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  • Où sont les Veilleurs ? Quelles actions sont prévues ?

    Cette carte centralise toutes les actions des Veilleurs dans toute la France. En la consultant, vous comprendrez pourquoi votre blog ne peut pas tout annoncer chaque jour...

     

    Pour les autres actions, hormis les grandes manifestations de cette fin de semaine, ce site est très bien renseigné et le site propre de la Manif pour tous recense aussi ses actions propres.

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 7 août 1946 : mieux que Robespierre

    Le 7 août 1946 est publié au Journal officiel le discours de Pierre-Henri Teitgen, garde des Sceaux, qui, évoquant l'épuration en cours, a déclaré à la Chambre : « Vous pensez sans doute que par rapport à Robespierre, Danton et d'autres, le garde des Sceaux qui est devant vous est un enfant. Eh bien, si l'on en juge par les chiffres, ce sont eux qui furent des enfants ! » Cette vaniteuse revendication est destinée, dans l'esprit de celui qui la fait, à réaffirmer sans ambiguïté sa détermination : il faut éliminer, physiquement et moralement, les nationalistes. Le démocrate-chrétien Pierre-Henri Teitgen poursuit en effet ceux-ci de sa haine depuis toujours. Il a tout fait dans le cadre du mouvement de résistance de Combat, pour éliminer, contrairement au fondateur de Combat, Henri Frenay, toute référence nationale dans les thèmes de propagande diffusés par la résistance. Son itinéraire comporte, à vrai dire, des zones d'ombre. Arrêté par la police allemande le 6 juin 1944, il a réussi à s'échapper dans des circonstances demeurées mystérieuses. C'est peut-être une raison supplémentaire pour afficher un fanatisme répressif sans faille contre les vaincus de 1944/1945.
    Elu député MRP d'Ille-et-Vilaine aux deux Assemblées nationales constituantes (1945/1946), Teitgen est devenu ministre de la Justice et donc, à ce titre, chargé de couvrir de l'autorité de l'Etat les exactions en tous genres commises par les épurateurs lancés à la chasse aux « fascistes » (étiquette commode adoptée, sous la pression communiste, pour, désigner à la vindicte publique les nationaux et nationalistes de toutes nuances.)
    L'épuration a été programmée dès 1943, à Alger, par le Comité français de libération nationale dont de Gaulle a pris le contrôle, après avoir évincé Giraud (pourtant l'artisan de la libération de la Tunisie). Le 21 octobre, une ordonnance organise la future répression contre tous ceux qui, de près ou de loin, ont servi ou simplement approuvé l'Etat français du maréchal Pétain. Des juridictions exceptionnelles sont mises en place, en juin et juillet 1944, par le commissariat à la justice du gouvernement provisoire, sous la direction du MRP François de Menton : cours de justice, dans le cadre des départements, chambres civiques et Haute Cour (pour le « gros gibier »). Ces juridictions, représentant une épuration officielle n'entrent, en fait, en fonction qu'en octobre 1944. Ce qui a laissé de longues semaines à une épuration sauvage : une « justice populaire » autoproclamée a constitué des « cours martiales » et « tribunaux militaires » qui décrètent des dizaines de milliers de condamnations et font procéder, en toute impunité, à des exécutions en dehors des normes de la plus élémentaires légalité. Il faut y ajouter les exécutions sommaires, c'est-à-dire les assassinats, perpétrés par des éléments «incontrôlés», couverts par les Comités départementaux de la libération. Ceux-ci ont pour mission officielle  « l'anéantissement des agents de l'ennemi ». Une formule qui ouvre la voie aux interprétations les plus sanguinaires.
    Entre le 26 août et le 1er octobre 1944 il y eut 600 000 à 700 000 personnes arrêtées sans mandat et incarcérées, dans des conditions souvent ignobles. Et il y a tous ceux dont les restes gisent encore en des lieux anonymes. L'oubli ? Le pardon ? Ni l'un ni l'autre.
    P V National hebdo du 3 au 9 août 1995

  • Italie : Deux Ghanéens violent une étudiante allemande, la gauche dénonce le racisme

    VENISE (NOVOpress Breizh) – « Indignes d’un pays civilisé » : c’est le jugement sans appel de Laura Boldrini, la nouvelle présidente de la Chambre des députés italienne.

    Mme Boldrini ne parle pas des faits d’il y a quatre jours à Valdagno, dans la province de Vicence en Vénétie. Une étudiante allemande de 22 ans, venue en Italie pour un cursus de spécialisation, avait cru pouvoir sympathiser avec deux immigrés ghanéens, de 27 et 29 ans. Elle avait accepté de venir dîner avec eux dans leur appartement. Sur place, l’un des deux l’a violée, en lui volant, pour faire bonne mesure, son téléphone portable.

    L’autre Ghanéen est alors intervenu en jouant au sauveur et a emmené l’Allemande hors de l’appartement. Mais, sitôt dehors, il l’a violée à son tour avant de l’abandonner dans la rue, vêtue seulement d’un tee-shirt en lambeaux. La jeune fille a fini par trouver une cabine téléphonique et a appelé Police Secours. Les deux Africains ont été arrêtés.

    Ce n’est pas cela qui scandalise Mme Boldrini, et ce n’est pas de la victime qu’elle se préoccupe.

     

    Avant de se faire élire députée sur les listes du parti ultra-immigrationniste Sinistra Ecologia Libertà, Mme Boldrini fut pendant 15 ans, de 1998 à 2012, porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. En cette qualité, elle avait exercé une pression décisive pour obliger le gouvernement italien à accueillir à Lampedusa tous les « réfugiés » d’Afrique, ne perdant aucune occasion de rappeler « l’opposition du Haut Commissariat à toute action de refoulement en mer des migrants qui se dirigent vers les côtes italiennes ».

    En 2010, l’hebdomadaire catho-conciliaire Famiglia Cristiana avait nommé Mme Boldrini « Italienne de l’année » pour « son engagement constant, mis en œuvre avec humanité et équilibre, en faveur des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile. Et, surtout, pour la dignité et la fermeté qu’elle a mises à condamner les refoulements des immigrés dans la Méditerranée ».

    Ce que Mme Boldrini dénonce comme « indignes d’un pays civilisé », ce sont de supposés commentaires racistes qu’un journaliste de La Repubblica, en fouillant sur Facebook et dans les pages les plus obscures d’Internet, a dénichés après la nomination de la « première ministre de couleur de l’histoire italienne» (comme disent les médias du système pour la glorifier), la militante immigrationniste congolaise Cécile Kyenge Kashetu.

    La gauche est particulièrement scandalisée par les propos de Luca Zaia, l’énergique président de la région Vénétie, après le drame de Valdagno. « Je voudrais, a-t-il déclaré, inviter le nouveau ministre de l’Intégration Kyenge à venir à Vicence rendre visite à la victime, avec le courage d’affronter les problèmes tels qu’ils sont, et pour rappeler à tous qu’il ne peut pas y avoir d’intégration sans légalité ». « Que Zaia, a lancé sur un mode comminatoire la députée du Partito democratico Margherita Miotto, cesse d’alimenter le racisme et la xénophobie par ces stupides associations d’idées ».

    Associations d’idées, c’est le terme qui convient.

    http://fr.novopress.info

  • L'empire lance une nouvelle attaque contre la diversité culturelle

    Il s’agit de la négociation demandée à l’Union européenne (UE) par les Etats-Unis d’Amérique (EU) d’un accord bilatéral de libre échange.

    Derrière cet intitulé apparemment anodin, se cache la volonté de l’empire, d’assurer la domination sans partage de ses industries culturelles, notamment cinématographiques de ses Majors, par la soumission de l’UE aux règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) qui n’admettent pas l’exception culturelle.

    Si les Etats-Unis obtenaient entière satisfaction, ils auraient enfin leur revanche triomphale sur la France, le Québec, l’OIF, principaux promoteurs de la convention UNESCO du 20 octobre 2005.

    Convention bête noire des Etats-Unis, contre laquelle ils avaient été les seuls, avec leur indéfectible allié Israël, à voter.

    Convention contre laquelle ils ont continué à lutter avec acharnement - par accords bilatéraux de libre échange imposés à des Etats faibles signataires de ladite convention UNESCO (Maroc, Cambodge, et plusieurs autres...) pour effacer leur grave défaite diplomatique et promouvoir leurs énormes intérêts financiers en ce domaine.

    Si l’UE acceptait les conditions états-uniennes, c’est la France qui souffrirait le plus gravement de cette soumission, car elle a toujours su jusqu’à ce jour exempter de ces règles impériales ses propres industries culturelles, notamment la belle vitalité de sa création et de sa distribution cinématographiques, d’autant plus gênante pour les Majors que les protections et subventions françaises contribuent, par les coproductions, à tenir la tête hors de l’eau des cinémas européens, africains, et autres, qui n’ont pas su protéger leur cinéma de la domination des Etats-Unis.

    Malheureusement, les Etats européens membres de l’UE ont délégué à celle-ci, à la Commission de Bruxelles, leurs pouvoirs de négociation avec l’OMC et avec les Etas-Unis en matière d’accords touchant au dogme intangible de la concurrence libre et non faussée. La négociation au nom des Etats européens est donc menée par le "Commissaire européen" compétent, actuellement M. Karel de Gucht. Or, dans leur grande majorité, les Etats européens ont déjà renoncé à vraiment protéger leurs industries culturelles, ou sont prêts à le faire pour obtenir un accès plus large de leurs produits au marché états-unien dans les autres domaines. La France en est donc hélas réduite à faire le siège de partenaires européens a priori mal disposés, et de ce Commissaire qui adhère pleinement à l’idéologie dominante, et dont le pouvoir de négociation et de conviction sera faible en ce qui concerne la défense de l’ex-"exception cultuelle française".

    La France elle-même est divisée sur ce sujet, et nos gouvernements, depuis quelques années, ne sont pas a priori hostiles à l’empire anglo-saxon ni à son relais bruxellois. Heureusement, le monde culturel français semble se mobiliser et exercer les pressions nécessaires. La résolution jointe du Sénat en est la première manifestation officielle. Cette démarche ne peut que recueillir le soutien très actif de nos associations de promotion du français et de la Francophonie.

    Albert Salon - Avenir de la Langue Française

    http://www.actionfrancaise.net

  • Quelques réflexions sur un 1er mai

    Directeur de la rédaction du Figaro magazine, Guillaume  Roquette dans son éditorial sur France Inter ce  matin,  pointait l’échec retentissant, quasi historique,  de la mobilisation syndicale de ce 1er mai, placée notamment sous le signe de la lutte contre le Mouvement  national par le nouveau patron de la CGT. 100 000 manifestants répartis dans 328 cortèges dans  toute la France, soit moins de 300 manifestants par défilé (« une salle de cinéma »). Une mobilisation trois fois plus faible que le chiffre officiel de la participation à la moins étoffée  des manifestations nationales  contre le « mariage pour tous »… M. Roquette notait encore que les vrais « dirigeants syndicaux »  étaient maintenant Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, tous deux contempteurs de la « mondialisation ».

     Mais avec beaucoup plus de cohérence, affirme-t-il,  pour la présidente du FN, puisque le Mouvement  national dénonce, contrairement au Front de Gauche, deux des manifestations contemporaines  les plus problématiques de cette mondialisation en France, a savoir  « l’immigration et l’euro ».

    Précisons cependant à Guillaume Roquette comme à ses  confrères,  adeptes trop souvent du raccourci facile,  que le FN n’est pas un adversaire  de la  mondialisation, phénomène aussi vieux que celui des premiers commerçants phéniciens,  ce  qui  serait un non sens,  aussi stupide que de s’opposer au fait qu’il fasse jour à midi.

    Non,  le FN est entré en résistance contre  le mondialisme, ce qui n’est pas la même chose,  contre cette idéologie qui refuse de minorer et de combattre les effets pervers de ladite mondialisation,  au nom de la volonté de faire table rase des Etats nations, des frontières, des protections nationales, des peuples enracinés.

    S’arrêtant sur  le discours frontiste de ces derniers mois et l’allocution de Marine, un article publié hier sur le site du quotidien Les Echos, indique que « La tonalité dominante du FN a bougé ». « Elle était identitaire et centrée sur l’immigration. Elle est désormais sociale et souverainiste. Elle s’adresse aux petits  et rassure par la nation. »

    C’est là de notre point de vue une analyse partiale,  tronquée puisque la préoccupation identitaire n’est pas antinomique, bien  au contraire avec les préoccupations souverainiste et sociale. La  cohérence  du FN, pointée plus haut par Guillaume Roquette commande en effet de « penser globalement  national » dans l’établissement du diagnostic pour guérir  la France  des maux qui l’assaillent.

    Si le spécialiste es « extrême droite », Jean-Yves Camus a repris une formule popularisée en son temps par le candidat  Jean-Marie Le Pen se l’appliquant à lui-même,  en affirmant que la présidente du FN avait tenu hier  « un discours de troisième voie », le politologue Sylvain Crépon,   interrogé hier sur RFI,  notait ainsi que la problématique de l’immigration restait bien une thématique centrale du FN.

     Il est à cet égard révélateur, et  Les Echos comme d’autres médias l’ont relevé que, tout au long du défilé frontiste de ce 1er mai, « où se côtoyaient trois générations, avec Jean-Marie Le Pen, sa fille Marine Le Pen et (le député) du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, très applaudie, des slogans tels que Bleu blanc rouge, la France aux Français, On est chez nous ou France Marine Liberté étaient repris avec ferveur. »

    D’ailleurs Bruno Gollnisch  le rappelait hier au micro de France 24,   la raison de l’audience grandissante de Marine Le Pen  et du ralliement croissant au programme national, populaire et social du FN  est simple : « Nous avons posé les bons diagnostics concernant l’euro, le chômage, l’immigration. Les Français se rendent compte aujourd’hui que nous avons aussi les bonnes solutions ».

    Vice-président du FN en charge de la stratégie et de la communication, Florian Philippot n’a pas dit autre chose au journaliste de l’agence Reuters :  « Nous sommes plus entendus, plus écoutés que jamais par les Français. » « Les sondages l’ont montré, Marine Le Pen arrive en tête chez les salariés et les ouvriers, parce qu’ils ont compris qu’avec nos propositions nous sommes les seuls à même de les sortir de la nasse économique et sociale dans laquelle nous sommes ».

    Dans son discours très pugnace prononcé  hier, c’est bien sous le signe de la résistance à la dissolution de la France, par le haut dans l’euromondialisme, par le bas dans l’immigration de peuplement, que Marine a mis en perspective le combat du FN.  Et de citer  l’écrivain   et authentique résistant et patriote Maurice Druon, «l’unité se dissout quand la grandeur s’efface»

    Une unité dont doit, dont sait  aussi faire preuve le Front National  dans son entreprise de conquête du pouvoir. La grande famille frontiste n’est pas une maison  divisée contre  elle-même. Au FN,  les talents ne s’opposent pas, mais ils s’accumulent car ils  sont tous nécessaires, au service d’un dessein politique « qui dépasse de loin nos petites personnes » comme l’a souvent souligné Bruno Gollnisch.

    Contrairement à ce que sous-entend un article mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire Marianne, Marine n’a pas besoin de « l’applaudimètre » entendu devant la tribune Place de l’Opéra , pour «  savoir quels sentiments de gratitude ils (les frontistes, NDLR)  portaient à Jean-Marie Le Pen en le saluant au son de  merci Jean-Marie , quel respect ils portaient à Bruno Gollnisch (…) en l’acclamant. »

    Relevons enfin que si quelques médias on cru relever une mobilisation plus faible des militants et sympathisants nationaux  dans la rue cette année, Le Point indique  justement  qu’il  était «  difficile de faire aussi bien en pleines vacances scolaires et en cette année sans élection », qu’au lendemain du premier tour de la présidentielle 2012.

     Sans même parler du fait que BFM-TV retransmettait en temps réel l’allocution de Marine, en démultipliant l’audience, tandis que  des milliers d’électeurs frontistes ont été abreuvés de manifestations ces derniers temps avec leur forte participation aux manifs   contre le mariage et l’adoption par les couples homosexuels.

    http://www.gollnisch.com

  • Est-ce l’apocalypse qui nous pend au nez ?

    On nous promet « l’apocalypse » si nous sortons de l’Euro (Moscovici) ! Il ne me semble pas que nous vivions l’apocalypse avant 2002 et que, si apocalypse il y a c’est surtout depuis l’Euro pour des pays comme la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, Chypre, l’Espagne… et bientôt nous.

    Examinons avec simplicité ce qui peut nous tomber sur la tête :
    Nous refusons de payer notre dette et, afin que nous restions dans la zone euro notre dette sera réduite immédiatement jusqu’à 75% et donc le paiement de nos intérêts d’autant, comme cela s’est produit en Grèce. Bénéfice : une quarantaine de milliards par an.
    Cette solution est refusée. Fort bien, nous quittons l’euro définitivement et retrouvons un « Nouveau franc » bien entendu inférieur au taux actuel de l’Euro qui est surévalué, mais cela a peu d’importance puisque nous n’avons plus de dette à rembourser aux « étrangers ». Notre balance « export » sera rétablie en notre faveur. Nous fabriquerons à nouveau du « made in France » que nous vendrons à un prix « made in France » et non pas à un prix européen. Notre compétitivité et notre croissance seront relancées et notre chômage diminuera.
    Il y aura une inflation, et alors ! N’avons-nous pas toujours vécu avec ? Et cela dans de bien meilleures conditions.
    Soyons assurés que les autres pays du sud européen nous suivront et sans doute nous rejoindront dans une zone euro du sud et pourquoi pas de la Méditerranée.
    Les marchés de l’Europe du nord nous seront ouverts plus largement ainsi que ceux des pays émergents.
    Je ne m’étends pas sur les autres mesures qui seront prises pour entreprendre un retour vers un budget équilibré, elles sont nombreuses et immédiatement applicables.
    Bernard Tapie a proposé sa contribution au gouvernement afin d’aider la France à sortir du tourbillon qui l’entraîne vers la faillite.
    J’ai eu le privilège de collaborer avec M. Tapie de 1982 à 1985. J’ai participé à la reprise de Testut, Trayvou, Terraillon et d’autres entreprises. J’étais en sa compagnie à Béthune lorsqu’il a rencontré le maire, M. Melnik. J’ai assisté à ses débats avec les syndicats, surtout la CGT. J’ai pu apprécier ses compétences et son charisme.
    N’est-il pas le mieux placé pour redresser une entreprise qui se rapproche de la liquidation judiciaire ?
    Comment Bernard Tapie pourrait interagir si sa collaboration était acceptée ?
    Il procéderait avec la France comme s’il s’agissait d’une entreprise commerciale privée qui se trouve en cessation de paiements et dont le passif exigible est supérieur à l’actif disponible.
    Il réclamerait une liquidation judiciaire afin que toutes les dettes soient effacées et qu’il ne soit plus nécessaire de les rembourser dans l’immédiat, ni les intérêts bien entendu. Et cette décision emporterait l’interdiction pour les créanciers de poursuivre.
     Ensuite il procéderait à une réduction drastique des dépenses publiques du pays et employer tout son talent, et il est grand, pour relancer la compétitivité et la croissance.

    Je ne sais pas si Bernard Tapie serait en mesure d’imposer un tel  processus  mais, ce dont je suis persuadé, c’est que cette solution inquiètera bien davantage l’Europe du nord que ne l’inquiète aujourd’hui notre situation catastrophique et qui le deviendra plus encore si nous poursuivons sur le même chemin impraticable et semé d’ornières.

  • Synthèse Nationale : manifestation nationaliste et populaire

    Dimanche 12 mai (10 h, Place de la Madeleine à Paris)
    Avec le soutien du MNR

  • Kosovo : un trafic d’organes avec Israël démantelé

    Cinq hommes ont été condamnés lundi au Kosovo à des peines d’un an avec sursis à huit ans de prison pour leur implication dans un réseau de trafic d’organes humains dont la plaque tournante était une clinique de la banlieue de Pristina (capitale de cette province).

    Les donateurs, originaires de Turquie et de pays de l’ancienne Union soviétique, étaient attirés vers une clinique qui leur promettait le versement de 10 à 12.000 euros. Les receveurs d’organes, des Israéliens pour la plupart, versaient entre 80.000 et 100.000 euros. Certains donateurs n’ont jamais reçu l’argent promis. Le scandale a éclaté à la fin 2008 quand un Turc, visiblement souffrant après avoir été opéré, a été intercepté à l’aéroport de Pristina.
    L’affaire a d’autant plus gagné en notoriété qu’elle a fait écho aux accusations de trafic d’organes humains visant l’ex-guérilla albanophone de l’Armée de libération du Kosovo, en lutte contre l’armée serbe à la fin des années 1990. L’ALK est accusée d’avoir opéré des prisonniers – serbes notamment – et vendu leurs organes en Albanie voisine. Un rapporteur du Conseil de l’Europe, Dick Marty, a déclaré que les deux affaires étaient liées et touchaient aux plus hautes sphères du pouvoir au Kosovo, dirigé par l’ex-guérilla.

    Mais Dick Marty n’a pas souhaité témoigner à la demande de l’accusation, ce que le tribunal a regretté. Une équipe composée d’experts européens et dirigée par le procureur américain Clint Williamsondoit rendre un rapport en 2014 sur les accusations de Dick Marty. Les cinq condamnations prononcées lundi ne concernent que des ressortissants kosovars. Le directeur de la clinique Medicus, l’urologue Lutfi Dervishi, a été condamné à huit ans de prison pour crime organisé et trafic d’êtres humains. Son fils, Arban, a écopé de sept ans et trois mois. Un anesthésiste a été condamné à trois ans fermes et deux autres prévenus à un an avec sursis.Deux mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de deux autres suspects, un chirurgien turc, et le cerveau présumé du réseau, l’Israélien Moshe Harel. Fatos Bytyci; Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Pascal Liétout

    http://www.contre-info.com

  • Les Fêtes celtiques et les trois fonctions

    Nous prendrons pour point de départ les quatre fêtes canoniques irlandaises telles qu’elles sont énumérées et décrites dans les textes médiévaux :

    Samain (« réunion, assemblée ») au premier novembre ;
    Imbolc (« lustration ») au premier février ;
    Beltaine (« feu de Bel ») au premier mai ;
    Lugnasad (« réunion de Lug ») au premier août.

    Il importe de remarquer que ces quatre fêtes ne portent pas d’autre nom, que leur nom est limité à l’Irlande sans être transposable à une quelconque fête continentale et qu’il n’y a aucun terme spécialisé en irlandais pour désigner la « fête » proprement dite. Le terme usuel, irlandais féil, gallois gwyl, breton gouel, est un emprunt au latin vigilia et ne sert à désigner que la fête d’un saint dans le calendrier liturgique chrétien. Pour les fêtes profanes, il faut se contenter de l’irlandais feasta et du breton fest (qui sont des emprunts, direct ou indirect, par l’intermédiaire de l’anglais, au vieux français feste). Le gallois a un autre mot : gwledd « banquet ».

     Nous vous renvoyons, quant à la description générale, à tout ce qui a été dit dans Les Druides (éd. 1986, p. 231-262) et dans La Civilisation celtique (éd. 1990, p. 160-163) et dans Les fêtes celtiques (éd. 1995). La répétition serait superflue. Mais nous insisterons ici sur l’aspect trifonctionnel des quatre fêtes celtiques lequel est très clairement implicite.

    Samain, au 1er novembre, marque le début de la saison sombre, clôt la période d’activité militaire et marque le début de l’année. C’est la fête collective de toute l’Irlande puisque la présence de chacun est obligatoire sous peine de mort ou de sanction grave. Elle est l’occasion de cérémonies religieuses et officielles mais le principal moment en est un banquet auquel participent toutes les classes de la société. N’appartenant, ni à l’année qui se termine ni à celle qui commence, Samain est en dehors du temps chronologique et se situe de ce fait dans le mythe, sans idée de durée, c’est-à-dire en réalité dans l’éternité: des événements mythiques se produisent sans interruption ni discontinuité d’une Samain à l’autre, ce qui explique que les gens du sid puissent intervenir dans les affaires humaines ou laisser des hommes pénétrer dans le sid, voire les y inviter ou les y emmener. Avec la participation des druides, de la flaith ou noblesse guerrière et des gens du peuple, la fête est explicitement totale et trifonctionnelle. Elle a été remplacée dans le calendrier chrétien par la Toussaint et la fête des morts. C’est la seule fête celtique dont nous ayons la dénomination gauloise correspondante: Samonios dans le calendrier de Coligny. Le sens étymologique du nom est « réunion ».

    Imbolc est, au 1er février, en dépit de tentatives étymologiques aberrantes, la fête de la « lustration » après toutes les souillures de l’hiver. Elle est très peu attestée dans les textes parce qu’elle a pratiquement disparu pour être remplacée par l’immense folklore de sainte Brigit, comprise en cette occurrence comme l’accoucheuse de la Vierge. Elle correspond aux Lupercales latines ou fêtes de février. C’est typiquement la fête de la troisième fonction productrice et artisanale. 

    Beltaine « feu de Bel » est, au 1er mai, la fête du feu et des maîtres du feu et des éléments atmosphériques, les druides. Fête sacerdotale par excellence, elle indique le début de la saison claire et aussi le commencement de l’activité guerrière. Il n’y a pas d’équivalence continentale attestée mais, dans toute l’Europe, y compris l’ancien domaine celtique, le folklore de mai est immense et varié. C’est surtout celui qui a été le plus difficilement christianisé.

    Lugnasad ou «assemblée de Lug» est, au 1er août, la fête royale par définition intrinsèque, en particulier celle du roi régulateur et « centre » de la société humaine. Cela explique les jeux, les concours de poésie et les assemblées de toutes sortes qui en marquent le déroulement. Mais le roi est toujours et en toutes circonstances, en tant que détenteur du pouvoir politique, le représentant le plus éminent de la classe guerrière. Le folklore a fait de Lugnasad une fête agraire à cause de sa position dans le calendrier mais c’est un glissement tardif et l’attribution à Lug de la fête résulte de sa position centrale dans le calendrier. L’équivalent gaulois, récupéré par la politique romaine du début de l’Empire, porte le nom latin de Concilium Galliarum ou « assemblée des Gaules ». 

    Ces quatre fêtes ont en commun d’être décalées de quarante à quarante-cinq jours sur la date calendaire normale. Deux d’entre elles, Samain et Belteine, comportent des sacrifices et des cérémonies religieuses en même temps que des assemblées administratives et politiques. Elles ont toutes survécu et laissé des traces importantes dans le folklore irlandais. Samain a été récupérée par l’Église pour la fête des morts et de la Toussaint, cependant que le folklore de mai est resté très important dans toute l’Europe occidentale.

    Pour aller plus loin :

    1

    • Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Le Roux, Les fêtes celtiques, Ouest France, 1995

    2

    • Philippe Walter, Mythologies chrétiennes, Imago, 2003.

    Cattos  http://www.propagandes.info
     Source :  http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com