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  • - 1er mai - Marine Le Pen : "L'Espérance, l'Unité, la Concorde, c'est le Peuple d'abord !"

    "L'Espérance, l'Unité, la Concorde, c'est le Peuple d'abord ! C'est un grand message d'espérance que je veux porter aujourd'hui, mais je veux aussi pointer du doigt les responsables car je crois que la classe politique se discrédite de jour en jour et qu'il est temps que les Français se choisissent des dirigeants à la hauteur de la grandeur du Peuple français !" Marine Le Pen 

  • Jean-Michel Quatrepoint : La faute originelle de François Hollande

    François Hollande est un homme intelligent, qui a des compétences, y compris dans le domaine économique. Et il veut certainement bien faire. D’où vient alors, ce désaveu massif à l’égard de son action et de celle de son gouvernement ? L’explication est, en fait, relativement simple. François Hollande et les socialistes ont fait une erreur de diagnostic : une erreur d’analyse de la crise en raison notamment d’une méconnaissance profonde de ce qu’est devenu le monde depuis deux décennies.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • LMPT : pourquoi la loi est folle et pourquoi le FN doit se mobiliser

    Il n’est jamais trop tard pour bien dire. Merci JMLP !

    Au cours d’une remarquable conversation avec Julien Sanchez le 27 avril dernier, Jean-Marie Le Pen a, sur le site <frontnational.com>, évoqué la nécessité de participer aux prochaines manifestations contre le « mariage pour touche », qui dépasse de loin le simple enjeu décrit par certains. C’est un projet anthropologique ou plus tôt "entropologique", un projet qui met un point final au paradigme de la nature humaine, comme on disait jadis.

    JMLP a pris soin de rappeler que le FN privilégiait le social maintenant, mais je prendrais soin quant à moi de rappeler que le social ne mobilise plus. Il n’y a plus de classe ouvrière en France, grâce à Thatcher et aux bons apôtres de l’Europe libérale. Car ce qui caractérise un libéral new look, c’est bien de considérer que la civilisation est un marché, et que le bébé doit être jeté avec l’eau du bain, surtout s’il est syndiqué ! On assiste du coup à un nouveau et méphitique remix des deux révolutions atlantidéennes d’antan : la libérale anglo-saxonne avec son cortège d’horreurs (l’usine pour enfants, le panopticon, la mécanique humaine) et la jacobine française. Celle-là, Cochin l’expédia en une phrase :

    « L’humanité qui tue est soeur de la liberté qui emprisonne, de la fraternité qui espionne, de la raison qui excommunie ; toutes forment cet étrange phénomène social qu’on appelle le Jacobinisme. »

    Les Européens ne bougent plus parce qu’ils sont martyrisés par leurs banquiers, par leurs financiers, par leurs politichiens aux ordres (on verra pourquoi plus bas), ils sont étranglés par les cordons de la bourse, c’est le cas de le dire, bourse qui a décidé que ce sera elle ou leur mort : leur mort donc. Mais ils sont tétanisés et sidérés parce qu’on leur a dit que sans l’euro ce serait l’apocalypse, alors il vaut mieux l’Apocalypse avec l’euro, en attendant comme à Chypre la confiscation de leurs comptes bancaires. On fait confiance à Shylock et à la caractérielle Merkel, cette tante Cunégonde toujours plus menaçante (comme dirait Voltaire, « à la vérité fort laide »), pour leur prendre une livre de chair supplémentaire en attendant ; elle est toujours symbolique puisque la dette se creuse à chaque fois.

    Le système actuel repose sur une stratégie de terreur jacobine basée sur la dette (fabriquée depuis la réunification allemande et l’entrée en vigueur de l’euro), le terrorisme islamiste servant à justifier toutes les persécutions étatiques, le satanisme de masse culturel et enfin le projet transhumain en bioéthique. L’être humain comme simple marchandise avec son code-barres et les Femen comme fer de lance culturel et projet métapolitique d’avenir. Je voudrais dire que la société actuelle globalisée a une dimension antéchristique que je ne m’y prendrai pas autrement ; et en effet elle veut bourrer nos cerveaux d’ordures, remplir les poubelles de nos labos de foetus et les enfers de nos vieilles âmes sans défense.

    Sur la terreur et l’obsession du si nécessaire complot islamiste planétaire, relire Cochin encore :

    « Et de là le grand chorus de Thermidor contre le "complot". Il a retenti, peut-on dire, tout le long du siècle. »

    A l’époque, complot aristo, clérical, étranger : cela justifie les massacres de septembre et la tuerie de Français aux quatre coins de « l’hexagone républicain ». C’est cette même théorie du complot (al Qaeda) qui débouche aujourd’hui sur la vraie réalité du complot : la mondialisation forcenée de la torture et la destruction de pays arabes entiers, réalisée d’ailleurs par des agents musulmans au service de "l’occident" mais rétribués par le Qatar et les saoudiens !

    Le peuple je l’ai dit déjà, est comme le chien Ran-Tan-Plan : il sent confusément quelque chose. Et il a senti le peuple des mamans, des enfants et même des papas que plus rien ne serait plus comme avant. Que le drugstore veut abolir les sexes : il y aura un robot-producteur (ou actionnaire) et un consommateur-cyborg. Le projet actuel on le sent bien est d’aboutir aux transhumains - droits du golem et pas de l’homme - en rendant inopérante la nation par le mondialisme, en accélérant la fusion homme-iPod et en rendant toute référence humaine et traditionnelle impossible dans la médecine ; et là on créera le citoyen techno-lambda rêvé par les multinationales et les ONG du futur. Ce n’est pas un hasard encore si la Russie de Poutine appuyée par son Eglise refuse ces infamies et de brader les bébés tandis que l’Amérique d’Obama l’encourage le plus possible. On ferait mieux de prier pour la conversion de l’Amérique et de ses billets verts illuministes que pour celle de la Russie, vous ne croyez pas ?

    Tous les bébés seraient donc en libre service comme au supermarché - ou au distributeur. C’est la vision du futur de nos élites, elle est horrible et c’est pourquoi elle s’impose à coups de trique et de matraque, de persécutions policières (la presse ne sert plus qu’à cela, ou à seconder les chouans syriens...) et d’invectives globales. Le très bon Roland Hureaux a bien rappelé qui est derrière ce projet : Goldman Sachs, la banque citoyenne totalitaire qui ruine l’Europe et l’occident, Apple, Facebook, Disney bien sûr et une variété d’autres bulles boursières méphitiques. Notre ami le juriste Gregor Puppinck a lui rappelé qu’on fait de la prison en Allemagne (43 jours, mais certains parents cumulent) quand on ne veut pas que ses enfants suivent les cours de gender à l’école ; que l’Angleterre interdit aux associations catholiques d’adopter (les hétéros ne pourront plus bientôt adopter ; c’est simple, ils seront considérés comme homophobes donc interdits de gosses ; et comme au Cambodge, on finira par demander aux mouflets de dénoncer leurs parents) ; en Espagne 2300 familles ont été poursuivis par l’Etats socialiste libertaire (et donc liberticide, puisqu’il est « interdit d’interdire » ) de Zapatero, pour avoir refusé l’édification citoyenne de leur progéniture. Faudra-t-il se cacher sous la terre pour éviter les légions et les crachats des Femen, clique organisée par Soros et ses diserts deniers ?

    Cochin voyait déjà que la folie réformatrice a la vie dure :

    « Le phénomène social pousse son chemin de désastre en désastre, produisant une forêt de lois contre nature dont le succès dans les sociétés et le vote à la Convention sont aussi fatals, que leur exécution dans le pays est absurde ou impossible. »

    Le Front National doit comprendre malgré certaine pipelette que le social est secondaire pour l’instant pour les raisons susdites ; et que le sociétal n’est pas un sujet secondaire. La famille c’est plus important que l’usine lambda. On devrait lire et relire Cochin au Front National et bien sûr Philippe Muray : le problème des socialistes c’est qu’entre deux tenues et deux orgies ils circulent à trottinette. De ce point de vue on ne doit pas négocier avec eux et Marine Le Pen, qui a très bien tonné contre les roms, a très bien dit d’ailleurs que tout gouvernement d’union nationale doit se faire sans le PS et sans l’UMP (Sarkozy ne cesse de marcher sur les brisées de Blair et de donner des conférences aux banques d’affaires, la dernière aux huiles et porcelaines de Goldman Saxe...).

    JMLP a bien raison : quand on a la chance de pouvoir mobiliser comme ça sur un sujet aussi essentiel, on ne la rate pas, sa chance, car il ne s’agit pas seulement de récupérer une magnifique manifestation populaire mais surtout de participer à la levée en masse du peuple non transhumain et non cybernétique : nos enfants ne sont pas à vendre, sous prétexte qu’un col blanc d’Apple ou un banquier Goldman a décidé qu’ils étaient à vendre, aux couples gays jugés plus open, plus rebelles, et donc plus bankables. Lorsque j’avais écrit mon livre sur "Internet nouvelle voie initiatique", j’avais bien senti cette manche (quatrième partie) : on nous prépare un remplacement en masse de l’humanité, avec un acharnement idéocratique particulier pratiqué contre ceux qui défendent la famille et la vie. La famille, seul état qui crée et aime ses citoyens, dit Chesterton ; et justement, camarades et citoyens, le nouvel Etat libéral-libertaire, liberticide et techno-beauf ne veut plus de votre participation. On le savait depuis la Terreur Française, merci pour elle.

    « La libre-pensée a tué la société parce qu’elle avait tué la personne humaine. Dissociant l’homme et l’isolant de toute attache naturelle ou morale, elle l’a livré comme une épave au flot social. En son âme, elle n’a laissé subsister que cette ruine, l’égoïsme, qu’elle a appelé raison et qui sera la haine ou la peur. »

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • Pierre Jovanovic - Sur la situation actuelle de la France et de l'Europe

  • Jeunesses élitistes

    Àl’occasion de la conférence organisée à Lyon le 23 avril dernier par Debout Les Jeunes, Marion Sigaut est revenue pour nous sur les circonstances de son interdiction d’accès à l’amphithéâtre en université d’Aix en Provence.

    Trois communistes et demi, à peine pubères, et dont la portée politique avoisine celle de la catapulte Playmobil, sont parvenus au bout de leur caprice estudiantin et, en l’absence de toute autorité locale, ont bloqué les portes d’un établissement financé par des fonds publics.

    Cet éclat de lucidité et courage que même Francis Lalanne n’oserait revendiquer par peur du ridicule n’a cependant pas empêché l’allocution de l’historienne qui a pu s’exprimer librement à l’extérieur d’un lieu où la pluralité d’expressions n’est en rien respectée.

    Un exemple à suivre pour tout militant en herbe désireux de devancer une opposition, dès lors inutile, en portant soi-même le discrédit sur les siens et sur une cause ainsi grotesquement défendue.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Curieux pays où les journalistes exigent un renforcement de la censure

    Lu dans Les 4 Vérités, ces leçons tirées de l'affaire du Mur des cons du Syndicat de la Magistrature :

     

    "S’il y a une leçon à retenir de ce scandale, c’est évidemment que compter sur une justice impartiale en France est faire preuve d’une touchante naïveté. Il y a pire, cependant. Et le pire tient aux réactions. La Garde des Sceaux, Christiane Taubira, dont la quasi totalité du cabinet est proche du SM, a voulu enterrer l’affaire en saisissant le Conseil supérieur de la magistrature. Dans un pays normal, on aurait tout mis en oeuvre pour éviter que ces fanatiques se trouvent en situation de juger quiconque. On aurait pris des sanctions immédiates et, notamment, demandé la dissolution de ce syndicat. Mais, Mme Taubira n’allait pas mordre ses alliés ! À ma grande surprise, cet enterrement de première classe lui valu une volée de bois vert de l’extrême gauche. L’inénarrable Mélenchon lui a d’abord donné une leçon de « liberté d’expression » (il est vrai que les communistes s’y connaissent !). Mieux encore, le SM, loin de « faire profil bas », a eu l’audace d’attaquer son ministre de tutelle qu’il accuse d’avoir « cédé à la pression ». Cerise sur le gâteau : le Syndicat national des journalistes a apporté son soutien au SM… et demandé des sanctions contre le journaliste qui avait révélé l’existence de ce « mur des cons ». Curieux pays où les juges peuvent affirmer tranquillement que tous les citoyens de droite sont des « cons » et où les journalistes exigent un renforcement de la censure !"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Georges Sorel : un socialiste révolutionnaire !

    Georges Sorel (1847-1922) fut un des grands animateurs du socialisme, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Proche dans son inspiration d’un Charles Péguy, il était aussi un réconciliateur de Marx et de Proudhon, il avait une vision hautement mystique et morale de la révolution, qui lui faisait haïr les réformistes « à la Jaurès », prêts disait-il à vendre la pureté des idéaux socialistes au nom d’une politique de conciliation avec la démocratie parlementaire et bourgeoise.

    Pour Sorel, comme pour Proudhon, la finalité du combat pour la justice est d’abord morale : les hommes doivent rehausser leur caractère à travers exercice de la lutte. C’est précisément par l’action libre des syndicats que les classes ouvrières pourront préserver la grandeur de leur culture, à l’abri de toute politique purement politicienne. Sorel défendait par ailleurs des valeurs de producteurs, attachées au travail, à l’effort, à la créativité et au façonnage de la matière, par opposition aux valeurs décadentes des possédants, seulement soucieux de jouir et de profiter du travail des autres. Dans le monde bourgeois, c’est d’abord et avant tout l’hédonisme nihiliste qui révulsait Sorel, ainsi que l’absence de convictions qui lui est presque inévitablement corollaire, la petitesse d’âme, la mesquinerie, l’étroitesse de vue. Mais, paradoxalement, il n’y avait guère d’écart aux yeux du penseur entre la moralité de la bourgeoisie et celle des animateurs socialistes : s’il fustigeait la médiocrité du monde actuel de l’argent, qui n’avait plus même la force et la volonté dont témoignaient encore autrefois les grands capitaines d’industrie, il n’avait pas de mots assez durs pour la misère existentielle que l’on retrouvait selon lui dans toutes les compromissions réformistes, ou même souvent dans les actions de grèves ponctuelles menées par les travailleurs, capables de sacrifier la noblesse de leur combat pour acheter quelques avantages sociaux accordés à des fins purement clientélistes.
    Aux grèves intéressées, Sorel demandait qu’on substitue l’idée d’une grève générale, empruntée à Fernand Pelloutier, et destinée à servir de mythe régénérateur pour le monde ouvrier. La grève générale, lançait-il, doit être menée dans un esprit de gratuité, avec pour ambition de réaliser la révolution dans ce qu’elle a de plus digne et de plus émancipateur pour le plus grand nombre. Elle ne doit pas relever d’une logique d’épicier, mais viser au contraire à une réforme éthique de la société ; c’est par elle, qui plus est, que le prolétariat pourra vraiment apprendre à être lui-même et à s’accomplir dans toutes ses plus remarquables potentialités.

    Longtemps partisan des syndicats, Sorel sera pourtant immensément déçu par l’évolution de la lutte sociale. Il connaîtra de ce fait une période d’errance, qui l’amènera à louvoyer tour à tour du côté des royalistes, des nationalistes et des bolchéviques, avant de revenir finalement, non sans un certain scepticisme, à ses premières amours politiques. Mais, en dépit de ses multiples pérégrinations, Sorel aura très peu évolué dans ses idées, sur le fond, au fil de sa vie. Si son parcours personnel l’aura amené à se rapprocher successivement de groupes ou de mouvements différents, c’est qu’il aura chaque fois été déçu de voir que des idées aussi intransigeantes que les siennes pouvaient difficilement susciter un assentiment large et partagé. Aussi mourra-t-il en définitive passablement désillusionné... 

    Thibaul Isabel 

    Source: Rébellion

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Pourquoi mai ne sera pas chaud.

     

    Pourquoi mai ne sera pas chaud. dans Analyse une-libe-30-04-2013-233x300Quand le journal des Rothschild s’inquiète, c’est plutôt bon signe…
    Jamais la cote de popularité d’un président de la République n’a été aussi basse. Les médias nous parlent d’un climat délétère. Les divergences se font jour dans la majorité. On parle de remaniement, de gouvernement «resserré». Bayrou frappe à la porte pendant que Mélenchon aboie.

    Certains se prennent à imaginer un «printemps français», d’autres rêvent d’un «mai 68 à l’envers» voir d’un nouveau 13 mai 58, ou bien prédisent une explosion sociale. Bref pour beaucoup d’observateurs, mai sera chaud.
    Ce n’est pas si sûr.
    Bien sûr le mécontentement existe, la désillusion est patente, mais le désespoir ne suffit pas à provoquer une révolte.
    Certes, l’opposition au « mariage pour tous » a suscité un mouvement d’opinion d’une ampleur inattendue, mais les atermoiements et les contradictions de ses promoteurs le conduisent à l’impasse. De plus les dirigeants de l’UMP, après avoir utilisé le mouvement, semblent s’en désintéresser, satisfaits que la gauche ait fait cette réforme, sur laquelle ils ne reviendront pas.
    Et puis la protestation face à cette loi, aussi emblématique soit-elle, ne suffit pas. Il faudrait également qu’existe l’espérance tangible d’un véritable changement, il faudrait que les Français soient convaincus qu’un autre choix est possible.

    Nous n’en sommes pas là.
    Pas encore.
    J’en donnerai pour preuve deux sondages récents, qui donne une image de l’opinion des Français, même s’il convient d’être prudents.
    Le premier indique que 78% des Français souhaiteraient un gouvernement d’union nationale rassemblant des ministres UMP et PS. La méthode utilisée laisse toutefois un peu sceptique quand à la fiabilité d’un tel résultat.
    Le second, simulant une élection présidentielle, donnerait au 1er tour 34% à Nicolas Sarközy, 23% à Marine Le Pen et 19% à François Hollande.
    Cela démontrerait que les électeurs n’ont pas encore compris que l’UMP est responsable, autant que le PS, de la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays. Tout comme ils avaient voté contre Sarközy en 2012, il voteraient aujourd’hui contre Hollande pour ramener aux affaires celui à creusé le déficit de la France de 600 milliards d’euros !
    L’hypothèse d’un gouvernement d’union, qui ne ferait que mettre en œuvre les directives de la BCE nous parait par ailleurs hautement improbable et contraire à toute logique politique.
    Dans la Vème République, la cohabitation ne peut sortir que des urnes, cela s’appelle la cohabitation. Mais pour cela, il faudrait une dissolution de l’assemblée actuelle, difficilement envisageable après moins d’un an.
    Certains analystes envisagent toutefois cette hypothèse pour 2014.
    En effet, tout le monde s’attend à un vote sanction lors des municipales de mars 2014, et plus encore aux européennes.
    Bien sûr, le PS perdrait ces législatives anticipées. Mais c’est la seule stratégie qui permettrait à François Hollande d’espérer encore être réélu en 2017, car après 3 ans de cohabitation, l’UMP subirait à son tour une sanction électorale, et le PS pourrait revenir au pouvoir.
    Il nous appartient de tout faire pour mettre un terme à cette fausse alternance entre ces deux formations politiques concurrentes mais qui poursuivent sur l’essentiel les mêmes objectif qui passent par le démembrement de nos vieilles nations européennes.
    Tout les reste ne relève que d’un habillage électoral, de postures et discours destinés à séduire leurs clientèles respectives.
    Voilà ce que nous devons expliquer sans relâche.
    Mais nous devons en même temps nous préparer, et comme disait récemment Marine Le Pen, «donner des preuves aux Français.»
    Pendant que certains à droite rêvent d’un «Grand soir» alors que Baudruchon s’apprête à descendre dans la rue pour demander un «coup de balai» reprenant une expression des ligues d’avant guerre, notre mouvement s’organise, nos cadres se forment, nos militants sont tous les jours sur le terrain, avec calme et détermination.
    La stratégie définie par notre présidente est en train de porter ses fruits.
    Désormais notre mouvement avance résolument vers le pouvoir. Mais il y a pour cela des étapes à respecter afin de mériter la confiance de nos compatriotes et faire renaître enfin l’espérance.
    Nous sommes convaincus que c’est possible et la meilleure preuve en est donnée par nos adversaires.
    Aujourd’hui, le quotidien de gauche du groupe Rothschild, Libération, consacre sa «une» à la «menace nationale» que représenterait le FN.
    Un magnifique hommage rendu à Marine Le Pen à la veille du 1er mai !

    Michel Chassier
    Conseiller régional de Loir et Cher
    Secrétaire départemental du Front National

    http://fn41.unblog.fr