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  • Affaire Bourdouleix : Une analyse intéressante

    Suite à la démission de Gilles Bourdouleix de l'UDI, un lecteur m'adresse en lien une analyse intéressante sur les probables raisons de l'acharnement médiatico-judiciaire dont l'élu est l'objet.

    "Parce que même s’il n’y a pas de sang, il s’agit bien d’une exécution publique. Médiatique. Politique. Judiciaire même. Une exécution qui surprend par sa rapidité. Et qui a ses raisons que nous tenterons d’éclaircir – ce que personne ne s’est visiblement donné la peine de faire avant nous. Pour le béotien, c’est vite vu : le maire a dérapé, c’est nauséabond, il doit être condamné, et le bon peuple ne verra rien. Seulement à qui profite le crime ?

    [...]

    le Courrier de l’Ouest et Gilles Bourdouleix sont fâchés depuis belle lurette. Deux fois le Courrier de l’Ouest a attaqué le maire de Cholet pour diffamation, après que celui-ci ait contesté vivement les méthodes qu’il employait ou la véracité de l’information, deux fois le journal a été condamné aux dépens, dont la dernière fois il y a quelques semaines. De quoi rendre possible un règlement de comptes du journal ?

    [...]

    Les démêlés de Gilles Bourdouleix et des gens du voyage ne lui ont pas apporté que des amis à la Préfecture et à la sous-préfecture. D’autres raisons [...] ont provoqué un fort énervement du côté du maire de Cholet excédé, tant et si bien qu’il fait voter en mai 2013 une motion pour que le président de la République relève le préfet du Maine-et-Loire de ses fonctions."

    L'intégralité de l'article est à lire ici.

    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Trappes : que cache la mobilisation contre « l’islamophobie » ?

    TRAPPES (NOVOpress) – Les partisans de la femme voilée à Trappes (Yvelines), dont le contrôle par la police à déclenché de très violents affrontements le week-end dernier entre des centaines d’émeutiers et les forces de l’ordre, agitent le torchon de « l’islamophobie » pour défendre leur cause. Ainsi, mercredi, des membres du Collectif des citoyens de Trappes ont fait état d’une « islamophobie » en réclamant la tenue d’une table ronde avec le préfet, les élus et les citoyens afin de rétablir un « vrai » dialogue et « faire bouger les lignes ».

    Par ailleurs, le mari de la femme voilée, un converti à l’islam depuis cinq ans (photo), affirme n’avoir « jamais tenté d’étrangler » le policier, affirmant lui aussi avoir subi des « provocations » et fait l’objet d’« insultes ». Dès le 20 juillet, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), a exploité ce filon, s’en prenant aux médias et à la police, accusés de mettre « en cause les protagonistes musulmans, en première intuition ». Pour voler aux secours de ces extrémistes musulmans, le CCIF a utilisé également la vulgate « antiraciste » : « Plusieurs témoins de la scène rapportent des déclarations racistes de la part des policiers et un abus de moyens physiques à l’encontre d’une personne qui coopérait ». Mais pour le CCIF, cette affaire est surtout le dernier acte en date d’une « vague islamophobe en France ». Cette stratégie révèle le vrai visage de la lutte contre « l’islamophobie » : un soutien idéologique à l’islamisme en France.

    http://fr.novopress.info/

  • Le Siècle Post-Européen

    Les exactions soutenues des croisades de l’austérité financière transatlantique continuent de manufacturer leurs pathologies en Europe en imposant une nouvelle grammaire de la croissance pour l’avenir du vieux continent. Aujourd’hui, à l’instar d’une pilule du lendemain, l’austérité financière se vend bien comme l’ultime alternative pour une relance économique. L’argumentaire tout trouvé consiste à postuler que bien que nous soyons sortis de la récession, nous subissons les effets d’une dépression déflationniste. On rassure que les obligations de la dette seront honorées. Concomitamment, les salaires sont en chute libre, la spéculation immobilière a retrouvé sa vitesse de croisière. Pendant ce temps, le coût réel de la vie connait une hausse notoire quand bien même il faut paradoxalement dégager des revenus pour le service de la dette. Un truisme qui ne souffre pas de propagande. Le service de la dette est en passe de phagocyter les autres activités économiques, voire, l’investissement indispensable pour les générations futures.

     

    Les djihadistes de l’austérité financière ont réussi à coloniser le discours public de leurs maître-récits d’une économie des agonisants. De fait, ils semblent, à ne point s’y méprendre, des serviteurs dociles des intérêts des créanciers internationaux. Pour illustration, gouvernements de centre-droit ainsi que leurs alliés dans le business international instrumentalisent la crise fiscale à desseins pour opérer des coupes sombres dans les dépenses sociales bien que celles-ci n’ont aucun rapport avec les causes de la récession. Ce compromis tacite avec les créanciers internationaux contribue doublement à la marginalisation de l’Europe dans les relations internationales, d’une part, tout en tissant le lit d’une dynamique d’insécurité humaine et de retrait stratégique et économique pour le continent, d’autre part. Le retrait programmé de l’Europe du centre du monde va au-delà d’une simple crise de l’eurozone. L’Europe semble avoir renoncé à ses grandes ambitions de locomotive économique du monde pour enfiler le brassard de capitaine de la micro-finance des agonisants.

     

    Du Miracle Economique à la Micro-Finance des Agonisants

     

    Après la Seconde Guerre Mondiale, la dette publique Américaine dépassait 120% de son PIB. Contrairement aux dogmes des élites financières en vogue aujourd’hui, la dette Américaine ne fut pas une menace à la prospérité économique des Yankee. Bien au contraire, l’Amérique choisit de vaincre la dette, non par des mesures punitives d’austérités financières, mais plutôt par une libération de son génie économique par le recours à l’innovation industrielle. Fidèle à son passé, l’économie Américaine est sortie du creux des turbulences économiques après le plan de stimulus de l’ordre de $775 billions de dollars lancé par le président B. Obama en 2008.

     

    Contrairement aux USA, la Grande Bretagne et certains pays en Europe ne sont pas encore sortis de la récession en dépit de leur programme d’austérité. En 2010, le gouvernement du Premier Ministre Britannique, David Cameron, a choisi d’opérer des coupes sombres budgétaires dans les bénéfices de santé et les aides sociales. George Osborne, le chancellier du trésor britannique annonça une mesure d’austérité de l’ordre de £83 milliards de compression budgétaire. Ces mesures d’austérité ont coûté 200.000 jobs dans la construction et la maintenance de l’immobilier en 2011. Dans les rues de Londres, on estimait que le nombre de jeunes sans abri a connu une hausse de 32% entre 2010 et 2011. L’Irlande pour sa part, enregistrait 68% de hausse des sans-abri. Tandis que Barcelone connaissait 31% de sans-abri entre 2008-2013. Le Portugal comptabilisait 25% d’augmentation de sans-abri entre 2007-2011. En Grèce, Le taux de sans-abri a connu une hausse de 25% entre 2009 et 2011.

     

    Le choix de mesures punitives d’austérités ont des répercussions graves sur la qualité de la santé publique et de la sécurité humaine. Pour sa relance économique, la Grèce s’est vue imposée les plus larges coupes draconiennes en Europe depuis la Seconde Guerre Mondiale. Rien qu’en 2009, le budget de santé publique en Grèce a connu un effondrement de €24 milliards d’euros à près de €16 milliards d’euros. Traduites en coût humain, ces mesures autoritaires se sont illustrées, entre janvier et mai 2011, par une hausse de 52% du taux de seropositivité dans la pandémie du VIH/Sida. La Grèce a opéré des coupes radicales dans son budget de santé publique sous la pression du Fonds Monétaire International et de la Banque Centrale Européenne. Entre juillet et août 2010, la Grèce a vu l’apparition, la plus large en Europe depuis 1996, d’une épidémie du Virus du Nil Occidental. Aujourd’hui, nous assistons au retour de la malaria, de l’augmentation du taux de suicide et des homicides en Grèce. Ces regressions brutales dans la sécurité humaine ont été largement occultées par la littérature fiscale et les plans de redressement économique. Elles ont eu pour effet de masquer le fait que l’Europe tout lentement est en train de s’exclure du centre du monde. 

     

    Le Traité de Lisbonne de 2007 posait les jalons d’une Europe comme marché mondial le plus compétitif. Le rêve européen d’une économie de la connaissance apporterait caution à la qualité de son capital humain, liquidant ainsi de sa zone les bas salaires. L’absence d’une Europe de la recherche scientifique et de l’innovation technologique ou d’une eurozone de l’énergie et de l’environement sonne en faux contre les lyriques élitistes de l’Union. Les grands maux de l’Europe ne sauraient se décliner grosso modo en ce double handicap historique souvent relayé par la presse : les crises budgétaires et le financement du bien-être social. L’Europe a perdu le centre du monde par son auto aliénation par rapport à sa responsabilité financière, économique, politique et démographique.

     

     

     

    La Vieille Europe Demilitarisée et Désargentée

    L’Europe représente ¼ de la production écononomique mondiale. Elle se pose comme le plus large partenaire économique des USA avec plus de $600 milliards de commerce annuel. Mais le piédestal économique de l’Europe prend appui sur du sable mouvant. Avec ses 500 millions d’habitants, la population Européenne est sur une forte pente de vieillissement démographique. D’ici 2050, le ratio des retraités relativement à la classe des travailleurs va simplement doubler de 0.54. Dans la même période, la population européenne va décliner de 20 millions, avec pour corollaire, un déséquilibre de la stabilité fiscale du continent. Les pensions retraites généreuses, la faible mobilité du travail, l’hostilité contre l’immigration comme gage de renouvellement démographique ainsi que le système exorbitant de taxation provoqueront un déclin significatif du rayonnement économique en Europe. L’exit de l’Europe du centre économique mondial s’accompagnera de sa marginalisation diplomatique et militaire.

    Aujourd’hui, semblent tournées définitivement les pages où l’Europe était au centre de la diplomatie mondiale et du théâtre des deux grandes guerres mondiales ainsi que des programmes de reconstruction post-crise. Avec un budget de défense de l’ordre de $250 milliards par an, l’Europe compte environ 2 millions de troupes bercées dans l’ambiance d’une culture largement anti-militaire, faute d’ennemis. L’armée continentale manque de pertinence en ce sens qu’elle n’a pas les moyens d’une auto-projection en dehors de l’Europe continentale. Le rêve d’une politique commune de défense européenne se heurte à l’insularité particulière des entités nationales. En matière de défense, les forces spéciales européennes manquent de vision commune stratégique géopolitique autant pour le continent que la stabilité du monde. Ce qui la rendrait quasi-amorphe et assoupie, pour ne pas dire vulnerable.

     

    Aujourd’hui, la vieille Europe se métamorphose progressivement en une relique de musées de luxe à contempler pour les touristes Asiatiques. Le siècle post-européen a rattrapé le vieux continent ! L’Europe gagnerait cependant l’absolution des pays émergents en tempérant ses programmes austères par un allègement de la dette et par le choix d’une politique plus attrayante de nouveaux investissements. Cette stratégie ne peut être efficiente que si elle intègre l’européanisation des politiques fiscales et d’investissements dans sa zone pour freiner son expulsion forcée du centre du monde.

     

     

     

    Narcisse Jean Alcide Nana, International Security Studies

     

    Bibliographie 

    - Richard N. Hass, Foreign Policy Begins At Home : The Case For Putting America’s House In Order (New York, Basic Books, 2013)

     

    - Robert Kuttner, Debtor’s Prison : The Politics of Austerity Versus Possibility (New York, A. Knopf, 2013)

     

    - David Stuckler & Sanjay Basu, The Body Economic, Why Austerity Kills : Recessions, Budget Battles, and The Politics of Life and Death (New York, Basic Books, 2013)

    http://www.agoravox.fr

  • Une droite de droite ?

    Le "mouvement dextrogyre" abordé à plusieurs reprises sur ce blog (voir ici, ici ou par exemple) est évoqué dans le JDD en comparant l'UMP au mouvement du tea Party américain. L'analogie est réfutée par certains, mais ce qui ressort, c'est que cette "radicalisation" d'une partie de la droite inquiète la gauche, mais également certaines personnalités de l'UMP :

    "la droite doit faire attention à ne pas suivre les travers du Parti républicain, avertit Thierry Mariani. En particulier ceux qui l'ont privé de la Maison-Blanche en 2012. Le vote des minorités hispanique et noire a cruellement manqué à une formation qui s'est considérablement radicalisée ces dernières années [...] Des Français de 2e ou 3e génération se détournent de nous car ils perçoivent un discours qu'ils considèrent comme agressif"

    A défaut de rendre l'opposition "audible", l'UMP nous montre qu'elle cherche de nouveaux électeurs. Le parti craint-il une défection de son électorat traditionnel aux prochaines élections ?

    Carole d'Hombelois  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • MEDEF : DES PAROLES ET PAS D'ACTES

    Pierre Gattaz a été élu à la présidence du Medef dans une quasi unanimité. Président de la société Radiall, il succède à son père, fondateur de la firme et, lui-même, ancien président du CNPF. Cela montre, en passant, la supériorité des entreprises familiales sur celles qui sont anonymes : sur le plan capitalistique, les actionnaires sont souvent satisfaits, en particulier grâce à la possibilité de vues à long terme. Quant aux salariés, ils bénéficient fréquemment de relations sociales apaisées.
    Le Medef a tiré la sonnette d'alarme jugeant insupportable les charges fiscales et sociales qui écrasent les entreprises, seules créatrices de vraies richesses. Il évalue à 100 milliards d'euros le poids qu'il faudrait enlever à ces entreprises pour leur permettre de retrouver leur compétitivité perdue. Malgré l’imprécision inévitable des montants, c'est un ordre de grandeur à retenir.
    On ne peut qu'applaudir. Mais c'est au stade des moyens envisagés que le dérapage intervient. Malgré le flou des informations à ce sujet, nous pouvons juger peu ou prou son programme.
    La première proposition semble être de diffuser les 100 milliards dans tout le corps social en manipulant les impôts et charges avec évidemment maintes complications. Le fardeau serait donc payé par d'autres que les entreprises. En fait cela reviendrait à frapper sous diverses formes les clients des entreprises que l'on affirme vouloir sauver. Que vaut une entreprise sans clients ?

    VERS UNE POLITIQUE INDUSTRIELLE
    Les experts du Medef ont du flairer le piège. C'est pour cela qu'ils ont imaginé des mécanismes compliqués pour encourager les activités supposées créatrices d'emplois au détriment d'autres n'ayant pas leurs faveurs. Il s'agit en fait, sans que le mot soit peut-être prononcé, d'une politiques industrielle telle que les gouvernements de toutes sortes en ont eu depuis des lustres. Le résultat le plus clair de ces politiques fut de chasser les usines hors de France. François Hollande n'agit pas différemment.
    Le terme de « politique industrielle » ne devrait pas exister. Elle ne peut se manifester que dans une odeur pestilentielle d'usines à gaz ; les détails du programme nous promettent un ouragan de lois ou de réglementations. Un tel ouragan et ses variations détruit les entreprises au même titre que les impôts et charges.
    Voici une information essentielle à diffuser. Il existe plus de 6 000 aides aux entreprises. Leur coût apparent dépasse le montant de l'impôt sur les sociétés. Il s'agit d'un coût apparent, car la mécanique infernale génère des heures de travail pour gérer la forêt. Cela montre l'immense marge de manœuvre qu'un Medef désireux de faire éclater la vérité pourrait mettre en lumière.
    Enfin dans une funeste erreur, le Medef se déclare attaché aux divers principes de réduction du nombre de fonctionnaires et d'allègement de leur coût ; ces méthodes sont toujours été très limitées dans leurs effets. Que signifie au demeurant les références au futur budget 2014 ; la maison brûle, faut-il attendre pour la sauver ?

    COMMENT LIBERER LES ENTREPRISES ?
    Libérer les entreprises est, pour sur, un objectif fondamental. A cette fin, il ne faut pas diminuer les dépenses et les impôts. Il est nécessaire de les détruire ce qui est différent.
    Pour les dépenses, les diminuer seulement comme en jouant sur les charges des fonctionnaires c'est bien vite voir la dépense revenir par la fenêtre. Détruire les dépenses, c'est supprimer des administrations entières : plus de bureaux luxueux, plus de salles à manger de direction, de cabinets, de statistiques, de formulaires, de contentieux, de fonctionnaires.
    Il est souhaitable de commencer par les petites et moyennes administrations aux attributions parfois ridicules et contradictoires : une fois détruites, elles ne reviendront jamais. La liste de ces administrations inutiles est impressionnante.
    Pour les impôts et charges, il faut faire de même. Un impôt seulement diminué réaugmente toujours. Il est nécessaire de s'attaquer à la jungle des multiples taxes et prélèvements divers. Là aussi il faut porter la hache car tout le fatras pèse directement ou non sur les entreprises.
    Nul doute qu'un programme de ce genre serait salué par les marchés s'il est bien calculé. Les effets immédiats et rapides permettraient d'avancer par phases successives vers toujours davantage de libération.
    Si le nouveau Medef ne s'y engage pas, il nous refera du Parisot, alors pourquoi avoir changé de leader ?
    MICHEL de PONCINS http://libeco.net

  • Quand le poulet brésilien s’invite dans les plats bretons

    GUINGAMP (NOVOpress Breizh) – Les aviculteurs de la Coordination Rurale des Côtes-d’Armor n’en sont pas encore revenus. Lundi dernier, lors d’une visite à Farmor,  une entreprise de Guingamp qui fabrique des plats préparés, ils ont découvert que 90 % des poulets stockés dans les chambres froides étaient de provenance étrangère.

     

    La délégation de la Coordination rurale (CR) a été reçue par le directeur du site, qui s’est dit très attaché à la traçabilité et l’origine des viandes – insistant notamment sur le fait que 40 % de la volaille utilisée provient de France, le reste étant des volailles importées.

    Un calcul apparemment très optimiste, puisqu’en réalité, comme l’a démontré la visite qui a suivi, il est apparu que 90 % du poulet en stock ce lundi, provenaient du Brésil, des Pays-Bas ou de Thaïlande. Selon la CR, seuls quelques cartons, sans étiquettes d’origine, provenaient, aux dires du directeur, de l’abattoir Bocher, appartenant aussi au groupe Sofiprotéol, à Mur-de-Bretagne.

    Farmor, rappelle le syndicat paysan, « est une filiale de Glon Sanders, elle-même détenue par Sofiprotéol, société présidée par Xavier Beulin (qui est aussi accessoirement président de la FNSEA, syndicat qui se targue de défendre les agriculteurs !). »

    La Coordination rurale affirme qu’« au vu de la situation dramatique des aviculteurs français, [il] trouve intolérable que Sofiprotéol, financée par des cotisations “volontaires obligatoires” prélevées aux agriculteurs, n’impose pas à ses filiales de privilégier l’utilisation de poulets bretons au lieu d’utiliser massivement du poulet d’importation. »

    Rappelant que « les intégrateurs ont déjà imposé aux éleveurs des baisses de prix de reprise des volailles de 50€/Tonne en début d’année. [Que] cette course au prix toujours plus bas est fatale [et qu’on] s’achemine vers des cessations massives », les aviculteurs bretons affirment qu’ils « ne veulent pas jouer le rôle de variable d’ajustement » et qu’« ils ne se laisseront pas faire ! » Un dossier de plus pour Messieurs Le Foll et Montebourg.

    http://fr.novopress.info/

  • Moi président de la république…

    Quand les sondages sont au plus bas, que les échecs électoraux se succèdent, et que le crise bat son plein, Hollande pense trouver la solution en revenant sur ses promesses électorales (nous ne sommes plus à un mensonge prêt me direz-vous !) .

    «Moi président de la République je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée», rétorquait fièrement notre guignolesque futur président à son « rival » quelques jours avant son élection.
    Pourtant on pouvait lire ce soir dans Le Parisien :

    « François Hollande recevait lundi soir pour un dîner à l’Élysée les chefs des partis de sa majorité, pour tenter de resserrer les rangs de partenaires pas toujours au diapason de l’action gouvernementale, à quelques mois des difficiles échéances électorales de 2014.(…)
    A son arrivée, le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a salué « une initiative importante du président ». « Quand la gauche est unie, elle réussit, quand elle est divisée, elle s’abîme », a-t-il souligné ajoutant que les municipales de 2014 seraient au menu du dîner.
     »

    De quoi a-t-il peur ?

     

    « Pour les municipales, l’entourage de M. Hollande ne cesse de rappeler la nécessité pour la majorité d’aller unie dès le premier tour à ce scrutin à haut risque, notamment face au danger du Front national, qui prospère sur le terreau de la crise.

    D’où l’importance de structurer la majorité. Dans cette optique, le président compte aussi sur les communistes qui ne font pas partie de la majorité mais en sont néanmoins alliés. Il recevra d’ailleurs mardi à l’Élysée leur numéro un, Pierre Laurent. »
    Tenir ses promesses est un point essentiel du mandat d’Hollande (chacun a pu le constater par son empressement à mettre en place la légalisation d’une pathétique parodie de mariage), oui mai pas toutes ! Mentir peut apparemment s’avérer être un devoir ! Bien oui, sinon comment se défendre face à la menaçante et dangereuse extrême droite ?!

    Marie de Remoncourt http://www.contre-info.com

  • Affaire Bourdouleix : un leurre pour esquiver les vrais problèmes

    Un gros dérapage et une indignation générale. Le député-maire de Cholet est ce soir au coeur du scandale. Excédé par des gens du voyage, il a évoqué Hitler et la Shoah. » (France info)
    Environ 150 caravanes de Roms se sont installées dimanche sur un terrain agricole, propriété de la ville de Cholet, loué par des exploitants agricoles qui devaient y installer leur troupeau lundi en raison de la sécheresse. Leur « excuse » pour un tel squat? L’aire qui leur était réservée est actuellement fermée pour de travaux. Jusque là bien sur : aucun problème, personne n’en parle !
    Le scandale, c’est Gilles Bourdouleix qui le crée. Alors que ces tziganes lui faisaient le salut nazi lors de son passage prêt de leur campement, le député-maire (UDI) de Cholet, aurait affirmé: « Hitler n’en a peut-être pas tué assez ! » Cela ne lui vaudra rien de moins que l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « apologie de crime contre l’humanité » et risque donc la bagatelle de 5 ans de prison et 45.000 euros d’amende !
    Bien oui, c’est quand même bien plus urgent de protéger le culte shoatique que de venir en aide aux exploitants français pour sauver leurs troupeaux !

    Marie de Remoncourt http://www.contre-info.com/

  • IVG : non, les cathos ne sont pas des bisounours moralisateurs !

    de Gabrielle Cluzel... Est-il besoin de rien ajouter ?

    Marie Delarue a réagi de façon très forte au post de l’un des jeunes contributeurs de ce site, relatif au premier pas vers la légalisation de l’avortement en Irlande.

    J’ai remarqué depuis longtemps qu’il était presque impossible, pour un public féminin, d’avoir un débat apaisé sur la question. Parce que ce sujet a la particularité d’être à la fois philosophique, anthropologique et de toucher à notre intimité de femme. Les emportements épidermiques que suscite chez certaines la moindre manifestation d’opposition à l’IVG disent en réalité le contraire de ce qu’ils veulent prouver : près de 40 ans après sa légalisation en France, on aurait pu imaginer, s’il s’était réellement agi de la grande avancée promise que, passées les frilosités rétrogrades de certains, une certaine sérénité se serait instaurée. Il n’en est rien, la question est toujours aussi explosive et reprend feu à la première allumette. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

  • Génération Identitaire au tribunal

    COMMUNIQUÉ de Génération Identitaire : Banderole "Hollande démission" à Solférino, jugement aujourd'hui.

    Le 26 mai dernier, 19 jeunes garçons et filles sont montés sur la terrasse du siège du Parti Socialiste rue de Solférino pour y déployer une banderole « Hollande Démission ! ». Au même moment, un million de Français défilaient à nouveau dans les rues de Paris à l'appel de la Manif Pour Tous pour réclamer le retrait de la loi Taubira.
    Après 54h de garde à vue et alors qu'ils sont placés sous contrôle judiciaire depuis deux mois, les 19 insoumis seront jugés devant la 12ème chambre du tribunal correctionnel de Paris ce jeudi 25 juillet à 13h30.
    Incarcérant Nicolas - jeune opposant au "mariage pour tous" - et laissant dehors les voleurs de Brétigny ou les émeutiers de Trappes, la justice n'a pas brillé par son équité ou son impartialité ces derniers temps. C'est pourquoi le procès de cette action totalement pacifique, sans aucune effraction ou la moindre casse devra être observé avec la plus grande attention.

     

    GENERATION IDENTITAIRE
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