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  • Frigide Barjot, de la trahison à la capitulation – par Marc Noé

    "Un véritable Münich 2013 !..."
    F

     rigide Barjot et les organisateurs de la Manif Pour Tous ont été reçus mardi dernier au ministère de l’Intérieur par Manuel Valls. Cette rencontre avait pour but de fixer le cadre des futures manifestations.

    Selon les déclarations mêmes de Frigide Barjot, elle a débouché sur une « charte de comportement » pour éviter, dit-elle, des atteintes « contre les biens et les personnes » durant les manifestations. Mais de quelles atteintes aux biens et aux personnes parle-t-elle ?... Du bruit, certes, il y en a eu, mais rien n’a jamais été cassé ni même abîmé et  personne n’a été molesté par les manifestants quels qu’ils soient ! Nulle part. On ne peut pas en dire autant des forces de l’ordre contraintes d’appliquer les consignes du ministère. Alors parlons clair : l’attitude de Frigide Barjot équivaut ici à une capitulation en rase campagne. Elle n’a fait que livrer des manifestants sincères pieds et mains liés au pouvoir socialiste. C’est nouveau, ça vient de sortir : une charte de comportement… Un véritable « Münich 2013 », oui !¢
    Les propos tenus à la sortie de la Place Bauveau par la « meneuse de revue » sont édifiants.
    « Nous sommes satisfaits de ce que le gouvernement soit entré dans le dialogue. » Mais quel dialogue ?...
    « Le gouvernement a pris la mesure du mouvement et a décidé de l’organiser avec nous. » Ben voyons ! Vous imaginez les socialistes organiser une VRAIE MANIF contre eux-mêmes ?...
    « Le ministère de l’Intérieur a pris des mesures pour que tout se passe bien, nous mettrons tout en œuvre avec les forces de d’ordre pour qu’il ne se passe plus rien. » En dénonçant ceux qui ne suivraient pas les délires de Barjot, par exemple ?...
    « Techniquement, il y aura des réunions préalables avec les forces de l'ordre et tout sera fait pour que les groupuscules soient mis à l'écart. » Pour compléter le tableau, elle aurait pu préciser « … des groupuscules mis à l’écart, gazés, triqués et emballés » avec sa bénédiction !...
    « Nous pouvons appeler la population à venir défiler. » Autrement dit, la population n’a plus qu’à monter dans les wagons. Les noms et les adresses seront relevés pendant le trajet !...
    « Nous appelons à manifester contre l’homophobie. » Ceux qui bataillaient contre la loi Taubira en seront pour leurs frais et amalgamés à un autre thème. Qu’est-ce que l’homophobie vient faire là-dedans ?...
    « Nous ne lâcherons rien, dans la légalité et le pacifisme. » Forcément : il n’y a plus rien à lâcher !...
    EQue ceux qui parlent en toute sincérité d’un mai 68 à l’envers se rappellent que, en 68 précisément, voyant qu’il ne contrôlait pas le mouvement étudiant, le parti communiste le brisa en prônant la légalité et le retour à l’ordre. Peu après, tout rentrait progressivement « dans l’ordre ». Aujourd’hui, Frigide Barjot et sa poignée d’organisateurs ne font pas autre chose.
    C’est une trahison suivie d’une capitulation. L'illusion  a fait son temps. Que les personnes véritablement sincères ne se laissent plus abuser : ce n’est pas en suivant celle qui se qualifie elle-même grotesquement de « femme à pédé » et en appelle au « peuple du 9-3 » qu’ils empêcheront le passage en force de la loi Taubira. Là, c’est joué d’avance.
    © Marc Noé
    Ancien Maire-Conseiller Général de Seine-et-Marne
    Voir aussi les articles sur le même sujet:
    E Frigide Barjot déjante (17/04/2013)
    Tout un symbole...
  • Enorme manifestation anti-mariage gay à Paris

    RDV A PARIS TOUS LES SOIRS ! Continuons le bon combat ! Taubira = démission ! Tant que l’infâme loi Taubira ne sera pas abrogée, nous ne lâcherons rien. Maintenons la pression ! Vive la jeunesse de France.

    http://fr.altermedia.info/

  • Coup de gueule de Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée nationale

  • Parlement Européen : Marine Le Pen vs Mario Draghi

    « Ne vous avisez pas de lancer une offensive monétaire sur la France car dans ce cas vous nous trouverez en travers de votre chemin » – Marine Le Pen à Mario Draghi, président de la BCE

  • Le Printemps français : une révolte d'avant-garde

    Extraits d'une tribune de Béatrice Bourges dans Le Monde :

     

    "Le Printemps français surprend. Les premiers surpris sont celles et ceux qui se sont lancés dans l'aventure. On ne prévoit pas qu'on va se révolter. Le Printemps français est une insurrection de la conscience. D'où la référence à Antigone (la vraie, celle de Sophocle). Bien sûr, il dérange. Il n'irrite pas seulement le pouvoir en place, mais aussi les tenants d'un conformisme de béton armé. Vite, pour qu'il ne gêne pas, on lui colle des étiquettes. A l'instar des généraux qui appliquent la stratégie de la guerre précédente, on le range dans des catégories obsolètes. Peine perdue. Le Printemps français est nouveau. Il est la première insurrection pacifique de la France d'en bas contre la pensée unique d'une oligarchie politique, financière et médiatique. Attaquer la pensée dominante était le privilège des intellectuels. Cette fois, les simples citoyens s'y mettent. Une démocratisation de l'esprit critique.

    Cette révolte répond à un inconcevable mépris. Combien de millions faut-il être dans la rue pour mendier l'attention du président ? Le Printemps français est un cri des masses contre un arrogant déni de démocratie. [...]

    Phénomène générationnel ? En partie, sans doute. Mais, dans sa spontanéité et son polycentrisme, le Printemps français mêle les générations. Beaucoup de jeunes, mais pas seuls. Et ces jeunes, affranchis du jeunisme contemporain, se sont emparés de ce qui manque le plus souvent à la jeunesse : le sens de la durée. Influence chrétienne ? Pour une part, dans la mesure où le christianisme, par la solidité de sa tradition bimillénaire, apporte le recul intellectuel et la force morale de résister au prêt-à-penser d'une époque. [...]

    Il s'agit, non de l'arrière-garde que certains ont évoquée, mais d'une avant-garde, avec cette originalité de ne pas être une élite mais une multitude. Le passéisme, c'est de projeter dans l'avenir les préjugés et les illusions du présent en train de passer. Ainsi agissent ceux qui se couchent devant un prétendu "sens de l'histoire", expression provisoire de rapports de force condamnés à changer. L'avant-garde, au contraire, repose sur celles et ceux qui discernent en demain sa lumineuse part de durable, d'intemporel.

    Le Printemps français ne veut pas du cliché populiste qui consiste à renvoyer dos à dos la droite et la gauche, mais il brandit les exigences morales d'un humanisme universaliste dont nul courant politique digne de ce nom ne peut se passer. Il ne se prétend pas au-dessus des partis, mais au contraire, il se situe au niveau de leur soubassement : il défend le socle de la vie démocratique, les fondements du vivre-ensemble, les libertés sans lesquelles la société devient invivable. [...]"

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Dette de la France : qui sont les coupables ?

    Les 9 et 10 octobre dernier, lors du Colloque du Club de l'Horloge ayant pour thème « La France en faillite ? Pourquoi nous croulons sous la dette et les impôts », Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, a présenté une brillante communication sobrement intitulée « Qui a endetté la France ? »
    Pour lui, la réponse est simple, il s'agit de la dynastie des Endettors qui gouverne depuis 1981. Si, rappelle-t-il, il a été reproché à la IVe République son instabilité politique et son irresponsabilité financière, la Ve République, qui s'est voulue vertueuse à son origine, l'article 40 de la Constitution imposant aux parlementaires de gager les dépenses nouvelles qu'ils proposent par des économies correspondantes, n'a pas mieux tenu que sa devancière. Elle n'a résisté ni à Mai-68 ni à la crise pétrolière de 1973. Néanmoins, Raymond Barre a redressé la situation et présenté en 1980 le dernier budget en équilibre.
    En 1981, à l'arrivée de François Mitterrand, Endettor 1er, la dette de la France est inférieure à 300 milliards d'euros. A son départ elle atteint 650 milliards ; Jacques Chirac, Endettor II, la double. Elle approche des 1200 milliards. En un peu plus de 20 ans, la dette a été multipliée par quatre. Endettor III, Nicolas Sarkozy : fait mieux en trois ans, il porte la dette à 1 600 milliards.
    Tous les Premiers ministres nommés depuis 1981 ont pris une part active dans ce désastre financier. François Fillon a néanmoins surpassé tous ses prédécesseurs en présentant le Budget 2010 dont les dépenses s'élèvent à 420 milliards pour seulement 270 milliards de recettes fiscales : 35 % de trou budgétaire ! J.-Y. Le Gallou faisant observer que, dans le même temps, l'actif de l’État s'est réduit avec la privatisation des entreprises publiques et la vente de nombreux joyaux du patrimoine immobilier. Les Endettors possèdent des spécialités, (J.-Y. Le Gallou ne manque décidément pas d'inventivité corrosive) ce sont des Immédiators, des Distributors, des Dilapidators et des Déconstructors.
    IMMÉDIATORS ET DISTRIBUTORS SE CRÉENT UNE CLIENTÈLE
    Ce qui est intéressant c'est de comprendre, alors que le personnel politique qui s'est succédé affiche des programmes théoriquement différents, pourquoi la France en est arrivée là : « Tous se sont donc inscrits dans une seule logique : conquérir et rester au pouvoir sans s'embarrasser de convictions gênantes. Plaire aujourd'hui... et facturer le plus tard possible », telles ont été leur conduite et leur devise, constate Le Gallou qui souligne que tout récemment encore, le ministre du Budget François Baroin envisageait de créer des ressources fiscales supplémentaires en... 2013. Soit après les élections présidentielle et législatives de 2012. Contrairement aux citoyens dont certains peuvent marquer une préférence pour le court terme, la majorité inscrit ses décisions dans un temps plus long : celui de la valeur de son patrimoine, celui de sa durée de vie et souvent même celui de l'intérêt de ses enfants et petits-enfants ; l'horizon du "représentant" du peuple se limite à celui de sa réélection, ses pareils sont des Immédiators.
    D'où l'émergence des Endettors-Distributors, et le clientélisme s'imposant comme règle majeure de la décision politique au détriment de l'intérêt général. « La loi du marché politique s'applique de manière implacable ; (...) toute dépense nouvelle destinée à un petit nombre d'électeurs rapporte davantage de voix que la dissémination de l'impôt supplémentaire correspondant sur l'ensemble des contribuables ne fait perdre de suffrages. En clair : augmenter les dépenses est électoralement payant. (...) C'est le système du député/maire : le maire s'achète des clientèles qui lui permettent de se faire élire député ; et le député vote des impôts d’État qui abondent à hauteur de près de 90 milliards - soit plus du cinquième du budget de l’État - dans les caisses des collectivités territoriales. L'achat des clientèles particulières est d'ailleurs d'autant plus nécessaire à la survie de la classe politique que sa soumission au politiquement correct l'empêche de conduire la politique souhaitée par beaucoup d'électeurs. » L'envolée du nombre de fonctionnaires territoriaux de 40 % fin 2008 par rapport à 1998, soit près de 518 000 agents en 10 ans, s'explique en partie par ce qui précède, et a contribué à renforcer l'enracinement de la gauche socialiste dans les collectivités municipales, départementales et régionales.
    LA CRÉATION DES "DROITS À" ET LES ENDETTORS-DILAPIDATORS
    Les « droits à » sont des crédits publics dont le montant final dépend des décisions individuelles permettant de faire jouer des droits à prestations. Cette dernière catégorie de dépenses a explosé au cours des vingt dernières années. « Les Endettors-Dilapidors ont créé ces "droits à" sans jamais évaluer leur coût à long terme. » J.-Y. Le Gallou donne la liste et le coût « des droits à » :
    - Le RMI concernait, en 2005, 1,1 million de personnes moyennant 5 milliards ; l'allocation de parent isolé (API) et l'allocation de solidarité spécifique (ASS), une post-allocation chômage, pour respectivement 200 000 et 400 000 bénéficiaires moyennant 3 milliards. Le RSA (revenu de solidarité active) a simplifié et étendu le dispositif dont bénéficient près de 2 millions de personnes pour un coût de plusieurs milliards. Créé en 2010, le RSA-jeune destiné au moins de vingt-cinq ans ajoute une couche de bénéficiaires et de dépenses.
    - L’allocation d'adulte handicapé (AAH) que touchaient 400 000 personnes il y a vingt ans compte aujourd'hui 800 000 attributaires recevant 5 milliards. La nouvelle prestation de compensation du handicap (PCH), qui concernait 100 000 personnes en 2005, compte 400 000 bénéficiaires en 2010. L'aide personnalisée à l'autonomie (APA) qui s'adresse aux personnes âgées dépendantes a coûté 3,88 milliards pour 912 000 allocataires en 2005 mais bénéficiera à 1,5 million de personnes en 2015.
    - Créée en 1999, la couverture médicale universelle (CMU) avait 1 200 000 allocataires en 2001, 1 700 000 en 2005 - intégré dans le budget global de l'assurance maladie son coût n'est pas connu ; toutefois, le seul coût de la CMU complémentaire (prise en charge équivalant à celui des mutuelles sans que le bénéficiaire ait à participer... au coût de la mutualisation) s'élevait en 2005 à 1,4 milliard.
    - Enfin, l'aide médicale d’État (AME), sorte de CMU pour les étrangers clandestins, elle   comptait 60 000 bénéficiaires en décembre 2002, et plus de 200 000 aujourd'hui pour un coût de 530 millions, soit 2 600 euros par tête : « les clandestins ont beau être souvent jeunes, ils ne sont manifestement pas en bonne santé ! » remarque Le Gallou.
    Ces prestations de solidarité et d'assistance dont le montant s'élève à 25 milliards sont en forte expansion sous un double effet :
    - démographique : le vieillissement de la population entraîne l'augmentation du nombre des personnes handicapées et dépendantes ;
    - d’aubaine : toute prestation nouvelle fait émerger des besoins inédits, y compris venant de l'étranger, et suscite des demandes supplémentaires, parfois - mais pas toujours - justifiées.
    « Le coût de toute prestation nouvelle se révèle donc constamment plus élevé que les prévisions initiales. Son créateur passe pour généreux - à peu de frais - mais ses successeurs créent de la dette supplémentaire. Il faut signaler l'absurdité d'un système ouvrant indistinctement des droits aux Français et aux étrangers et, pour ces derniers, aussi bien d'ailleurs lorsqu'ils sont en situation régulière que clandestins. Le déficit s'explique aussi par le fait d'asseoir des prestations mondialisées sur des cotisations hexagonales.
    Yves Le Gallou considère que la poursuite des mouvements d'immigration à hauteur de 200 000 entrées régulières par an, et notamment le fait qu'un nombre croissant d'étrangers ou de Français d'origine étrangère procèdent au regroupement familial de leurs proches à des fins médicales, pose un problème structurel au système de santé français : « comment éviter son déséquilibre financier durable alors que ses recettes sont fondées sur une assise territoriale limitée (la production française) tandis que ses prestations, et donc les dépenses induites, sont potentiellement étendues au monde entier. » À l'appui de sa démonstration, le conférencier donne l'exemple d'un Congolais entrant en France avec sa famille muni d'un simple visa de tourisme. Le lundi il dépose une demande de droit d'asile ; le mardi il exige un hébergement à l'hôtel et, s'il ne l'a pas obtenu, dépose un référé auprès du tribunal administratif le mercredi. Au final, l’État - les contribuables - paiera son logement pendant les dix-huit mois d'instruction de son dossier en créant de la dette supplémentaire. En 2009, il y a eu 47 686 demandeurs d'asile.
    Si les Endettors-Dilapidators se constituent des clientèles de pauvres, ou de moyens-pauvres - ils étaient 7 836 millions en 2008 à vivre avec moins de 950 euros par mois - en distribuant l'argent public, ils se constituent aussi des soutiens financiers en renonçantà tout ou partie des recettes fiscales attendues. Derrière chaque « niche fiscale », il y a des intérêts et souvent de gros intérêts qui financent, légalement ou non, des campagnes électorales de plus en plus coûteuses.
    Les Dilipidators ont pour règle le gouvernement du politiquement correct par le politiquement correct pour le politiquement correct. Politique qui les conduit à mettre en place des politiques aussi coûteuses qu'inefficaces telles que « la politique de prévention », « la politique de la ville », « la politique d'intégration », « le soutien scolaire », les « zones d'éducation prioritaire (ZEP), « l'aide au retour à l'emploi ». « Mais quand il y a de moins en moins d'emplois disponibles, que les méthodes pédagogiques sont mauvaises, que beaucoup d'immigrés refusent de s'assimiler et que 10% de la population vit dans des zones de non-droit, les politiques ainsi mises en oeuvre ne fonctionnent pas. Or, plutôt que d'en tirer les conséquences, les tenants du politiquement correct estiment alors que les contribuables n'en ont pas fait assez. Ainsi, plus une politique échoue, plus elle a de chances d'obtenir une prolongation, voire une amplification, des crédits qu'elle reçoit. Ainsi le déni de réalité coûte chaque année plus cher aux contribuables ! »
    En effet, record absolu depuis 1945, les dépenses publiques monteront en 2010 à 56,6 % du PIB (les prestations sociales représentent 45 % du PIB) - le ratio n'était "que" de 52,8 % en 2008. En Allemagne, de 43,7 % du PIB en 2008, la récession n'a fait monter le ratio qu'à 47,6 % : soit un écart de presque 10 points avec la France. Vit-on mieux en France ?
    LES ENDETTORS-DÉCONSTRUCTORS ET L'ABANDON DE LA SOUVERAINETÉ
    En abandonnant la souveraineté économique à l'Union européenne puis à l'Organisation mondiale du commerce, les Déconstructors ont contribué à détruire la richesse. En 30 ans l'industrie française a perdu deux millions d'emplois, et entre 2000 et 2007 63 % de ces destructions sont le fait de la concurrence internationale. Le libre-échangisme mondial a donc des conséquences économiques et sociales destructrices. Chaque emploi perdu creuse doublement le déficit : il diminue les recettes soumises à l'impôt et aux cotisations sociales et il augmente les droits à prestations des victimes de la mondialisation dont le nombre est en hausse constante. « L’État-providence est le SAMU social de la mondialisation » résume J.-Y. Le Gallou qui poursuit « la concurrence fiscale des Etats, qui a pour conséquence non la baisse des dépenses publiques mais la baisse des recettes fiscales en provenance des grandes entreprises multinationales qui "optimisent'' la localisation de leurs bénéfices. Le libre-échangisme mondial a donc deux effets : aggraver la fiscalité des particuliers et des entreprises qui ne peuvent se délocaliser ou délocaliser leurs revenus ; diminuer la base imposable et donc contribuer à creuser le déficit des comptes publics. En 2009, les entreprises du CAC 40 qui réalisaient 30 % des marges n'acquittaient que 13 % de l'impôt sur les sociétés. »
    Les Déconstructors se sont entendus pour développer ce qu'ils appellent « un État de droit » : « en pratique, un gouvernement des juges interprétant des textes généraux en fonction de l'idéologie politiquement correcte. (...) Ce n'est donc plus ni le peuple, ni ses représentants qui consentent aux dépenses. C'est désormais les juges du Conseil d'Etat, de la Cour de cassation et du Conseil constitutionnel qui participent à la prescription des dépenses obligatoires », et J.-Y. Le Gallou donne comme récents exemples : la revalorisation des retraites des anciens combattants africains, la déclaration d'illégalité de l'actuelle procédure de garde à vue. Juridictions, comme le Gouvernement et le Parlement, elles-mêmes "surplombées" par des juridictions internationales : la Cour de justice de l'Union européenne à Bruxelles et la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg qui décident qui a le droit ou non de résider en France et de quels droits, sociaux compris, les résidents (légaux ou non) bénéficient.
    « En matière de déficit public, il n'y a pas une bête politique moins malade que les autres : c'est comme la vache folle, c'est tout le troupeau qu'il faut abattre ! Ou, pour rester élégant, c'est la dynastie des Endettors qu'il faut renverser. (...) Seul un soulèvement populiste le pourra. S'il n'a pas lieu, c'est la faillite qui se chargera de rappeler les réalités aux peuples d'Europe et au peuple français et qui balaiera la dynastie des Endettors. Comme aime à le rappeler le grand historien Dominique Venner : "l'Histoire est le lieu de l'inattendu" », conclut Yves Le Gallou.
    Les objectifs urgents et prioritaires à atteindre étant : le rétablissement de la souveraineté politique nationale ; le rétablissement de frontières économiques et sociales ; la mise aux orties de toutes les mesures d'inspiration politiquement correcte ; l'abandon du libre-échangisme mondial ; l'arrêt de toute immigration supplémentaire et le dégonflement de l'immigration présente ; la reconstruction d'un développement économique endogène : local, national et européen ; la rigueur identitaire et la rigueur budgétaire.
    Pierre PERALDI Ecrits de PARIS Décembre 2010

  • PEILLON, TOUCHE PAS À NOS GOSSES !

    APRÈS PIERRE BERGÉ, QUI VEUT DISTRIBUER DES PRÉSERVATIFS AUX JEUNES GARÇONS DANS LES COLLÈGES (POUR QUOI FAIRE ?), VOILÀ QUE PEILLON, ASSORTI DE BEL KACEM, ONT DÉCIDÉ EUX AUSSI DE S’ATTAQUER À NOS ENFANTS, MAIS ENCORE PLUS JEUNES : DÈS LA MATERNELLE ! ÇA SUFFIT. PEILLON, TU TOUCHERAS PAS À NOS GOSSES !

    A LIRE DANS LIBÉ... C’EST DONC DU LOURD !

    "L’égalité à mauvaise école

    DÉCRYPTAGE XX -XY. Pour en finir avec les stéréotypes, l’Education nationale lance un dispositif expérimental.

    Par VÉRONIQUE SOULÉ

    Des filles qui travaillent bien à l’école, mais qui manquent d’ambition et qui rêvent de devenir coiffeuses ou maîtresses plutôt que menuisières ou astronomes. Des garçons souvent à la traîne, mais à qui on pardonne volontiers parce qu’il faut bien qu’ils s’agitent. Et, lorsqu’ils réussissent, ce sont eux qui visent les filières les plus prestigieuses - prépas scientifiques, grandes écoles d’ingénieurs… En matière d’égalité filles-garçons et de lutte contre les stéréotypes, l’Education nationale peut franchement mieux faire. Consciente de ses manques, elle assure vouloir enfin passer aux actes.

    Dès cette rentrée, le ministère de Vincent Peillon, en collaboration avec celui de sa collègue aux Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, lance un dispositif baptisé « les ABCD de l’égalité » dans dix académies. Au minimum, 500 classes de primaire seront concernées, c’est-à-dire plusieurs milliers d’élèves, et ce dès la maternelle. L’idée est de combattre les clichés et les comportements sexistes qui se développent dès le plus jeune âge, et que l’école ne fait que conforter - petits garçons jouant au foot dans la cour de récré pendant que les filles papotent dans leur coin, les premiers faisant les malins dans la classe tandis que les secondes jouent aux petites filles modèles au premier rang, etc.

    Un manque de mixité

    Pour les sensibiliser au problème, les inspecteurs de l’Education et les enseignant(e)s vont recevoir une formation. Du matériel pédagogique va leur être distribué pour les aider à repérer les attitudes « genrées » [sic !] des élèves, mais aussi leurs propres comportements : des annotations différentes selon le sexe (« A des capacités, peut mieux faire » pour les garçons, « Fait son possible » pour les filles), un manque de mixité dans le placement des élèves en classe, ou encore la parole inégalement donnée avec un avantage pour les garçons.

    Une dizaine de cours au total sont aussi prévus, de la maternelle au CM2. Par exemple, dans le cadre de l’histoire de l’art, le prof pourrait prendre un tableau ancien montrant deux enfants de sexes différents habillés et coiffés pareil pour aborder le rôle de l’éducation.

    Les ABCD de l’égalité

    « La formation des enseignantes est au centre du dispositif, souligne Patrick Bacry, de la Mission égalité filles-garçons de l’académie de Créteil, l’une des dix pionnières qui vont expérimenter les ABCD de l’égalité. Il ne s’agit surtout pas d’en faire des boucs émissaires. Mais c’est un problème sociétal qui les touche aussi. Même s’ils font de leur mieux, de façon tout à fait inconsciente, ils peuvent avoir des comportements nourrissant des stéréotypes ou les laissant s’exprimer. A tous les niveaux, des inspecteurs jusqu’aux élèves eux-mêmes, il faut encourager une prise de conscience. »

    L’expérience va être évaluée au printemps 2014. Si elle se révèle concluante, elle sera étendue à la rentrée suivante à d’autres académies et progressivement généralisée. Le ministère de l’Education ne veut surtout pas brusquer les choses, au risque de braquer des enseignant(e)s souvent fatigué(e)s de voir se succéder les réformes et se multiplier leurs missions. « Ils auront déjà beaucoup de nouveau à la rentrée, souligne-t-on rue de Grenelle, une partie des écoles va notamment passer aux quatre jours et demi. » Après des siècles de traitement différencié, il serait pourtant grand temps que les 6,7 millions d’écolier(e)s jouent à égalité."

    QUAND ON SAIT CE QUE PEILLON EST CAPABLE DE PENSER : VOILÀ SA PROSE, RÉVÉLÉE PAR LES 4 VÉRITÉS

    Peillon, prédicateur de la religion révolutionnaire :

    Voici ce que Vincent Peillon écrivait dans La Révolution française n’est pas terminée, 2008, le Seuil :

    « La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. » [...]

    Anne Lys - La suite sur LES 4 VÉRITÉS

    HALTE AU FOU ! http://www.actionfrancaise.net

  • Marion Maréchal-Le Pen défend les "prisonniers politiques" du régime socialiste

    Marion Maréchal-Le Pen a interpellé le gouvernemnt à la tribune de l’Assemblée nationale, dans la nuit de mercredi à ce jeudi :

     

    "Votre gouvernement a utilisé les méthodes les plus contestables pour ne pas dire inquiétantes pour minimiser et briser la vaste mobilisation populaire contre le mariage et l’adoption homosexuels: publication de chiffres falsifiés, propagande antifasciste, répression lors de manifestations, et prisonniers politiques. Je pèse mes mots"

    Philippe Carhon

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ca promet pour le WE prochain…

    ICI :

    http://www.youtube.com/watch?v=-0G9wsToQzM

    ET LÀ :

    http://www.youtube.com/watch?v=5HsGkNweJQY

    mobilisation générale les prochains jours !

    http://fr.altermedia.info/