavage du XVIIe siècle qui fut un véritable holocauste. Et comment ne pas voir en Cromwell un ennemi acharné du catholicisme quand on sait qu’à sa seule exception, il décréta la liberté de tous les cultes. La tolérance maçonnique pour toutes les religions va toujours de pair avec la haine de la seule véritable ! Est-ce un hasard si Cromwell, financé par les juifs, permet leur retour en Angleterre, d’où ils furent chassés en 1290 par Edouard Ier ?
Demandons-nous alors si la franc-maçonnerie fut la seule à maîtriser les tenants et les aboutissants de ce commerce ?
Le Ku Klux Klan, groupe particulièrement raciste, anticatholique et violent envers les esclaves noirs, est fondé par Albert Pike, général de l’armée confédérée, ainsi que par les dirigeants maçons de haut grade du Sud. Jean Kotska (ancien maçon converti au catholicisme) le présente de manière approfondie au XIXe siècle dans Lucifer démasqué comme un franc-maçon du 33e degré, le grand commandeur du rite écossais ancien et accepté, l’auteur de Morals and Dogma (la bible maçonnique), le rénovateur du culte luciférien des temps modernes (Palladisme).
Parmi ses dirigeants, le KKK recense beaucoup de juifs. Dans Jewish Participants in the Civil War, Harry Simonhoff cite notamment le Dr Simon Baruch, chirurgien et capitaine dans l’armée confédérée, qui en secret fréquente le KKK. Tous ces points démontrent que l’esclavage ou sa soi-disant abolition a toujours suivi la logique d’intérêts plus pragmatiques et plus convaincants que la fable opportuniste des droits de l’homme, véritable machine à abrutir les peuples. Sont-ce les raisons pour lesquelles, comme l’écrit Emmanuel Ratier dans Mystères et secrets du B’naï B’rith, le KKK ne fait pas l’objet dans les années 1920 des critiques de l’Anti-Defamation League ou du B’naï B’rith ?
L’excellente brochure Le peuple juif tout entier est-il coupable de traite d’esclaves ? éditée par VHO (Vision Historique Objective) mentionne qu’en 1492, l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique marque le début de l’esclavage sur le Nouveau Continent. Sur la Santamaria, cinq juifs baptisés l’accompagnent. Ce sont Luis de Torres, Marco Bernai, Alonso de la Calle et Gabriel Sanchez. Ce dernier, soutenu par les autres juifs, convainc Christophe Colomb de capturer cinq cents Indiens et de les vendre comme esclaves à Séville. Isabelle la Catholique punit ces agissements. Chassé d’Espagne et du Portugal en 1492 et 1497, le peuple juif s’établit aux Pays-Bas, où est fondée la Compagnie hollandaise des Indes occidentales. En 1654, Jacob Barimson est le premier juif à émigrer de Hollande vers la New Amsterdam (plus tard New York).
Il sera bientôt rejoint par ses semblables. Le commerce des esclaves avec les autochtones commence ainsi. Newport devient un des centres principaux du trafic d’esclaves. On l’appelle le Newport juif. Jusqu’alors, l’esclavage était strictement interdit dans le Nord des Etats-Unis. Les juifs interviennent pour changer cet Etat de fait. A Philadelphie, ce rôle incombera à Sandiford Lay, Woolman, Solomon et Benezet. Il n’est donc pas étonnant que derrière la version officielle de l’esclavage se trouve une grande majorité de juifs. C’est ce que démontre Farrakhan.
L’île de La Barbade, découverte par un Anglais en 1605, est habitée vingt ans après par des Juifs devenus propriétaires des plantations de canne à sucre. Le rabbin Haham Lopez possède aussi deux esclaves. Un autre passage explique qu’en 1830, parmi les 36 % des 625 000 familles des Etats du Sud (des Etats-Unis) ayant des esclaves, 75 % sont juives. Dans la région des Caraïbes, les Juifs sont les plus grands commerçants maritimes. Ils possèdent les entrepôts avec du matériel d’équipement et de réparation. A cette époque, les commerçants de Curaçao disent qu’une très grande part de la navigation est détenue par les juifs. Le chapitre Jewish Owned Slave Ships (Bateaux de transport d’esclaves appartenant à des juifs) en fournit une liste exhaustive.
Les plus importants noms liés à cet holocauste sont Moses Cohen Mordecai et Abraham Qradis. La famille Qradis possède vingt-six bateaux servant à la déportation d’esclaves africains vers les Caraïbes. En 1800, la famille Jessurin détient une centaine de bateaux sillonnant à cet effet toutes les mers et tous les océans. Les esclaves capturés et transportés par la compagnie de David et Jacob Senior ont l’immense plaisir de voyager à bord du De Vrijheid (La Liberté, en néerlandais). Quant aux bénéfices, signalons que le voilier La Fortuna atteint l’Amérique avec 217 Noirs. Achetés 4 300 dollars, ils sont vendus 41 438 dollars.
Ceci n’est pas sans rappeler l’origine de la fortune de Mendès-France, président du Conseil en 1945-1955. Un des plus gros marchands d’esclaves avec les Antilles est un certain Mendès, qui se fait appeler Mendès-France pour se différencier de la branche portugaise de sa tribu. Cet ancêtre du calamiteux salopard qui trahit la France au profit des communistes du Viet-Minh en 1954, est au centre d’un procès retentissant sous Louis XVI. Séfarade de Bordeaux (où les Juifs portugais sont établis de longue date), Isaac Mendès-France s’était installé aux Antilles. Il revient en France en 1775 avec, dans ses bagages, deux esclaves congolais : le nègre Gabriel Pampy, 24 ans, et la négresse Amynte Julienne, 18 ans. A peine a-t-il mis pied à terre que des braves gens emmènent ses deux nègres et leur apprennent que le Code Noir qui régit l’esclavage à la Colonie n’a pas cours sur la terre de France et que, par édit royal, tout esclave posant un pied sur le sol du royaume est ipso facto affranchi. Mendès, frustré de ces beaux sujets sur lesquels il compte pour son élevage, intente à la Couronne un procès - par lequel il entend récupérer sa « propriété » - qui durera des années. Finalement Mendès perd la cause et une partie de sa fortune.
En outre, certains propriétaires tombent amoureux de leurs esclaves. C’est le cas de Jacob Monsanto, le fils d’Isaac Rodrigues Monsanto, établi à La Nouvelle-Orléans et qui épouse Maimi William. De cette union naît une fille, Sophia (aujourd’hui, Monsanto est l’une des quatre principales multinationales de l’agrochimie génétique travaillant sur la recherche des OGM). La réalité n’est pas toujours aussi idyllique. Les viols sont si fréquents qu’un historien juif, A. Hilfman, dans Further Notes on the Jews in Surinam, écrit qu’en 1791 le Surinam compte 834 Juifs portugais, 477 Juifs allemands et une centaine de Juifs mulâtres. Dans Jews and Negro Slavery, Korn mentionne pour la même période à La Nouvelle-Orléans, que Daniel Warburg, ancêtre du banquier de Staline et Hitler, a deux enfants mulâtres, Eugène et Daniel, nés du viol d’une Cubaine noire, Marie-Rosé. C’est la raison pour laquelle le pirate Jean Laffite, écumeur de mer aux Caraïbes, transporte des Sénégalaises, particulièrement appréciées pour la prostitution. Leur prix est très élevé.
Aujourd’hui, l’enseignement de l’esclavage est totalement détourné de sa réalité. Le responsable communiste anglais Israël Cohen semble en donner la raison. Dans un fascicule intitulé Un programme racial pour le XXe siècle, il déclare :
« Nous devons réaliser que l’arme la plus dévastatrice que possède notre Parti (communiste) est la tension raciale. En matraquant l’inconscient collectif des races de couleur avec l’affirmation que pendant des siècles elles ont été opprimées par les Blancs… Les termes colonialisme et impérialisme doivent figurer en bonne place dans notre propagande… Tandis que nous enflammerons la minorité noire en la dressant contre les Blancs, nous nous efforçons d’opposer les races entre elles. Nous voulons instiller dans chaque Blanc un complexe de culpabilité lié à cette exploitation des Noirs… Ce qui mettra en marche un processus par lequel l’Amérique sera gagnée à notre cause ».
Le système de l’esclavage n’est toujours pas aboli, ni dans les faits, ni dans ses origines, ni dans son organisation secrète. La prostitution, par exemple, constitue plus que jamais un fléau qui ronge nos sociétés.
http://www.egaliteetreconciliation.fr
Source : contre-info.com
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Asservissement et déportation vers l’Amérique, des pauvres en Angleterre, du XVIIe au XIXe siècle partie 1
Peut-on réduire l’histoire de l’esclavage à l’homme noir ? Des esclaves blancs ont existé. Ont-ils moins souffert que les esclaves noirs ? Qui furent les véritables mercantis de l’esclavage ?
Rien n’interdit encore d’aborder la question de l’esclavage dans un esprit révisionniste et libre. L’IHR (Institute for Historical Review) propose deux ouvrages qui démontent le mythe de La Case de l’Oncle Tom : They Were White and They were Slaves (Ils étaient blancs et ils étaient esclaves) de Michael A. Hoffman et The Secret Relationship Between Blacks and Jews (Les relations secrètes entre les Noirs et les juifs) de Farrakhan.
Dans Les différenciations raciales entre les Noirs et les Blancs, Thomas Jefferson relève que sous l’Empire romain au siècle d’Auguste, la condition des esclaves est bien pire que celle des Noirs dans le continent américain. Malgré cela, Epictète, Térence et Phèdre, esclaves de race blanche, furent les précepteurs des enfants de leurs maîtres. Au IXe siècle, des dizaines de milliers d’esclaves sont vendus sur les terres occupées par l’Islam, comme dans le Royaume de Cordoue. Les Vikings participent à ce commerce juteux. Les captifs sont blancs. Ils viennent d’Islande, d’Ecosse et d’Irlande. Les enfants, non rentables, n’ont pas été embarqués mais tués sur place et les drakkars s’en sont retournés chargés de denrées et de bijoux.
Du Xe au XVe siècle, la majorité des esclaves est issue des peuples slaves, d’où le mot tire son étymologie. Les femmes sont vouées à la prostitution, les hommes aux galères. La castration est courante. Peu y survivent. Avec la disparition des sociétés traditionnelles et le recul du catholicisme sous la poussée des protestantismes, des populations entières sombrent dans une profonde misère.
L’Angleterre concentre tous ces signes. Sa monarchie, très tôt liée aux desseins de la franc-maçonnerie, contribue à accentuer les souffrances d’un peuple contraint à un esclavage aujourd’hui cadenassé dans les amnésies du politiquement correct. Pourtant, cet esclavage, non répertorié comme tel et se développant en Angleterre, est bien plus cruel que celui qu’ont subi les pauvres Noirs d’Amérique. En 1765, sur vingt-trois enfants employés par l’entreprise St Clément Dane’s, dix-huit sont mortellement blessés. Soixante-quatre des soixante-dix huit enfants ouvriers d’une entreprise d’Holborn connaissent le même sort.
A St Qeorge’s Middlesex, seize enfants sur dix-huit meurent d’accidents du travail. En Angleterre, le taux de mortalité de cette main-d’œuvre enfantine est estimé à 90 %. Les rythmes imposés sont insoutenables. Les journées de travail durent en moyenne seize heures. Les enfants sont employés à nettoyer les conduits de cheminées dont, par souci d’économie, les foyers ne sont pas éteints. Les accidents sont nombreux. Mal ou pas rémunérés, les petits ramoneurs qui doivent mendier leur nourriture sont décimés par la tuberculose et le cancer des bronches. Dans The White Slaves of England, John C. Cobden décrit la cruauté des patrons.
En 1833, dans une usine de Manchester, un garçon de moins de dix ans est en retard. Il est contraint de porter autour du cou des poids de dix kilos. D’autres, meurent roués de coups. Dans les mines des dizaines de milliers d’enfants servent de bêtes de somme, attelés à des chariots. Dans les cimetières, les épitaphes témoignent de l’âge de ces esclaves : « William Smith, huit ans, mineur, mort le 3 janvier 1871 ». A l’entour, des enfants de quatre ans reposent dans les autres petites tombes. Dans The Factory System Illustrated William Dodd note qu’en 1846 plus de dix mille ouvriers anglais (en majorité des enfants), ont été blessés, mutilés ou déchiquetés par des machines.
En 1840, un médecin de Stockport voit mourir une jeune fille la chevelure happée par le roulement à billes d’une machine. John Randolph, Virginien de Roanoke, voyage en Irlande et en Angleterre, accompagné de son serviteur. Il écrit : « Je ne pensais pas être autant choqué par la misère des paysans du Limmerick et de Dublin. Johnny est même fier d’être un esclave noir de Virginie. Il était horrifié de voir des taudis, des blancs mourant de faim ». La vie des paysans du Sud de l’Angleterre, témoigne l’historien anglais William Cobbet, est pire que celles des esclaves noirs américains. En 1834, des fermiers du Dorset tentent de former un syndicat pour préserver de la famine les veuves et les orphelins. Ils sont déportés en Australie. Outre-Atlantique, le sort des esclaves blancs, premiers déportés dans le nouveau monde où l’appât du gain a aboli toute morale, est tout aussi inhumain.
En 1645, dans un courrier adressé au gouverneur du Massachusetts, John Winthrop, un certain George Downing conseille aux propriétaires qui veulent faire fortune dans les Antilles d’acheter des esclaves provenant d’Angleterre. En 1640, dans les plantations de canne à sucre des Iles de La Barbade (actuellement haut lieu de la Jet Society), 21 700 blancs sont recensés sur 25 000 esclaves. De 1609 à 1800, près des deux tiers des blancs arrivent en Amérique comme esclaves. Ils constituent la grande majorité de cette main-d’œuvre : il est moins difficile d’obtenir des esclaves blancs que des Nègres. Les chefs des tribus africaines doivent être saoulés par les marchands de « bois d’ébène ». Les Noirs ne sont capturés qu’après des traques qui durent de longues semaines dans des conditions excessivement périlleuses à travers les forêts et les savanes africaines. Le « rendement » est très mauvais. La plupart des captifs meurent, à bout de force, avant d’atteindre les bateaux. Les pistes sont jonchées d’ossements. Une bonne partie des survivants succombera pendant la traversée.
En revanche dans les villes et la campagne irlandaise ou écossaises, les kidnappers - que l’édition 1796 du Dictionary of vulgar longue définit comme : « Personne volant des enfants pour les envoyer dans les colonies ou les plantations des Antilles » - fournissent à moindre frais des esclaves moins coûteux à livrer. Selon History of the United States, d’Edward Channing, dix mille enfants kidnappés ont été déportés aux Etats-Unis en 1670. Michael A. Hoffman évoque le négoce du capitaine Henry Brayne : « En novembre 1670, son bateau quitte la Caroline. Il est alors chargé de charpentes qui doivent être livrées aux Antilles anglaises en échange d’une cargaison de sucre pour Londres. Ici, le Capitaine prend à bord deux cents à cinq cents esclaves blancs à destination de la Caroline ». Toutes ces raisons conjuguées au fait qu’un esclave blanc a moins de valeur qu’un noir habitué au climat tropical de la Virginie ou de la Floride, expliquent le prix très bas des esclaves blancs.
Par conséquent, les esclavagistes ne les ménagent pas : il les affectent aux tâches les plus dures et les plus répugnantes, les soumettent à des actes de maltraitance et de sadisme. Des enfants seront pendus par les mains à une corde, amputés et tués. Le trésorier de l’Etat de Virginie, George Sandys, atteste du peu de valeur d’un esclave blanc : il en échange 7 contre 150 livres de tabac.
Dans A True and Exact History, Richard Ligon mentionne en 1657 le troc d’une esclave blanche contre un cochon. Dans les Antilles anglaises, les quatre cinquièmes des esclaves blancs meurent l’année de leur arrivée. Dans Sugar and Slaves : The Rise of the Planter Class in the English West Indies, l’historien Richard Dunn démontre que les plantations de canne à sucre des Antilles anglaises étaient le tombeau des esclaves blancs. Ecœuré par ces pratiques, le colonel William Brayne écrit en 1656 aux autorités anglaises pour demander l’importation d’esclaves noirs. Mais l’esclavage des blancs est encouragé par les hautes instances politiques et la Couronne. En 1615, le parlement anglais, soutenu par Charles Ier, donne tout pouvoir aux magistrats pour permettre la déportation des Anglais les plus pauvres. Sous le règne de Charles II (1630-1685), même le petit Pays de Galles n’est pas épargné.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des économistes insistent sur le « bien-fondé » de l’esclavage des blancs, main-d’œuvre qui permet le développement des colonies anglaises et favorise l’expansion de l’Empire britannique. En 1618, des aristocrates adressent une pétition au Conseil de Londres exigeant que les enfants qui errent dans les rues soient déportés en Virginie. En janvier 1620, des enfants tentent de s’enfuir de la prison de Briedewell. Une mutinerie éclate. On craint que le mouvement se généralise. Un courrier est envoyé au secrétaire du Roi, Sir Robert Naunton. Le 31 janvier, le Privy Council autorise à titre d’exemple le recours aux sentences capitales. Cela durera jusqu’au XIXe siècle, époque à laquelle les propriétaires d’usines de Nouvelle-Angleterre militent pour l’abolition de l’esclavage noir tout en exploitant sans vergogne les enfants blancs. Ce n’est pas une attitude nouvelle. Dès février 1652, les propriétaires des plantations ont obtenu la légalisation et l’extension du kidnapping des blancs. Les villes du Commonwealth voient les plus pauvres, accusés de mendicité partir chaînes aux pieds pour l’Amérique. Les juges perçoivent les pots-de-vin liés à ce trafic. La part de Sa Majesté n’est pas la moindre.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/
Source : contre-info.com
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Peut-on éviter la famine mondiale ? (arch 2008)
La campagne médiatique sur les « révoltes de la faim » qui s' étendent dans le monde vise-t-elle à culpabiliser encore plus les « pays riches » ? Directeur de la FAO, organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture, le Sénégalais Jacques Diouf ne celait pas le 10 avril à New Delhi, en présence du ministre indien de l'Agriculture Sharad Pawar, la gravité de la situation alimentaire globale : « Face à l'offre et à la demande, les prix de l'alimentation ne sont pas près de s'améliorer. » Les stocks mondiaux de céréales, réduits à 4/5 millions de T, ne couvriraient plus, affirme-t-il, que de 8 à 12 semaines, alors que nous ne cessons de le dire ici : il y a des mois que la sécurité de 65 jours a été pulvérisée. « Avec les émeutes d’Égypte, du Cameroun, d'Haïti, du Burkina Faso, du Sénégal, ajoute-t-il, la situation alimentaire du monde est dramatique. » Dans ces pays, 50 à 60 % des revenus sont consacrés à la nourriture. 65 % au Vietnam. 73 % au Nigeria. Contre 14 % en France. Aux USA, les 20 % les plus pauvres n'y consacrent pas plus de 16 %.
Du 3 au 6 juin, une conférence mondiale débattra au siège de la FAO à Rome de la nécessaire croissance de la productivité dans les pays pauvres, de l'augmentation de la consommation dans ceux en développement et de l'impact du climat sur la production mondiale. Mais le directeur de la FAO, évoquant les « raisons structurelles » responsables de la situation, met d'abord en cause l'extension des cultures agro-énergétiques. Sans citer les États-Unis, il dénonce le pays qui consacre 100 millions de tonnes de céréales aux agro-carburants et entend « multiplier ce chiffre par 12 d'ici 2017 ». Cette course effrénée à la « chimie verte », alimentée par le spectre du C0₂ anthropique, est imputée avec agressivité aux pays industrialisés. Ainsi ce paysan désespéré du Bangladesh qui, dans un reportage récent d'Arte, maudissait l'Occident responsable à ses yeux du réchauffement climatique et de sa terre inondée.
HARO SUR LES BLANCS !
Il commence à avoir le dos large, l'Occident ! À la même tribune, le ministre de l'Agriculture indien se félicitait de ce que son pays, deuxième producteur mondial de blé après la Chine (96 millions de T), ait su protéger son 1,15 milliard d'habitants de la famine : au 1er avril 2008, l'Inde disposait d'une réserve de 5,5 millions de T de blé, alors que quatre suffiraient. Avec 75 millions de T en 2008, proche de l'autosuffisance grâce à la révolution agrochimique imposée au Pendjab et dans l'Aryana, elle n'en a pas moins raflé en 2005/06 quelque 5,5 millions de T sur le marché mondial. 1,8 million en 2006/2007. 2 millions en 2007/2008. Aggravant ainsi, comme la Chine, l'envolée des prix agricoles. « En tant que ministre de l'Alimentation, se justifie Sharad Pawar, je dois maintenir des stocks de sécurité afin de faire face à toute éventualité. » De même ses achats massifs de viande sur le marché mondial sont-ils autre chose que des importations déguisées de céréales, quand il faut 8 kg de maïs pour faire 1 kg de viande ?
Quant au riz, en pleine ascension, on ne saurait montrer les Bourses occidentales du doigt. Les transactions en effet sont entre les mains du négoce chinois qui ne connaît que la loi de l'offre et de la demande. De 200 $ la tonne il y a cinq ans, le riz est passé à 400 en décembre 2007 et à 500 début avril. Mais il peut atteindre 1 200 $ et l'Inde n'exporte plus, y compris vers le misérable Bangladesh, à moins de 1000 $.
Pour ne rien dire du tsunami démographique tiers-mondiste quand, depuis un demi-siècle, les pays blancs se stérilisent. Ou des dégradations environnementales dont la plupart des pays du Sud ainsi que l'Inde, la Chine, les Philippines, l'Indonésie sont les premiers fautifs.
De toutes parts - Strauss-Kahn au FMI, Zoellnick à la Banque Mondiale, Diouf à la FAO -, on pointe un doigt accusateur vers les nations blanches dont l'égoïsme, en faisant monter le prix des céréales, naufragerait 33 pays dont le néo-con Zoellnick larmoie qu'il « ne leur reste plus de marge de survie ». Pour le FMI, au cours des trois dernières années, la moitié de l'augmentation du prix mondial du maïs serait imputable à l'éthanol américain. Et l'Union européenne ne détaxe-t-elle pas ses agro-carburants, distrayant de plus en plus de surfaces à vocation alimentaire vers les cultures énergétiques ? Ils sont cependant plus discrets sur le très gourmand Brésil de Lula Da Silva qui, dans l'imagerie globale, passe toujours pour une nation de couleur.
Le Programme Alimentaire Mondial (WFP) déplore un trou de 500 millions de $ dans son budget. Il y a situation d'urgence, proclame encore Zoellnick qui reproche aux nations blanches d'avoir en 2006 réduit leur aide de 8,4 % alors que, pour réaliser les promesses faites en 2005, elles devraient l'augmenter de 35 % au cours des trois prochaines années. Qui paie ?
PLUS QUE JAMAIS L'OMBRE DE MALTHUS
L'Europe, l'Amérique du Nord et l'Australie sont sommées de financer le développement d'une agriculture moderne dans le Tiers-Monde, notamment en Afrique : « On ne voit pas, proteste Diouf, pourquoi ['Afrique n'aurait pas droit aux mêmes équipements qui existent en Europe. Aux mêmes réseaux d'irrigation, autoroutes, infrastructures agrochimiques qui ont permis l'éminence de l'agriculture européenne. » Outre que, avant d'exiger de tels droits, les élites africaines devraient faire la preuve de leurs capacités inventives, il faut aller au bout du raisonnement. Le prix payé par l'Occident pour cette agriculture a été terrible. 0,2 % seulement des Américains en vivent encore. 1 % des Français et des Australiens. La modernisation agro-industrielle chinoise jette 300 millions de paysans à la rue. C'est pourtant ce qui attend l'Afrique si on écoute les malfrats du productivisme agraire. Irriguer plus quand 3 % des eaux africaines servent à l'agriculture ? Après un demi-siècle de siphonnage et de pollution des nappes phréatiques, les États-Unis et l'Europe réduisent leurs surfaces irriguées. Promouvoir une seconde « révolution verte » dans le Tiers-Monde ? Des millions d'hectares, gorgés de pesticides, ont été stérilisés par les premiers. Étendre partout la mécanisation et la technologie quand le coût des énergies menace de paralyser tout le système?
Notre ministre de l'Agriculture Michel Barnier et ses pairs prétendent remettre en culture toutes les terres disponibles et ne consacrer que 8 % d'entre elles aux agro-carburants. Mais les friches industrielles et les jachères avaient été repoussées dans les sols les plus pauvres, les landes et les coteaux. Chaque année, 60 000 hectares de terres limoneuses sont avalés par le bétonnage péri-urbain imposé par la croissance de l'immigration et les infrastructures commerciales, autoroutières, aéroportuaires. L'augmentation des prix, en bonifiant les revenus des agriculteurs, les encouragerait à produire plus ? Faux : après un demi siècle d'agrochimie la productivité ne cesse de décliner. Le renchérissement des intrants issus de la chimie pétrolière, l'accroissement des charges et l'inflation du prix des matériels ont largement neutralisé la récente augmentation des marges. Enfin, les contrôleurs garde-chiourmes de Bruxelles sont avec les virus tropicaux les plus efficaces artisans de la désertification rurale européenne.
D'ailleurs, selon les experts de Merril Lynch, en 2006 la production alimentaire a augmenté à un moindre rythme que la croissance démographique. Menace terrifiante pour tous ceux qui, depuis des générations, calomnient Thomas Malthus, refusant d'écouter le vieux prophète. Mais à cet instant d'évolution, seule la famine peut rétablir le point d'équilibre. Ne cessant de biaiser, ils se sont persuadés qu'en dépouillant les pays "riches" au profit du Tiers-Monde, ils résoudront l'angoissante question de la faim. Plus le temps passe pourtant, plus la démographie mondiale enfle. Et plus la catastrophe sera gigantesque.
Petrus AGRICOLA Rivarol du 2 mai 2008
L'Égypte, cas d'école
L'un des premiers pays frappés par des révoltes de la faim a été l’Égypte : 80 millions d'habitants entassés sur 40 000 km², 1/10e de la France, 33,8 % ont moins de 15 ans, Moyenne d'âge, 22 ans. Avec trois enfants et demi par femme, 160 millions d'habitants prévus en 2050, 4 000 au km² dans le delta du Nil. Comment imaginer doubler la production agricole en cinquante ans ? Alors l'ONU, GIEC en tête, plutôt que d'affronter la tragédie de la surpopulation, préfère convaincre qu'en faisant monter la Méditerranée de un mètre, c'est le réchauffement climatique, provoqué par les « pays riches », qui condamne ces gens. -
Décès de l’historien Jacques Heers
Historien français spécialiste du Moyen Âge, Jacques Heers est décédé le 10 janvier 2013 à Paris. Élève de Fernand Braudel, assistant de Georges Duby, Jacques Heers écrivit de nombreux ouvrages principalement sur l’économie et la société médiévales. Encore récemment professeur honoraire de l’Université de Paris IV, Jacques Heers est né en 1924 à Paris. [...]
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Les médias dominants et le « parti révolutionnaire »
Année d’élections majeures et donc a priori année commercialement juteuse, les ventes des « grands » hebdomadaires politiques et de la presse quotidienne ont cependant continué à reculer en 2012 a-t-on appris il y a quelques jours. Une dégringolade entamée depuis de longues années, que nous évoquions en janvier dernier et que Bruno Gollnisch impute, comme d’autres, à la concurrence des méfias digitalisés et des gratuits, au recul de la lecture chez les jeunes adultes, au consensus idéologique qui règne dans ce milieu fortement auto-référencé, au formatage des esprits des journalistes qui penchent très majoritairement à gauche. Selon les résultats parus dans le «Baromètre annuel de la confiance dans les médias » TNS-Sofres/La Croix que nous évoquions le 22 janvier, en 2011 63% des sondés pensaient que les journalistes « ne résistent pas aux pressions des politiques ». 58% estimaient que cette profession est «dépendante du pouvoir économique ». A la question de savoir « Si les choses se sont passées vraiment comme les médias les racontent », le oui était minoritaire dans le dernier baromètre, en recul de deux points pour la presse écrite, à 49%.
Concrètement à l’exception du Point qui progresse très légèrement et du Nouvel Observateur qui se maintient en 2012, Marianne dévisse sévèrement avec un recul des ventes de 7,75% ; Valeurs Actuelles et L’Express baissent de 0,82%. Pour ce qui est de la presse quotidienne, les baisses des ventes sont aussi très conséquentes pour La Croix (-1,7%), Le Figaro (-3 ,4%), Le Monde (-8,6%), Libération (-10,6%), Le Parisien (-12,1%)…
Jean-Yves Le Gallou Dans son ouvrage La Tyrannie médiatique, résumait Guillaume de Thieulloy dans Les quatre vérités hebdo, note que le formatage, le règne de la pensée unique dans les médias découle, nous l’avons vu, du poids de la gauche parmi les journalistes, mais aussi « du poids de la publicité qui conduit la plupart des journalistes à censurer toute information supposée identitaire (c’est-à-dire supposée trop hostile à l’uniformisation mondialiste ou à l’immigration) et, enfin, de l’ignorance arrogante des journalistes. »
Et ce citer en exemple « cette déclaration d’Anne-Sophie Mercier, alors journaliste à Charlie hebdo (…) :«Je suis pour une société de tabous. Je ne suis pas pour une société de la parole libérée. Je ne suis pas pour qu’on donne la parole au peuple. Et Le Gallou de commenter laconiquement : Pour une journaliste travaillant dans un journal satirique (?), avouons que ça ne manque pas de sel… Quoi qu’il en soit, quel aveu ! Cela aurait pu lui valoir un “Prix nunuche”. Pas du tout: elle a été recrutée par Le Monde en novembre 2011 ! ».
Cet état d’esprit de dhimmitude à l’endroit des puissants et de mépris vis-à-vis du peuple qui pense mal, mérite d’être encouragé par le Système. Avec nos impôts puisque les Français sont de plus en plus nombreux a refuser de payer directement les journaux qui souvent les insultent ou leur mentent.
Aussi, il faut se pincer pour le croire, c’est au nom de la défense du pluralisme qu’en 2009, lors des Etats généraux de la presse écrite, 200 millions d’euros supplémentaires par an ont été accordés aux « grands » journaux qui relayent l’idéologie dominante.
Le budget 2012 prévoit 272,8 millions d’euros d’aides directes auxquelles s’ajoutent les aides indirectes déduction forfaitaire de frais, TVA à taux réduit, subvention postale pour distribution de la presse en zone peu dense, exonération de charges sociales pour les colporteurs professionnels, investissement publicitaire de l’Etat…
En 2010 Ouest-France a ainsi touché 11,8 millions d’euros, Le Figaro 13,2 millions, Libération 14 millions, Le Monde 17 millions, Le Parisien 16,8 millions pour Aujourd’hui en France et 3 millions pour Le Parisien…
Le rapport 2013 de la Cour des comptes évalue à 5 milliards d’euros l’ensemble de ces aides « sur la période 2009- 2011 », ce qui dans le contexte de crise économique et sociale aiguë n’est pas rien !
Les médias, écrits ou audiovisuels, constate Bruno Gollnisch, sont donc regardés avec suspicion par nos compatriotes, mais soutenus à bout de bras par les pouvoirs publics et aux mains de grands groupes financiers qui ne sont nos amis. Médias qui ont certes contribué à relayer (a minima) le message de l’Opposition nationale pour maintenir l’illusion du pluralisme, mais bien souvent en le travestissant et en le dénigrant violemment.
Dans le site du journal Les Quatre vérités évoqué plus haut, Nicolas Bonnal a écrit un long article dans lequel il reproche au Front National, « le parti de la pensée sauvage, comme l’avait superbement baptisé Jean Baudrillard », d’aseptiser son discours. Car affirme-t-il « ce n’est pas en faisant des clins d’œil aux inquisiteurs qu’on les convertit. » Et de citer Mc Luhan : « le médium ce n’est pas un outil, le médium c’est de l’idéologie. Si on veut passer à la télé tout le temps, on s’y soumet totalement. Grillo a triomphé en Italie parce qu’il a refusé la télé : il n’a utilisé que son blog et la rue, il a vaincu l’idéologie mondialisée. »
Une percée électorale impressionnante certes pour un coup d’essai, d’autant que les mots d’ordre sympathiques à nos oreilles du «charismatique » et « populiste » Beppe Grillo, au-delà de son boycott des médias audiovisuels (dénonciation du pouvoir des banques, du règne des partis, de l’eurocratie, appel à la défense de la souveraineté monétaire et de l’Etat…), sont entrés en résonance avec les attentes des italiens qui ne sont guère éloignées de celle des Français et d’autres Européens.
Cela étant dit, il est certain et incontestable note Bruno Gollnisch, que la cote d’opinion favorable du FN, les résultats électoraux de Marine et du Mouvement national, croissent au même rythme que celui de la désaffection de nos compatriotes pour les médias dominants. Et c’est aussi un signe encourageant pour un Front National qui reste bien un mouvement « révolutionnaire » dans sa volonté d’abattre ce Système qui tue la France.