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  • Feu sur la Halde !

    Examinant le projet de loi de finances pour 2011, les députés expriment quelque réticence à augmenter le budget de la Halde, dont la crise rend les exigences particulièrement déplacées.
    Le député UMP Richard Mallié fait-il « une fixation sur la Halde » ? Son collègue René Dosière l'en a accusé le 8 novembre, lors d'un débat en commission à l'Assemblée nationale, observant toutefois qu'il n'était pas le seul. En fait, l'institution semble cristalliser la méfiance des parlementaires à l'égard des autorités administratives.
    Un train de vie jugé exceptionnel
    Après avoir obtenu, l'année dernière, une augmentation de son budget de 6,3 %, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité réclame, pour 2011, une rallonge supérieure à 3 %. Dépassant alors les 13 millions d'euros, ses moyens seraient supérieurs à ceux du médiateur de la République. Selon le gouvernement, ces nouvelles ressources seraient affectées au recrutement de deux agents de catégorie A censés traiter les dossiers de réclamation, et à la mise en place progressive d'un réseau de correspondants territoriaux. Cette perspective apparaît « déplacée » aux yeux de M. Mallié, signataire, avec quatre-vingts collègues, d'une proposition d'amendement au projet de loi de finances (PLF). « Alors que le PLF pour 2011 s'inscrit dans un contexte budgétaire difficile, le train de vie de la Halde est toujours aussi exceptionnel », a-t-il dénoncé. « Le pré-rapport de la Cour des comptes est sans appel : les marchés publics sont à la limite de la légalité, les dépenses en communication sont exorbitantes – 6,2 millions d'euros entre 2005 et 2009 – et le loyer annuel [...] s'élève à plus de 1,8 million, soit 800 euros le mètre carré, contre 300 euros dans une rue voisine. » Cela en raison, notamment, « d'un hall luxueux qui n'a aucune utilité » selon René Dosière.
    Des dossiers rejetés en masse
    L'argent est-il jeté par les fenêtres ? Richard Mallié l'a suggéré en soulignant « que 75 % des dossiers déposés auprès de la Halde en 2009 ont été rejetés et que seuls 3,6 % des plaintes ont abouti ». On en déduit le "chiffre du jour" publié le 13 novembre sur le blog du Centre royaliste d'Action française : « 31 580 euros par plainte ! Un budget de 12 millions d'euros pour 380 "discriminations" reconnues : un rapport qualité-prix défiant toute concurrence ! »
    Cela dit, « nous n'avons rien contre l'action de cet organisme », a prévenu Richard Mallié. Plus radicale, Véronique Besse, député de la Vendée, a déposé une proposition de loi visant à supprimer une institution jugée coûteuse et inutile, sinon perverse.
    Grégoire Dubost L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 18 novembre au 1er décembre 2010
    ✓ Parmi les derniers articles publiés sur le blog du CRAF, certains touchent à des sujets connexes : « La Halde coûte cher, et en plus elle ne sait plus ce qu'elle dit ! » (12/10/2010) ; « Autorités administratives indépendantes : jetons le bébé avec l’eau du bain ! » (06/10/2010). Rendez-vous à cette adresse : www.actionfrancaise.net

  • Lech Walesa et les homosexuels : «Qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles»

    Déclaration choc. Lech Walesa, ancien Président de Pologne, figure de proue du syndicat anti-communiste Solidarność et prix Nobel de la paix, a déclaré que les députés homosexuels devaient siéger « à l’extérieur » du Parlement polonais.

    Dans la Pologne qui résiste encore et toujours aux pressions des lobbies LGBT, Lech Walesa, symbole de la résistance pacifique au communisme, a déclaré vendredi soir à la chaîne de télévision TVN, que les députés homosexuels devrait siéger « près du mur (du Parlement, ndlr) et même derrière le mur ». La raison ? L’ancien président polonais estime que « dans tous les domaines », il «  leur donne proportionnellement à ce qu’ils représentent » et qu’ils représentent aujourd’hui « une minorité marche sur la tête de la majorité.  » Et d’ajouter : « Je ne veux que pas cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d’accord, mais que je tolère et que je comprends, manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants. »

    Si le dirigeant historique du premier syndicat libre du monde communiste « comprend qu’il y ait des gens différents, différentes orientations et qu’ils ont droit à leur identité », il estime qu’il faut « qu’ils ne changent pas l’ordre établi depuis des siècles ». « Je ne veux même pas en entendre parler. Qu’ils le fassent entre eux, et qu’ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles  », a-t-il conclu.

    Cette déclaration intervient après l’échec, en janvier dernier, malgré les pressions des lobbies homosexuels, de la tentative du gouvernement du libéral Donald Tusk de créer en Pologne une union civile destinée aux homosexuels.

    Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net

  • Avortement : surtout, ne pas s’informer !

    Dans un article du 25 février [1], Le Figaro nous fait part de son immense indignation : des associations s’appuieraient sur l’Internet pour mettre en place des plateformes d’information, d’écoute et d’échange au sujet de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

    L’article seconde en réalité une « enquête » réalisée par l’AFP [2]. Ce qui révolte notre presse humaniste dans cette affaire, c’est que ces sites Internet auraient visiblement pour vocation d’apporter un certain support aux jeunes filles surprises par une grossesse non-voulue les plongeant dans le doute et l’isolement. Quelle horreur ! Ces sites ne soutiennent-ils donc pas comme une issue évidente l’abattage de fœtus, voie royale pour le retour à la case shopping et boîtes de nuit ? Non ! Le Figaro nous signale qu’on y entendrait des choses monstrueuses telles que : « Il faut neuf mois pour faire un enfant, mais aussi neuf mois pour faire une maman  » ou encore « ce bébé peut vous apporter un élan de motivation profonde pour construire une belle vie ».

    Des remarques si nauséabondes ne peuvent qu’être le fruit d’esprits illuminés, cherchant par ces plateformes à rependre leur propagande liberticide. Ainsi, Le Figaro dénonce une « stratégie insidieuse » de manipulation via « un message martelé l’air de rien » dissimulé dans des supports « ressemblant à des sites officiels ». Derrière, on retrouve des fanatiques « catholiques », qui sont, cela est bien connu, toujours prêts à travailler dans l’ombre aux malheurs du monde !

    Le « Fig-Dassault » conclut en dénonçant, sans rire, le manque d’objectivité de ces sites, tout en donnant le beau rôle à la ministre des Droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem. À l’instar de sa consœur Cécile Duflot, très digne de sa fonction ministérielle lorsqu’elle défile dans des manifestations pro-mariage gay malgré l’interdiction du chef du gouvernement [3], Madame Belkacem se met littéralement à délirer en appelant les associations pro-IVG à lancer une « contre-offensive » et en promettant la création d’un site gouvernemental d’ « information ».

    L’ « objectivité » de ce futur site ne fera assurément aucun doute, dans la droite ligne de l’irréprochable probité des interventions de la ministre dans les collèges au sujet du « mariage pour tous » [4]. Mais c’est une tradition, en matière de « progrès » sociétaux : les pouvoirs publics et les associations qu’ils subventionnent ont toujours su animer un débat ouvert, comme quand Luc Chatel avait limogé un prof « anti-IVG » [5] ou lors de la délicate campagne de 2010 : « L’homosexualité, ça te pose un problème ? » [6].

  • « Une percée silencieuse et très remarquable »

    A la veille du Conseil national du FN de cette fin de semaine   largement  consacré aux prochaines échéances électorales de 2014,   Bruno Gollnisch était interrogé par le quotidien La Nouvelle République.  Nous reproduisons  cet entretien, paru sur le site de ce journal le 2 mars.

    La Nouvelle  République: Les municipales ne s’ouvrent que dans un an. Vous ne perdez pas de temps. Pour capter une dynamique que semblent confirmer les sondages ?

    Bruno Gollnisch : « Nous avons en réalité ouvert le dossier beaucoup plus tôt, dès cet automne. Notre commission d’investiture s’est réunie une bonne dizaine de fois et près de deux cents mandats ont été accordés déjà. Mais nous y sommes incités, c’est vrai, par le vent qui gonfle nos voiles, ce qu’indiquent plusieurs sondages ces derniers temps. »

    La Nouvelle  République:La crise vous y aide, non ?

    Bruno Gollnisch :« Les chimères ayant accompagné l’élection de François Hollande en mai dernier se sont dissipées depuis un moment. Il est aveuglant désormais, qu’il ne tiendra aucune de ses promesses du printemps. Non par duplicité, malhonnêteté ou inconstance, mais par impuissance, simplement. Il est, comme le gouvernement qu’il a nommé, cadenassé dans un système sur lequel il n’a aucune prise et qui conduit l’Europe entière à sa perte. L’opinion l’a parfaitement saisi. »

    La Nouvelle  République:Dans l’intervalle, il y a l’intendance et d’abord la constitution de listes paritaires. C’est plus compliqué que pour les législatives.

    Bruno Gollnisch :« Oui, mais dans bien des cas, les dernières législatives nous ont précisément aidés à repérer les profils et les talents requis. Cela dit, certains secteurs restent terres de mission et nous n’aurons à proposer, ici ou là, que sang et larmes. Mais je n’ai aucune inquiétude. Nous avons, en quarante ans d’existence, toujours réussi à boucler nos listes municipales. »

    La Nouvelle  République:Ce n’est pas sans heurts ni frictions parfois. Les parachutages de caciques frontistes sont mal perçus localement. Vous-même étiez annoncé à Nice depuis Paris, vous avez renoncé pour Hyères, dans le Var. Pourquoi ?

    Bruno Gollnisch :« Permettez-moi de corriger cette présentation des faits. Nice était une hypothèse flatteuse, par sa taille et son prestige. Simplement – mais je l’ai dit dix fois déjà – je n’y ai pas les mêmes attaches personnelles et familiales qu’à Hyères, fréquenté depuis plus d’un demi-siècle. C’est d’ailleurs sous ces arguments que je m’y suis présenté à la dernière législative. Mon résultat m’invite à persévérer, ma liste et mon équipe de campagne seront très vite constituées. Voilà les raisons, elles me paraissent amplement suffisantes. Mais j’aurais pu, aussi bien, prétendre à une candidature en Rhône-Alpes. »

    La Nouvelle  République:D’une manière générale – et même si Marine Le Pen affirme repartir à la conquête des grandes villes – le Front national paraît privilégier les petites communes. Quelle est votre stratégie dans cette campagne ?

    Bruno Gollnisch :« C’est celle que nous dicte l’examen scrupuleux de nos derniers résultats, l’an passé. Nous en avons beaucoup parlé en bureau politique avec Marine Le Pen et le débat n’est pas épuisé. Globalement, le cœur des grosses agglomérations où vit une population bourgeoise, ou s’embourgeoisant, ne nous est pas favorable. Nous sommes meilleurs en périphérie. Premier point. Mais outre la banlieue ou les petites villes, nous pointons une percée silencieuse et très remarquable en milieu rural. Forts de ce constat, nous allons systématiquement répertorier les communes où nous sommes majoritaires selon les derniers scrutins. Dans cet inventaire qui est très vaste, nous privilégierons les municipalités sortantes, honnêtes, courageuses, irréprochables en un mot et qui ne nous sont pas dogmatiquement hostiles pour amorcer des contacts et envisager des accords, en proposant des noms localement. »

    La Nouvelle  République: Des accords de terrain, par-dessus les appareils de droite comme de gauche, qui vous sont tous opposés, donc ?

    Bruno Gollnisch :« Des accords de proximité et de bon sens au bénéfice d’une action commune et ne s’arrêtant pas aux cases dans lesquelles on prétend confiner les esprits. »

    La Nouvelle  République:A campagne locale, thèmes locaux ?

    Bruno Gollnisch :« A campagne locale, dossiers locaux mais raccordés aux préoccupations générales. »

    La Nouvelle  République: C’est-à-dire ? L’insécurité, l’immigration ?

    Bruno Gollnisch :« Oui, mais pas seulement. La qualité quotidienne de la vie, la défense de l’environnement immédiat, la lutte contre l’enchérissement constant du logement et de la subsistance, le combat pour l’emploi local. Bref, tout ce qui fait un contexte général sur lequel nous avons des positions très différenciées de nos adversaires, à droite comme à gauche. »

    La Nouvelle  République: Ces municipales vous remettent en selle ? On vous a senti un peu en porte-à-faux depuis l’élection de Marine Le Pen à la tête du mouvement.

    Bruno Gollnisch :« La page est tournée. Cette élection interne, début 2011 à Tours, n’a pas été très équilibrée, vous le reconnaîtrez. Je ne parle pas du scrutin, irréprochable, mais de l’accompagnement médiatique. Aujourd’hui, je m’applique à l’apaisement car il est plus simple de casser la baraque que de recoller les morceaux. »

    La Nouvelle  République: Ce qui ne vous interdit pas, par exemple, de regretter le poids d’un lobby gay dans l’entourage de la présidente du Front national au moment du débat sur le mariage pour tous.

    Bruno Gollnisch :« Je vous arrête tout de suite. Il s’agit de propos qui m’ont été attribués par un journaliste de Minute qui ne peut pas en avoir été le témoin. Concernant l’affaire, beaucoup plus grave sur le fond du mariage dit «  pour tous  », j’ai dit et je maintiens être en accord avec la position doctrinale du Front national. Mais je regrette que notre mouvement n’ait pas été davantage impliqué dans la protestation populaire contre cette loi. J’ajoute que nous comptons en effet dans nos instances un certain nombre d’homosexuels, ce qui ne regarde qu’eux. J’observe qu’ils sont tous farouchement opposés au «  mariage pour tous  », ne prétendant qu’à une chose, le droit à la discrétion. »

    http://www.gollnisch.com

  • « Tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte »

    Tout d’abord, avez-vous subit des pressions, avant ou après la publication de votre livre ? 
    Essentiellement après. Mais elles sont sans importance : les réactions des lecteurs, en particulier des victimes, des policiers et des premiers témoins de l’insécurité, sont très favorables. Mon but est de dire la vérité, pas de ménager ceux qui ont intérêt à la dissimuler. Le terrorisme intellectuel ne gagnera pas. 
     
    Comment appréhendez-vous le fait que, dans une vidéo officielle récente, Marine Le Pen fasse l’éloge de votre livre ? 
    Ce qui m’importe est qu’on parle de mon livre. Je me demande plutôt pourquoi la plupart des médias et des politiciens refusent d’en parler. L’insécurité n’a pourtant rien de politique… Assurer la sécurité des honnêtes gens est un des devoirs essentiels de la société. Non seulement ce devoir n’est plus assuré, mais il devient périlleux de le faire remarquer. 
     
    Avez-vous envisagé la récupération politique et comment comptez-vous la gérer ? 
    J’espère que le sujet sera « récupéré » par tous ceux que la réalité criminelle intéresse. Pour l’instant, beaucoup de citoyens… très peu de médias et de politiciens. 
     
    À présent, parlons du contenu de votre livre. Vous vous référez fréquemment à des anthropologues pour appuyer vos propos. Votre grille de lecture de l’insécurité diffère nettement de l’idéologie officielle dont vous refusez le misérabilisme. Pourriez-vous résumer votre analyse sociologique de ce phénomène ? 
    Pour synthétiser, la violence est normale, c’est une règle évolutive, et nous sommes le produit d’une longue lutte pour la survie des plus adaptés. L’ultraviolence qui secoue notre société est le choc entre une société moraliste (la nôtre), qui a renoncé à sa violence normale, et la tribalisation de groupes – souvent issus de l’immigration – dont la violence (encouragée) envers les autres groupes est un moteur identitaire. 
     
    Quels sociologues, anthropologues, ethnologues sont, selon vous, les plus aptes à nous faire analyser la situation actuelle ? 
    Paradoxalement, ce sont des éthologues qui expliquent le mieux la situation. Nous ne devons pas oublier que des règles biologiques nous animent. En France, les « experts » médiatisés ont souvent un siècle de retard : pour eux le social détermine tout. Ils s’interdisent même de considérer l’éventualité de différences culturelles entre groupes d’individus, par peur d’être lynchés médiatiquement. La plupart des sociologues médiatiques sont là pour psychanalyser la violence et lui inventer des causes dénuées de toute réalité, comme je le montre dans mon livre. 
     
    Comment expliquez-vous la lâcheté et l’inaction des journalistes et des pouvoirs en place ? 
    Dans notre pays s’est développée une sorte de compétition morale, qui consiste à aller toujours plus loin dans l’excuse du criminel et l’oubli des victimes, et donc dans l’encouragement de la barbarie et dans la négation de la réalité. Cette morale hors-sol, devenue incontournable (il faut suivre le groupe pour ne pas en être exclu), offre un bon statut (du pouvoir), à peu de frais, car il est facile d’en assimiler les contours : il suffit de tenir un discours égalitaire et progressiste. Qu’on soit artiste, journaliste, universitaire, souvent magistrat, cette morale est quasi-indispensable pour réussir une carrière. Tant que cette morale si facile à adopter sera concrètement bénéfique, il n’y a pas de raison pour que ces gens y renoncent. Problème : cette morale hors-sol ne peut survivre qu’à condition de nier la réalité de plus en plus violemment. 
     
    Qu’est-ce qui fait que la presse locale relate plus les nuisances des criminels et des délinquants que la presse nationale ? 
    La presse locale a une obligation de vérité. Si elle ne relate pas les faits que les gens constatent, ils cesseront de la lire. La presse nationale en revanche peut se permettre de ne plus vivre de ses lecteurs, tant elle est subventionnée (et déficitaire), par quantité de manières, pour occuper l’espace informatif, donner l’illusion que la presse plurielle existe encore et que notre démocratie se porte bien. Ces journalistes sont des fonctionnaires. Ils peuvent donc continuer à nier la réalité, c’est même leur rôle essentiel. 
     
    Pensez-vous, comme Xavier Bébin, que la construction de nouvelles prisons serait salutaire d’un point de vue judiciaire et économique, les condamnations permettant de juguler le coup de la délinquance ? 
    Cela permettrait d’avoir un effet immédiat, en se donnant simplement les moyens d’appliquer la loi. Mais il faut également s’interroger sur la pertinence de vouloir à tout prix, plus tôt que plus tard, une société ethniquement hétérogène, ce que la France et les pays européens n’ont jamais été. Je montre dans mon livre que tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte (entre autres désagréments), contrairement aux pays homogènes. 
     
    Quelles solutions préconisez-vous ? 
    Mon analyse n’étant pas politique, je m’en tiens à mes constats. Pas assez de prisons, échec du laxisme, faillite morale, État incapable d’assurer la sécurité de nos concitoyens, dégâts de l’hétérogénéité… Résoudre ces problèmes est une autre étape, qui ne peut pas être abordée sans prise de conscience populaire. Mon livre est là pour ça. 
     
    Pour finir, quelle est votre position sur la peine de mort. Aurait-elle selon vous un effet dissuasif en entraînant une baisse de la criminalité ? 
    L’objectif premier de la justice n’est pas tant la dissuasion que le fait de faire payer au condamné le prix de son crime. Aujourd’hui, un prisonnier joue toute la journée à la Playstation, coûte très cher à la société… et est relâché souvent rapidement, même pour des crimes très graves. Plus les peines sont courtes, plus le taux de récidive réelle est élevé… La peine de mort existe bel et bien : notre société, parce qu’elle refuse de condamner des coupables, condamne des innocents à croiser leur route.

    Laurent Obertone est journaliste diplômé de l’École de Lille. Après avoir travaillé pour un hebdomadaire français, il s’est consacré à l’écriture d’un livre sur l’explosion de la violence et l’ensauvagement de la société : « La France orange mécanique » (Éditions RING, 2013)

    Source http://euro-synergies.hautetfort.com/
  • Marcela Iacub, Kerviel du sexe ?

    Si l’on se permet de revenir sur la récente « performance » de Marcella Iacub – comme dit Libération, qui l’a portée en couverture en compagnie du Nouvel Observateur – alors que tout ce qu’il fallait en dire a été dit et bien dit, en particulier par la justice, c’est parce que sa dimension éditoriale et journalistique a occulté sa dimension idéologique, beaucoup moins surprenante. Et pas moins intéressante. Ce n’est en effet pas un hasard total que cette entreprise (au sens économique du terme) ait été conduite par Marcela Iacub et sponsorisée par Le Nouvel Observateur et Libération.

    Avec cette opération minutieusement préméditée d’essorage de DSK dont la seule finalité était de « faire de l’argent », comme l’a bien diagnostiqué sa victime, Marcella Iacub s’est en effet investie elle-même en modèle d’une proposition politique qu’elle développe depuis des années : l’extension du néo-libéralisme aux affaires du corps, notamment par la financiarisation du cul. Que cela soit dans ses livres, ses articles ou ses chroniques hebdomadaires dans Libération, cette juriste n’a qu’une obsession : que le droit soit nettoyé pour se conformer au rôle de simple facilitation technique du marché, afin de « faire du sexe une liberté comme celle du commerce » et de le monnayer sous toutes ses formes.

    Marcela Iacub considère ainsi que la prostitution doit être organisée comme une activité professionnelle banale à intégrer dans la vaste gamme des services à la personne. « Au lieu de vendre son corps comme caissière à Auchan, on peut aussi bien le vendre à un mec », explique-t-elle avec simplicité. Cette normalisation, qui serait sans conteste bénéfique au PIB national, aurait de plus la vertu de contribuer à la baisse du chômage, les compétences nécessaires à ce nouveau statut professionnel étant assez limitées pour offrir des débouchés importants aux jeunes des deux sexes en échec scolaire.

    Sur les « mères porteuses », Marcela Iacub a ainsi trouvé bien timorés les audacieux qui proposent leur légalisation sous le régime du bénévolat. Elle ne comprend pas « pourquoi les partisans de la gestation pour autrui en France tiennent tant à la gratuité de cette technique (sic) alors qu’ils sont favorables à ce qu’on paye de manière convenable les femmes de ménage, les nounous, les coiffeuses et les masseuses  ». Elle explique que cette « limitation de la relation marchande » néglige « les bénéfices à tirer en confiant toutes les grossesses à des femmes spécialement formées, heureuses d’être enceintes et particulièrement bien payées (…) pour les risques qu’elles courent et les dérangements de tout type que provoque une grossesse (…) On créerait ainsi un nombre considérable d’emplois féminins et ce serait une occasion formidable de redistribution de l’argent entre les riches et les pauvres ».

    Avec la mise en vente d’une tranche de la vie sexuelle de DSK, dans laquelle elle s’est introduite avec méthode et préméditation, Marcela Iacub a mis en pratique, à son profit, cette même logique de rentabilisation financière du cul qu’elle défend depuis longtemps. Virginie Despentes a bien recadré la nature de l’opération en réduisant Marcela Iacub à ces « meufs du 6e arrondissement qui s’agitent volontiers sur les queues qui peuvent leur rapporter de l’argent ». Mais il faut reconnaître que cette dernière a innové pour démultiplier le profit attendu de son investissement destiné, dès le départ, à usiner un best-seller. Car la vraie « performance » ne réside pas dans le fait de parvenir à coucher avec DSK – on sait qu’il est plutôt accueillant en la matière – que de le raconter en piétinant le respect de la vie privée auquel tout le monde (DSK compris) a, jusqu’à nouvel ordre, droit.

    Marcela Iacub illustre ainsi le stade sexuel des «  furies de l’intérêt privé », comme Karl Marx appelait ces « passions les plus vives, les plus mesquines et les plus haïssables du cœur humain » face auxquelles « tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané ». On le constate de plus en plus, de Christine Angot à Johnny Halliday, l’exhibitionnisme à prétention littéraire ou biographique profanant sa propre vie privée permet de faire de l’argent. Marcela Iacub a compris qu’on pouvait faire encore plus d’argent en profanant la vie privée des autres, à condition de bien les choisir. Et ensuite de trouver des idiots utiles pour justifier que ce qui était sacré – la vie privée, précisément – soit piétinée en toute bonne conscience.

    Marcela Iacub n’a guère eu de difficulté à les trouver pour justifier son délit : ils se bousculent au sein de la grande académie des briseurs de tabous. La seule justification que Laurent Joffrin — le directeur du Nouvel Observateur qui a servi de lancement marketing à son livre – a trouvée fut ainsi la défense de « la provocation » et de la « transgression ». Libération, sans doute frustré de n’avoir pas eu la primeur de cette grande avancée anti-moralisatrice en a rajouté en saluant dans ce « livre joyeusement et éperdument politique » une offensive bienvenue contre les « fabricants de vertus ». Et en félicitant son auteur, « unique dans le paysage passablement figé des idées françaises », qui « fait sauter l’idée même de seuil (des convenances, de la bonne éducation, des idées raisonnables) qu’il ne faudrait pas franchir ».

    L’entreprise hautement rentable de Marcela Iacub et la complicité béate du Nouvel Observateur et de Libération illustrent à merveille cette division du travail bien analysée depuis longtemps par le philosophe de tradition socialiste Jean-Claude Michéa : « Si la logique du capitalisme de consommation est de vendre n’importe quoi à n’importe qui, il lui est indispensable d’éliminer un à un tous les obstacles culturels et moraux (tous les “tabous” — dans la novlangue libérale et médiatique) qui pourraient s’opposer à la marchandisation d’un bien ou d’un service (…) Le libéralisme économique intégral (officiellement défendu par la droite) porte en lui la révolution permanente des mœurs (officiellement défendue par la gauche), tout comme cette dernière exige, à son tour la libération totale du marché ».

    Marianne  http://www.actionfrancaise.net

  • Portugal : Marée humaine contre l’austérité

    Une marée humaine a déferlé samedi sur le Portugal, Lisbonne en particulier, à l’appel d’un mouvement citoyen apolitique très actif sur les réseaux communautaires, nommé “Que la Troïka aille se faire voir” qui a réalisé ainsi une mobilisation exceptionnelle contre les mesures d’austérité, exigées par les créanciers du pays, sous assistance financière.

    La troïka et le gouvernement dehors“, “le Portugal aux urnes“, “élections maintenant“, “démocratie participative“, “qui s’endort dans la démocratie, se réveille dans la dictature“, “Bandits, rendez-nous notre argent” clamait de petites affiches. “Aujourd’hui je suis dans la rue, demain ce sera toi“.pouvait-on lire sur les banderoles portées par les manifestants.

    Quelque 500.000 personnes ont défilé dans la capitale où le cortège avait démarré au son de l’hymne de la Révolution des Oeillets de 1974 qui a permis l’instauration de la démocratie. “Grândola Vila Morena” a ainsi été reprise en cœur par les manifestants, la voix tendue d’émotion.

    La manifestation de samedi a ainsi donné une nouvelle dimension au mécontentement populaire contre les mesures d’austérité mises en œuvre par le gouvernement de centre-droit, en contrepartie du plan de sauvetage international de 78 milliards d’euros accordé au Portugal en mai 2011.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Apprentissage : le patronat breton recrute à la Réunion malgré le chômage en Bretagne

    BREST (NOVOpress Breizh) – L’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) de Bretagne, le Centre de formation des apprentis de l’industrie de Bretagne, le Medef Réunion et le Comité National d’Accueil et d’actions pour les Réunionnais en Mobilité (CNARM) viennent de signer un accord afin d’offrir à des jeunes Réunionnais des contrats d’apprentissage en Bretagne.

     

    Dans le cadre de la campagne « apprentissage 2012 », la Chambre de métiers et de l’artisanat des Côtes d’Armor a ainsi déjà recruté dix jeunes chômeurs réunionnais pour préparer leur examen de cuisinier, de charcutier –traiteur ou encore de crêpier.

    De nombreux autres Réunionnais devraient arriver en Bretagne pour occuper des places en apprentissage ou en contrat de professionnalisation, dans les secteurs les plus divers de l’industrie comme l’usinage, la mécanique, l’électricité, la maintenance, la productique, la fonderie, la chaudronnerie, le soudage, la forge ou l’électronique.

    Selon les chiffres publiés en décembre dernier, sur un an la progression du nombre de chômeurs de catégorie A aura été plus forte dans la région administrative Bretagne (+13,8%), qu’en France métropolitaine (+10,8%). Au total, entre novembre 2011 et novembre 2012, ce sont 16.410 personnes de plus qui ont dû prendre le chemin des agences de Pôle emploi dans ces quatre départements. Si l’on prend en compte les trois catégories de demandeurs d’emploi – sans emploi ou avec une activité réduite – on arrive, pour les cinq départements bretons, au chiffre record de 310.647 inscrits.

    « Avec le CNARM, l’emploi n’a plus de frontières », affirme le Comité National d’Accueil et d’actions pour les Réunionnais en Mobilité. Avec l’aide active d’un certain patronat breton, ce slogan est en passe de devenir une réalité.

    http://fr.novopress.info