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  • Lot-et-Garonne : la fin du front républicain

    Marion Maréchal-Le Pen et Etienne Bousquet-Cassagne

    Article paru sur Metamag

    Le second tour de l’élection législative, en remplacement de Jérôme Cahuzac, répondra de manière concrète à toute une série de questions posées et dont dépendent les futures  élections notamment  municipales.
    Les électeurs vont-ils comme toujours écouter les grands discours de morale républicaine pour faire barrage au front national ? On peut en douter. Il risque d’y avoir un coup de tonnerre qui marquerait la fin d’une époque politique. Si les électeurs se moquent complètement des consignes de vote d’une classe politique aux affaires mais assimilés également à celles-çi, cela changerait totalement la donne politique. Pour le moment, les électeurs interrogés par des journalistes anxieux et pressants sur le respect du «  front républicain » paraissent pour le moins peu enclin à le respecter.  Fait très nouveau, ils le disent. 
    Les hommes politiques ne sont plus crédibles pour donner des leçons de civisme démocratique. La sanction des urnes d’une classe discréditée pourrait commencer dans le Lot et Garonne. Le président François Hollande, sur M6, dimanche soir, a vu dans l'élimination du PS une « séquelle » de l'affaire Cahuzac, estimant aussi que c'était « quand il n'y a plus d'espérance qu'il y a des votes extrêmes ». Hier, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a, lui aussi, jugé que le PS avait payé « la tromperie » de Cahuzac. C’est se rassurer à peu de frais et vouloir limiter le vote à un cas particulier. Mais l’affaire Cahuzac n’est pas limitée à une circonscription. Son retentissement a été national, on aurait tort de l’oublier.
    Les responsables socialistes, eux, ont clairement imputé ce revers à la multiplicité des candidatures à gauche, visant particulièrement Europe-Écologie-les Verts, membre de la majorité. Harlem Désir, qui a appelé à « faire barrage » au Front National en votant pour le candidat UMP dimanche prochain, a jugé « particulièrement regrettable » qu'il y ait eu « division de la gauche ». « C'est une faute politique de ne pas se rassembler au premier tour quand on est ensemble et qu'on doit assumer ensemble le bilan de la majorité », a, pour sa part, affirmé Bruno Le Roux, patron des députés socialistes.
    LE COUP DE L’EXPLICATION DE LA DÉFAITE DE JOSPIN
    Ils ne tirent leçon de rien. « Le PS perd 14.790 voix en un an et les responsables sont vos partenaires ? », s'est offusqué David Cormand, chargé des élections à EELV. La ministre écologiste Cécile Duflot invite, quant à elle, Bruno Le Roux à ne pas « insulter les alliés ». Bien vu, mais bonjour l’ambiance.
    Si, pour le Ps, cette élection est un désastre, étant éliminé dès le premier tour, il s'agit également d'un vrai échec pour l'UMP qui ne profite pas du désaveu de la gauche. En dépit du marasme actuel du PS, la droite n'a pas progressé depuis les dernières législatives. Dans cette circonscription, le candidat de l'UMP fait exactement le même score qu'en 2012. Malgré la crise économique qui s'aggrave et l'affaire Cahuzac, il plafonne à 28%. Cette élection est avant tout une nouvelle manifestation du rejet des deux grands partis de gouvernement. Pour triompher, l'UMP mise sur le Front républicain puisque les dirigeants socialistes ont appelé massivement à faire barrage au FN.
    "Nous sommes sensibles à la reformation du Front républicain. Nous devons faire front contre le FN qui surfe sur les peurs et le mécontentement des Français", affirme au Point.fr Pierre Sicaud, directeur de campagne de Jean-Louis Costes. Dimanche soir, Jean-Louis Costes a d'ailleurs remercié Patrick Cassany, le maire PS de Villeneuve-sur-Lot, d'avoir exprimé rapidement sa volonté de faire barrage à Etienne Bousquet-Cassagne. Mais ces consignes seront-elles suivies ? Rien n'est sûr. "Certains électeurs PS réticents à voter pour l'UMP pourraient opter pour l'abstention ou le vote blanc", redoute-t-on à l'UMP…. Sans parler de la crainte de voir l’électorat populaire voter lui FN et sans état d’âme.
    Les deux partis appellent  à faire barrage à un  jeune homme qui attire les sympathies et qui n’a aucune casserole, au nom d’une morale politique dont ils seraient dépositaires. Jean François Kahn, essayiste de talent et critique des politiciens dominant, mais hostile au FN, analyse : « Concernant le Front républicain, cette stratégie est devenue complètement obsolète. Le Front National a seulement deux députés alors qu'il représente presque 20 % des électeurs. Je ne vois pas en quoi ce serait un drame qu'il soit représenté par un troisième député. Cette espèce d'alliance des contraires pour empêcher un parti d'accéder à l'Assemblée nationale donne une impression de refus de la démocratie et de la représentativité. Cela conforte le discours du Front National sur l'UMPS. De toute façon, ces élections partielles ont montré que  les électeurs ne suivent plus les consignes. ». À confirmer ou infirmer dimanche.
    Mais il peut y avoir un coup de tonnerre de Villeneuve comme il y eut un coup de tonnerre de Dreux.
  • Syrie : levée de l'embargo sur les armes destinées aux rebelles islamistes

    Sous la pression des diplomaties britannique et française, les pays européens ont adopté, avec une grande réticence, une résolution sur la levée de l'embargo sur la Syrie et la fourniture d'armes aux rebelles. Toutefois, aucune livraison ne devrait être effectuée dans les deux prochains mois afin de ne pas compromettre l'initiative de paix russo-américaine.
    Sur le terrain, l'armée syrienne marque des points. Avec un soutien accru de l'Iran, mais aussi l'aide de plusieurs milliers de combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah, elle repousse les rebelles, qui expliquent leurs échecs par leur dénuement en armement. Un argument discutable.
    Voilà maintenant plusieurs mois que les armes européennes arrivent via la Turquie et la Jordanie aux insurgés. Sans guère s'en cacher la Grande-Bretagne, les États-Unis et la France approvisionnent l'Armée Syrienne Libre (ASL) et des groupes d'activistes sélectionnés parleurs services de renseignements. De même, les monarchies du Golfe fournissent en armes les insurgés les plus radicaux (Al Nusra Al Qaeda).
    L'Europe est réticente à l'envoi d'armes sophistiquées
    Mais ce dont les rebelles ont surtout besoin est de matériel lourd : batteries antiaériennes et missiles antichars. Cependant l'Europe est réticente à l'envoi d'armes sophistiquées. Les voir tomber en de mauvaises mains est la crainte des décideurs européens ayant un peu de jugeote comme Angela Merkel. Impossible d'oublier les précédents afghan et libyen : les missiles Stinger fournis par les États-Unis aux moudjahidines contre le régime prosoviétique à Kaboul ont été retournés contre les Américains sitôt les Russes chassés ; et en Afrique, on le sait, la chute de Kadhafi a entraîné la dispersion d'armes qui sont tombées entre les mains des groupes armés salafistes du Sahel.
    À noter, ces armes existent en grande quantité dans les stocks de l'Arabie Saoudite et des autres pays du Golfe, qui sont les alliés et les soutiens financiers des insurgés. On peut se
    demander pourquoi ces derniers réclament ces armes à l'Europe plutôt qu'à leurs riches parrains arabes ?
    Toujours est-il que l'Union européenne (prix Nobel de la paix !) va armer les rebelles. À Bruxelles, les 27, très divisés sur le sujet, sont convenus de desserrer l'embargo et de fournir aux « bons rebelles » de l'autoproclamée Armée Syrienne Libre des armements perfectionnés dans deux mois ; en dépit du fait que l'ASL est clairement noyautée par des islamistes hostiles à l'Occident. Concrètement, aucune livraison n'interviendra avant le 1er août prochain.
    Lors du sommet de Bruxelles un invité transporté incognito par l'armée de l'air britannique, le chef d'état-major de l'armée jordanienne, le Lieutenant-général Mashal Mohammad Al-Zaben, s'est, paraît-il, longuement entretenu avec des officiers occidentaux pour peaufiner les préparatifs de transfert d'armes lourdes françaises et britanniques via la Jordanie. L'armée jordanienne serait chargée de distribuer à des « djihadistes modérés » ce matériel. Le roi Abdallah II de Jordanie avait pourtant affirmé en décembre dernier que son pays ne participerait pas à une opération militaire contre la Syrie ; mais il est soumis à de fortes pressions franco-britanniques.
    La Russie, informée, aurait menacé de fournir une aide militaire directe importante, dont des avions, à la Syrie si la France et la Grande-Bretagne passent à l'acte. Merkel est au courant d'où sa réticence à lever l'embargo de l’UE pour armer l'ASL et consorts.
    Moscou et Washington se sont mis d'accord pour organiser une conférence internationale pour une sortie de crise diplomatique et non militaire. Russes et Américains misent sur l'organisation d'une nouvelle conférence de paix en juin prochain, à Genève, après l'échec de la première, en juin 2012. Cette fois, le sommet, baptisé Genève 2, devait réunir autour d'une même table dirigeants syriens et responsables de l'opposition.
    Paralysée par les rivalités internes, l'opposition syrienne (la prétendue « Coalition nationale ») a fait savoir qu'elle ne se rendrait pas à cette réunion tant que l'Iran et le Hezbollah soutiendraient le régime de Damas. Selon elle « toute discussion sur une conférence internationale ou un règlement politique en Syrie relève du bavardage insignifiant » en raison des massacres perpétrés par l'armée syrienne...
    Or, plus que jamais, le conflit est régional. De toute évidence, sa solution ne pourra être que régionale notent des observateurs comme Georges Malbrunot du Figaro. Pour avoir une chance de réussir, la prochaine conférence internationale de Genève doit donc réunir toutes les puissances de la région : le régime syrien et ses opposants, les voisins turc, jordanien, libanais, puis l'Arabie Saoudite, l’Égypte, le Qatar, mais également l'Iran. À raison, la Russie l'exige. Les Nations unies pensent que sans Téhéran, on ne pourra pas obtenir du Hezbollah qu'il retire ses milices de Syrie. Pragmatiques, les États-Unis pensent de même. Il n'y a que les monarchies du Golfe, la France et, à un degré moindre, la Grande-Bretagne pour s'opposer à une participation iranienne à cette conférence. L'Iran est partie du problème et ne peut pas être partie de la solution, soutient-on avec obstination à Paris. Laurent Fabius se crispe de manière inexplicable quand on lui parle du régime de Téhéran.
    Dans ces conditions la conférence a peu de chances de réussite et le conflit va s'intensifier, et probablement hélas s'étendre au Liban. Ce petit pays, en proie à de sérieux troubles, est menacé d'implosion. On ne peut croire que ce soit ce que souhaite Laurent Fabius...
    Henri Malfilatre monde & vie 11 juin 2013

  • Espagne : Le FMI réclame une nouvelle baisse des salaires

    Le Fonds monétaire international demande à l’Espagne de réduire les salaires pour faire baisser le chômage qui atteint 27%. Il préconise de poursuivre la cure d’austérité mais à un rythme assoupli.

    L’Espagne doit baisser les salaires et flexibiliser son marché du travail pour favoriser l’emploi. La principale conclusion du Fonds monétaire international (FMI), après sa mission à Madrid, Valence et Séville, est également la plus polémique, dans un pays ou le smic dépasse à peine les 750 euros mensuels. L’institution internationale appelle le gouvernement de Mariano Rajoy à préparer une deuxième réforme du marché du travail, après celle adoptée en février 2012, qui baissait déjà les coûts de l’embauche et du licenciement et avait suscité une grève générale.

    «D’autres pays en crise ont opté pour un équilibre différent entre emploi et modération salariale. En Espagne, l’emploi s’est réduit, mais les salaires sont à peu près les mêmes qu’en 2007, a déclaré James Daniel, le chef de la mission du FMI en Espagne. Nous croyons qu’il peut y avoir plus d’ajustement sur les salaires et moins de destruction d’emplois.»

    Retour de la croissance au deuxième trimestre

    Dans ses conclusions écrites, le Fonds déplore le niveau «inacceptable» du chômage, qui dépasse 27% de la population active. «La croissance sera probablement positive au deuxième semestre 2013. Mais la question est de savoir si cette croissance sera suffisamment forte pour créer de l’emploi

    Le FMI relève toutefois les efforts de Madrid pour lancer des réformes structurelles et réduire les déficits. Il encourage l’Espagne à poursuivre la politique d’austérité, mais à en réduire la cadence. «L’ajustement budgétaire effectué l’an dernier était nécessaire. L’Espagne avait un grand déficit et un problème de crédibilité. La confiance dont jouit le gouvernement aurait pu être remise en cause. Il faut continuer à un rythme graduel», a estimé Daniel.

    Une manière d’entériner le changement de cap de Madrid, qui avait déjà annoncé en avril dernier son intention d’allonger de deux ans sa cure de rigueur. Le gouvernement compte faire passer son déficit de 7% (10,6% si l’on inclut l’aide aux banques) fin 2012 à 6,3% fin 2013 – au lieu des 4,5% initialement promis à Bruxelles – pour retomber à 2,7% en 2016.

    Le rapport est le fruit de deux visites en Espagne, la première en janvier et la seconde en juin. La délégation du FMI a rencontré des membres du gouvernement espagnol et de l’opposition, ainsi que des représentants des communautés autonomes et différents «acteurs économiques indépendants».

    Le Figaro  http://fortune.fdesouche.com/

  • Soutien à Nicolas, vendredi à 18h devant Sciences Po

    Communiqué de La Manif pour Tous :

    "La Manif Pour Tous, profondément heurtée et choquée de la condamnation de Nicolas B., dénonce une nouvelle fois le deux poids-deux mesures.

    D'après nos informations, Nicolas B., 23 ans, interpellé sans raison, a été condamné notamment parce qu'il a cherché à éviter son interpellation, la sachant non justifiée. Lourdement condamné, Nicolas a été en outre mis sous mandat de dépôt, mesure exceptionnelle, l'empêchant de retrouver la liberté en attendant l'appel.

    Alors même que l'agresseur qui avait menacé une Mère Veilleuse d'un couteau de cuisine, il y a 48h à Lille, a été libéré à l'issue d'une Garde à Vue, force est de constater que les opposants au mariage gay sont traités de manière clairement "particulière".

    Un nouveau cran a été franchi après la répression policière, destinée à intimider et à stopper le mouvement. On passe maintenant à la répression judiciaire !

    La Manif Pour Tous propose bien entendu de constituer un Collectif d'avocats pour défendre Nicolas B.

    D'une manière plus générale, les avocats de La Manif Pour Tous mettent en place diverses actions juridiques, ainsi qu'européennes et auprès de l'ONU."

  • Quand les socialistes défendaient le peuple…

    Quand les socialistes défendaient le peuple…
    Vous venez de publier Édouard Berth ou le socialisme héroïque. Pourquoi s’intéresser à un homme aussi peu connu ?

    Il est en fait bien connu de tous les historiens des idées, qui le considèrent en général comme le plus fidèle disciple de Georges Sorel, auteur des Réflexions sur la violence et des Illusions du progrès. Édouard Berth (1875-1939) a été l’un des principaux théoriciens du syndicalisme révolutionnaire, c’est-à-dire de cette branche du mouvement ouvrier qui, estimant que la classe ouvrière ne pouvait compter que sur elle-même pour instaurer la « société des producteurs », n’avait qu’hostilité pour les partis politiques et donnait la priorité à « l’action directe » (soit l’action sur les lieux de travail) développée par les syndicats. Ce sont les représentants les plus actifs de cette tendance révolutionnaire, Victor Griffuelhes et Émile Pouget, qui parvinrent, en octobre 1906, à faire adopter par la CGT la célèbre Charte d’Amiens que l’on considère aujourd’hui comme l’acte fondateur du syndicalisme français. Berth eut, par ailleurs, un itinéraire extrêmement original puisque, sans jamais abandonner ses convictions, il participa, à la veille de la Première Guerre mondiale, à l’aventure du Cercle Proudhon, où se rencontrèrent maurrassiens et syndicalistes révolutionnaires, puis s’enthousiasma vers 1920 pour la révolution russe, au point de collaborer régulièrement à la revue Clarté, fondée par Henri Barbusse. Revenu de son léninisme, il collabora jusqu’à sa mort à La Révolution prolétarienne de Pierre Monatte.

    Ce qui frappe, c’est aussi le contraste entre socialisme d’antan, tout entier voué à la défense de la classe ouvrière, et Parti socialiste actuel. Ce PS est-il encore socialiste ?

    En janvier 1905, le « règlement » de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) – Parti socialiste de l’époque – se présentait comme un « parti de classe qui a pour but de socialiser les moyens de production et d’échange, c’est-à-dire de transformer la société capitaliste en société collectiviste, et pour moyen l’organisation économique et politique du prolétariat ». Allez donc demander aujourd’hui aux travailleurs de PSA, de Florange ou d’ArcelorMittal ce qu’ils pensent du « socialisme » de Hollande !

    Qu’un dirigeant du PS, en l’occurrence Dominique Strauss-Kahn, ait pu être appelé à la direction du Fonds monétaire international (FMI) pour y mettre en œuvre la même politique que pratique aujourd’hui Christine Lagarde était déjà tout un symbole. Et maintenant ? Ni le mariage homosexuel, ni la légalisation du cannabis, ni la lutte pour la parité (sauf dans le mariage !), ni l’immigration incontrôlée, ni l’abolition des frontières, ni même la défense des « droits de l’homme » (dont Marx avait fait une critique impitoyable) ne sont évidemment des mesures « socialistes ». Ce sont des mesures libérales, censées répondre aux caprices et aux désirs individuels. Devenu un parti social-libéral – de plus en plus libéral et de moins en moins social –, le PS ne conçoit plus la société que comme une addition d’individus. C’est pour cela que le gouvernement actuel, privilégiant le sociétal au détriment du social, a choisi de faire diversion en cachant les cinq millions de chômeurs derrière le mariage pour tous.

    Le bilan social-défaitiste de François Hollande est évident dans tous les domaines. De l’abandon de toute réforme fiscale d’envergure à l’absence de politique industrielle, de la révision du Code du travail dans le sens exigé par le MEDEF au chantage à l’emploi pour faire baisser les salaires – tandis que ceux des grands patrons ne seront finalement pas « encadrés » –, sans oublier la loi sur la « sécurisation de l’emploi » (sic), qui a signé l’arrêt de mort du contrat à durée indéterminée (CDI), chaque jour qui passe administre la preuve de la totale soumission de François Hollande aux exigences de la finance.

    Rallié depuis au moins trente ans au système de l’argent, le PS est devenu un parti de fonctionnaires, de technocrates et de bobos ayant oublié le socialisme depuis belle lurette et ne s’intéressant qu’au « pourtoussisme », aux interventions « humanitaires » et à la défense des « victimes » sur le mode émotionnel et lacrymal. Ce n’est donc pas sur ses dirigeants qu’il faut compter pour expliquer que la crise actuelle est d’abord une crise du mode de production capitaliste, c’est-à-dire une crise généralisée de la logique de valorisation du capital, et moins encore pour tenter d’y remédier.

    Comment expliquer cette évolution ? Passer d’un Édouard Berth à un DSK…

    Ce qu’on appelle la « gauche » est né en France, à l’époque de l’affaire Dreyfus, de la fusion de deux courants totalement différents : une aspiration à la justice sociale portée par le mouvement ouvrier et une philosophie du progrès héritée des Lumières, que Sorel a justement définie comme fondamentalement bourgeoise. Le problème est que l’idéologie du progrès n’a que méfiance pour ce que Pasolini appelait la « force révolutionnaire du passé ». Or, le socialisme originel, s’il s’opposait bien entendu aux hiérarchies d’Ancien Régime, n’entendait nullement abolir les solidarités organiques traditionnelles ni s’attaquer aux fondements communautaires du lien social. Il contestait en revanche hautement l’idée libérale selon laquelle le marché, la logique de l’intérêt et le droit procédural suffiraient à faire tenir ensemble une société.

    Dès les années 1980, la gauche, sous couvert de se « moderniser », a commencé à s’adapter aux modèles libéraux. Elle a, de ce fait, abandonné les idéaux du socialisme. Il lui reste la métaphysique du progrès, qu’elle partage avec la droite libérale. Dans ces conditions, le libéralisme sociétal de la gauche rejoint tout naturellement le libéralisme économique de la droite. Être de gauche, désormais, c’est adhérer à la logique de « l’antiracisme » et de la « lutte-contre-toutes-les-discriminations » pour masquer le fait que l’on a cessé d’être anticapitaliste.

    Édouard Berth se faisait une idée « sublime » de la classe ouvrière, appelée selon lui à détruire le capitalisme bourgeois en reprenant à son compte les valeurs héroïques de l’Antiquité. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la gauche actuelle n’a pas le même rapport au peuple…

    Le peuple et la gauche n’ont jamais été des notions équivalentes, comme on l’a vu lors des journées de juin 1848 et de la Commune de 1871, lorsque la gauche bourgeoise faisait tirer sur le peuple. Lisez le livre de Bertrand Rothé récemment paru aux Éditions du Seuil, De l’abandon au mépris, sous-titré Comment le PS a tourné le dos à la classe ouvrière. Le mot de mépris n’est pas exagéré. L’auteur explique très bien comment les élites du PS ont abandonné les ouvriers au nom de la modernité, et parfois aussi de la « préférence étrangère ». Éric Zemmour résume parfaitement la situation quand il écrit que « la gauche se croit aujourd’hui antilibérale alors que son obsession progressiste en fait la meilleure servante du marché », tandis que la droite s’imagine « défendre les valeurs traditionnelles alors que le marché, qu’elle admire, détruit ce qu’elle est censée défendre ». Le grand clivage actuel n’est plus celui qui oppose la droite et la gauche, mais celui qui oppose des classes populaires encore « territorialisées » à une nouvelle classe globalisée, engendrée elle-même par un néocapitalisme financiarisé et de plus en plus déterritorialisé. Cette nouvelle classe s’est formée sous l’effet d’une intensification des mobilités dans un climat marqué par la déréglementation des marchés et des innovations technologiques rétrécissant l’espace et le temps. Face à elle, la frustration des classes populaires, et celle des classes moyennes menacées de déclassement, pourrait bien devenir le moteur d’une nouvelle lutte des classes.

  • Edito de L'AF 2865 : SOIS DE GAUCHE ET TAIS-TOI

     

    J’AI ÉCRIT CET ÉDITORIAL AVANT L’IGNOBLE CONDAMNATION À DE LA PRISON FERME DE NICOLAS ET SON INCARCÉRATION IMMÉDIATE, ENCORE PLUS IGNOBLE. SA SÉQUESTRATION DANS LES GEÔLES DE LA RÉPUBLIQUE NE FAIT MALHEUREUSEMENT QUE CONFIRMER MES PROPOS SUR LA DÉRIVE TOTALITAIRE DU RÉGIME.

    JE DÉDIE CET ÉDITORIAL À NICOLAS, PRIVÉ INJUSTEMENT DE LIBERTÉ. F.M.

     

    Seule de tous les media libres, L’Action Française 2000 avait tiré le signal d’alarme sur son site internet, dès le soir du dimanche 18 novembre 2012. Rappelez-vous : alors qu’au début de la manifestation contre la dénaturation du mariage, des femmes et des enfants en poussette avaient été agressés et gazés — déjà ! — par les Femen, ces supplétives aux seins nus de la préfecture de police, la gauche demanda aussitôt la dissolution de ...Civitas, un des organisateurs de la manifestation ! Face à ce sidérant renversement de situation, L’AF avait immédiatement alerté sur la probable dérive totalitaire d’une gauche toute-puissante. Dès le soir, Belkacem, porte-parole du Gouvernement et fanatique militante du gender, déclarait que le gouvernement n’aurait « aucune tolérance » à l’égard des « violences de l’extrême droite » (sic) et ce fut aussitôt un concert d’indignations de la part des associations « démocratiques », des partis « démocratiques », des media « démocratiques », dont l’harmonie sentait le coup monté à plein nez.

    C’était avant. Avant les grands défilés de janvier, de mars et de mai, avant les mensonges d’Etat de la préfecture de police sur le nombre de manifestants, avant les brutalités policières et les atteintes aux libertés publiques. Qu’il est loin le temps où un préfet de police de Paris, Grimaud pour ne pas le nommer, en pleines émeutes de Mai-68 — alors qu’il s’agit aujourd’hui de manifestants pacifiques et respectueux des personnes et des biens —, rappelait aux CRS qu’ils se déshonoraient en frappant un manifestant tombé à terre. C’est aujourd’hui devenu la règle, du moins contre les défenseurs de la famille, sans que le déshonneur de ceux qui donnent les ordres efface en rien celui des policiers qui les exécutent avec zèle.

    C’était avant, disions-nous, mais le ton était déjà donné. Celui de la criminalisation des manifestants ouvrant sur une volonté d’éradiquer toute opposition, dont l’expression est aussitôt assimilée à des « dérapages » ou des « dérives ». Quelle scandale : la parole se libère !

    On ne refera pas la gauche, surtout au moment où, inféodée au mondialisme et trahissant ce peuple dont elle avait fait son fonds de commerce, elle travaille avec méthode à son grand remplacement sous l’œil attentif de la Commission européenne. Détenant tous les pouvoirs, paniquée devant son impopularité galopante — que confirment des gifles électorales successives — mais pensant toujours maîtriser la situation pour avoir disséminé depuis plus de quarante ans les métastases de son idéologie jusque dans la moelle épinière d’une droite parlementaire qu’on ne saurait évidemment guérir de sa veulerie, elle a trouvé avec l’affaire Méric le coup de pouce qui lui manquait pour éradiquer, elle l’espère de manière définitive, les libertés politiques.

    Nous l’avons dit et redit : la gauche a d’autant plus de mal avec les libertés politiques qu’étant sûre d’incarner le Bien, elle exige avec arrogance d’incessants brevets de moralité de ses adversaires, même les plus insipides. D’où cette loi du soupçon permanent qui fonde son refus de tout parallélisme entre extrême gauche et extrême droite, qualifié d’ « indécent » par Jean-Marc Ayrault, en plein hémicycle, le 11 juin dernier. Si son extrême est pire que celui de la gauche, c’est que la droite porte dans ses gènes un ferment d’illégitimité : elle est le porteur sain du virus de la Bête immonde, toujours susceptible de se développer. Aussi la gauche condamne-t-elle la droite à suivre de manière permanente une trithérapie préventive qui consiste dans le refus de toute alliance avec sa propre droite — quand la gauche s’allie sans vergogne avec sa propre gauche —, la dénonciation des excès de son extrémisme nécessairement « criminel » — quand celui de la gauche ne serait qu’ « infantile » — et à accepter, comme preuve de sa respectabilité, l’inéluctabilité de la lente dérive anthropologique, après, certes, quelques réticences mais qui lui sont d’autant mieux pardonnées qu’elles ne font que donner le change auprès de son électorat retardataire. Après tout, la droite ne fait qu’avaliser la coloration sociétale d’un mondialisme dont elle a déjà accepté les exigences économiques et sociales.

    Oui, la gauche est totalitaire par essence, allant jusqu’à décider qui a le droit d’appartenir à l’humanité. Ainsi Bruno Roger-Petit ose écrire, dans Le Nouvel Obs, à propos de la Une de Minute sur la mort de Clément Méric : « Se moquer de la mort d’un jeune homme de 18 ans pétri d’idéal, c’est s’exclure du champ de l’humanité ». Charlie-Hebdo aurait-il le monopole des Unes controversées ? Mais Bruno Roger-Petit sait ce qu’il fait en retranchant de l’humanité rédacteurs et lecteurs de Minute. Déjà Robespierre, si cher à Mélenchon, avait verbalement « exclu du champ de l’humanité » les résistants vendéens en les traitant de « bêtes sauvages » pour justifier leur « massacre démocratique », selon l’expression fort juste de l’historien Alain Gérard. Et le député socialiste Sylviane Bulteau qui, le 18 avril dernier, a boycotté la venue de Lech Waleza aux Lucs-sur-Boulogne, en déclarant qu’ « il n’y a eu ici ni génocide, ni populicide », alors que le général Westermann se vantait lui-même d’avoir « tout exterminé », sait aussi ce qu’elle fait en s’inscrivant dans une longue tradition, celle du mémoricide, analysé par Reynald Secher. Tous ces dérapages apparents doivent être pris au sérieux car ils sont la marque de ce déni de réalité propre à la gauche qui, au nom de son autisme idéologique, la fait balancer de manière récurrente entre formatage concentrationnaire et dissolution du peuple.

    Car si la gauche peut « changer » de peuple, elle ne saurait changer elle-même. C’est pourquoi quand le Premier ministre a annoncé ce même 11 juin à l’Assemblée sa volonté de dissoudre « tous les groupes, associations et groupements d’extrême droite contraires aux valeurs et aux lois de la République », toute la vraie opposition patriotique au système — organisations, presse et radio — a du souci à se faire , l’exécutif et sa majorité s’arrogeant le droit souverain de définir ce qu’est « l’extrême droite » et de placer le curseur en matière de respect des sacro-saintes « valeurs républicaines » !

    Si la droite parlementaire avait eu un peu de dignité, elle aurait pu placer Ayrault devant son propre dilemme : ou dissoudre le Front National ou cesser le chantage au front républicain. La vérité est que le gouvernement s’est attaqué aux libertés politiques bien avant la rixe tragique qui a opposé deux bandes rivales. Quelles violences a jamais commises le Printemps Français, visé très tôt par Valls ? Quel mort les défenseurs de la famille et plus généralement les patriotes ont-ils sur la conscience ?

    Les museler, tel est le rêve du pays légal, gauche et droite réunies. Comme pour préparer les esprits aux futures dérives gouvernementales, Taubira, à la suite de Bergé mais de manière officielle — elle est ministre de la justice ! — a, sur Canal Plus le 16 juin, établi un lien direct entre la mort de Méric et l’opposition au mariage gay. Encore et toujours amalgamer l’adversaire pour le criminaliser et justifier son éradication. De son côté, la police associative, certaine du zèle de cette même Taubira, retrouve de l’arrogance : convocation du journaliste Ivan Rioufol par la police sur ordre des islamistes, nouveau procès du lobby homosexualiste contre Christian Vanneste, volonté récurrente de neutraliser internet...

    Le pays réel ne se laissera pas dissoudre.

    François Marcilhac - L’AF 2865

    http://www.actionfrancaise.net

  • Un œil sur le "hollandisme révolutionnaire"3

    « Une démocratie fonctionne quand une partie des élites prend le parti du peuple. C’est ce qui pourrait se produire. D’où l’espoir que je place dans le “hollandisme révolutionnaire”... »

    Emmanuel Todd, mars 2012

    Valls veut son "FBI à la française"...

    Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, vient de lancer la transformation de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur, créée par Sarkozy en 2008, de la fusion de la DST "Direction de la surveillance du territoire" et des RG "Renseignements généraux") en DGSI (direction générale de la sécurité intérieure). La nouvelle DGSI deviendra l’équivalent intérieur de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure).

    Le pôle regroupant les services de l’ex-DST va se voir renforcé par le recrutement de 430 agents supplémentaires d’ici 5 ans, dont 60% ne seront pas des policiers mais des analystes, des traducteurs, des linguistes et des ingénieurs.

    Tout ce petit monde sera chargé de "la défense de la souveraineté nationale, des intérêts fondamentaux de la Nation et de l’intégrité des institutions républicaines" à travers plusieurs missions dont le contre-espionnage, le contre-terrorisme et la cyber-défense.

    Le pôle regroupant les services de l’ex-RG, désomais appellé "Renseignement territorial" sera chargé, via un effectif de policiers et gendarmes, de la surveillance des mouvements sociaux, des violences urbaines, et des groupes musulmans radicaux.

    La liste des quinze

    Se procurer la liste des 15 personnalités politiques, dont un ministre en exercice, accusées de détenir un compte secret en Suisse ne semble pas être une priorité pour le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici.

    Pourtant, cette liste commence à circuler au sein d’un petit milieu, notamment : Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de l’établissement suisse Reyl et Cie, témoin dans l’affaire Cahuzac, et qui ne souhaitant pas "se faire suicider" pour l’instant, la garde secrète. Elle est aussi en possession d’Antoine Peillon (le propre frère de Vincent Peillon, le ministre de la théorie du genre et de la morale maçonnique), journaliste à La Croix et auteur d’un livre sur l’évasion fiscale.

    Mais selon Pierre Moscovici, "Évidemment que non, le gouvernement ne l’a pas. Si nous l’avions, nous serions coupables, fautifs de ne pas l’utiliser".

    On imagine mal un ministre de ce gouvernement, remuer ciel et terre, pour faire éclater la vérité et "faire sauter" quelques illustres collègues...

    Génie socialiste : taxer les "loyers fictifs" !

    Le haut conseil du financement de la protection sociale (HCFi-PS) a rendu à Jean-Marc Ayrault, son rapport sur la "clarification et la diversification du financement des régimes de protection sociale". Parmi les réflexions, destinées à tondre un peu plus les Français sous prétexte de "financement de la protection sociale" : taxer les propriétés immobilières non louées...

    De quoi s’agit-il précisément ?

    "Assujettir aux prélèvements fiscaux et sociaux l’équivalent en termes de revenu des moindres dépenses que les ménages propriétaires de leur logement réalisent en n’ayant pas à acquitter un loyer".

    En clair, les propriétaires ayant terminé de rembourser aux banksters leur prêt immobilier, se feraient taxés par l’État, car "ils ne paient pas de loyers"...

    58 % des Français sont propriétaires de leur résidence principale : si cette mesure voyait le jour, elle concernerait près de 70% de ceux-ci, soit 11 millions de résidences principales. Rien qu’avec la CSG, cela rapporterait quelque 12 milliards d’euros... Un joli petit pactole dans le puits sans fonds des finances publiques et un bon moyen de dissuader les Français de devenir propriétaires..

    www.egaliteetreconciliation.f

  • Après les manifs pour tous, quelle suite donner à la mobilisation ? – Débat le 24 juin à Paris

    Après les manifs pour tous, quelle suite donner à la mobilisation ? – Débat le 24 juin à Paris

    19/06/2013 – 18H30
    PARIS (NOVOpress) –
    Le 24 juin à 19h30 à Paris aura lieu un débat en présence de Béatrice Bourges, Gabrielle Cluzel et Renaud Camus, animé par Robert Ménard, sur la suite à donner à la mobilisation après les manifs pour tous.

    Avec :

    - Béatrice Bourges, Porte-parole du Printemps Français
    - Renaud Camus, écrivain et Président du Parti de l’In-nocence
    - Gabrielle Cluzel, éditorialiste à Boulevard Voltaire et auteur de “Méfiez-vous de la France bien élevée !” paru aux éditions mordicus.

    Ce débat aura lieu à l’adresse : Le Carré – 1 rue du Général Beuret, 75015 Paris.

    Pour y assister, Robert Ménard (Boulevard Voltaire) demande d’envoyer un courriel à lundi@bvoltaire.fr , en indiquant : « Je serai présent le lundi 24 juin » puis, votre nom et le nombre de places que vous souhaitez réserver (maximum 4 places par personne.)

    http://fr.novopress.info/

  • La répression pour tous ? de François Billot de Lochner

    C'est l'ouvrage de François Billot de Lochner (Editions Lethielleux FX de Guibert - 2013 / 161 pages) préfacé par Ludovine de la Rochère qui pose clairement la question : 

    "Sommes-nous encore dans une démocratie véritable ?"
    "Cet ouvrage, qui se fonde sur un grand nombre de témoignages de personnes ayant subi cette répression, est accablant pour les forces de l’ordre et le pouvoir socialiste".
    Les Français attendaient la fin du chômage, on leur offre le mariage homosexuel. Contre toute prudence, le gouvernement prétend imposer un bouleversement social et moral sans précédent à un peuple que les spécialistes considéraient découragé, résigné, anesthésié.
    À la stupeur générale, cet attentat contre l'intelligence, la morale et le bon sens soulève depuis des mois une vague d’indignation et de refus d’une ampleur incroyable, que le mépris, les mensonges grossiers et, pour finir, la violence policière ne découragent pas, au contraire.
    En effet, l'espoir vient de changer de camp. Contre la vérité, la répression aveugle et disproportionnée révèle le désarroi. Elle signe l'impuissance. Elle annonce une défaite inéluctable. Le sursaut des consciences, pacifique, inattendu, massif, joyeux, déterminé, inclassable, est le signe avant-coureur d’un surgissement de la jeunesse qui, en dépit de la répression policière, est plus que jamais habitée par l’espérance. François Billot de Lochner préside la Fondation de service politique, ainsi que Liberté politique et le collectif France Audace. Il est l'auteur de trois essais engagés.
    La répression pour tous ?
    François Billot de Lochner
    Préface de Ludovine de La Rochère
    161 pages - 10 euros