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  • Défendons-nous et Libérons nous de la République anti-sociale…

    Que reste-il ?

    Les maux dont nous souffrons restent principalement les mêmes dénoncés depuis des décennies.

    - Crise économique et faillite du libéralisme avec ses conséquences…
    - une population salariale sans protection professionnelle à la différence des avocats et médecins qui, eux possèdent la propriété du métier.
    - un nouvel esclavage dans la concurrence avec le Tiers-monde et les délocalisations
    - un certain patronat libéral sans foi ni loi, exporte ses entreprises à l’autre bout du monde, la main sur le cœur et parlant de république des droits de l’homme mais acceptant pour plus de profit, le déplacement de ses capitaux en mettant en faillite des familles entières de salariés…
    - un Etat ayant perdu toute indépendance politique face à l’économique, devenu un satellite de l’Europe décidant de la vie ou de la mort de pan entier de son économie : agriculture, pêche, industrie au profit d’autres pays
    - un syndicalisme ne représentant plus le monde du travail mais la politique et dont les adhésions fondent comme neige au soleil
    - Un Etat sacrifiant son peuple en acceptant que la misère du monde vienne s’implanter ici.
    - une politique suicidaire en matière de démographie, un Etat ripoux-blicain surendetté dans une marche vers l’abime et le néant

    La plupart des lois sociales instituées, Conseil économique et sociale, sécurité sociale, participation, loi des 8 heures…n’ont pas l’étendue réelle et l’autonomie dont les royalistes rêvaient qu’elles puissent avoir dans un véritable pays libre. Ces lois furent limitées par le système pour en garder le contrôle, comme pour la décentralisation.
    - Une perte de confiance totale envers un gouvernement n’hésitant pas à agiter les risques d’une pandémie mondiale, alors que tout le monde connait les relations privilégiées entre les gouvernements et la finance, l’OMS et certaines grandes firmes pharmaceutiques…
    On en vient à craindre sur l’intérêt réel de nos gouvernants basculant entre la santé du peuple et les intérêts boursiers.la mise en place d’un vaccin dont on ne connait pas les effets secondaires, sommes nous revenus à la triste époque du sang contaminé.

    Rappelez-vous : « responsable mais pas coupable » Défendons-nous et Libérons nous de la République anti-sociale…

    http://www.actionroyaliste.com

  • Franc-Maçonnerie ... Piqûre de rappel…

    « Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l'Église. » Tout ceux qui font du relativisme leur dogme s'en sont réjouis...

    Alors que toutes les dérives qui plongent notre société vers le chaos prennent corps un peu plus chaque jour, « l'affaire » du curé de Megève, franc-maçon, permet de mettre les points sur les « i »...
    Saint-François de Sales ne désavouerait pas ! Et balaierait de son sourire les cris d'orfraies qui montent des « Loges »...

    Léon Areva

    Suite de la lettre du Diocèse d'Annecy

    affaire-cure-franc-macon-de-megeve« Dans une note datée du 26 novembre 1983, La Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) précise que « le jugement de l'Église sur les associations maçonniques demeure inchangé... et l'inscription à ces associations reste interdite par l'Église », ceci en raison même de l'incompatibilité entre les principes de la Franc-Maçonnerie (FM) et ceux de la foi chrétienne. La CDF se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d'adhérer à la FM met en cause les fondements de l'existence chrétienne.
    Le relativisme est au fondement même de la FM. C'est le nœud même de l'incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l'acte de foi lui-même, l'agir moral et l'appartenance à l'Église Corps du Christ.
    Les francs-maçons nient la possibilité d'une connaissance objective de la vérité. On demande à un franc-maçon d'être un homme libre, qui ne connaît aucune soumission à un dogme, ce qui implique le rejet fondamental de toutes les positions dogmatiques : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l'Église catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Dictionnaire franc-maçon international, Vienne 1975, p. 374). On rejette tout dogme, au prétexte de la « tolérance absolue ».
    Ainsi, le maçon soutient-il le primat et l'autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée. Il refuse l'idée même d'une révélation, les religions étant considérées comme des tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en définitive, est inaccessible, inconnaissable. Chacun juge par lui-même de la vérité, et est à lui-même sa propre norme. Livrée à elle-même, la raison n'est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle est à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. « En toute chose, c'est la raison humaine et la nature humaine qui restent souveraines ». D'où l'argument, typiquement maçonnique, de « liberté absolue de conscience ».
    Il n'y a donc, selon la FM, aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu'Être personnel. C'est à l'opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l'homme, et de la réponse de l'homme qui s'adresse à lui en le nommant Père et Seigneur. Le Concile Vatican II l'exprime en ces termes : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l'Esprit-Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Dans cette Révélation le Dieu invisible s'adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu'à des amis, il s'entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (D.V. 2)
    Les dogmes dans l'Église sont des expressions de la foi reçue des Apôtres. Ils ne sont pas des formulations arbitraires, closes sur elles-mêmes. Ils sont plutôt des balises qui indiquent le mystère du Christ, « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). Ces « définitions » de foi nous sont données pour éclairer notre intelligence et rendre raison de notre foi.
    En soutenant le primat et l'autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée, l'homme prétend se perfectionner sans cesse lui-même en s'appuyant sur son pouvoir auto-créateur. Selon la « philosophie » franc-maçonne, l'homme n'a pas besoin de salut. Or l'Évangile est l'heureuse annonce du Salut : le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus = « Dieu sauve »). « C'est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu » (Eph 2, 8).
    Sur le plan éthique, les différences sont aussi considérables. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l'opinion publique et des progrès de la science. La morale évolue au gré du consensus des sociétés. S'il est exact que l'homme se situe toujours dans une société particulière, il faut toutefois admettre que l'homme ne se définit pas tout entier par cette culture, qu'il n'est pas le « produit » d'une culture. Il existe en l'homme quelque chose qui transcende les cultures : ce que la foi chrétienne exprime en affirmant que « l'homme est créé à l'image de Dieu ».
    La franc-maçonnerie conteste ainsi toute autorité morale et doctrinale, misant sur l'autonomie individuelle, écartant les arguments d'autorité, et exigeant une absolue liberté de conscience. C'est finalement le règne du « Moi » ! Et la domination du relativisme... Les différentes confessions religieuses auxquelles appartiennent les adhérents sont considérées comme secondaires par rapport à l'appartenance plus englobante et supra-confessionnelle à la fraternité maçonnique : ce qui conduit forcément à tout apprécier et juger du point de vue maçonnique.... sans s'en rendre compte. L'engagement au sein de la franc-maçonnerie transforme l'acte de foi chrétien. Il ne peut être neutre : les rites initiatiques dans le secret des loges produisent inévitablement leurs effets sur les membres. La revendication de la « liberté absolue de conscience » est le produit de la « doctrine » relativiste qui s'impose progressivement, à l'insu même des intéressés. La franc-maçonnerie revendiquant pour ses membres une adhésion totale, il est évident que la « double appartenance » est impossible pour un chrétien qui « appartient au Christ » (Rom 14,8)."

    La Chancellerie

    Diocèse d'Annecy

    Source : http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/05/28/cure-franc-macon-de-megeve-pascal-vesin-le-communique-officiel-du-diocese-d-annecy

    http://www.lesmanantsduroi.com

  • LMPT : les flics de plus en plus violents

    L’attitude des cerbères de la République est révoltante mais pas étonnante… ILS OBÉISSENT AUX ORDRES!

    Communiqué de Frédéric Pichon, pour le CARP (Collectif des avocats contre la répression policière) :

    « La France bien élevée a découvert dans les gaz lacrymogènes le 24 mars l’iniquité d’un système répressif policier, judiciaire et idéologique. Une jeunesse s’est levée, franchissant le Rubicon du politiquement correct pour découvrir ce qu’il en coûtait de transgresser la pensée unique en goûtant aux matraques et aux gardes à vue de la république. Finies les manifs bisounours et bon enfant, le système en a décidé ainsi : vous n’existez pas et il faut vous faire taire par tous les moyens y compris en violant la loi.

    Il semble que samedi soir dernier, un nouveau cap ait été franchi. Après avoir organisé une manifestation festive certes non déclaré (mais rappelons que seul l’organisateur d’une manif non déclaré engage sa responsabilité, l’attroupement n’étant caractérisé qu’après sommation par un commissaire ou une personne habilitée), une soixantaine de jeunes gens se sont retrouvés poursuivis par des unités à motos ainsi que par des policiers en civil usant de la force avec une violence inouïe. Seule l’intervention d’une mère de famille qui filmait la scène a atténué ce déchainement barbare. Elle-même été prise à partie par les policiers de la Bac alors que –rappelons le – hormis les unités spécialisées (GIGN, Raid et autres services spécialisés) aucune loi n’empêche de filmer des policiers. 7 jeunes gens ont passé une nuit en garde à vue dont une lycéenne qui devait passer son bac le lendemain.

    Dans le même temps, des dizaines de « racailles » s’affrontaient violemment avec armes sur un stade de foot pendant que d’autres assiégeaient un commissariat d’Argenteuil après qu’un policier a contrôlé une femme portant un niqab. Sauf erreur de notre part, aucune garde à vue n’a été décidée à leur encontre.

     

    Dimanche soir, après le rassemblement autorisé de la LMPT devant M6, quelques centaines de jeunes se sont retrouvés à proximité des champs Elysées pour un rassemblement bon enfant comme le montrent les vidéos de Line Press. Alors qu’aucune sommation n’a été effectuée, les policiers ont chargé violemment des jeunes et les embarquant dans le fameux bus désormais célèbre dénommé le « gav bus » par les jeunes manifestants. L’un d’entre eux, Nicolas B. a été embarqué à part par des policiers en civil dont la différence avec les racailles ne tient qu’à leur plaque de police. Il est aujourd’hui en garde à vue accusé de rébellion, sa garde à vue ayant été renouvelé. Il n’a pu voir un médecin qu’au bout de 7 heures malgré les hématomes sur son corps et n’a pu se rendre aux toilettes devant uriner dans la cellule. Disons le clairement, nous sommes en plein mensonge et les manifestants tabassés se voient aujourd’hui accusés de rébellion, sans doute pour couvrir les agissements inadmissibles de la police qui semble se complaire dans ce rôle de police politique, laissant les véritables voyous faire régner la terreur.

    A l’heure qu’il est, il faut bien prendre conscience que nous sommes entrés dans une zone grise. Sans vouloir saper l’enthousiasme légitime et nécessaire de cette magnifique jeunesse, il faut bien comprendre que cette nouvelle phase a marqué la fin des manifestations ludiques et bisounours et que nous sommes entrés dans une phase de résistance. Celle-ci plus que jamais doit garder son esprit pacifique et de non violence compte tenu de la puissance de Leviathan et des ses réseaux de mensonge que sont la presse télévisée.

    Il importe à cet égard de filmer ou faire filmer systématiquement toutes les arrestations arbitraires et de dévouer plusieurs personnes à cette tâche de manière à démontrer devant les tribunaux la fausseté des accusations portées par des policiers couverts et encouragés par un ministère public plus que jamais aux ordres. Et de porter plainte par derrière auprès de l’IGs ainsi qu’auprès des services du parquet même si nous savons que cela prendra du temps. La vérité met du temps à se manifester mais elle finit toujours par triompher.

    Rappelons pour terminer, quelques principes de droit : Hormis le contrôle d’identité administratif qui concerne tous les citoyens (ex : un contrôle routier à un point de passage), le contrôle d’identité judiciaire ne peut se faire que s’il existe une raison plausible que vous allez commettre une infraction. Un sweat shirt de la la LMPT ne constitue pas un motif plausible et est donc arbitraire. Il convient donc de filmer la scène et de demander expressément quelle infraction est reprochée sachant que rien n’empêche de filmer un agent et que celui-ci n’a pas le droit de confisquer le portable auquel cas il s’agit d’une mesure de contrainte assimilée à un début de garde à vue. Présentez alors votre pièce d’identité tout en filmant de manière à démontrer que rien ne justifie que vous soyez par la suite « embarqué dans le panier à salade », la vérification d’identité ayant été faite sur place. Dans tous les cas et si l’agent persiste, portez plainte.

    Concernant la garde à vue, demandez systématiquement un avocat même commis d’office de manière à activer la chaine procédurale susceptible d’être sanctionnée par des nullités ainsi. Si votre avocat désigné ne peut intervenir (parce qu’il défend déjà un autre gardé à vue, qu’il dort et qu’il a droit aussi à une vie privée la nuit !) ou qu’il ne veut prétendument pas venir (cela a été prétendu par des policiers pour interroger le gardé à vue sans avocat alors que les avocats n’avaient jamais été contactés) prenez un commis d’office dans tous les cas.

    Reconnaissez le minimum sachant que vous avez le droit de garder le silence prévu par le code de procédure pénale. Les dossiers de manifestations sont souvent vides et les policiers obtiennent souvent des aveux en bluffant de manière éhontée. Préparez vous psychologiquement à tenir. Vous êtes des résistants persécutés par un régime illégitime même si le système veut vous faire passer pour des droits communs. Fortifiez-vous intérieurement par la prière et en adoptant un rythme de vie équilibré, de manière à ne pas être pris par la spirale d’un activisme désordonné. Un militant est utile vivant et en liberté. « Celui qui résiste ne tombe jamais » disait Soljenitsyne, « il n’y a que le fuyard qui tombe ». »

    http://www.contre-info.com/

  • La Maison de la Terreur, repaire des totalitarismes

    À Budapest, la Maison de la Terreur rappelle aux visiteurs comment et pourquoi s'instaure un totalitarisme. À méditer...
    Le visiteur français qui parcourt aujourd'hui les rues de Budapest, admire les mosaïques de la basilique Saint-Etienne ou se détend aux bains Széchenyi, oublierait presque - n'était quelques monuments frappés des symboles marxistes - que voici 25 ans à peine, le pays appartenait au bloc soviétique.
    La Maison de la Terreur (Terror Háza) le lui rappelle opportunément. Ce musée est installé au 60 avenue Andrássy, dans un bâtiment de sinistre renommée qui abrita sous l'occupation allemande le parti des Croix fléchées, collaborationniste, avant de devenir le quartier général de la police politique communiste (AVO, puis AVH). Les murs du grand hall central du musée sont tapissés de milliers de portraits de victimes du régime. De salle en salle sont décrites, films d'archives à l'appui, les souffrances subies par les Hongrois sous les totalitarismes nazi et marxiste. À la fin du parcours, le visiteur descend par un ascenseur dans les caves, où des centaines de personnes furent torturées : les cellules et salles d'interrogatoire, détruites par les communistes afin d'effacer les traces de leurs forfaits, y ont été reconstituées à partir des témoignages.
    Jusqu'à l'occupation du pays par les troupes allemandes le 19 mars 1944, la Hongrie, sous le régent Miklos Horthy, avait pu conserver un gouvernement et un parlement légitimes. Après cette date, le pays perd sa souveraineté pour près de 40 ans. Les nazis mettent alors en place un gouvernement fantoche et Horthy - hostile à la déportation des juifs - est contraint à l'abdication en octobre 1944.
    Plus de 700 000 Hongrois au goulag
    En mars 1945, les Soviétiques chassent les troupes allemandes du pays. Aux élections parlementaires organisées la même année, 17 % des voix seulement vont cependant aux communistes, contre 57 % au parti des Petits propriétaires, qui s'oppose à eux. Mais le ministère de l'Intérieur et la toute-puissante police secrète du régime, appuyés par les Soviétiques, se chargent d'éliminer tous ceux qui pourraient s'opposer à la prise de pouvoir des staliniens. Anciens ministres, députés, professeurs, militaires, clercs sont déportés. Un putsch contraint le premier ministre à démissionner, le parlement est dissous et de nouvelles élections - truquées - permettent aux rouges de former un gouvernement. « La torture et la terreur devinrent des événements de la vie quotidienne... », rapporte une notice publiée par le musée. « L'empire du goulag soviétique d'une immense extension, qui couvrait toute l'Union Soviétique, avala plus de 700 000 Hongrois. »
    S'ensuivent l'abrogation de la propriété privée, la nationalisation de l'Industrie, des propriétés agricoles, de l'Education... Les résistances sont écrasées : entre 1945 et 1956, date de l'insurrection de Budapest, 1500 personnes sont accusées de conspiration contre l’État, et 400 000 paysans de crime contre l'approvisionnement public...
    La résistance du cardinal Mindszenty
    Très vite, les églises - à commencer par l’Église catholique, à laquelle appartiennent 70 % des Hongrois -, considérées comme réactionnaires, sont elles aussi persécutées, et contraintes de signer des « accords » avec l’État marxiste.
    Dès 1945, les mesures coercitives se succèdent : confiscation des terres de l’Église, interdictions des associations religieuses, puis du catéchisme, nationalisation de 6 500 écoles religieuses en 1948. Les parents dont les enfants reçoivent un enseignement religieux sont harcelés, les étudiants inscrits dans les établissements religieux, discriminés. Prêtres, moines, religieuses, pasteurs, rabbins sont jetés en prison ou doivent quitter la Hongrie, tandis que l'Office d’État aux Affaires Religieuses, instauré en 1951, contrôle les nominations des nouveaux responsables. Les fidèles sont poursuivis : à Gyöngyös, trente lycéens âgés de 16 à 17 ans sont arrêtés, ainsi que leur professeur, le Père Kis. Ce dernier et trois adolescents sont exécutés, leurs camarades condamnés à la prison et aux travaux forcés... En juillet 1951, la répression porte ses fruits : l’Église hongroise est forcée de confier des postes importants à des « prêtres de paix » choisis par le Parti, et l'épiscopat fait serment d’allégeance à la République Populaire.
    Le Parti se heurte toutefois à la résistance déterminée du cardinal József Mindszenty, nommé par le pape à la tête de l’Église de Hongrie en 1945. Arrêté en décembre 1948 torturé pendant 33 jours et nuits jusqu'à ce qu’il signe une confession de ses « crimes », il est condamné à la prison à vie. Libéré au lendemain de l'insurrection hongroise de 1956, il se réfugie lors de l'intervention soviétique qui écrase la révolte et rétablit le régime communiste, à l’ambassade des États-Unis où il passe les 15 années suivantes avant d'émigrer en 1971, sous la pression du Vatican et du gouvernement hongrois. Sa cause de béatification est actuellement à l’étude.
    « Les Nazis et les Communistes (...) annonçaient qu'un nouveau type d'homme devait être créé pour bâtir un nouveau monde et un paradis sur Terre, c'est pourquoi ils avaient le droit a détruire tout et tout ceux qui se mettaient en travers de leur chemin vers ce but suprême, écrivent encore les auteurs de la brochure. Ces dictatures persécutaient la religion, les fidèles et le églises parce que leur enseignement était en opposition totale avec les idéologies nazies et communistes qu'elles voulaient élever au rang de nouvelle religion. »
    Au fait, quelle est la nouvelle religion de notre ministre de l’Éducation, Vincent Peillon ?
    Hervé Bizien monde & vie 11 juin 2013

  • Chatel en délire, Gollnisch en Essonne

    Calamiteux  ministre de l’Education sous Nicolas Sarkozy, soumis à tous les lobbies progressistes et antinationaux (notamment homosexualiste et  immigrationniste),  le vice-président de l’UMP Luc Chatel était hier l’invité de BFM-TV. Plus c’est gros, plus ça passe ?, il a assuré qu’ «À chaque fois que l’UMP est au pouvoir, le Front National est faible ». Affirmation aussi stupide que gratuite contredite par toutes les élections depuis 2002,   à l’exception de la présidentielle et des  législatives de 2007. M. Chatel, on l’aura compris, a tenté  de commenter intelligemment  le résultat du premier  tour de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot qui a vu l’élimination  du candidat socialiste. Il en a tiré  la conclusion  que « des alliances objectives se font entre le Parti socialiste et le Front National »,  que « le vase communicant, il est entre le Parti socialiste et le Front National ».

     M. Chatel a beau prendre les Français pour des imbéciles, ces derniers savent  pourtant que c’est  le candidat du  PS,  Harlem Désir, François Hollande, tous les apparatchiks socialistes, qui ont appelé comme un seul homme à voter UMP au second tour  pour faire « barrage au Front National ».

     On a même  vu le candidat de l’UMP à Villeneuve-sur-Lot,  M. Costes, caricature du politicien de droite molle,  ému jusqu’aux  larmes à l’évocation de ce touchant  soutien « socialo-ripoublicain » pour qu’il rejoigne  ses amis humanistes sur les bancs de l’assemblée.

     A l’inverse, il est vrai aussi que de nombreuses voix se son élevées au sein des dirigeants de l’UMP  pour appeler à voter PS, voire même communiste contre le FN (ce fut encore le cas lors  des législatives de 2012). Ce qui a  permis  à  Luc Chatel sur BFM hier d’affirmer encore  que «  le rempart contre le Front National, c’est l’UMP ».

     Sur ce terrain, la gauche et l’UMP (du moins une partie d’entre elle)  se livrent à une surenchère antidémocratique.  Ainsi,  rapportait l’édition du département de l’Essonne du Parisien, « Des militants socialistes avaient fait savoir qu’ils viendraient signifier que le FN n’est pas le bienvenu à Savigny »,  à l’occasion de l’inauguration samedi  de la nouvelle permanence  du FN par la secrétaire départementale,  Audrey Guibert.

    Un tract du PS a même circulé,  fustigeant la venue à cette occasion  d’une  « sombre figure » (sic) du FN, à savoir  Bruno Gollnisch qui  a répondu avec plaisir à l’invitation qui lui a été faite.

     Le député européen et président de l’AEMN a d’ailleurs  tancé François Damerval, chef de cabinet de l’élue européenne Corine Lepage et résidant à Savigny,  qui a trouvé intelligent sur twitter de demander à se amis  d’éviter la commune durant la présence de Bruno Gollnisch!

     Devant  les dizaines de frontistes  et les journalistes qui étaient  venus pour cette inauguration, Audrey Guibert a dressé le panorama d’une ville et d’un département touchés de plein fouet par toutes les tares du Système UMPS . L’échec du beau parleur Manuel  Valls, avec la hausse vertigineuse des braquages, des violences, des cambriolages ; le laxisme de la justice de Christiane Taubira ; l’immigration massive qui se poursuit,  le communautarisme qui se développe avec le  cas emblématique des prières  de rue  des salafistes dans la ville de Longjumeau, ex fief de NKM !

     Audrey a aussi dénoncé avec raison  une Union-Européenne qui  « souhaite nous imposer notamment, l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’Espace Schengen, en janvier 2014. »

     Or, l’Essonne «est déjà largement touché par cette déferlante migratoire venue des pays de l’Est et qui se traduit par la multiplication des campements de Roms,  transformant une partie de notre territoire en bidonville à l’exemple de la ville de Ris-Orangis, qui a été surnommée la ville aux 7 camps.  L’installation massive et en toute illégalité des populations Roms a pour conséquence, l’accroissement de la délinquance dans notre département » (prostitutions, vols, cambriolages…).

     La Secrétaire départemental du FN 91 a rendu également un bel hommage à Bruno Gollnisch, « qui se bat depuis de nombreuses années pour la défense de la famille, véritable socle de notre civilisation ». « Un  esprit libre  qui se bat toujours  avec force et détermination contre la pensée unique et le dogme du politiquement correct qui sévissent actuellement dans notre société »,

     Bruno Gollnisch qui a reçu un  accueil chaleureux des adhérents, anciens ou nouveaux, s’est aussi entretenu avec les journalistes présents. Il a pu leur préciser    les grandes ambitions qui sont celles   du FN pour les prochaines élections municipales, notamment en Essonne : «   Nous serons présents à Evry, Corbeil, Savigny, Athis-Mons , Viry-Châtillon, Longjumeau, Chilly-Mazarin et cela est le minimum syndical.  J’ajouterai Ballancourt, Arpajon, Etrechy, Palaiseau, Etampes, Brétigny, Ris-Orangis, partout ou cela sera possible ! »

    http://www.gollnisch.com

  • L’absurdité et le ridicule ne tuent pas… hélas ! par Manuel Gomez

    Bouches-du-Rhône: file d'attente devant la CAF

    On rogne à tout va, on coupe un peu partout : les allocations familiales, le quotient familial, les retraites, etc. Mais où est donc ce fameux principe d’égalité cher à notre président de la république ?
    C’est grand, c’est généreux, la France… mais pour qui ? Je vous le demande. Est-il tenu au courant de ces décisions tout à fait stupéfiantes qui autorisent pratiquement la polygamie en France (Sources : « Valeurs Actuelles ») ?
    Tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Même si ces enfants ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial (Décision de la cour de cassation du 5 avril 2013).Cela s’applique naturellement aux enfants de pères polygames, puisque ceux qui ne le sont pas peuvent bénéficier depuis 1976 dudit regroupement familial.
    Ainsi donc les musulmans ayant épousé plusieurs femmes en Algérie, ou ailleurs, pourront, sans contourner la loi française (comme ils le faisaient jusqu’à présent en faisant passer leurs « compagnes » pour des « mères isolées ») faire financer par nos impôts, et en toute légalité, les séjours en France de leur nombreuse descendance.
    Il ne s’agit pas d’ailleurs que des Algériens. L’accord Euro-Méditerranée (UE/Algérie), du 19 décembre 2001, concerne également les ressortissants du Maroc et de la Tunisie. La fraude au regroupement familial est ainsi légalisée puisqu’elle n’existe plus. La loi Balladur de 1993 peut être considérée comme abrogée.
    En 2010 l’affaire de l’escroc Hebbadj, français d’origine algérienne soupçonné d’avoir fait subventionner par la CAF de Loire Atlantique son foyer composé de 4 femmes et 12 enfants, se voyait mis hors de cause par le Tribunal de Nantes (condamné à 6 mois avec sursis pour des faits connexes). Aujourd’hui Hebbadj ne risquerait plus aucune condamnation puisque le seul fait de reconnaître comme siens les enfants de ses 4 « compagnes », même s’ils n’ont pas acquis la nationalité française, suffirait à lui accorder de plein droit le bénéfice des prestations familiales.
    Rappelons également le cas présenté par Jean-Pierre Brad, ancien député communiste et maire de Montreuil jusqu’en 2008, donc peu suspect de « racisme » ou de « xénophobie », qui s’expliquait sur la situation de ces deux frères jumeaux, musulmans d’origine africaine, mariés chacun à deux épouses et pères de 40 enfants, tous scolarisés dans la même école et qui exigeaient un grand appartement pour pouvoir vivre ensemble.
    Il est difficile, pour ne pas dire impossible, de calculer combien de familles similaires à celle de  M. Hebbadj seraient concernées pour bénéficier de ces prestations familiales. D’après les services de l’ancien ministre de l’Intérieur, M. Brice Hortefeux, au minimum 80.000 mais jusqu’à 500.000 (en partant d’une hypothèse extrêmement basse) vivraient sous un régime que proscrivait jusqu’à aujourd’hui le droit français.
    Passons à présent sur un sujet plus anecdotique : les « Femen ».
    L’une des co-fondatrices a fait son numéro lors de l’émission « On n’est pas couché » samedi soir et s’est faite fort justement « ramasser » par Natacha Poligny. Pourquoi, ou contre quoi, revendiquent ces « Femen » ? Et pour qui revendiquent-elles ? Qu’ont-elles obtenu de positif depuis le début de leur action dénudée à part de la publicité dans les médias et à la télé ? La co-fondatrice considère comme « ringardes » les actions menées par les féministes jusqu’à leur arrivée sur le marché médiatique.
    Sans doute n’a-t-elle jamais su que des « suffragettes » sont mortes, dans la première moitié du XXe siècle, pour revendiquer le droit de vote des femmes et que les « ringardes » ont obtenu le droit à l’avortement et d’autres droits moins spectaculaires sans avoir eu besoin d’exposer leurs seins.
    Les « Femen » pleurent sur le sort réservé à leurs sœurs en Tunisie ! Il est vrai qu’elles n’ont pas eu le droit au même traitement qu’en France. Imaginez une seule seconde quelle aurait été la sentence si elles avaient occupées une mosquée dans un pays musulman au lieu de Notre-Dame de Paris !
    Une suggestion : pourquoi ne pas fonder les « Homen » qui, faute de seins, laisseront pendiller leurs c… (pardon) leurs testicules, afin d’obtenir les honneurs de la presse et de la télé sur des revendications… et elles sont nombreuses. Je parle des revendications bien entendu !
  • Si l'UMP veut conserver son rôle, elle doit se dégauchir

     De Guillaume Bernard sur Atlantico :

    "C’est avant tout la distorsion entre les espoirs qu’il avait suscité parmi ses électeurs de droite et la déception au regard de l’exercice du pouvoir qui explique son recul entre 2007 et 2012. La « ligne Buisson » a donc très vraisemblablement empêché l’hémorragie des votes de droite vers, d’une part, l’abstention et, d’autre part, le Front national (qui a progressé non seulement avec des votes de droite mais aussi avec d’autres venus de la gauche). Sans celle-ci, il n’est pas certain (rappelez-vous les enquêtes d’opinion qui donnaient Marine Le Pen au coude-à-coude avec lui) que Nicolas Sarkozy ait été au second tour ; s’il n’avait pas repris la « ligne Buisson » en 2012 (en rentrant d’ailleurs assez tard dans la campagne), cinq ans après sa victoire de 2007, il aurait sans doute pu être dépassé par la candidate du FN. [...]

    Pour le dire d’une manière quelque peu crue, est-il certain que tous les élus de droite soient vraiment idéologiquement de droite ? Le FN progresse aujourd’hui en attirant à lui des électeurs venus de la gauche ; mais sa première grande poussée s’est faite par un transfert d’électeurs de droite déçus (voire plus) par leurs élus. La nature ayant horreur du vide, le FN s’est développé. [...]

    L’abandon des idées de droite par les élus de ce camp s’explique par le « mouvement sinistrogyre » (Albert Thibaudet) qui a duré pendant deux siècles : les nouveaux courants politiques sont apparus par la gauche de l’échiquier politique et ont repoussé sur la droite les idées et mouvements nés antérieurement. C’est ainsi que, à l’exception de la droite réactionnaire, le reste de la droite est, en fait, issu de la gauche ou a été intellectuellement colonisée par elle. [...] Seulement, depuis les années 1990, les temps ont changé… [...] C’est ce que les contempteurs de Patrick Buisson n’ont, semble-t-il, pas saisi. Dans le fond, ils lui reprochent d’être un agent d’une forme de « lepenisation des esprits ». Sur quoi repose leur position ? Même s’ils n’en sont pas conscients, ils partent de l’hypothèse que le sinistrisme est encore actif et que la droite devrait se laisser entièrement convertir aux idées venues de la gauche. Il y aurait, là, comme une logique de l’histoire. Ils ont donc trouvé en Patrick Buisson le coupable idéal puisqu’il a conduit Nicolas Sarkozy (et la « droite forte » aujourd’hui) à ne pas jouer le jeu du sinistrisme. Pire, la « ligne Buisson » permettrait à la droite radicale de conserver un espace vital où prospérer puisque le discours droitiste à l’UMP jouerait le rôle de tampon, une sorte de bouclier, entre elle et les idées progressistes. La persistance (et même la progression dans l’opinion) des idées de la droite radicale est une anomalie (celles-ci auraient du être éradiquées) qui ne peut s’expliquer que par une machination, un crime contre le sens inéluctable de l’histoire.

    Malgré son apparente cohérence, il y a selon moi, dans cette analyse, une erreur quant à l’évolution profonde des forces politiques. Le sinistrisme a vécu ; depuis les années 1990, le mouvement s’est inversé, donnant naissance au « dextrogisme ». Les idées de droite qui étaient, jusqu’alors, comme comprimées sous la pression des idées venues de la gauche, se redéployent à nouveau, reconquièrent du terrain. Par conséquent, la « ligne Buisson » ne va pas contre l’histoire ; elle l’accompagne et en est l’une des illustrations (le populisme en étant la figure actuellement la plus marquante). Elle ne consiste pas en une « droitisiation » du discours de la droite modérée, ce qui reviendrait à dire que celle-ci se déporterait sur la droite ; cette stratégie cherche à maintenir l’UMP sur le même créneau électoral central à la droite (pour être capable de rassembler, au second tour, à la fois des personnes se situant à la fois plus au centre et plus à droite). Sous l’influence de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy ne s’est pas converti à la pensée contre-révolutionnaire ! En revanche, sous la pression du « mouvement dextrogyre », les hommes politiques classés à droite sont confrontés à une alternative : admettre de tenir un discours de droite pour maintenir leur positionnement électoral ou, à l’inverse, accepter de glisser sur leur gauche (vers le centre, dans un premier temps) s’ils entendent conserver leurs idées venues de la gauche. Face à ce choix, la « ligne Buisson » préconise la première solution.

    Ce qui apparaît, à première vue, comme une radicalisation des idées exprimées à droite n’est, en fait, qu’une réapparition, à droite, du discours de droite. Il est vrai que cela peut surprendre certaines personnes qui se croient, très sincèrement, de droite (parce qu’elles n’ont jamais eu de sympathie ou d’indulgence pour le collectivisme du régime soviétique) mais qui ne le sont pas philosophiquement parlant. Sous le règne du sinistrisme, à l’exception de la droite radicale et de quelques personnalités difficilement classables, les hommes politiques étaient plus ou moins de gauche. Avec le « mouvement dextrogyre », la droite est en train de redevenir la droite et de repousser la gauche… à gauche. Et, ce, pendant que des électeurs de gauche basculent à droite…"

    http://aucoeurdunationalisme.blogspot.fr/

  • Loi Taubira : comment le Conseil constitutionnel a ignoré les engagements internationaux de la France

    La Déclaration universelle de 1948, le Pacte de l'ONU sur les droits civils et politiques ainsi que la Convention européenne des droits de l'homme de 1950 inscrivent clairement le mariage dans le cadre anthropologique naturel de la reproduction sexuée, laquelle suppose évidemment l'altérité homme/femme. Le Conseil constitutionnel n'a jamais manqué de déclarer inconstitutionnels les traités européens depuis vingt ans, invitant le constituant à la révision de la Constitution. N'aurait-il pas dû agir de façon analogue en constatant que la loi Taubira était incompatible avec les engagements internationaux de la France ? Cette fois, c'est une loi qui est incompatible avec des traités internationaux. Or, un traité est supérieur à la loi interne et inférieur à la Constitution. En vertu de l'article 55 de la Constitution, la France ne peut adopter une loi se trouvant en conflit avec une convention internationale régulièrement ratifiée par la France. Il y a donc bien violation de la Constitution. Pour l'Observatoire de l'Europe, Romain Rochas, docteur en droit et ancien membre de la Cour des comptes européenne, livre son analyse sans concession de la décision du Conseil constitutionnel ayant validé la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe. Il détaille en particulier les conditions dans lesquelles ses membres (à majorité UMP) ont dû délibérer.

    La décision du Conseil constitutionnel sur la loi Taubira : une honte ! par Romain Rochas*

    On savait déjà avec ses décisions sur les traités européens que le Conseil constitutionnel avait une âme de laquais, mais cette fois, avec la décision n° 2013-669 DC du 17 mai 2013 sur la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, il faut se retenir pour ne pas vomir.
     
                Oh ! certes, on doit constater que les membres du Conseil sont d'habiles experts, ils ont le brevet et la patente, et leur "décision" est un pur produit de la basoche. Il est impressionnant de voir comme leur texte déroule longuement ses points de dentelle juridique sur une quinzaine de pages et 92 considérants. A considérer ces considérants, il y a de quoi être sidéré.
     
                J'irai même plus loin dans l'admiration. En effet, dès l'instant que l'on accepte le principe du mariage homosexuel, il ne fait guère de doute qu'un certain nombre de conséquences doivent s'ensuivre inévitablement, et que maints "griefs" articulés par les requérants ne peuvent que s'effondrer. Si vous avalez la tête du têtard, inévitablement vous avalerez aussi sa queue… Si vous acceptez le mariage homo, il faudra bien en tirer les conséquences sur les règles applicables à l'adoption; il faudra bien préciser minutieusement les règles sur le nom de famille à attribuer à l'adopté, et le Conseil les analyse avec un luxe de détails en pas moins de six considérants; il sera tentant de justifier acrobatiquement l'effet rétroactif de la loi Taubira sur la validité des mariages conclus avant son entrée en vigueur, mais dans un pays ayant déjà reconnu auparavant le mariage homosexuel; il n'y aura guère de scrupule à démontrer laborieusement que la loi doit avoir son plein effet dans les territoires d'outremer lors même que les assemblées délibérantes de ces territoires n'ont pas été consultées; il y aura toute facilité à recourir aux ordonnances pour procéder au "nettoyage" de la législation antérieure marquée par un désormais injustifiable présupposé hétérosexuel, ce qui est pourtant un moyen plutôt expéditif pour faire passer des textes: l'essentiel ayant été entériné, vite! hâtons-nous pour bricoler tout le reste. De façon répétée, et à propos de plusieurs dispositions de la loi, il trouve, contrairement aux requérants, que ladite loi n'est pas inintelligible. Et le Conseil ne trouve pas que les astuces de procédure aient abusivement escamoté le débat et la réflexion paisible des assemblées législatives.
     
    Mais venons-en au cœur de la question: oui ou non, le mariage peut-il être étendu, en droit français, à des paires d'individus de même sexe? Les objections juridiques contre une telle possibilité pouvaient, semble-t-il, venir de trois sources:

    - s'il y avait des dispositions formelles de la Constitution elle-même qui s'y opposaient;
    - si des conventions internationales que la France aurait ratifiées s'y opposaient;
    - si certains principes généraux du droit s'y opposaient.

    De façon concentrique, le Conseil constitutionnel va s'efforcer de pulvériser successivement ces trois sources qui pourraient lui imposer de se prononcer contre la conformité de la loi à la Constitution.
     
                En ce qui concerne les dispositions de la Constitution elle-même, il faut bien avouer que celle-ci est muette sur la question, et il est facile de comprendre pourquoi: elle ne dit pas non plus si les Français sont des mammifères ou des crustacés, ou encore si des femmes ayant quatre seins ou des hommes ayant trois testicules peuvent être citoyens français (en dépit du fait que de telles anomalies se soient parfois présentées): il y a des évidences qu'il est inutile de rappeler!
     
                S'agissant des conventions internationales ratifiées par la France, oui, Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil constitutionnel, elles sont plusieurs à être incompatibles avec une législation instaurant le mariage homosexuel. A commencer par la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. Cette Déclaration méritait qu'on s'y arrêtât particulièrement: c'est la convention de base de la communauté mondiale en matière de droits de l'homme, elle a été ratifiée par la plupart des Etats du monde, évidemment par la France aussi, et la dénoncer serait pour la France une honte internationale. Ajoutons qu'elle a été rédigée pour l'essentiel par un juriste français, René Cassin, et qu'elle a été signée solennellement à Paris.
     
    Or voici ce que disent les paragraphes 1 et 3 de l'article 16 de cette Déclaration:
    1.- A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité et la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
    3.- La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.
     
    Voilà. C'est tout. On ne trouve dans la Déclaration aucune autre définition du mariage. Et le terme de "famille" est réservé à cette communauté spécifique qui est "fondée" par un homme et une femme dans le mariage. Enfin, cette famille est dite "naturelle". Tout est dit et tout est parfait dans cette définition.
     
                Mais la Déclaration universelle des droits de l'homme n'est pas la seule convention internationale ratifiée par la France et excluant tout mariage homosexuel. Encore dans le cadre de l'ONU, il y a le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, entré en vigueur le 23 mars 1976, qui donne en son article 23 des définitions très semblables à celles de la Déclaration universelle de 1948:"1. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.
    2. Le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l'homme et à la femme à partir de l'âge nubile.

    C'est exactement la même philosophie, la même conception anthropologique que celles de la Déclaration  universelle de 1948. Mais il y a aussi la Convention européenne des droits de l'homme, signée le 4 novembre 1950, entrée en vigueur le 3 septembre 1953 (convention qui a été produite dans le cadre du Conseil de l'Europe, je ne parle pas de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, dont les ambiguïtés juridiques sont détestables). La Convention européenne des droits de l'homme, qui se réfère explicitement à la Déclaration universelle de 1948, comporte en son article 12 une définition du mariage et de la famille presque identique à celle de cette Déclaration:"Droit au mariage
    A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant l'exercice de ce droit".
     
    Dans cette convention aussi, la famille résulte donc bien exclusivement de l'union d'un homme et d'une femme.
     
                Toutes ces conventions, signées et ratifiées solennellement par la France, comment la France va-t-elle s'en débrouiller avec sa lamentable "loi Taubira"? Le Conseil constitutionnel ne pouvait-il pas souligner l'incompatibilité de celle-ci avec celles-là? Pourtant la Constitution dispose en son article 55 que "les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois." Eh bien non. Et voici comment le Conseil constitutionnel se tire de ce mauvais pas. Il développe deux arguments, d'ailleurs contradictoires. Il commence par prétendre que l'article 1er de la loi Taubira – cet article qui prévoit que "le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe", - n'a "ni pour objet ni pour effet de déroger au principe selon lequel tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté par elles de bonne foi" (considérant n° 24). Mais il ne démontre pas cette assertion, et comment pourrait-il le faire, puisque, on l'a vu, la loi Taubira se situe en conflit explicite avec plusieurs conventions internationales ratifiées par la France ?
     
                Mais ensuite, et pour couper court à toute discussion, le Conseil ajoute ce deuxième argument, "qu'il n'appartient pas au Conseil constitutionnel… d'examiner la compatibilité d'une loi avec les engagements internationaux de la France" (même considérant). Pourtant, en ce qui concerne les traités européens, le Conseil constitutionnel  a bien su déclarer qu'ils étaient contraires à la Constitution, tout en rappelant lâchement au législateur imprudent qu'il pouvait sauver la mise en modifiant la Constitution, conformément à l'article 89 qui régit la procédure de révision de la Constitution. N'aurait-il pas pu de façon analogue souligner que la loi Taubira était incompatible avec les engagements internationaux de la France, quitte à souligner aussi lâchement que, pour s'en sortir, on pouvait dénoncer les conventions que nous avions ratifiées et qui s'opposaient aux conceptions de la loi Taubira ? J'entends d'avance l'objection possible du Conseil contre cette analogie : dans le cas des traités européens, c'est avec la Constitution que ceux-ci étaient incompatibles. Cette fois, c'est une loi qui est incompatible avec des traités. Or un traité, même supérieur à la loi intérieure, reste inférieur à la Constitution. Certes, mais il n'en reste pas moins que c'est en vertu de la Constitution – de son article 55 – que la France ne peut valider une loi se trouvant en conflit avec une convention internationale ratifiée par la France. Il y a donc bien violation de la Constitution.
     
                Ainsi, en cette affaire, le Conseil, dans le même considérant, primo, affirme quelque chose de faux en affirmant que la loi Taubira ne contrevient pas à nos engagements internationaux, secundo se contredit en se déclarant incompétent pour apprécier la conformité de la loi aux accords internationaux juste après avoir affirmé cette conformité, et tertio adopte une position de dérobade pour éviter d'avoir à identifier les multiples violations commises par la loi Taubira à l'égard des conventions internationales les plus sacrées.
     
                Pas de dispositions constitutionnelles s'opposant directement à la loi Taubira; incompétence sur la question de la violation de nos engagements internationaux: reste l'hypothèse de l'existence de principes généraux du droit qui s'opposeraient à la loi Taubira, ce que le Conseil appelle, d'une façon beaucoup plus restrictive d'ailleurs, un principe fondamental reconnu par les lois de la République. Ce concept est beaucoup plus restrictif  en ce sens qu'il se réfère exclusivement au droit positif, fût-ce le Préambule de la Constitution de 1946, intégré à la Constitution française actuellement en vigueur, ou plus généralement "les lois de la République". Au contraire les principes généraux du droit sont une reconnaissance qu'au dessus du droit positif, il y a des règles de droit naturel, qui s'imposent avant toute législation positive en vertu de la volonté de Dieu ou tout au moins en vertu de la prise en considération de la nature et de la dignité humaines. Mais apparemment cette idée-là n'est pas acceptée par le Conseil constitutionnel, qui tient à se raccrocher, pour la formulation de principes fondamentaux, à des textes positifs, aux "lois de la République". Et de tels principes "reconnus par les lois de la République", le Conseil n'en trouve aucun qui s'opposerait au mariage homosexuel. Ce n'est d'ailleurs guère étonnant, car c'est du fait de l'évidence même que le mariage est hétérosexuel que les lois positives ont omis de le préciser.
     
                Enfin, en une phrase brève, le Conseil écarte le caractère naturel du mariage hétérosexuel: "doit en tout état de cause être écarté le grief tiré de ce que le mariage serait « naturellement » l’union d'un homme et d'une femme" (considérant n° 21).
     
                Il est frappant de constater que, plus on se rapproche du cœur du débat, plus le Conseil est laconique. Que de considérants, que de circonlocutions, que d'analyses fouillées pour nous convaincre de points finalement de détail où se manifeste la virtuosité juridique des membres du Conseil. Mais sur l'essentiel, on peut ramasser la position du Conseil sur les quelques phrases déjà évoquées suivantes :
     
    1°) "Il n'appartient pas au Conseil d'examiner la compatibilité d'une loi avec les engagements internationaux de la France."
    2°) "La tradition républicaine ne saurait être utilement invoquée pour soutenir qu'un texte législatif qui la contredit serait contraire à la Constitution qu'autant que cette tradition aurait donné naissance à un principe fondamental reconnu par les lois de la République."
    3°) "Doit être écarté le grief tiré de ce que le mariage serait « naturellement » l’union d’un homme et d’une femme. »
     
    Tout est dit. Et ces trois phrases sont incluses dans seulement deux alinéas. Tout le reste n'est que considérations latérales et fioritures. Il faut d'ailleurs remarquer qu'alors que les autres arguments sont assortis d'un lourd appareil d'analyses juridiques (nous l'avons dit, 92 considérants!), ces trois thèses centrales sont assénées sans aucun argumentaire ni aucune démonstration. Ce sont des pétitions de principes, tout simplement parce que ce sont des thèses idéologiques. Le Conseil constitutionnel assène sans démontrer parce qu'il s'est rallié pour sa part à l'idéologie sous-jacente à la loi Taubira. Rien que par le fait d'entourer le terme naturellement de guillemets manifeste que le Conseil saisit le concept de nature avec des pincettes, ayant peur de se salir les doigts en le prenant à bras le corps… S'ils ont voté ainsi en faveur de la loi Taubira, ce n'est pas forcément qu'ils lui étaient tous favorables in petto. C'est que les uns l'approuvaient, et que les autres étaient trop veules pour oser se distancier de la pensée unique. Le plus dangereux dans le totalitarisme, ce ne sont pas les tyrans, ce sont les lâches.
     
                Si l'on se rend compte que les positions des uns et des autres au sein du Conseil constitutionnel ont pu être différentes, il est intéressant d'entrer dans l'analyse de la composition de celui-ci, et de faire quelques hypothèses plausibles sur les votes des uns et des autres.
     
    L'article 56 de la Constitution indique que le Conseil constitutionnel comprend 9 membres, plus les anciens présidents de la République qui sont membres de droit. Avec nos trois anciens présidents de la République actuellement vivants, le Conseil constitutionnel se compose donc aujourd'hui de 12 membres.
     
    Ces 12 membres sont:
                - M. Jean-Louis DEBRÉ, Président du Conseil constitutionnel;
                - M. Valéry GISCARD D'ESTAING;
                - M. Jacques CHIRAC;
                - M. Nicolas SARKOZY;
                - M. Jacques BARROT;
                - Mme Claire BAZI MALAURIE;
                - Mme Nicole BELLOUBET;
                - M. Guy CANIVET;
                - M. Michel CHARASSE;
                - M. Renaud DENOIX DE SAINT MARC;
                - M. Hubert HAENEL;
                - Mme Nicole MAESTRACCI.
    Sur ces 12 membres, il y a 7 UMP, 2 centristes (dont un rallié à l'UMP), et 3 socialistes. Lors de la délibération sur la constitutionnalité de la loi Taubira, 2 membres étaient absents,  à savoir M. CHIRAC et M SARKOZY. On peut comprendre l'absence de M. Chirac, vu son état de santé, mais M. Sarkozy ? Devant une question aussi grave, avait-il une excuse valable pour être absent ?
     
    Du fait des absents, tous deux UMP, les votants se répartissaient donc entre 5 UMP, 2 centristes et 3 socialistes.
     
    L'article 56 de la Constitution dispose que le Président du Conseil a voix prépondérante en cas de partage des voix.
     
    De toutes ces données, on peut tirer les conclusions suivantes.
     
    Ou bien la décision du Conseil sur la loi Taubira a été prise avec partage des voix : 5 voix favorables, 5 voix défavorables.
    Ou bien elle a été prise avec une majorité favorable à la décision prise, soit au moins 6 voix favorables et au plus 4 voix défavorables.
     
    Examinons les deux hypothèses l'une après l'autre.

    a) S'il y a eu partage des voix, il a fallu que le Président du Conseil vote en faveur de la décision pour emporter la décision. Dans cette hypothèse, on saurait donc que M. Jean-Louis DEBRÉ a émis un vote favorable. Et il faudrait 4 autres voix favorables, alors qu'il n'y a que 3 socialistes, qui ont très probablement voté tous favorablement. Il faut donc qu'il y ait, en plus de M. Debré, un autre UMP ou centriste qui ait voté favorablement. Ou davantage si par miracle, les socialistes n'avaient pas été unanimes à voter favorablement.

    b) Si la décision a été prise avec une majorité favorable. il a fallu qu'il y ait au moins 6 voix favorables, soit, puisque les socialistes n'étaient que 3, il a fallu au moins 3 UMP et/ou centristes pour emporter la décision. Mais il y en a eu peut-être davantage, soit que les socialistes, par miracle, n'aient pas été unanimes à voter favorablement, soit, hypothèse nettement moins invraisemblable, que la majorité favorable ait dépassé le chiffre de 6. 
    En résumé, et sans s'attarder sur les votes socialistes, on doit déplorer le fait qu'il y ait eu, parmi les votes favorables, au moins:

    - ou bien M. Debré et 1 centriste ou UMP;
    - ou bien 3 centristes et/ou UMP;
    - ou bien davantage encore de centristes et/ou UMP.

    A chacun d'en déduire le degré de confiance qu'il peut accorder aux formations politiques prétendument hostiles aux projets socialistes!
     
                Reste à apprécier dans quelle mesure la décision du Conseil constitutionnel rend celui-ci illégitime. Je n'irais pas jusque là. Les premiers chrétiens persécutés  n'en reconnaissaient pas moins le devoir d'obéir à César en toutes ses décisions qui n'étaient pas manifestement injustes. Les dissidents soviétiques contestaient l'oppression du régime, mais n'ont jamais recommandé à ma connaissance de passer à la révolution violente pour le renverser. C'est la décision du Conseil constitutionnel qui est illégitime comme complice du mal et de l'injustice.
     
                Il n'en est pas moins vrai que la décision n° 2013-669 de cette institution publique et constitutionnelle a ruiné peut-être pour longtemps l'estime que l'on pouvait lui porter.
    Romain ROCHAS est Docteur en droit.

    http://www.observatoiredeleurope.com

  • La Théorie du Genre

    « On ne naît pas femme on le devient ». Cette sentence de Simone de Beauvoir possède sans qu'elle s'en soit aperçue un fond machiste puisque l'arrière plan, la référence consistaient dans le fait d'être un homme. Elle n'a pas écrit : « on ne naît pas homme on le devient ». Cette phrase fut pourtant le résumé d'une pensée féministe, rebattue jusqu'à l'excès et dont tout le monde (homme inclus) a plus ou moins assimilé les idées essentielles. Le féminisme en dépit de Simone de Beauvoir était essentialiste. La femme était « femme ». Le combat se situait pour « l'égalité » avec les hommes.
    Toute pensée ne contrôle pas ses prolongements. La théorie du genre en est un, qui parfois se coupe complètement du féminisme. Elle a été théorisée par une ultra-minorité qui doute de son genre (masculin-féminin) et veut imposer ce doute à l'ensemble de la société. La théorie du genre n'est pas une défense de l'homosexualité et va infiniment plus loin même si le fait d'être homosexuel est inclus dans cette théorie. Le cœur de cette théorie consiste tout simplement à casser le monde binaire (homme-femme) dans lequel nous avons toujours vécu et qui est défendu par les religions monothéistes dont bien sur le christianisme.
    Si l'on étudie la théorie du genre dans un manuel du principal syndicat d'enseignants, on lit avec un style très lourd propre parfois au monde enseignant : « une possibilité de repenser les identités en dehors des cadres normatifs d'une société envisageant la sexuation comme constitutive d'un clivage binaire entre les humains, ce clivage étant basé sur l'idée de la complémentarité dans la différence et censé s'actualiser principalement par le couple hétérosexuel... ».
    Il y a quelques termes clés dans cette phrase choc, comme détruire la norme. Dans une société il y a toujours des normes et l'on ne fait qu'en remplacer certaines par d'autres. Une minorité voudrait imposer ses nouvelles normes à la majorité. La pensée à abattre se trouve dans la représentation binaire homme-femme.
    Il y a certes des hommes ayant moins de testostérone que la moyenne et des femmes en ayant plus, mais cela n'empêche pas l'immense majorité à éprouver un sentiment d'appartenance à l'un des deux sexes. On pourrait penser qu'une société à intérêt à favoriser l'hétérosexualité pour sa reproduction. Ce schéma semble méprisable pour la théorie du genre qui veut le classer comme un possible parmi d’autres.
    Le mariage pour tous doit donc être pensé comme une avancée pour cette théorie du genre. On passe ainsi pas à pas du PACS, au mariage pour tous et ainsi de suite déconstruire toutes nos représentations mentales sur lesquelles s'est construite la société. Chaque nouvelle « avancée » qui ne semble qu'un élément participe ainsi à une construction plus vaste.
    La droite au pouvoir comme à son habitude ne fera comme pour le PACS qu'entériner ce qu'a voté la gauche, la droite étant devenue dans les faits une moindre gauche sur le plan sociétal. Si l'on continue la rhétorique de la théorie du genre on lit : « Le genre n'est pas seulement un rapport de domination des hommes sur les femmes. Il est aussi un ordre normatif qui sanctionne les transgressions (par exemple les hommes dits « efféminés » les femmes dites « masculines », les personnes transgenres)... ».
    La théorie du genre voit bien sur une domination des uns sur les autres aussi bien dans la vie civile que dans les rapports sexuels. Il faudrait de plus combattre la valorisation de la virilité comme on le voit par exemple dans les westerns (cow-boy barraqué, mal rasé, visage dur...) ou de la féminité où les actrices de cinéma paraissent très femme et même très « femelle ». Ce programme semble donc immense puisqu'il faudrait faire un autodafé d'une grande partie des œuvres cinématographiques, mettre Brigitte Bardot aux oubliettes.
    Cette théorie fut développée dans les années 50 aux États-Unis par certains sociologues. La French theory avec Foucault et Derrida a voulu construire un homme hors de la pression sociétale et comme s'il n'existait aucun déterminisme lié au sexe biologique.
    Les hommes pourtant sont en moyenne plus grands, plus lourds et possèdent plus de testostérone qui provoque l'agressivité, développe la musculature...
    Tout cela joue sur le cerveau. Pour la théorie du genre nous ne serions que culture. Nous somme en pleine métaphysique.
    L'Occident pré-chrétien
    Nous n'allons pas détailler les pratiques homosexuelles qui ont existé dans l'Antiquité chez les Grecs avec nos schémas mentaux. Maurice Sartre dans le livre « La Grèce ancienne » en a fait une bonne description. Globalement il y avait plus qu'une tolérance pour l'homosexualité dans certains milieux. Mais existait le plus grand mépris pour l'homosexualité passive ce qu'on retrouvera à Rome. On disait de Jules César qu'il était un mari pour toutes les femmes et une femme pour tous les maris. On a donc un cas célèbre de bisexualité.
    L'homosexualité passive n'était pas digne d'un Romain qui devait être un dominant. Un maître qui possédait des esclaves avait un droit sexuel sur eux, hommes ou femmes. Chez les Gaulois, l'homosexualité n'était pas un tabou. Les catégories mentales sur la sexualité n'étaient donc pas les mêmes avant l'arrivée du christianisme.
    La vision chrétienne de la théorie du genre
    Dans la théorie du genre il y a le refus de l'inné, c'est à dire une négation du corps. Le christianisme accepte le donné du corps et voit entre les deux sexes « biologiques » une complémentarité. Il y a aussi une influence culturelle qui ne peut être niée. Souvent elle ne fait qu'accentuer plutôt que contrer. Selon Benoît XVI « il y a un langage du corps que l'homme et la femme n'ont pas créé, un éros enraciné dans leur nature, qui les invite à se recevoir mutuellement par le créateur, pour pouvoir se donner ». Cette vision de l'homme et de la femme dépasse même largement le christianisme en Occident, si l'on relit par exemple les contes celtiques où l'amour entre un homme et une femme est célébré au plus haut point sans références religieuses.
    Quant à l'homosexualité il faut reconnaître que la Bible l'a condamnée sans équivoque. « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme, c'est une abomination » (Lévitique, ch 18-22). « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort ; leur sang retombera sur eux » (Lévitique, ch 20-13).
    Le judéo-christianisme a donc imprégné la loi réprimant l'homosexualité pendant des siècles. Cela est incontestable. Une société pour se reproduire a intérêt à favoriser l'hétérosexualité. L'idée de complémentarité entre l'homme et la femme se retrouve dans le christianisme, idée que combattra la nouvelle vision du genre.
    La théorie du genre est agressive car elle touche à l'intime c'est à dire notre orientation sexuelle. Elle veut bousculer notre civilisation et même la transformer, certains diront la détruire. Elle veut agir sur les individus, ceci étant décidé par une minorité aux pratiques sexuelles qui ne sont pas celles de la majorité comme Michel Foucault qui allait se faire s... par des noirs dans des bordels américains. Elle est d'autant plus agressive qu'elle veut être enseignée à l'école pour être perçue comme un savoir de vérité. Le slogan « les enfants appartiennent à la famille et non à l’état » est tout aussi stupide car les enfants vivent en société et il existe toujours une interaction entre la famille, l'état et la société. La théorie du genre touchant à l'intime, sa place n'est donc pas à l'école des mineurs. Il n'y a pas de vérité officielle sur la sexualité, une vérité d'État. La famille constitue encore un pilier de notre civilisation même si sa forme parfois change. Le cri de Gide dans les nourritures terrestres « Familles, je vous hais, foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur » était celui d'un homosexuel. Cette orientation sexuelle (acceptée de nos jours par la loi) représente 5% des individus. La famille reste le premier lieu de la socialisation.
    PATRICE GROS-SUAUDEAU

  • L'activité homosexuelle masculine, les MST et le cancer

    LifeSite rapporte les résultats d'une méta-étude portant sur les maladies et problèmes de santé liés à l'activité homosexuelle masculine, publiée en décembre dernier par la revue scientifique The Lancet et à laquelle relativement peu de publicité a été donnée… on se demande pourquoi.

    L'étude porte notamment sur l'incidence des cancers chez les hommes qui ont une activité homosexuelle et les résultats devraient porter à la réflexion : de fait, cette catégorie (« les hommes qui pratiquent le sexe avec des hommes » ou MSM) est exposée à un risque significativement accru d'avoir un cancer. Ainsi, une douzaine des 47 études retenues, et qui portent sur le risque de cancer anal, note un risque notablement plus important chez les hommes qui n'ont pas exclusivement une activité « hétérosexuelle ».

    On trouve des taux de papillomavirus humain (responsable aussi de cancers du col de l'utérus, souvent en lien avec une multiplicité de partenaires, chez les femmes) plus importants chez les « garçons » ayant une orientation homosexuelle ou bisexuelle.

    L'étude cite une enquête française auprès de patients porteurs du virus HIV montrent que les homosexuels actifs ont une plus forte incidence du papillomavirus que les hétérosexuels qui s'injectent des drogues (85 contre 46 %) et présentent davantage d'anomalies cytologiques (72 contre 36 %).

    Autrement dit, pour nombre d'affections, l'activité homosexuelle est un plus grand facteur de risque que le fait de se shooter…

    9 des 47 études montrent que les MSM sont plus souvent infectés par l'herpès humain type 8 associé à une prédisposition au syndrome de Kaposi.

    Et alors que l'hépatite B, dont la prévalence en forte décroissance dans la population en général entre 1990 et 202, est de plus en plus présent chez les MSM sur la même période, passant de 7 à 18 % de cette population. Ce virus est associé au cancer du foie.

    L'une des études portant sur le cancer des poumons chez 75.164 étudiants en université montre que le risque d'avoir ou d'avoir eu une maladie respiratoire aigüe est significativement plus importante chez les gays et lesbiennes.

    Quant aux malades du sida, ils ont un plus fort risque de mortalité s'ils sont des hommes homosexuels par rapport aux hommes et aux femmes hétérosexuels et à ceux qui se shootent.

    Pour les chercheurs, « l'orientation sexuelle est encore largement ignorée par rapport au cancer », et il conviendrait de mener davantage de recherches qui permettrait de connaître « les effets de l'orientation sexuelle sur le cancer, de la prévention au taux de survie ».