Pourquoi la biologie se voit-elle traitée de science réactionnaire et fasciste ? Sans doute, parce qu'en étudiant l'homme scientifiquement et honnêtement, elle fait pièce aux utopistes rousseauistes, marxistes et aux nouveaux loups enfarinés qui prennent aujourd'hui leur relève.
Henri de Lesquen et le Club de l'Horloge nous présentent ici une admirable synthèse de la science moderne et aussi le fruit de leurs réflexions. Gros ouvrage (313 pages avec les notes et la bibliographie), aucune illustration graphique mais de nombreux exemples et les références aux travaux des savants les plus prestigieux (et les plus sérieux) de notre époque.
Nous ne présenterons pas au lecteur l'aspect pédagogique de leur ouvrage ; nos auteurs, qui comptent parmi les vraies « grosses têtes » françaises, démontrent absolument tout ce qu'ils avancent et démontent les hérésies de l'idéologie égalitaire (1).
C'est la faute à Rousseau
La première partie de ce livre se nomme fort justement : « L'utopie et la mort ». Elle démolit, avec une précision féroce, l'utopie de l'égalitarisme. Le doux (?) Jean-Jacques Rousseau porte la responsabilité des crimes de la révolution française et, indirectement, de tous ceux (combien de millions d'êtres ont disparu dans ce colossal holocauste ?) commis par la prise et le maintien au pouvoir des communistes. L'excellent style de ses ouvrages, entre autres « le Contrat social » et «l'Emile», cache ses erreurs de pensée - et leur flou - mais aussi sa haine sous-jacente contre la société. On connaît la ritournelle : l'homme naît naturellement bon, la société le rend mauvais. Aux origines, l'homme vivait seul dans une nature amicale puis il rejoignit ses semblables et se pervertit. Pauvre Jean-Jacques ! Il oublie - et pourtant la science de son époque ne l'ignorait point - que l'homme vécut en société depuis les origines et que la nature n'a rien d'un jardin à l'anglaise. Et l'homme est naturellement agressif. Qu'on le change donc et le « doux philosophe » aboutit au despotisme, s'en réclame même ; et de préciser : « ... tous les particuliers redeviennent égaux parce qu'ils ne sont rien ». Autrement dit, pour Rousseau, 1 n'est pas 1 mais 0 égale 0.
Marx et quelques autres
Rousseau croyait en la déchéance de l'homme. Marx voulait le renvoyer au paradis perdu. On connaît le sort de ses prétendues théories scientifiques (le socialisme scientifique opposé, O dérision, au socialisme utopiste !); huit ans après leur publication, sa théorie sur la valeur du travail tombait en désuétude et elle représentait la base de tout son édifice ; mais comme le font remarquer nos auteurs, les doctrines de Marx s'emboîtent comme les poupées russes : purement économiques, elles contiennent un sous-produit social selon lequel l'individu, élément statistique, doit être considéré comme négligeable. Marx a déduit, de faits isolés, des règles générales et on connaît le sort de son réductionnisme : rien de ce qu'il a prévu ne s'est réalisé. Pire, en s'inspirant d'autres travaux, comme ceux de Darwin, il a mal compris, il a cru que l'homme était indéfiniment malléable, qu'il suffisait de l'éduquer pour en faire l'homme nouveau, l'homo communiste. Ses successeurs ont cru que Lyssenko leur apportait la solution finale : la transmissibilité des caractères acquis (comme si en coupant un bras à plusieurs générations successives de singes, on obtiendrait enfin un chimpanzé manchot !). Quant à Pavlov, expérimentant sur des animaux de laboratoire au moyen d'un système de « récompense-punition », il devait faire progresser l'acquisition de nouveaux comportements (dés lors, il suffisait de combiner les travaux des deux hommes ... ).
L'utopie du XXe siècle
Tout comme les idées de Rousseau, la doctrine marxiste-léniniste débouche fatalement sur l'utilisation de la violence et de l'oppression. Les goulags soviétiques, les génocides d'Indochine et du Cambodge le montrent à foison. Jamais le prolétariat n'a été soumis à une pression aussi dure et aussi avilissante par une stratification de classes, une hiérarchie pire que celle des tsars. Le marxisme passe de mode. Direction : les poubelles de l'histoire mais comme notre intelligentsia - quoi qu'elle s'en défende - ne respecte que la force, elle se tourne vers une nouvelle utopie venue d'Amérique du Nord. Elle y influença considérablement les penseurs et les hommes politiques ; elle refuse pudiquement la responsabilité des crimes du marxisme ; elle a impressionné les « nouveaux philosophes » qui croient de moins en moins en Marx au bénéfice de Rousseau («... de Scylla on retourne en Carybde », remarquent nos auteurs). Mais ne nous y trompons pas : cette nouvelle utopie nous promet les affreux lendemains de la terreur française et des camps de concentration soviétiques ou chinois. Ces loups enfarinés continuent à prêcher, contre toute évidence, l'utopie de, l'égalitarisme et son corollaire, l'environnementalisme.
Un rat = un homme
Cet égalitarisme forcené amène les nouveaux utopistes à faire table rase de toutes les hiérarchies et aboutit tout aussi fatalement au collectivisme. Mais enfin ces censeurs ne sont pas spécialement des imbéciles ; ils se rendent compte que la science moderne contredit formellement leurs élucubrations. Peut-être faut-il voir là le ressentiment de gens qui se sentent d'une façon ou de l'autre opprimés ou encore le moyen idéal de réaliser leur volonté de puissance à leur bénéfice ? En fait, nos auteurs voient en toute idéologie une « combinaison, souvent explosive, d'une passion et de l'esprit de système ». Une de ces théories parmi les plus dangereuses est le behaviourisme (ou théorie du comportement). Utilisant des animaux de laboratoire sélectionnés (ils ont éliminé ceux vraiment trop rebelles à leurs expériences), ils ont tiré de méthodes de laboratoire uniquement (jamais, ils n'ont expérimenté sur des animaux sauvages), les grands principes de leur fausse science : on peut apprendre n'importe quoi à n'importe qui ; chaque être humain naît avec en place de cerveau une « page blanche » que le milieu et les circonstances remplissent ; il suffit de le faire dans le « bon sens » pour aboutir à la société idéale. Que les autres sciences, les vraies, comme la biologie ou l'éthologie, les contredisent, aucune importance : par distorsion, ils modifient le sens des mots (comme, par exemple, pour l'hérédité qui, pour eux, n'existe pas) ou qualifient leurs contradicteurs de sciences non-neutres, donc engagées, lisez fascistes.
Et pourtant ...
... chaque homme est un individu physiquement, moralement et intellectuellement différent des autres. Les découvertes de la génétique nous ont montré les rôles des chromosomes et décrit les différences génétiques. Force est donc, malgré les «répugnances» des égalitaires, à l'impact de l'hérédité et à celui de l'éducation spécialement au sein de cette « niche écologique » qu'est la famille (Voici d'ailleurs une des raisons pour laquelle la famille sert de cible aux autoritaristes-égalitaristes). Les recherches modernes ont démontré qu'il existe une certaine part d'héréditabilité de l'intelligence (étudiée par des méthodes comme la mesure du quotient d'intelligence - le Q.l. -, apparemment un «facteur g» représentant l'intelligence générale). Autre élément mais qui mérite des études supplémentaires : l'héritabilité de certains caractères de la personnalité.
Résumons très fort : l'individu subit la culture de la société où il vit : elle lui est imposée quelle que soit sa biologie propre. Mais dissocier ces deux ordres de fait revient à commettre un sophisme, c'est-à-dire à oublier que le tout n'est pas la somme de ses parties.
Autre erreur : raisonner à partir d'un individu moyen ou statistique, en oubliant les personnalités qui, par leur envergure, ont influencé le cours de l'histoire (Napoléon, par exemple).
L'homme est un animal
Jean Rostand le dit et il situe même assez facilement notre espèce humaine dans ce règne. Proches de nous sont les primates, au point que, chez eux, il a été possible de repérer nos groupes sanguins les plus répandus et de donner du sang de chimpanzé, sans inconvénient par voie intraveineuse, à un homme. Mais, et retenons bien ceci, tout l'homme n'est pas dans l'animal. Ainsi, des chimpanzés font preuve d'intelligence, mais « seule la pensée conceptuelle et le langage qui apparaît avec elle rendent la tradition indépendante de la présence de son objet en créant le symbole libre lui permet de communiquer des faits et des raisonnements dans la disponibilité matérielle des objets qui le concernent » (Conrad Lorenz). Et, répétons-le une fois de plus, le tout est plus que la somme de ses parties, du moins dans les sciences humaines.
Comprendre l'homme
Les behaviouristes ont obtenu tous leurs succès en travaillant sur des bêtes de laboratoires, sélectionnées et dégénérées, jamais sur des animaux en liberté. Cette lacune sera comblée par la nouvelle école : appliquant leurs trouvailles à l'homme, elle va découvrir l'explication de bien des secrets de la loi naturelle. Rappelons les principaux : la toute-puissance de l'instinct, condition de la liberté comme l'a montré Lorenz, et surtout l'agressivité.
L'agressivité, cette méconnue
C'est une pulsion qui fait agir spontanément l'homme et l'animal. Elle ne dépend pas d'une série de frustrations (quoique le cas soit parfois possible) mais définir l'agressivité revient à se poser la question : « A quoi le mal est-il bon ? ». Disons que selon Lorenz, « c'est un instinct de combat (...) dirigé contre son propre congénère ». Soit, mais encore ? Ses fonctions principales :
• elle sert à organiser une vie autonome au sein de l'espèce ; la sociabilité permet à l'homme de vivre avec les autres tout en s'affirmant comme autonome au sein de la société.
• elle contribue au développement culturel en permettant la répartition des tâches et l'équilibre de la vie.
• elle maintient l'équilibre psychique en utilisant le potentiel énergétique de chacun (comme, par exemple, la recherche scientifique).
• elle confirme son impact sur le monde extérieur (esprit de recherche, de découverte ... ).
A l'inverse, on peut affirmer que, là où l'agressivité est trop durement réprimée, naissent les névroses issues des frustrations.
Nécessaire, mais ...
Si, chez l'animal, cet instinct d'agressivité reste réduit à des limites raisonnables (si on peut dire !), il n'en va pas de même chez ses frères supérieurs. Il importe d'inhiber cet instinct, de le ritualiser, de le canaliser en quelque sorte pour l'empêcher de devenir purement destructeur. Le canaliser ? Oui, mais comment ? Vers des disciplines sportives, vers la recherche scientifique, la découverte et l'exploration de l'espace (jadis, les tournois de chevalerie remplirent admirablement leur fonction de ritualisation).
A notre époque, cette canalisation devient d'autant plus indispensable que l'entassement urbain supprime la distance de sécurité à laquelle des humains peuvent se supporter. Les petits loubards de quartier sont là pour le démontrer mais l'utopie égalitariste préfère accuser la société et s'attendrir sur leur triste sort que sur celui de leurs victimes (comme ce fut le cas de l'assassin d'un enfant !).
La dominance
L'instinct de dominance mène à établir une hiérarchie entre les individus, hiérarchie indispensable si l'on veut voir fonctionner la société. Si l'on en veut un exemple irréfutable, il suffit de regarder une organisation qui se veut égalitaire, celle qui proclame la dictature du prolétariat : l'U.R.S.S. En réalité, pour faire fonctionner n'importe quel type d'organisation humaine, il faut laisser agir cet instinct de dominance qui aboutit à la hiérarchie, indispensable conservatrice des élites qui doivent mener les affaires publiques.
Nature ou culture
Le rousseauisme renaît. Il prend des formes diverses dont l'écologie et le Club Méditerranée (la « civilisation égalitaire, artificielle et provisoire des cocotiers, de l'île perdue, du paradis retrouvé »). Mais ce retour à la nature suppose un abandon des valeurs culturelles, une récession de notre civilisation jusqu'à l'abrutissement total. Que l'on se souvienne des différents « enfants sauvages » dont le premier baptisé Victor et trouvé en 1800 : les dégâts cérébraux dus au manque de formation intellectuelle sont toujours irréparables. « L'homme à l'état de nature, ce n'est pas un rêve, c'est un cauchemar. » En bref : la culture seule permet à l'homme de développer son cerveau pour répondre aux défis que lui lance la nature. Or les théories égalitaires et leurs sous-produits, le manque de contraintes culturelles de la civilisation, font naître cette « tiédeur mortelle des sentiments » dont parle Lorenz.
Et de plus, hélas, le laxisme des faux princes qui nous gouvernent leur fait oublier que gouverner, c'est contraindre et, à force d'accorder trop de liberté, ils finiront par tuer la Liberté.
La caféaulaitisation
Barbarisme. A tous les points de vue. Les utopistes égalitaristes veulent mélanger toutes les races humaines pour obtenir un être humain couleur café-au-Iait et aux yeux légèrement bridés. Du coup, et les mondialistes s'en pourlèchent d'avance les babines, les barrières nationales tomberont et l'humanité connaîtra la paix. La paix éternelle, celle des tombeaux car, dans ce cas, l'homme cessera d'exister et cédera la place à une peuplade de robots au service de quelques poignées d'illuminés.
Le pari de la liberté
Notre humanité, notre monde, notre cosmos disparaîtront un jour mais de mort naturelle. En attendant cet inéluctable perspective, nous devons nous défendre contre le péril mortel que nous fait courir l'égalitarisme. Existe-t-il un remède ? Certes. Cultivons notre liberté et ses responsabilités en suivant les leçons de la loi naturelle, celle surtout de la hiérarchie qui crée les élites. Une nouvelle chevalerie surgira qui sauvera notre monde. C'est ce grand livre passionnant qui le démontre.
A. SITTINGER
(1) : Henry de Lesquen et le Club de l'Horloge: «La politique du vivant», Albin Michel, Paris, 1979.
Qu'est-ce que l'éthologie ?
Malgré l'anthropologie (étude de l'homme) qui se consacrait plutôt à l'étude physique de notre espèce, l'ethnologie (rattachée à la sociologie) qui s'adonnait plus à l'étude de peuplades africaines ou polynésiennes qu'à l'espèce elle-même, la véritable science de l'homme faisait peu de progrès. Les premières notions d'éthologie vinrent des Anglo-Saxons et le terme «ethology» a pris aujourd'hui le sens de biologie du comportement.
C'est une science comparative : elle observe le comportement des animaux pour y découvrir l'origine et la fonction de ces comportements (à partir d'animaux d'espèces différentes).
Parmi ses plus grands représentants, citons Lorenz et Eibl-Eibesfeldt qui rencontrèrent d'ailleurs de très vives critiques de la part des «savants» behaviouristes et marxistes dont ils contredisaient les assertions fallacieuses en se basant sur des faits scientifiques.
Lyssenko ou l'évolution contrôlée
En 1937, Trofim Lyssenko, agronome soviétique, s'en prend à la génétique classique (fasciste, bien sûr). Il affirme sa théorie selon laquelle il est possible de rendre héréditaire les caractères acquis. Tout simplement : si vous coupez la queue à plusieurs générations de souris, vous finirez par obtenir des souris naissant dépourvues de cet ornement. De même, si vous formez des générations de bons citoyens soviétiques, chacun spécialisé dans sa tâche, vous obtiendrez des bons citoyens par droit de naissance. Une armée de robots. Les vrais savants (russes) qui osèrent le contredire périrent dans les camps de concentration et maintenant encore, l'économie et l'agriculture soviétiques ne se sont pas remises des élucubrations de ce charlatan.
Un aspect de l'égalitarisme moderne
« Echec et maths », ainsi ont baptisé ce chapitre les spirituels auteurs de « La politique du vivant » et d'expliquer : la mathématique moderne fait appel à des notions de la théorie des ensembles ; cette sorte de philosophie des mathématiques s'adresse aux mieux doués en cette matière, capables d'un haut degré d'abstraction : pour les autres, elle est susceptible de provoquer non seulement des échecs graves mais encore ce que Stella Baruk, elle-même ancien professeur, a nommé une « névrose mathématique ».
Comme les parents, formés aux mathématiques classiques, s'avèrent incapables d'aider leurs enfants, les plus pauvres en seront victimes puisque les classes les plus aisées seront seules capables de payer des « Cours de rattrapage ». Signalons, pour être justes, que la Belgique, toujours à l'avant-pointe du progrès en matière d'égalitarisme, a fait supprimer les examens, ce qui permet d'éviter de faire redoubler une classe : on est tous égaux, non ?
le nouvel EUROPE MAGAZINE mars/avril 1979
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La femme est le présent de l'homme
Ulysse, dans son périple aventureux sur la mer vineuse, croisa l'île des Sirènes, voluptueuses créatures hybrides, qui usaient de leur charme pour décharner les malheureux marins ensorcelés par leurs chants. Comme tout collégien le sait, le héros, afin d'expérimenter la tentation, sans avoir à y succomber, se fit lier au mât de son navire par ses hommes, qui s'étaient bouchés les oreilles de cire, sur les conseils de Circé.
Notre héros ne désirait pas, manifestement, être « libéré ».
Telle était l' « insensibilité » (à nos yeux) des Anciens – et ce, jusqu'au déluge de larmes qui noya la littérature dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle - qu'ils considéraient que les plaisirs, singulièrement les délices de la sexualité (pour autant que celle-ci se présentait parmi les nourritures terrestres, ou célestes, toujours bonnes à goûter) comme des pièges dans lesquels on avait à perdre plus que la vie.
Le monde contemporain présente d’innombrables paradoxes, dont le moindre n’est certainement pas celui qui juxtapose liberté proclamée et servitude assumée – et peut-être jamais société n’en fut autant pétrie. L’un des plus curieux est celui qui allie le relativisme anthropologique et l’ethnocentrisme décomplexé. Ce dernier regarde avec réprobation aussi bien les aires civilisationnelles étrangères à l’Occident, comme l’Islam, ou les types de sociétés du passé, celles par exemple de l’Antiquité ou du moyen-âge, que l’on refoule dans les ténèbres obscurantiste, non sans en sauver des bribes, quitte à commettre, dans ce cas, de grossiers malentendus. L’homme moderne « parvenu » est tellement imbu de ses réussites matérielles, qui ne sauraient qu’impressionner des esprits infantiles, qu’il a renié la découverte qu’il avait faite, à l’aube de ses conquêtes, de l’altérité des civilisations extra-européennes. Les leçons de Montaigne et de ses successeurs n’ont été utilisées que pour miner le vieil ordre de l’ancien régime. La vision édulcorée du Bon sauvage, idée faussée d’une réalité moins acceptable pour des estomacs fragiles, et même le dénigrement voltairien du pauvre hère souffrant maux et abrutissement dans ses forêts, n’ont servi qu’à asseoir le triomphe de l’hédoniste actuel, sûr de lui, ridiculement persuadé que sa société est, finalement, la seule possible.
Son incapacité à penser l’autre s’illustre singulièrement dans ce qui relève du corps. A vrai dire, si l’on entend par corps le système biochimique qui est, de fait, l’héritier sophistiqué de la mécanique cartésienne, et à partir duquel tout est expliqué, l’âme, le comportement, les choix existentiels, et même la capacité à être libre, on jugera de l’aune par laquelle toute société peut être, selon lui, évaluée. La religion, par exemple, sera une sublimation de l’instinct sexuel, ou bien – ce qui équivaut à ne retenir que le même paradigme – une aliénation préjudiciable à la véritable libération de l’individu. Ce freudisme qui privilégie l’infra humain a envahi les consciences et préside presque toujours à toutes les réformes qui se mêlent de transformer l’homme, ou à l'évaluation de ses besoins.
Le néocapitalisme, aboutissement logique de la marchandisation universelle, qui bouleverse et abolit toutes les inhibitions et les interdits perçus comme des empêcheurs de pousse-au-jouir, ne pouvait présenter à la soif de réalisation personnelle, la libération sexuelle dans une société veuve du religieux, que comme la solution. Celle-ci fut revendiquée en tant que voie vers l’autonomie du moi. Le mot d’ordre, à la fin des années soixante, fut à l’audace de s’abandonner aux forces éruptives de l’érotisme et du sexe. La subversion de soi, et la transgression des codes, devinrent le dogme d’une sacralité séculaire et millénariste (puisque achevant le règne de l’histoire, nécessairement imparfaite, pour s’accomplir dans la geste, ou la gestion utopique des désirs).
La femme, objet attitré du désir, et réputée fragile, crut tenir là une revanche.
Il est maintenant nécessaire, non d’expliquer en quoi la liberté est une fausse valeur, erronée et trompeuse – l’on saisira aisément la vanité d’une démonstration quand il s’agit ici, plutôt, d’une nouvelle religion, d’une nouvelle foi, et partant, d’un nouveau fanatisme – mais de capter le timbre, comme en musique, le ton, le rythme, l’amplitude de ces certitudes qui influent sur les comportements sociétaux ou politiques, et qui se traduisent aujourd’hui dans la tentative totalitaire de créer un nouvel homme en conditionnant cyniquement les enfants des maternelles.
Si nous revenons à la sexualité, présumée maîtresse de nos vies, et somme toute la chose sensible, au monde, la plus délectable, en tout cas la plus captatrice de volonté, si l’on oublie les misérables lubies colportées par les péplums, qui se complaisent à nous transmettre une Antiquité vautrée dans le stupre et la fornication, nous sommes bien stupéfaits de constater que les préjugés déforment la perception des choses, que les sociétés qui nous ont précédés n'étaient animées ni par le désir sexuel (ni d'ailleurs par la nécessité économique), et qu'’il en était exactement le contraire. En règle générale, les sociétés traditionnelles réprouvent la chasse au plaisir. Non qu’elles ne l’éprouvent pas, parfois différemment de nos manières, mais elles sont bien plus complexes que la nôtre, et ne jugent pas l’homme (et la femme) de façon unilatérale. Ce que nous avons perdu, nous qui nous soumettons inconditionnellement aux lois de l’économie ou aux pulsions individuelles (et les unes ne vont pas sans les autres), c’est l’intelligence des états multiples de l’être, pour parler comme Guénon. La civilisation de masse a « libéré » l'atome égotique de son appartenance à des groupes complexes, et, par-là, à des éthos différenciés, légitimés par des ancrages supra individuels et supra humains. Autrement dit, chaque être, dans les sociétés traditionnelles, ne s’appartenait qu’en tant qu’il échappait à une emprise auto centrée.
Bien entendu, le mariage allait faire les frais de la « libération » sexuelle. Sans remonter aux Anciens, qui auraient rougi d’avouer qu’ils avaient pris du plaisir avec leurs épouses, et qui réservaient à ce passe-temps nécessaire les courtisanes ou la domesticité pléthorique de cette époque où l’esclave était bon marché (un peu – mutatis mutandis – ce qui se passe, de notre temps, dans certaines entreprises ou dans des groupes où l'autorité donne bien des « libertés » de cuissage), il est de fait que mariage et amour n’ont jamais fait bon ménage. La fin’amor, au XIIème siècle, a fondé sa « morale » érotique sur cette dichotomie, jusqu’au romantisme, dont, finalement nous vivons encore, avec néanmoins plus de cynisme, et même de goujaterie. Plus généralement, l’individu contemporain souffre difficilement les contraintes, surtout si elles ne sont pas sanctifiées par la nécessité, comme le travail, cette nouvelle religion, ou bien, et surtout, quand elles présentent la tare d’être le reliquat des temps anciens, comme le mariage. Quoiqu'il faut convenir, comme nous allons le constater, que la palinodie est poussée jusqu'à investir le mariage des passions d'un amour que l'on ne croyait pas y trouver.
On avouera en effet que la question du mariage devient diablement compliquée. Non pas seulement parce que le projet gendriste de « mariage pour tous » invalide la chose en la neutralisant, en la vidant de sa substance, qui est l’union entre un homme et une femme en vue de procréer, mais parce que le malentendu remonte loin. L’illusion romantique et la bienséance bourgeoise ont favorisé la confusion entre l’amour et le lien matrimonial. Ce qui n’est, avant tout, qu’un contrat (et nous verrons quelle en est la véritable nature) est devenu, sinon dans les faits, du moins dans l’imaginaire commun, la consécration d’un lien émotionnel, sentimental, sexuel fort, et destiné, selon le poncif convenu, à l’éternité. Cette mystique amoureuse et nuptiale, qui a peu de chose à voir avec l’idéal chrétien, qui mettait en avant la charité, c’est-à-dire l’amour dans le Christ, à la base des relations humaines, y compris charnelles, perdure encore parmi les jeunes gens, comme différentes enquêtes d’opinion l’ont montré. Ce qui, en regard de la fragilité actuelle des volontés et le manque de mesure de la durée, est placé la barre très haut, et explique le taux élevé de divorces « prématurés », dont les enfants en très bas âge font les frais. Car souvent, le désir, qui n’a qu’un temps, et la passion, qui se maintient encore moins longtemps, faute de perspective transcendante, spirituelle, religieuse, et même « politiques » (des couples de militants peuvent cheminer, soudés, ensemble, dans un même combat), ne sont pas transformés en un sentiment, certes moins violent, mais plus solide et pérenne. Le mariage contemporain, qui, lors des noces, exige parfois un investissement financier et sociétal hors de proportion, comme s’il fallait se prouver à soi-même que c’était du « sérieux », ressemble par bien des points à ces adoptions inconsidérées d’animaux de compagnie, que l’on abandonne sur les bords des routes. Ce sont cependant, dans ce cas, les enfants qui sont sacrifiés.
Les psychologues et tous les « spécialistes » qui ont quelque intérêt à défendre et à légitimer la permissivité moderne, dont ils tirent profit, ont toujours, contre toute évidence, considéré que ces déstructurations familiales étaient soit un pis aller, soit même une seconde chance pour réaliser des relations plus « épanouissantes », l’essentiel étant d’être « heureux », donc, in fine, de mener une vie sexuelle satisfaisante.
Tous les hommes font la chasse au bonheur, certes, mais ils sont loin d’y mettre tous la même chose, et c’est bien là l’outrecuidance et la cuistrerie de notre âge que de prétendre en détenir le secret. Lorsque l’on compare les pauvres itinéraires, trop humains, des consommateurs d’amour actuels, qui surfent sur internet pour nouer des relations, paient cher les abonnements aux sites de rencontres, imaginent des stratégies labyrinthiques pour croiser l’âme sœur, paramétrant tous les critères culturels, physiques, financiers, sociaux, confessionnels, etc. pour que la carte soit enfin la bonne, il faut convenir que le couple est bien une conquête, ô combien précaire, et un chemin de croix. Le surinvestissement existentiel et affectif qu’il suppose ne peut que provoquer des déboires, des échecs, et une grande souffrance. Ce désespoir se manifeste aussi à un niveau plus trivial, à celui des rapports sexuels crus, la marchandisation de Vénus et la pornographie ayant rendu la chair encore plus triste, et les idéaux de beauté, entretenus par les massmédias, ayant, de facto, relégué la plupart des humains à l’étiage en-deçà duquel on n'a plus de raison de se dire beau et séduisant, ambition désormais inaccessible, le seul graal qui fasse désormais entrer dans le saint des saints. Autrement dit, un monde « libéré », transformant en norme la permissivité, ne peut offrir qu’à quelques élus le paradis rose qu’il promet, la grande masse des mammifères anthropoïdes, n’étant, somme toute, qu’un bétail de bien piètre qualité esthétique. La concurrence est sans doute, alors, plus rude que dans ces temps où il n’était pas nécessaire, pour plaire, de ressembler à tel acteur ou telle actrice. Tout le monde d’ailleurs n’est pas perdant dans cette escroquerie, puisque l’industrie de la beauté est florissante.
Dans la réalité, sans pour autant qu’on détienne, et pour cause, des preuves statistiques dans ce domaine, il y a fort à parier que le « bonheur » engendré par les unions matrimoniales dans le temps passé comme maintenant étaient en gros de même importance, même s’il n’était pas de même nature. Autrement dit, il existait sans doute quantitativement autant de personnes heureuses et malheureuses dans les sociétés traditionnelles, qu’à notre époque qui se vante d’avoir « libéré » l’humain.
Il est même probable que l’intensité du « bonheur » était supérieure auparavant. Pour apprécier à sa juste mesure cette assertion provocatrice, il faut se défaire de quelques préjugés, ce qu’est incapable de faire, il faut bien le dire, l’homme contemporain, qui voit tout au niveau de son nombril, ou plutôt de son appareil géniteur. Il faut pourtant fournir un grand effort d’imagination, et concevoir une terre régie par d’autres paradigmes, aussi sages et raisonnables que ceux que l’on prétend tels maintenant.
Qu’étaient donc le mariage traditionnel, et subséquemment, la femme traditionnelle ? Pour ne prendre que l’exemple romain, qui présente trois sortes de mariages (le « conferreatio », le plus ancien, autrefois réservé aux patriciens, et accordé plus tard aux plébéiens, la « coemptio », qui était un rite de passage, par l’argent, des mains du père à celles de l’époux, et le mariage « per usum », qui était l'officialisation d’une cohabitation), ses origines relieuses, au sens où la religion « relie », étaient primordiales. Il s’agissait d’une part d’avoir des enfants pour continuer le nom de la « famille », laquelle possédait une acception plus large que maintenant, de faire perdurer, comme en Inde et en Chine, le culte du foyer et des ancêtres, et de s’intégrer, ce qui était essentiel pour un Romain, dans le cadre civique, le célibat étant durement réprouvé.
Quand l'homme défendait les remparts de la cité, la femme était au centre de la communauté, dans le cœur vital où l'homme est relié à son fondement. Il n'était nul besoin d'une « journée de la femme » pour rappeler ce rôle essentiel d'un sexe qui était loin d'être « faible ».
Si, d’une part, comme on le voit, l’idéal des hommes et des femmes dépassait leur simple dimension individuelle, et les projetait dans un espace beaucoup plus large, plus grave, et sans doute plus exaltant (celui des dieux et de la cité), du moins en ce qui concerne les formes les plus élevées du mariage, celui-ci ayant pâti du relâchement des mœurs à partir de la fin de la République, il a subsisté dans le christianisme, qui a démocratisé l’union aristocratique, l’a mise à la portée de tous, en reprenant par la même occasion l’exigence de fidélité, aussi bien de la part des femmes, ce qui allait alors de soi, mais aussi de la part des hommes, devoir apparu lorsque le consentement mutuel, lors des « nuptiae », les « noces », s’imposa dans les premiers siècles de l’Empire. C’est à ce moment que l’habitude de passer un anneau à l’annulaire gauche de son conjoint acquiert un sens, que l’épousée, dans la demeure de l’époux, répond par la formule rituelle (et émouvante) : « ubi tu Gaius, ego Gaia » (« Où tu seras Gaius, je serai Gaia »), que le marié présente l’eau et le feu, symboles de la vie commune et du culte familial, ainsi que les clés de la maison, que la mariée offre trois pièces de monnaie, l’une à l’époux, l’autre au Lare, dieu du foyer, et la troisième au dieu du carrefour le plus proche.
Quelle horreur ! crieront les féministes ? Quelle aliénation ! Et quelle servitude de la femme !
Comment faire comprendre un monde qui dépasse l’entendement limité des modernes, lavé par deux siècles d’endoctrinement et de propagande individualistes. Il faudrait passer par toute une étude anthropologique sur les visions du monde, je le répète. Et convaincre l’égocentrique un peu grisé par son illusion d’autonomie que la véritable réalisation humaine s’affirme dans un engagement qui, sous la forme de devoirs, permet à l’homme d’être responsable, de son groupe, de sa famille, de lui-même, en le reliant à une Dikè, à une justice cosmique, à un ordre du monde, et que c’est cette courageuse et volontaire adhésion à la tâche d’être humain, comme aurait pu dire Marc Aurèle, à ce théâtre sérieux, qui fait l’homme, et non cet atome agité qui croit exister authentiquement en produisant une électricité erratique.
On a reproché au christianisme d’être puritain et ennemi de la « chair ». C’est beaucoup le diffamer, ou du moins lui faire trop porter le chapeau. En vérité, l’Antiquité tardive avait accru une tendance qui avait toujours existé dans l’Antiquité, où être trop adonné au plaisir passait pour être efféminé. Ces siècles guerriers, civiques et politiques ne souffraient pas un abandon de l’énergie vitale, mais aussi, des philosophies aussi prisées que le stoïcisme, le platonisme, et même l'épicurisme, louaient sinon l'ascèse, du moins la réduction des désirs à l'essentiel. L’érotisme possédait ses lettres de noblesse, à condition d’être encadré, orienté, sacralisé (par exemple lors de festivités), mais il était bien entendu que le dessein de tout être, plus on s’élevait dans l’échelle des devoir, était la maîtrise. Cette vertu, présente dans la religion chrétienne, appartient aussi au monde chevaleresque du moyen âge. Erec et Enide, de Chrétien de Troyes, en est une illustration éloquente. La « récréantise », l'abandon du devoir pour les plaisirs du lit, contredit l'idéal du guerrier, qui ne doit pas s'arrêter à ce qui affaiblit son énergie vitale.
Tout cela est du monde ancien. Toutefois, pour nous, c’est encore du présent, parce qu’éternel.
Un état de fait, cependant, montera toute la duplicité, la tartuferie d’un système idéologique qui se pare du costume scintillant du plaisir et de la volupté, voire de la tenue d’Eve, pour prouver sa raison d'être. La réalité de la femme, celle, crue et dure, qui prévaut dans le monde tel qu’il est, a vite fait de dégonfler la baudruche.
D’un point de vue capitaliste, la « libération » de la femme a été tout bénéfice, puisque cette main d’œuvre sous qualifiée et sous payée à porté au système de production et d’exploitation un souffle d’air inespéré. Les revendications d’égalité, de parité, on fait tomber tous les scrupules qui interdisaient aux femmes d’être traitées (mal) comme les hommes. C’est ainsi que la Commission européenne a supprimé l’interdiction du travail de nuit pour elle. Parité oblige ! Et là où il n’était nécessaire que d’un salaire pour faire vivre une famille, il en faut maintenant deux, et de nouveaux frais, donc davantage d’emprunts et de dettes.
La « libération » sexuelle a aussi eu pour résultat de fragiliser la femme, surtout celle issue des milieux populaires. Il est vrai que les bobos s’en sortent mieux quand le couple se déchire et que la famille éclate. Encore que... Néanmoins, des enquêtes récentes démontrent que ce sont les femmes qui paient le plus lourd tribut à la crise. Les familles monoparentales, qui concernent les mères à 85% (soit deux millions de foyers), représentent en France une famille sur cinq. De 1999 à 2005, ces familles ont augmenté de 10%. En quarante ans, de plus de 40%. Probablement est-ce là un progrès indéniable vers la liberté. Chez ces familles, on compte un taux de pauvreté de 35%, 2,5 fois plus que l’ensemble des familles. Evidemment, le chômage et l’emploi précaires sont la règle parmi ce que l’on nomme les « mamans solos ». Nous sommes loin des femmes « libérées », « positives », des feuilletons télévisés, ces fictions à propagande bassement mensongères.
Aragon et Ferrat, finalement, avaient en partie raison, en chantant que la femme était l’avenir de l’homme. Oui, la femme est bien l’image de l’homme, mais il faut rectifier l'assertion. Elle est bien le reflet fidèle d'un homme misérable, perdu, malheureux, trompé, cocu fié par l’idéologie soixante-huitarde, et cherchant désespérément, dans des amours éphémères, un bonheur absolu qu’il semble avoir perdu.
Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/ -
Homoparentalite : l'étude censurée. Taubira, furieuse, demande à la presse de ne pas en parler
Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques…
Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study » ( A quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales ), qui dresse la bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.
Les résultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans le site d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.
A l’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, il consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros).
Surtout, contrairement aux théories de Jean-Michel Aphatie et de Caroline Fourest, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).
Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.
Il est étonnant de constater que cette étude n’ait jamais été évoquée par le moindre journaliste, en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.
Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.
Qu’on montre toutes les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?
En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’État, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…
La dégénérescence programmée, c’est maintenant !
A faire suivre sans modération ..............
AFC de la Sarthe
25bis rue Albert Maignan
72000 LE MANS
tel : 02 43 81 21 36Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Un maire abolit dans les cantines publiques les repas de substitution pour les musulmans
A Arveyres, en Gironde, une petite commune de 1900 habitants située près de Libourne, le maire sans étiquette, Benoît Gheysens, a pris une décision courageuse qui a suscité l’émoi de la communauté musulmane. La mairie a décidé en effet de supprimer à l’école les fameux plats de substitution destinés aux enfants qui ne mangeant pas de porc. Le motif ? Les contraintes budgétaires et techniques auxquelles est confrontée la municipalité. Sur 180 enfants, 28 sont musulmans : selon le maire, si les familles des enfants musulmans ne sont pas satisfaites par la décision de la mairie, elles « peuvent retirer leurs enfants de la cantine ce jour-là ».
Une décision massivement saluée parles habitants et l’opinion publique, malgré l’hostilité de certaines familles, concernées par les repas de la cantine, la pression qu’exercent les médias, ou encore le sous-préfet de Libourne, Patrick Martinez. Preuve de la popularité de cette démarche, les villages voisins de Saint-Germain-du-Puch et de Saint-Quentin-de-Baron ont décidé d’appliquer la même décision que le maire d’Arveyres.
« Personne ne peut obliger ces musulmans à manger du porc, mais personne non plus les a obligés à venir dans notre pays », résumera un internaute. Comme quoi, le bons sens n’a pas encore abandonné la population ! Car en France, on mange du porc : chaque pays a sa tradition culinaire, marquée par son terroir, sa religion, et tout cet ensemble de tissus et de liens, sécrétés par l’histoire, et qui contribuent à façonner des codes commun, en bref, une culture qui cimente le lien social. Sans culture, sans règles de vie commune, les individus peuvent éventuellement coexister, mais ils ne peuvent pas vivre ensemble. Pour vivre ensemble, il faut avoir quelque chose à partager. Le « copain », c’est celui qui partage le même pain…
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Hasta Siempre, Comandante !
Nous dédions cet article à un grand Homme. Au leader d’un pays et de sa région, un symbole pour le monde entier. C’était également un grand ami de la Russie, qu’il aimait beaucoup. Aujourd’hui, cet homme n’est plus. Il s’agit de Hugo Chavez.
En ces jours très tristes avant tout pour les Vénézuéliens, mais également pour bon nombre de Latino-Américains en général, ainsi que de Russes, d’Africains, d’Européens et de nombreuses personnes sur tous les continents, il est important de se rappeler qui était Hugo Chavez.
Issu d’un milieu modeste, métis dans les veines duquel coulait du sang indien, africain et espagnol, sa mère souhaitait qu’il devienne prêtre catholique. Hugo rêvait de devenir joueur de baseball. Finalement, il rejoint l’armée vénézuélienne à l’âge de 17 ans et plus tard s’inscrit à l’Académie vénézuélienne des sciences militaires, en tant que cadet. Diplôme militaire d’arts et de sciences en poche, il commence officiellement à servir dans l’armée. En 1992, il participe au coup d’État qui échoue. Il est alors emprisonné durant deux ans. A sa libération, il jouit déjà d’une grande popularité, surtout grâce à ses prises de position en faveur des classes les plus démunies du pays. Il crée le « Mouvement Cinquième République », basé notamment sur de nombreux principes de la Révolution cubaine. Chavez a par ailleurs toujours considéré Fidel Castro comme son mentor et inspirateur. Il sera élu président du pays à la fin de 1998. Combinant les principes de la justice sociale ainsi que les valeurs patriotiques et anti-impérialistes de Simon Bolivar, figure emblématique en Amérique Latine, sa popularité ne cesse de croître. Justement, les plus défavorisés, tout simplement oubliés et ignorés par ses prédécesseurs, lui assurent un soutien sans faille.
En 2000, il est réélu avec près de 60% des suffrages. En 2002, il fait face à un bref coup d’État, orchestré par l’oligarchie locale et leurs soutiens extérieurs, avant tout celui des Etats-Unis. Chavez est arrêté. Mais c’est alors que la majorité de la population vénézuélienne témoigne son soutien indéfectible envers son président et sort massivement dans les rues pour exiger sa libération. Il est finalement libéré deux jours plus tard et reprend ses fonctions de chef de l’État. En 2006, il est réélu avec près de 63% des voix. En 2007, le référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par Hugo Chavez est rejeté (à une courte majorité de 50,7%), malgré de nombreuses fraudes enregistrées lors du référendum. Malgré ces fraudes, Hugo Chavez décide de reconnaître publiquement sa « défaite ». Quant aux élections présidentielles de 2012, il est de nouveau vainqueur, avec cette fois-ci plus de 55% des voix.
En politique intérieure et au niveau des réalisations sociales, parmi les nombreuses réussites du président Chavez, on peut citer : la baisse importante du chômage, la diminution de plus de la moitié du taux de pauvreté (de 54% des ménages en 2003 à moins de 25% aujourd’hui), quant à la pauvreté elle a diminué de 72%. On citera également la chute du taux de la mortalité infantile et des inégalités sociales (le Venezuela étant devenu le pays le moins inégalitaire de la région), l’augmentation à plusieurs reprises du salaire minimum et du revenu par habitant (ayant augmenté de plus de 3 fois), construction massive de logements (surtout en faveur des plus pauvres), forte baisse de la dette publique, éducation gratuite dès l’enseignement préprimaire, et ce jusqu’à l’université, augmentation conséquente de la part du PIB consacrée à l’éducation et éradication de l’analphabétisme (selon les données de l’UNESCO), ainsi que forte réduction des importations alimentaires (pratiquement 60%), pour ne citer que ces acquis... En politique extérieure, Hugo Chavez a défendu la souveraineté de son pays mais également de ses ressources. Et c’est bien lui qui a été le chef de file de l’intégration régionale et continentale. C’est bien autour de lui que se sont réunis d’autres leaders latino-américains comme Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Équateur), Cristina Fernandez de Kirchner (Argentine), Daniel Ortega (Nicaragua) et Raul Castro (Cuba). Le pays-leader sud-américain, le Brésil, a également activement participé au projet d’ « Alliance latino-américaine ». Hugo Chavez a par ailleurs vivement soutenu la coopération entre l’Amérique latine et les Caraïbes. Son action a beaucoup contribué à la mise en place des organismes suivants : l’Alliance bolivarienne pour les Amériques, l’Union des nations sud-américaines, la Banque du Sud, ainsi que le réseau régional de télévision Telesur. Et tous ces projets grandioses ont été réalisés dans une région où il y a encore pas si longtemps, la CIA organisait des coups d’États quand bon leur semblait, en mettant au pouvoir des pantins qui arrangeaient l’empire étasunien. Hugo Chavez s’est employé à tourner cette page définitivement. Il a également activement développé les relations du Venezuela avec la Russie, la Chine, l’Iran, les États africains et le monde arabe. Il a par ailleurs vécu le meurtre de Mouammar Kadhafi comme une tragédie personnelle. Grand visionnaire, il est également l’initiateur du Sommet Afrique-Amérique latine. Mais une fin tragique est venue stopper la vie du Comandante.
Depuis juin 2011, il luttait contre le cancer. Après plusieurs opérations à Cuba et les espoirs de guérison tant espérée par ses concitoyens et tous ses partisans dans le monde entier, le Président Hugo Chavez s’est éteint le 5 mars 2013, dans la capitale vénézuélienne. Selon le président par intérim Nicolas Maduro, la maladie du leader vénézuélien ne serait pas due au hasard et les États-Unis seraient directement impliqués. On attend avec impatience tous les détails à ce sujet, mais beaucoup de questions vont se poser. Pour n’en citer qu’une : connaissant les méthodes occidentales vis-à-vis de tous ceux qui n’arrangent pas les intérêts des lobbies concernés (emprisonnement de Laurent Gbagbo, meurtre barbare de Mouammar Kadhafi), on aura en effet bien besoin d’analyser sérieusement tous les scénarios possibles.
Dans tous les cas, Hugo Chavez restera à jamais la personne qui non seulement a accompli des exploits aussi bien dans son propre pays, mais aussi à l’échelle de tout le continent sud-américain et du monde entier. Il est et restera une source d’inspiration pour un très grand nombre de personnes aux quatre coins du monde. Un homme pour qui les mots « justice, liberté, et surtout dignité » resteront des synonymes gravés à jamais dans la mémoire collective. Tous les leaders d’Amérique latine lui ont rendu hommage. Comme l’a également fort bien dit le président russe Vladimir Poutine, Hugo Chavez « était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l’avenir et qui était toujours très exigeant envers lui. Il était un ami très proche de la Russie ». Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que « toute la vie de Chavez était un celle d’un homme au service désintéressé de la justice et de l’égalité, luttant pour le bien du peuple vénézuélien ». Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vitaliy Tchourkine, a quant à lui qualifié Hugo Chavez de grand homme politique, et son décès de tragédie, aussi bien pour le Venezuela que la Russie : « Un grand homme pour son pays, pour toute l’Amérique latine et le monde entier. Il a joué un rôle important dans le développement des relations entre le Venezuela et la Russie, et aujourd’hui nous pleurons sa mort ». Connaissant les nombreux points communs entre la Russie et le Venezuela, ainsi que les nombreux défis communs lancés par les deux pays, notamment en matière de défense de la démocratie et de la souveraineté face à la dictature de la « pensée unique » et des grands lobbies, il est important d’aider le gouvernement vénézuélien à élucider toutes les circonstances tragiques de la maladie du président Chavez.
Pour finir, il faut dire que Hugo Chavez restera à jamais dans l’histoire. Dans l’histoire de son pays, de l’Amérique latine, du monde, mais aussi dans le cœur des hommes. Il a également réussi à prouver qu’il est possible de combattre pour les grandes valeurs dans le respect de la démocratie, la vraie démocratie. Il reste et restera le symbole de la lutte pour la justice, la liberté et la dignité humaine, où que ce soit. Nous ne pourrons jamais l’oublier. Quant à son successeur et ses partisans, nous espérons qu’ils poursuivront fièrement et dignement l’œuvre du président Chavez. Hasta la victoria siempre, Comandante !
Mikhail Gamandiy-Egorov http://www.voxnr.com
source http://french.ruvr.ru/2013_03_07/Hasta-Siempre-Comandante/ -
Présentation indépendante de ma volonté
Je ne peux mettre une mise en forme correcte la barre d'outils de hauetfort n'apparaissant plus, veuillez m'excuser pour une meilleur qualité vous pouvez vous rendre sur le frère jumeau d'information nationaliste : au coeur du nationalisme !
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Armée française : des officiers dénoncent un déclin…
De jeunes officiers, issus de divers recrutements et appartenant à différents corps, ont publié sur Francetv info une tribune dans laquelle ils interpellent l’opinion publique sur l’état actuel de l’armée. Une démarche grave, car le militaire est soumis au devoir de réserve, et qu’ils assument sous le couvert de l’anonymat.
Dénonçant « l’état critique de l’armée française« , et affirmant qu’ « aujourd’hui, l’armée française est menacée de déclin« , ils se réclament de Marc Bloch, historien militaire qui a analysé la défaite de 40 en dénonçant des dysfonctionnements au plus haut niveau de l’armée.
Et les officiers de décliner les difficultés que rencontrent l’armée et ses soldats.
D’une part, l’équipement individuel du soldat est négligé, au profit des programmes d’armement : un équipement trop lourd, qui peut donc devenir moins un allié qu’un handicap au combat, et trop cher. « Un parachutiste dépense en moyenne 1 600 euros pour son équipement individuel, c’est près d’un mois de salaire« , illustrent-ils pour étayer leur analyse.
D’autre part, les choix budgétaires seraient sont moins fonction de l’intérêt de l’armée que de celui des « grands » de l’armée : ce sont ainsi 5 500 généraux officiellement à la retraite, mais cependant maintenus en « 2e section », qui perçoivent à ce titre « une solde de réserve, dont le montant est équivalent à celui de la pension de retraite, mais qui est fiscalement considérée comme un revenu d’activité« .
Les officiers, au terme de leur réquisitoire, réclament alors la création d’une commission parlementaire indépendante, laquelle pourra apporter des solutions aux problèmes qu’ils ont soulevés…
Il est vrai que culturellement, la gauche n’est pas toujours favorable à l’ordre. Surtout pas à l’ordre traditionnel. Si bien que l’armée n’a jamais été pour elle une véritable priorité. Une vieille institution, pilier de la nation, que la candidate écologiste, rappelons-nous, ne voulait plus voir se déployer lors de la fête nationale. Et pourtant, la sécurité est bel et bien une fonction régalienne de l’État, condition nécessaire à la poursuite du bien commun. C’est pour cette raison que l’armée est une institution nationale qui subsiste aux caprices partisans des uns ou des autres, par delà le cours de l’histoire, et qui doit assurément être l’objet de davantage d’attention de la part du gouvernement…
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Ecoutez la différence: un Front National ancré dans le réel
A deux occasions ces dernières heures, François Hollande a étalé une hypocrisie mensongère qui démontre qu’il prend autant les Français pour des imbéciles que son prédécesseur à l’Elysée. Alors qu’il inaugurait la journée internationale des droits des femmes à la Cité des sciences et de l’industrie de La Villette, le chef de l’Etat a répondu aux critiques de Nicolas Sarkozy qui, dans Valeurs actuelles, fustigeait l’intervention française au Mali. Critiques particulièrement maladroites dans la bouche de l’homme qui lança la France dans la ratonnade du clan Kadhafi et de ses soutiens en Libye, avec les résultats catastrophiques que l’on sait pour toute la région et qui contribua notamment à la déstabilisation du Mali. M. Hollande a en effet choisi de défendre sa décision d’une opération militaire en expliquant sans rire que celle-ci était motivée non seulement par la « volonté de lutter contre le terrorisme, contre la barbarie, contre le fondamentalisme » mais mieux encore, « pour (restaurer) la liberté religieuse parce que ceux qui étaient traités ainsi étaient des musulmans et que nous étions de leur côté ». Et, cerise sur le gâteau, « parce qu’il y avait des femmes qui étaient victimes de l’oppression et de la barbarie des femmes (…) à qui l’on mettait le voile sans qu’elles ne l’aient elles-mêmes demandé. »
Pauvre François Hollande ! Un homme tellement prisonnier de ses tics socialistes, imprégné par des décennies de masochisme anti national qu’il est incapable de formuler la vérité toute bête, de peur d’avoir à en rougir et de devoir s’en expliquer devant ses «amis ». A savoir souligne Bruno Gollnisch, que si la France est intervenue au Mali c’est qu’elle jugeait devoir y défendre ses ressortissants, ses intérêts jugés primordiaux, et que c’est là ce que font toutes les nations qui en ont les moyens et la possibilité.
Le chef de l’Etat n’a pas brillé non plus lors de l’hommage national rendu à Stéphane Hessel dans la cour des Invalides. Il y a enfilé les perles d’un discours convenu, rédigé apparemment à la va vite par un membre de son cabinet. Tout juste, pour qui sait lire entre les lignes, a-t-il confirmé, comme nous l’annoncions déjà sur ce blog le 28 février, que M. Hessel ne serait jamais inhumé au Panthéon sous son quinquennat.
Ce n’est pas tant parce que comme Claude Moisy, ancien PDG de l’Agence France Presse l’a souligné dans Le Monde, s’étonnant de « l’aveuglement des médias », Stéphane Hessel n’était pas coauteur de la Déclaration des droits de l’homme comme cela été écrit partout. La vraie raison a été donnée par le chef de l’Etat aux Invalides: « Il (Stephane Hessel, NDLR) pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l‘incompréhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité. Il le savait »(sic).
Bref, M. Hessel serait donc pour M. Hollande un menteur sincère sur un sujet pour le moins polémique qui commande de l’enterrer rapidement…Sur le site Atlantico, le professeur de philosophie Eric Deschavanne, chargé de cours à l’université Paris IV, a invité aussi implicitement le chef de l’Etat à faire le service minimum. M. Deschavanne est membre du Conseil d’analyse de la société placé auprès du Premier ministre et dont le président délégué est l’ex ministre Luc Ferry . Un Conseil qui a pour mission « d’éclairer les choix politiques du Gouvernement par l’analyse et la confrontation des points de vue, lorsque les décisions à prendre présentent des enjeux liés à des faits de société… ».
Eric Deschavanne expliquait ainsi : « nul besoin d’être grand clerc pour prévoir que (l’) empreinte idéologique (de Stéphane Hessel) sera nulle. Sa mort succède de peu à l’immense et surprenant succès de l’opuscule qui l’a tiré du relatif anonymat dans lequel il avait vécu jusqu’alors. Il a incarné sur le tard aux yeux des médias et du grand public la figure de la belle âme, révoltée comme de juste par la guerre, la misère et l’inégalité. Il illustre à cet égard l’emprise du moralisme sur le débat public au sein de la sphère médiatique. Si l’on entend par idéologie la construction rationnelle d’un récit qui permet de comprendre le monde dans le but de le transformer par une action efficace, alors oui, on peut dire que le culte de l’indignation confine à la vacuité idéologique. » Difficile de dire le contraire !
« Comprendre le monde dans le but de le transformer par une action efficace… », c’est ce à quoi s’applique le Front National en apportant des réponses aux maux actuels, réponses qui ne doivent rien à la démagogie ou à la négation du réel qui conditionnent trop souvent les programmes et les actions de nos adversaires politiques.
Les Français auront l’occasion d’en juger concrètement s’ils accordent leur confiance aux listes municipales présentées par le FN en 2014. Un premier sondage CSA pour BFMTV et Le Figaro sur cette élection vient de paraître. Il indique que 62% des Français affirment qu’ils se décideront en fonction de considérations « purement locales » (ils sont 50% à le dire chez les électeurs lepénistes), mais enregistre aussi la permanence du clivage droite gauche dans les priorités qui sont celles des électeurs.
Alors que l’immigration est citée par 16% des sondés, toutes tendances politiques confondues, la pression fiscale apparaît ainsi comme la priorité des sympathisants Front National qui citent à 63% comme préoccupation première le montant des « impôts locaux », contre 49% de ceux de l’UMP et 43% des électeurs de gauche. Mais sympathisants de l’opposition nationale et de l’UMP font surtout nettement de la la lutte contre la délinquance une priorité, là ou les sympathisants de gauche privilégient la circulation, le stationnement et l’accès au logement.
A plus d’un an des élections, 22% des sondés n’ont pas exprimé de tendance. 42% ont l’intention de soutenir la gauche parlementaire, soit le PS (27%), Europe-Ecologie-Les-Verts (6%) et le Front de Gauche (9%). L’association de l’UMP, de l’UDI, du Nouveau Centre et des courants divers droite comptabilisent 38% d’intentions de vote, loin de la vague bleue espérée par Jean-François Copé…. Le Front National percerait de manière significative avec 12% des sondages.
Le Figaro en tire la conclusion que cette enquête « montre que la dynamique enclenchée par le parti de Marine Le Pen n’est pas près de se résorber. L’ancrage local pourrait être réel en 2014. » Nous y travaillons.
http://www.gollnisch.com -
Guérini PS mis en examen pour détournement de fonds publics
Le président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, mis en cause pour licenciement présumé abusif d'un ancien membre de son cabinet, a été mis en examen mardi pour détournement de fonds publics. (Voir également : La députée PS, Sylvie Andrieux, trainée en justice)
La justice soupçonne le sénateur d'avoir "arrangé" le licenciement de Jean-David Ciot, élu depuis lors député PS d'Aix-en-Provence et actuel président de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône. L'objectif aurait été de permettre à ce dernier de percevoir des indemnités de départ pour mieux préparer les élections législatives de 2012, lors desquelles il a affronté l'actuelle maire UMP d'Aix-en-Provence, Maryse Joissains. Jean-Noël Guérini a été mis en examen après plus de deux heures d'audition par le juge Charles Duchaine sur la base d'une information judiciaire ouverte en 2011.
Selon une source proche du dossier, le juge Charles Duchaine a fait bloquer la somme de 65.000 euros sur le compte de Jean-David Ciot, correspondant à 22.000 euros indûment versés par le Conseil général et à 43.000 euros d'indemnités de chômage.
David Ciot est convoqué mardi après-midi devant le juge pour une probable mise en examen pour détournement de fonds publics et recel.
Jean-Noël Guérini a déjà été mis en examen pour association de malfaiteurs dans une affaire de malversations présumées sur les marchés publics de la région marseillaise.
Il devait de nouveau être entendu dans le cadre d'un dossier connexe à l'instruction principale mais son audition a été reportée en début d'année en raison de problèmes de santé, puis d'une méningite virale du magistrat.
Charles Duchaine, qui souhaitait placer Jean-Noël Guérini en garde à vue, avait obtenu la levée début décembre de l'immunité parlementaire du sénateur socialiste.
Malgré ses ennuis judiciaires, Jean-Noël Guérini a réaffirmé sa volonté de demeurer à son poste. "Je resterai jusqu'en 2015 à la présidence du Conseil général et après je serai candidat à ma succession", a-t-il dit.¢
Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/ -
[Perpignan] : L'actualité du combat d'AF
Un public nombreux dans lequel on pouvait notamment reconnaître cinq prêtres en soutane, soit la quasi-totalité du clergé traditionaliste perpignanais, était venu assister, ce samedi 2 mars, dans le cadre confortable de l’hôtel des II Mas, à la conférence de Stéphane Blanchonnet, président de notre Comité directeur, sur l’actualité du combat d’Action française.
L’orateur avait choisi de nous conduire dans les différents aspects de la pensée d’AF en suivant le fil de son propre parcours, en montrant comment l’école maurrassienne par sa doctrine, par sa méthode mais aussi par le climat d’émulation intellectuelle qui la caractérise, lui avait permis de répondre aux différentes questions qui s’étaient posées successivement à lui : la question de la définition d’une formule spécifiquement française de l’Ordre, la question de l’articulation entre proposition du roi et combat politique sur les questions les plus contemporaines (Europe, mondialisme, immigration), la question de la modernité et de l’illusion de la fin de l’Histoire qui caractérise notre époque spectaculaire. Invoquant tour à tour Maurras, Bainville ou Boutang mais aussi Marx, Debord ou Lipovetsky, Stéphane Blanchonnet sut nous faire partager son enthousiasme pour les capacités du maurrassisme à intégrer toutes les influences intellectuelles pour en proposer une synthèse et un dépassement, toujours dans le sens du seul intérêt français. Il convient aussi de remercier M. et Mme Baux pour l’organisation irréprochable de cette grande journée d’Action française.
Action Française Perpignan http://www.actionfrancaise.net