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  • U.E : Nouvel article

    Le 4 décembre dernier, j’informais les lecteurs de Boulevard Voltaire de l’existence de deux nouveaux règlements européens renforçant la discipline budgétaire européenne.

    L’un d’eux prévoit notamment l’obligation des États membres de communiquer à la Commission leur projet de loi de finances («  plan budgétaire  »). Si celle-ci estime que ce plan présente un « manquement particulièrement grave », elle pourra en demander la révision. Un droit de véto sur les budgets nationaux en quelque sorte, puisque les États seront soumis à des sanctions financières s’ils refusent de voter des budgets respectant les recommandations européennes.

    Ces deux règlements seront présentés au vote des eurodéputés lors de la prochaine séance plénière de mars. Les trois institutions européennes sont en effet parvenues à un accord mercredi 20 février.

    Depuis plusieurs mois, des négociations se tenaient régulièrement afin de trouver un compromis entre la Commission européenne, les États (Conseil européen) et les parlementaires, dont certains souhaitaient contraindre la Commission à proposer un projet de « fonds de rédemption » (prise en charge commune de la dette). Les eurodéputés de gauche et du centre ont obtenu la création d’un groupe d’experts chargé « d’approfondir l’analyse des avantages, risques, obligations et obstacles éventuels d’une substitution partielle de l’émission nationale de la dette en vue d’une émission conjointe sous forme de fonds de rédemption et d’euro-obligations. » Le groupe d’experts externes présentera ses conclusions d’ici mars 2014 et la Commission sera invitée à les évaluer et, si nécessaire, à présenter des propositions avant la fin de son mandat.

    Les parlementaires européens ont également obtenu des avancées en matière de contrôle « démocratique » des nouveaux pouvoirs confiés à la Commission :

    - les partenaires sociaux et les organisations de la société civile pourront « exprimer leurs points de vue concernant les recommandations de la Commission, et être davantage impliqués dans la formulation des politiques ».

    - les pouvoirs de la Commission découleront d’une sorte de « mandat », renouvelé tous les trois ans, que le Parlement ou le Conseil aurait la possibilité de révoquer.

    Enfin, la Commission s’est engagée à évaluer les budgets nationaux en s’assurant que « que les coupes budgétaires ne soient pas réalisées au détriment des investissements dans le potentiel de croissance ».

    Rendez-vous en mars pour connaitre la teneur exacte des deux textes et la position de chacun de eurodéputés. Les textes devront ensuite être validés par les chefs d’États européens pour pouvoir entrer en vigueur. Une entrée en vigueur qui se fera sans l’accord des Parlements nationaux puisque, s’agissant de règlements européens, ils sont uniquement approuvés par les eurodéputés et les gouvernements. Notez qu’aujourd’hui, la plupart des parlementaires français ignore l’existence de ces textes.

    Magali Pernin, le 2 mars 2013

    Boulevard Voltaire

  • Racisme et sionisme

    Le 10 novembre 1975, l'ONU votait une résolution qui fit scandale car elle "décrétait" que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». À cette occasion, le grand écrivain et critique Pierre Gripari (1925-1990) nous donna une tribune libre qui fut publiée dans notre n° du 20 novembre 1975 mais qui, trente-cinq ans plus tard, mérite d'autant plus d'être méditée que cette résolution onusienne n° 3379 est restée lettre morte. Depuis 1975, l'Etat hébreu n'a cessé d'aggraver le sort des Palestiniens si bien que les problèmes qui se posaient alors sont plus aigus que jamais.

    Il ne faut pas se leurrer : pour quiconque a la tripe historique, le racisme n'est pas une exception, ni un scandale, ni une monstruosité : il est la nature même, la plus ancienne religion du monde. La « religion naturelle » n'est pas, comme le croyait Rousseau, l'adoration d'un dieu unique et universel, commun à tous les hommes c'est au contraire un culte familial. Celui des dieux de la tribu, des grands ancêtres, du héros éponyme, du patriarche mythique.
    C'est qu'en effet, quand les peuples commencent à se fixer au sol, les divinités, elles aussi, s'enracinent, deviennent locales, géographiques, propriétaires d'un site. Parallèlement, au lieu de sacrifier les prisonniers, on les fait travailler. C'est le début de l'esclavage, considérable adoucissement des mœurs.
    Il se trouve que les Juifs, après avoir amorcé cette évolution, se sont trouvés victimes d'une sorte de blocage qui les a fait régresser au stade primitif. Leur littérature religieuse en témoigne et porte à cet égard une lourde responsabilité : elle est le premier manifeste écrit d'un racisme qui n'est plus le racisme naïf de nos pères les Pithécanthropes, mais un racisme en idéologie.
    Ainsi, la loi juive (Deutéronome, chapitre 20) frappe d'interdit toutes les populations palestiniennes comme impures. Elles doivent être exterminées, sans distinction d'âge ni de sexe, leurs villes rasées, tout le bétail détruit. Interdiction pour les Hébreux de faire des prisonniers, de s'approprier du butin, d'emmener des esclaves. Et ce génocide rituel n'est pas présenté comme un effet de la barbarie des mœurs : c'est Dieu lui-même qui en donne l'ordre, et qui en revendique hautement la responsabilité ! Tout manquement est sanctionné par un retrait de la grâce divine. C'est ainsi que Saül perdra son trône pour avoir laissé vivre le roi d'Amalek et s'être adjugé les meilleures têtes de son bétail (I Samuel).
    Le plus drôle de l'histoire, c'est que ces récits de massacres (Deutéronome, Josué, etc.) sont mensongers. Tous les archéologues sont d'accord là-dessus : il semble bien que la pénétration des Beni-Israël en Palestine se soit effectuée d'une façon relativement pacifique et, dès l'époque de Salomon, il n'y avait déjà plus de « race juive ». Bien plus, les dieux cananéens étaient adorés concurremment avec le Dieu de Moïse, au grand déplaisir des prophètes et des sacrificateurs du Temple... Enfin l'hébreu lui-même, la langue hébraïque, n'est pas autre chose qu'un dialecte cananéen. On pourrait bâtir une belle théorie en expliquant les malheurs du peuple juif par le fait que sa langue sacrée n'est pas la langue d'Abraham, mais, au contraire, un idiome emprunté à ces affreux Palestiniens frappés d'exécration, abominables aux yeux du Seigneur. La Kabbale, tradition magique fondée sur l'interprétation symbolique des lettres et des mots hébreux, n'aurait été qu'un piège contre le peuple élu !
    Donc, les Juifs ne sont pas des Juifs, mais des Cananéens judaïsés, comme les Algériens sont des Kabyles arabisés. Que s'est-il passé depuis ?
    Il s'est passé que, malgré les promesses de Moïse, le peuple hébreu ne s'est pas multiplié « comme les sables de la mer » et n'a pas « possédé la porte de ses ennemis ». Après une courte période de semi-indépendance correspondant aux règnes de David (allié des Philistins) et de Salomon (allié des Phéniciens, qui ne sont pas autre chose que les Cananéens de la côte), le royaume se morcelle, tombe en décadence et se trouve finalement annexé à l'empire babylonien.
    Les dix tribus du nord perdent bientôt toute personnalité ethnique et leur destin se confond, dès lors, avec celui du peuple de la région. Mais les Juifs, c'est-à-dire les citoyens du royaume de Juda, maintiennent leurs traditions jusque dans l'exil, et c'est là qu'intervient la régression dont je parlais tout à l'heure : les cadres politiques n'existant plus, il ne reste aux prophètes qu'à miser sur le cadre familial, sur le sentiment de la communauté biologique.
    Babylone une fois prise par les Perses, les Juifs obtiennent de Cyrus l'autorisation de rentrer à Jérusalem, d'en relever les murs et de reconstruire le Temple (Néhémie, Ezra). C'est alors que le sacrificateur Ezra n'hésite pas à falsifier les Écritures, fait récrire tous les textes - un peu à la manière dont les communistes récrivent l'histoire du Parti chaque fois que la ligne politique a changé - et fonde enfin le judaïsme moderne, avec son obsession de la pureté, sa phobie du mélange et du métissage, son interdiction des mariages interraciaux, sa théorie de l'honneur racial, enfin son apologie du génocide systématique des populations qui ont le mauvais goût d'habiter le Lebensraum du Herrenvolk (l'espace vital de la race des Seigneurs). On se demande bien pourquoi Hitler n'a pas cité l'Ancien Testament au premier rang de ses sources. La référence le gênait peut-être un peu...
    Cela se passait il y a plus de trois mille ans. Depuis, nombre de Juifs se sont assimilés aux peuples qu'ils côtoyaient, et à chaque génération, il s'en assimile encore : nous sommes tous des Juifs allemands, et bien autre chose... Le malheur, c'est que le rabbinat, loin de mettre ce temps à profit pour évoluer normalement vers une conception de la divinité moins barbare, a toujours maintenu farouchement la discrimination raciale héritée du calamiteux sacrificateur Ezra.
    Vers la fin de l'Antiquité, les Grecs se convertissent au judaïsme. C'est le début du christianisme, qui n'est encore qu'une secte juive. Mais, dès le premier siècle de la nouvelle ère, l'Eglise de Jérusalem, craignant d'être noyée dans la masse des nouveaux convertis, refuse de se mélanger à eux. C'est la querelle entre saint Pierre et saint Paul (Epître aux Galates), c'est la scission, c'est la rupture. Le monde occidental sera judaïsé, puisque christianisé, mais il sera aussi antisémite.
    Au XVIIe siècle, Spinoza tente, à son tour, de sortir du ghetto. Sa philosophie est un panthéisme à la fois intellectuel et sentimental, d'un charme indéniable, et son intention avouée est de donner une interprétation universaliste de la religion judéo-chrétienne. Il est immédiatement excommunié par le rabbinat, décrété impur et frappé d'interdit comme un vulgaire Cananéen !
    Au XVIIIe siècle en Pologne, en Russie et en Lituanie apparaît la secte des Hassidim, partisans d'une mystique et non sans analogie avec celle de Maître Eckhart : il s'agit pour chaque individu, de réaliser immédiatement, pour lui-même, en lui-même, la venue du Messie, en Esprit et en Vérité. Là encore, opposition rageuse de la Synagogue et disparition de la secte.
    Enfin, dernière tentative d'universalisation, le communisme russe. Mais, une fois de plus, après avoir lancé le mouvement, les Juifs refusent de se laisser assimiler, entretiennent l'esprit du ghetto, de sorte qu'aujourd'hui l'URSS est antisémite. En outre, l'expérience marxiste ayant donné ce qu'on sait, les anticommunistes ne le sont pas moins !
    Il n'est évidemment pas question de défendre Hitler sur ce chef. Il est parfaitement odieux de persécuter les gens pour une ascendance familiale à laquelle ils ne peuvent rien. Cependant si l'on veut être juste, il faut remarquer deux choses :
    1° ) L'antisémitisme n'est pas un « crime gratuit ». C'est, en fait, un contre-racisme, un réflexe de colonisé. TOUT LE MONDE EST COUPABLE, à commencer par ceux qui, par bigoterie ou inconscience élèvent leurs enfants dans les idées de la Torah.
    2°) La doctrine léniniste de la lutte des classes est aussi criminelle que la doctrine judéo-nazie de la lutte des races. Dans un cas comme dans l'autre, il y a certes des antagonismes. Mais les résoudre par la suppression physique des "bourgeois", des "koulaks" ou des Juifs n'est qu'une stupidité. Les génocides de classe pratiqués par la racaille léniniste n'ont pas eu d'autre résultat que de remplacer les patrons par le Parti-patron, ce qui n'a rien arrangé, au contraire ! Quant à la culture juive, elle est, qu'on le veuille ou non, une part inaliénable de la culture européenne. Nous vivons sur la Bible et Kafka aussi bien que sur Homère et sur Tolstoï.
    Seulement, il faut sortir du cercle vicieux. Depuis trente siècles, racisme juif et antisémitisme se conditionnent l'un l'autre. Je rêve d'un Vatican Il de la Synagogue... Malheureusement, elle n'en prend pas le chemin !

    Le véritable danger, c'est Israël.
    Je me hâte de préciser que les Israéliens ne sont pas les plus coupables. Que les persécutions hitlériennes aient porté de l'eau au moulin des extrémistes juifs, c'était inévitable. L'aventure sioniste est un mouvement de masse, un mouvement passionnel, que l'on peut déplorer, mais qui est fort compréhensible.
    Le malheur, c'est que la fondation de l'Etat juif était un crime et une folie. Et l'ONU, de l'époque (URSS comprise) a fait preuve, en cette occasion, de la même inconscience que Jéhovah lui-même, quand il fit don à son peuple d'une terre déjà occupée.
    Après la condamnation du racisme, on fonde un Etat qui ne peut être que raciste, puisque Etat juif ayant sous sa juridiction une population qui n'est juive qu'en partie. Et, au moment où l'on s'apprête à imposer à l'Europe vaincue le largage de ses colonies, on crée un nouveau foyer de colonialisme en laissant s'installer en Palestine une population européenne, avec l'agrément de tout le monde, sauf justement des principaux intéressés : les Palestiniens !
    Ceux-ci, comme il fallait s'y attendre, se révoltent, prennent le maquis, et ici intervient encore un troisième paradoxe : après avoir chanté les louanges de la Résistance (alors que, jusque-là, les francs-tireurs étaient considérés comme des criminels de guerre), après avoir flétri les militaires allemands qui luttaient contre elle, les Juifs se voient contraints d'adopter les méthodes nazies, de torturer des terroristes et de pratiquer la répression de masse contre les villages rebelles. Et la liste des Oradours palestiniens s'allonge tous les ans.
    Pour bien moins que cela, notre intelligentsia juive n'a pas hésité à tirer dans le dos de nos frères, les Européens d'Algérie. Qu'espérait-elle donc ? Que les Arabes raisonneraient d'une façon à Alger et d'une autre façon, diamétralement opposée, à Jérusalem ? Les Arabes ne sont pas si bêtes ! Etait-ce mauvaise conscience, goût refoulé du suicide ?
    Quoi qu'il en soit, le résultat est là : les Juifs ont soutenu le communisme, et le monde communiste est contre eux. Ils ont poussé à la décolonisation, et maintenant le Tiers-Monde est contre eux. Seuls, les dirigeants de l'Angleterre, de l'Allemagne et de l'Amérique acceptent encore de leur servir de porte-glaive - je dis bien : les dirigeants, car, pour les peuples, c'est beaucoup moins sûr.
    Je passe pour un obsédé parce que, depuis mon premier livre, je reviens sans cesse sur ce problème. Mais l'obsession n'est pas seulement en moi : c'est celle de notre époque. Personne ne le dit vraiment, mais au fond tout le monde le sait : s'il y a une troisième guerre mondiale, ce sera, comme la deuxième, avant tout une guerre juive. Ça vaut tout de même le coup d'y réfléchir...
    Le récent vote de l'ONU a l'avantage de poser, pour une fois, la question clairement. Oui, la fondation de l'Etat d'Israël était une agression à caractère colonialiste, oui le sionisme est un racisme, et un racisme encore très modéré, si on le compare au judaïsme orthodoxe !
    Je ne prétends pas résoudre la question qui n'est pas de mon ressort. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que les protestations hypocrites, les indignations jouées, les mensonges impudents la résoudront encore moins. Si nous voulions sincèrement que tout le monde ait le « droit de vivre », commençons donc par accepter d'y voir clair.
    par Pierre GRIPARI

    LE STRABISME DU PARLEMENT ARABE

    Organe de la Ligue arabe, le Parlement du même couscous qui s'est réuni trois jours au Caire a appelé le 29 décembre « le peuple suisse à reconsidérer sa décision erronée » d'interdire les minarets, ce qui « traduit les sentiments de haine et d'animosité envers l'islam et les musulmans qu'éprouvent les groupes de la droite extrémiste et raciste en Europe ».
    Le Parlement arabe ne serait-il pas mieux inspiré de s'inquiéter des agissements de la « droite extrémiste et raciste » israélienne qui multiplie les empiétements à Jérusalem-Nord - où le gouvernement Netanyahou vient d'annoncer un nouveau plan de construction de logements réservés aux juifs - afin d'y éradiquer toute présence palestinienne ?

    RIVAROL 15 JANVIER 2010 

  • Proposition de loi pour supprimer le CESE

    Les députés UMP Marc Le Fur et Franck Gilard souhaitent déposer une proposition de loi constitutionnelle « visant à supprimer le Conseil économique, social et environnemental ». Ils expliquent :

    « le CESE n’a été saisi par le gouvernement qu’à deux reprises en 2009 et pour les années 2010, 2011 et 2012 aucun chiffre n’est disponible dans les documents budgétaires au titre des indicateurs de performance ».

    Cela permettrait déconomiser 40 millions d’euros par an.

     Le Salon Beige

  • Jacques Bompard dénonce la partialité du CESE

    “Alors que plus de 700.000 Français ont demandé la saisine du Conseil économique, social et environnemental, celui-ci a jugé que leur pétition était irrecevable. On apprend aujourd’hui, que discrètement, le 18 février dernier, la troisième assemblée de France avait sollicité l’avis / les ordres du gouvernement sur la recevabilité de cette pétition, au mépris le plus total du principe fondamental de séparation des pouvoirs. Par ailleurs, la saisine du Conseil par voie de pétition doit remplir quatre conditions formelles. Ces quatre conditions étant en l’espèce remplies, le Conseil n’avait pas le pouvoir de refuser d’examiner au fond cette pétition dont il a été légalement saisi. Un des membres du CESE, Jean-François Bernardin, a d’ailleurs démissionné pour protester contre cette décision qu’il perçoit comme «une insulte contre les 700.000 pétitionnaires».

    Ce refus du CESE est donc non seulement un déni de démocratie mais également un acte anticonstitutionnel. Il confirme, par ailleurs, l’inutilité de cet organe coûteux et non démocratique, qui est aujourd’hui définitivement discrédité. En ces temps d’économies budgétaires, le gouvernement devrait tirer les conséquences de l’inutilité de cette assemblée couteuse et non démocratique et la supprimer purement et simplement.

    Face à ce blocage institutionnel, Jacques Bompard est convaincu que le seul moyen pour les Français de faire entendre leur voix est de descendre massivement dans la rue. Il sera donc présent à Paris à la manifestation du 24 mars prochain, accompagné de nombreux élus et habitants du Vaucluse et appelle tous les Français à s’y rendre en nombre pour défendre la démocratie et la famille, fondement de notre société.”

    source: Le Salon Beige

    http://fr.altermedia.info

  • Des milliers de Russes manifestent contre l’adoption par des étrangers

    Des milliers de personnes ont défilé samedi à Moscou pour appeler les autorités à interdire toute adoption d’enfants russes par des étrangers et exiger le retour d’un garçon adopté dont le frère est mort au Texas, un drame qui a alimenté les tensions entre Moscou et Washington.

    «Ils ont légalisé le mariage entre personnes du même sexe. Ce qui est normal en France est anormal en Russie»

    Environ 12 000 personnes ont participé à cette marche «pour la défense des enfants» dans le centre de Moscou, a indiqué la police moscovite, tandis que les organisateurs ont fait état d’environ 20 000 manifestants.

    Un journaliste de l’AFP a de son côté estimé le nombre de participants à près de 10 000, la plupart des militants d’associations pro-Kremlin d’aide à l’enfance. Nombre d’entre eux brandissaient des drapeaux russes, des icônes religieuses, mais aussi des photographies de Maxime, le petit garçon russe mort au Texas. [...]

    Libération  http://www.fdesouche.com

  • Le mensonge du « gros » au peuple : 30 ans après, rien n’a changé

    Le président Hollande

    2012, victoire épineuse du socialisme mitterrandien au souvenir de ses 110 commandements. 75% et l’attaque des riches, une loi sur la spéculation financière en défiance du CAC 40, réforme bancaire, nouveau traité franco-allemand, euro-obligations, parité sociale : un discours de mots radicalement cinglant sur la politique européenne, pour finir à la laisse budgétaire de l’alliance anglo- allemande tel un hommage àla bataille de Camerone et l’armée mexicaine.

    Outre le vote anti-Sarkozy, les 51,8 % sont tombés dans la fantasmatique d’un dogme avec comme ogre une finance qu’il fallait tuer, un Bourget aux couleurs PCF au rythme d’incantation à la Waldeck Rochet. « Mon ennemi c’est le monde de la finance ! » L’appel du « petit » contre les « gros », le candidat normal contre le président des riches et se retrouver à la City pour suivre les pas de Tony Blair ! On a vu mieux en régulateur des marchés.

    2013, entre interventionnisme de la puissance publique, 150 000 emplois d’avenir, 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation, l’encadrement des loyers, retour sur les allégements de l’impôt sur la fortune, la mythologie de gauche est confrontée à la réalité pragmatique d’un monde en vitesse accélérée. Mais comme un renvoi aux sources du premier sacre on achète l’approbation des fonctionnaires via une prime de quelques centaines d’euros avec ce fameux secteur tertiaire largement acquis à la cause de Mitterrand en 1981 et ses 62 % de votant au second tour. Cher prix de la transmission d’un patrimoine en dispersion. Plutôt cohérent si on se réfère à la volonté d’alourdissement de la fiscalité sur les successions.

    Mais la réalité est tout autre. Depuis l’éclatement du vote populaire, socle du parti socialiste dans les années 80-90, c’est maintenant le système qu’incarnent François Hollande avec toute la classe politique de gauche comme de droite qui est la cible du « petit » peuple.  À voir le profil des nouveaux adhérents au Front National, des encartés syndicalistes en mal de reconnaissance lassés de la paupérisation et la politisation du combat ouvrier, les dés sont relancés. Alors on accepte la stratégie du think-tank Terra Nova de faire du vote musulman un socle électoral pérenne, jusqu’au laxisme par rapport aux drapeaux maghrébins place de la bastille. Communautariste avez-vous dit ?

    Le premier opposant de François Hollande se situe à sa gauche en la personne de Mélenchon. Jamais les grands patrons, ces barons du grand capital, n’ont eu de pouvoir d’ingérence à s’afficher en une des journaux nationaux et voir débarquer dix membres du gouvernement au congrès du MEDEF. François Hollande et ses ouailles se réinventant un destin de Social-démocratie dans les pas de Delors ou Mendès France, avec le réformisme Rocardien masquant l’inévitable : la politique de gauche est antinomique avec le XXIème siècle, il faut recentrer. Le normalien Hollande est devenu la cible « gros » du peuple de gauche.

    À relire Charles Millon dans son ouvrage « Pour redressez la France, l’alternance vérité », constat d’une analyse des atermoiements socialistes de l’époque :
    « Le piège du budget de 1986 : La loi de finances de 1986 votée par les socialistes en décembre 1985 en est l’illustration la plus évidente. Ce budget de 1986 a les apparences d’un budget de rigueur. Hélas il est truffé de chausses trappes : Il repose sur des hypothèses économiques optimistes, il comporte un déficit accru, bien qu’artificiellement réduit, il est marqué par l’électoralisme, il accroît les déficits sociaux. On prévoit un taux de croissance de 2,1% en volume. Ce n’est pas très élevé dans l’absolu, mais cette hypothèse n’est en rien étayée. »C’était en 1986.

    12 février 2013, le pouvoir en place confirme la non-tenue des engagements initiaux des 3% de déficit public avec l’impossibilité d’une croissance à 0,8. Quand l’écran de fumée malien, en guise de guerre du général Sérillon, ne sauve plus les apparences, le bal des cocus est de complaisance avec la langue de bois. François Hollande et sa compagne préfèrent migrer en terre inconnue pour laisser la décadence de notre politique intérieure à la charge de ses « poilus » de première ligne.

    Et à travers le retour du véritable « gros », c’est tout un système d’énarque qui revient au premier plan afin d’en tirer les ficelles du pouvoir dans l’ombre de la frustration. La revanche des défroqués, cette omnipotence du corps intermédiaire au garde à vous. 27 ans après, la Cour des Comptes vient de délivrer son verdict, cruel : la gauche n’a pas évolué depuis trois décennies.

    Julien Martinez http://www.lebreviairedespatriotes.fr

  • Mali : attention aux cerveaux à nœuds du Quai d’Orsay !

    Les combats s’intensifient au Mali. Et risque de durer encore longtemps malgré l’appui des drones américains. Pour Bernard Lugan, nous payons des mois d’inaction qui ont permis aux islamistes de se renforcer. Explications.

    Le Tchad a annoncé vendredi soir avoir tué 65 djihadistes. On nous parlait pourtant d’une poignée d’islamistes terrorisant la population : ils ont l’air un peu plus nombreux que ce que l’on voulait nous faire croire, non ? Je n’ai pas cette lecture des événements. La réalité est que les islamistes sont cernés dans le massif des Iforas. Au Nord et à l’Est, les Algériens, au Sud les Tchadiens en bouclage et à l’intérieur, les forces spéciales françaises et les Touareg… Les islamistes qui sont « faits comme des rats » ont tenté une sortie et ils ont été étrillés par les Tchadiens qui ont essuyé des pertes. En revanche, nous avons un gros problème là où l’armée malienne est engagée, à Gao et à Tombouctou notamment car elle est totalement inefficace, à l’exception du bataillon du colonel touareg Ag Gamou lequel opère actuellement dans la zone des Iforas.

    La suite dans Boulevard Voltaire

    Bernard Lugan

    http://www.actionfrancaise.net