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  • Démondialisation ?

    La démondialisation devrait être le nouveau concept vendeur de la campagne électorale qui a été lancée lundi dernier par M. Strauss-Kahn, directeur général du FMI devant les étudiants de la George Washington University. Le Marché doit le céder aux Etats. On peut cliquer ici pour lire l'original : "Le schéma ancien de la mondialisation a beaucoup apporté, en sortant des centaines de millions de gens de la pauvreté, mais a aussi un côté obscur, qui est un écart vaste et croissant entre les riches et les pauvres". Et M. Strauss-Kahn sait de quoi il parle, il ne reconnaît plus personne, place des Vosges !
    Dans l'expression "démondialisation" vous avez "démon" et "mona lisa", autrement dit le Diable au sourire niais. C'est ce que vient vendre aux Mercredis¹ de la NAr le doux mélenchonien Sapir : le libéralisme est un désordre, la revanche des bureaux d'ordre est en marche, vive le Plan revenu avec sa cohorte de médiocres aux doigts gourds qui tranchent et coupent pour tous. Cent types pour diriger la France, fermez les frontières, le rêve soviétique accompli !
    Il est des gens très diplômés qui refusent que la globalisation de la planète soit le vecteur d'une nécessaire entropie, à défaut de quoi le choc intercontinental sera encaissé sous forme d'une guerre mondiale. Plutôt que d'affronter les empires émergents par notre inventivité, notre créativité, notre intelligence, les économistes au petit pied qui jugent celle d'autrui à l'aune de la leur, préfèrent au foisonnement des libertés économiques seules créatrices de richesses pérennes, les schémas simples facilement compréhensibles et surtout explicables par l'histoire. Or l'entropie des conditions socio-économiques des pays du monde est un phénomène nouveau. Tout le monde y passe, c'est au tour de la nation arabe ces temps-ci d'avoir ce fol espoir.

    Le Yoda de Chongqing qui connaissait l'âme humaine, avait parfaitement compris en reprenant les rênes derrière les gérontes calcifiés de la Longue Marche qu'il valait mieux faire droit à la fortune contre la justice pour enrayer le déclin de l'Empire. Il a réussi, la Chine est sur les rails d'un premier prix d'économie, la justice arrive tranquillement derrière. La fortune ? Elle est en France ciblée, le succès puni, la confiscation va de soi. La presse fait ses choux gras de l'argent des autres et les partis ont enfin accès à un discours simplifié au niveau de l'entendement de l'électeur moyen, musulman ou juif. Le bouclier fiscal est une honte, l'ISF un principe, le chômage un complot. Merci madame Le Pen, vous leur facilitez la tâche, ils n'ont plus à se creuser les méninges pour organiser la complexité de nos dépendances et révéler la vitalité résiduelle de la race qui peut encore tout sauver. Il leur suffit de vous répondre, de vous parler, c'est nul ! Le programme économique du FN est nul. Et c'est pour cela que M. Sapir l'a compris et le promeut en revenant à l'Etat ermitique dont on ne peut donner d'exemple sur terre sans frémir.
    Le futur est-il ailleurs ?
    Pas encore. Il faut faire un sort d'abord à la science molle² pour couilles éponymes.
    La mondialisation heureuse n'est pas un mensonge, le doux commerce se substituant aux conflits guerriers n'est pas un mythe, mais pour voir cela il faut poser les bésicles doctrinales et demander ce qu'en pensent les pays qui y ont réussi et non pas ceux qui l'ont subie. Que disent le Brésil, l'Inde, la Chine et les dragons asiatiques, la Malaisie... de la mondialisation ?
    Elle les a sauvés du pronostic fatal répandu à longueur d'année scolaire dans les classes de géographie des années cinquante où il n'y avait d'avenir que pour les pays communistes stricts à démographie contrôlée et dans les pays neufs et vides ! On n'intégrait pas le fantasque humain, sa résilience par l'imagination et le travail et les tendances lourdes de l'espèce à s'enrichir ; on comptait l'humain, comme du steak, au poids ! Les masses laborieuses.

    L'insuccès du programme académique fut si éclatant qu'il a fait le lit d'une énième théorie du complot, c'est la faute aux gros cigares, et les économistes en chambre de construire aussitôt les digues contre la subversion libérale en chargeant de tous les maux les... entrepreneurs, sale race qui n'obéit à personne. Les initiatives dérèglementées avaient donc ruiné les cadres d'une société policée, convenablement fliquée, docile et raisonnablement consommatrice. Quel mal se donne un Chavez à remonter le paradis bolivarien !
    Au lieu d'accumuler les thèses et les "honoris causae", ces économistes coupés du monde auraient été bien inspirés de faire quatre ou cinq ans dans une maison de commerce extérieur pour apprendre et comprendre avant de théoriser. Par exemple, il ne leur serait pas venu l'idée de sortir de l'Eurogroupe, mais ils se seraient battus pour forcer la convergence vertueuse des politiques publiques, et l'ensemble avec leur concours aurait été assez fort pour affronter la créativité financière de la City.
    Les puissances dominantes (celles du début de la globalisation, pas les Sages de Sion !) ont-elles usé de leur force pour s'ouvrir des marchés et modifier comme il leur convenait les termes de l'échange ? A part la guerre de l'Opium sino-britannique et la guerre du Soja Franco-américaine, je ne connais pas d'échanges de force. Les flux commerciaux et leurs retours financiers ont été modifiés et continuent de l'être au fur et à mesure de la modernisation des productions humaines par tout le globe, qui ne sont figées dans aucun schéma simple. Le tourbillon ne s'arrêtera pas, le défi chinois sera demain le défi indien et -je le leur souhaite - le défi africain plus tard, pour faire place à un autre. Les moles de résistance se scléroseront et verront fuir leurs élites entrepreneuriales. Oui, cette idée est carément fatiguante et ne nous resteront que les "penseurs" qui ne nourrissent personne.
    Le GATT était-il un fétichisme ou plutôt la facilitation des échanges entre les continents par l'abaissement concerté des droits et quotas douaniers ? Quand le GATT est devenu OMC, tous les pays du monde ont posé leur candidature ! Même des pays malades comme la Russie. A preuve donc qu'ils en attendent une amélioration de leur sort. Mais bien sûr ils n'ont pas lu nos avertissements protectionnistes.

    La condamnation récurrente de la Ploutocratie cosmopolite est lassante. Ces gens existent et mangent certes plus que leur part et on peut brider leurs intentions en évitant d'abord de les mettre au pouvoir par le jeu électoral débile auquel nous sommes conviés ; mais trois milliards de gens ont accédé à l'espérance par le démon de la mondialisation ! Non pas l'espérance en bondieuseries - ils l'avaient déjà - mais plus prosaïquement aux catalogues de voitures, aux magazines de décoration, aux cours de bourse et à la presse féminine ! On commence par ça. Teillard de Chardin, c'est juste après car ce bas-monde est imparfait !
    Faut-il nourrir les laboratoires d'idées en leur commandant un bilan de la mondialisation comme on l'exige aujourd'hui à gauche afin d'en exemplifier les méfaits, et s'en extraire ? Je pense que la Chine ou l'Inde ont les moyens d'aller au fond des choses et de synthétiser ce travail utile d'analyses. Seront-ils de parti-pris ? Pas plus que nous. Que le Parti communiste chinois qui ne nous a pas attendu, s'investisse dans cette étude, ne devrait pas déplaire à M. Sapir et à ses amis d'extrême-gauche.
    A temps perdu, on parcourra avec bénéfice le rapport du Guangming Daily "Comprendre et évaluer correctement le modèle chinois" (Beijing’s Research Center for Theories of Socialism with Chinese Characteristics) - 10 Jan 2011. C'est le canard intellectuel de Zhongnanhai.
    On y apprend des trucs côté vainqueur qui ne laissent de surprendre de ce côté-ci du Rhin. Comme par exemple, There are multiple formats for income distribution, with the main mode being distribution according to work performed. Factors of production including labor, capital, technology, and management receive returns according to their contribution. Some people and people in some regions are encouraged to become wealthy first. They, in turn, lead the entire society to become affluent. Besancenot, Chavez et Mélenchon au seuil de l'AVC. Deuxième couche : Ideological education focuses on patriotism, socialism, and collectivism, and also cares about personal interests, so as to bring initiative and creativity into full play. A quoi a-t-il servi que Chou-En-Laï ait été OS chez Renault Frères ? Troisième couche, le modèle "global" chinois prévaut : Through different forms of struggle, most developing countries became liberated after World War II. For these countries, because they are economically and culturally backward, their primary task is to develop. Recently, the economic globalization led by the Western countries has widened the North-South gap, prompting these countries to seek a good development model and path. Many developing countries have said that the China model is an inspiration.
    La mise en autarcie de la France qui perd du terrain les fait bien rire, mais ils ne nous le montrent pas toujours depuis qu'ils savent que ça nous blesse. En revanche, la régulation sarkozienne même soft les blesse, eux. Qui aura gain de cause au G20 ? A suivre...

    Malgré tout, le paradis de la mondialisation n'existe pas
    Restons sur terre. Il y a des problèmes à régler quant à la financiarisation de l'économie et à la responsabilisation des économies dominantes dans des secteurs stratégiques pour l'homme, mais les émergents commencent juste à goûter à leur souveraineté et la limiter leur est désagréable. Laissons-leur le temps de s'habituer. Ils viendront à collaborer plus rapidement qu'ils ne le pensent car ils vont affronter à brève échéance les mêmes problèmes que nous, à savoir la concurrence sauvage de pays cherchant à leur tour à émerger sur financements internationaux et commandes industrielles délocalisées. Dongguang a tué les maquiladoras mexicaines, mais les zones industrielles de Saïgon, de Manille l'attaquent à leur tour. La spirale tourne indéfiniment. Il faut être niais pour croire mettre un doigt qui la stoppera. L'indienne Hopi attend beaucoup de la globalisation.
    http://royalartillerie.blogspot.fr

    Note (1): aujourd'hui mercredi 6 avril à 20h
    Note (2): Science molle : l'économie politique est une science molle, manière de dire qu'elle n'est pas du club. Une science peut être définie comme une complexité formulée et prédictive. Prédictifs les économistes ? c'est justement cette carence qui leur est le plus souvent reprochée. Formulée ? L'enfumage était si évident que l'Ordre Distingué a inventé l'économétrie pour faire sérieux, le bons sens n'étant pas assez complexe. Complexité ? oui, artificielle. Revenir à Bastiat et ses harmoniques.
  • Quelques questions encore permises, par Le Crieur du Cœur

    Tous les commentaires et les« petites phrases », ainsi que les très profonds (donc creux !) discours dont on nous rebat les oreilles et les yeux depuis des décennies, ont une remarquable (mais peu remarquée) caractéristique : l’absence de tout recours et de tout retour à la source même des événements dont il est traité !
    Cette censure des mots et donc des idées est, elle, prétendue « correcte » !!! Alors qu’elle est, en réalité, la pire forme de mensonge ; elle rappelle cette constatation de triste mémoire, dont l’auteur était ministre de la propagande, le ministre nazi de Hitler, Goebbels : « Plus un mensonge est gros, plus il a de chances d’être cru… ».
    Pour accéder à la vérité aujourd’hui, il faut donc démasquer les politiques correcteurs, dévoiler les vérités cachées puis oubliées dans ce fatras médiatico-politique. Je vous propose aujourd’hui, quelques questions, car, à l’époque où l’on ose dire crûment que l’on veut, non seulement changer une société qui n’est pas si terrible que l’on nous le dit, mais que l’on a la folle prétention de changer, en un ou deux quinquennats (espoir fou) changer la civilisation !!!!¢ 
    Ma première question, la plus importante, concerne un credo qu’il faut traduire car il est fondamental : POURQUOI le slogan communiste n’a-t-il jamais été traduit ??? « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins » Mais si l’on traduit en langage clair cette escroquerie pseudo-intellectuelle, cela ne peut que donner : « Chacun bossera tant qu’il peut, et partagera les fruits de ses efforts avec ceux qui ne font rien de constructif (ou ne font rien du tout… » Vous connaissez beaucoup de partageux de ce genre ???
    La deuxième question est, elle aussi, primordiale : POURQUOI accepte-t-on passivement l’abus trompeur du mot « égalité » qui est à l’origine d’abus de droit sans nombre ; tout d’abord, parce que cette idée est absolument abstraite car elle recouvre une idée des plus néfastes : dans la nature, rien n’est « égal » à rien. Et l’idée  s’est propagée parmi des esprits incapable de mémoriser donc de comprendre un groupe de quelques mots dont la vraie formulation est « l’égalité des droits » et NON une idiote équivalence, ni une impossible car inhumaine similarité ; et même pas une singerie, car même les singes font preuve d’individualités !!! En fait, pour autant que l’on puisse l’imaginer, l’égalité de presque tous les individus ne semble se trouver que dans les fourmilières… Car la véritable égalité des droits, c’est le droit à être différent, ce qui implique des droits différents et non la stupide prétendue équivalence des sexes, des talents, mêlée à des identifications aussi arbitraires que fallacieuses…
    De là aurait dû surgir depuis longtemps une troisième question : POURQUOI nul ne parle jamais du droit aux droits ? Ah ! Mais oui ! Serait-ce parce que, dans la foi communiste, ce serait soulever la question épineuse du mérite ???
    Quatrième question : qu’est donc la démocratie ? C’est le pouvoir du Peuple ! Oui, mais QUI est vraiment « le peuple » ? Lorsque les masses populaires (vocabulaire marxiste méprisant) sont trompées ou embrigadées par des éléments tels que ceux du fascisme brun des années trente, ou rouge de 1917, ou par des extrémismes religieux et tant d’autres, la démocratie est vite assimilée au pouvoir d’une minorité agissante…
    Cinquième question : quelle soumission peut s’avérer « modérée » ? Demandez-le donc aux femmes battues, aux exploités des pays dit « émergents »… Et lorsque « soumission » se traduit par le mot « Islam », on peut se demander quel Islam est modéré : le chiite ? le sunnite ? le salafiste ? l’alaouite ? toutes ces tendances se combattent pourtant… ou bien celui dont les Tunisiennes souffrent ? ou les Égyptiennes ?
    Sixième question : dans quelles oubliettes est passée l’Histoire de France – si tant est qu’elle ait été un seul jour connue ?? au mépris de la réalité des relations internationales, critiquer aujourd’hui les USA sous le prétexte d’une indignation ignorante des réalités du monde qui les pousse à défendre un traître à sa patrie. Car la recherche du renseignement existe depuis des millénaires, bien avant la création des États tels que nous les connaissons aujourd’hui !!! Et de surcroît, que les USA éprouvent le besoin de savoir ce qui se trame au cœur ( ???) d’une Union Européenne oligarchique et fort bien payée**, qui devient de plus en plus soviétoïde, quoi d’étonnant ?? Toutes ces pastèques (n’oubliez pas : vert dehors mais rouge dedans comme disait Pasqua), ont-elles protesté lorsque Mitterrand  avait nommé ministre des transports, poste hautement stratégique, un certain Charles Hernu que toute la Presse a révélé avoir été un espion aux ordres de l’URSS ??? Et si notre pays cessait de se renseigner sur les desseins de certains pays, mais ce serait de la haute trahison !!!!
    Septième question : POURQUOI « être de gauche » implique-t-il être aveugle et sourd aux réalités du monde moderne ???
    Ces questions, il faut vraiment les crier, comme le fait pour vous Le Crieur du Cœur*
    **Un seul modeste exemple : Est-il exact que le salaire de la directrice du FMI est de l’ordre de mille euros par jour, sans compter la voiture de service, l’exonération d’impôts, et autres « menus »  avantages ???
    Post-scriptum : Correc-torts, gardez le silence !
    Il faut oser espérer que la sinistre politicaillerie-correctrice qui a déjà provoqué les tragédies qui ont assombri les « printemps arabes » ne vont pas recommencer à vilipender les généraux laïques qui viennent de libérer le peuple égyptien d’une dictature d’extrémistes religieux : et qu’elle ne va  ne va pas recommencer dans ses propos stupides, qui voudrait à tout prix que les mots : « général » et « armée » ne puissent jamais signifier liberté (notamment des femmes) et laïcité ! Ces pseudo-gauchistes demeurés ont oublié, c’est évident, qu’ils doivent leur liberté (de dire et médire) à des généraux, (dont je ne citerai que quelques noms de l’Histoire récente,  pour ne pas remonter jusqu’à notre Révolution) : De Gaulle, Leclerc, Juin, Montgomery, Eisenhower, Patton, Rokossovsky, Koniev, Joukov et bien d’autres ; et si, dans quelques pays moins connus, c’est l’armée qui garantit les libertés, alors, TAISEZ-VOUS, masturbateurs d’idées fallacieuses, et cessez de confondre libertés avec utopies… Car, une fois de plus, le délire verbal est le pire tueur de l’activité politique. Et cela aussi, il faut le crier pendant qu’il en est encore temps… Et, cette fois encore, c’est Le Crieur du Cœur qui sonne le tocsin…

  • Renaud Camus : Le Changement de peuple, par Louis Montarnal *

     

    Comment un peuple peut-il accepter de se laisser déposséder de lui-même ? Comment ses dirigeants peuvent-ils l’encourager à aller en ce sens et le persuader que toute autre direction, dont celle qui consisterait à vouloir persévérer dans son être, serait criminelle ?

     

    Est-ce fatigue ou lassitude, volonté de disparaître, inconscience, ethno-masochisme ? Cela s’explique-t-il aussi par le cosmopolitisme desdits dirigeants pour lesquels la France, « patrie des droits de l’homme », est la terre de tous par convention, contrat et naturalisation (toutes choses abominables mais qui permettent aisément aux métèques de parvenir) ?

    Quoi qu’il en soit, Renaud Camus fait partie de ces rares consciences qui sonnent le tocsin en espérant réveiller leur peuple assoupi du sortilège qui l’emprisonne. Après La Grande Déculturation (2008), Décivilisation (2011) et Le Grand Remplacement (2011), Le Changement de peuple constitue une nouvelle étape dans l’analyse lucide de notre bel aujourd’hui.

    Le peuple français assiste donc passivement à son remplacement par d’autres peuples sur son propre territoire (après de très rapides car, impossibles, phases de cohabitation), avec ce que cela suppose de changement de moeurs, d’usages, de coutumes, de traditions, de façon de voir le monde et d’habiter une patrie. Pour parler plus directement, l’africanisation et l’islamisation de la France entraînent sa tiers-mondisation et son ensauvagement.

    Le patronat, devenu apatride, n’est bien entendu pas pour rien dans une telle substitution tant les intérêts économiques à court terme et le profit le plus immédiat, dans un contexte de mondialisation, nécessitent la mise en concurrence la plus large possible des travailleurs afin de diminuer la masse salariale (c’est pourquoi, d’ailleurs, les nationalistes ne doivent pas négliger l’enseignement d’un certain socialisme non marxiste.) Au-delà, la fabrication en chaîne de « l’homme remplaçable », sans attaches ni assises, demeure dans la ligne de mire du capitalisme international.

    Parmi les autres causes de la « contre-colonisation », même si Renaud Camus ne s’y attarde guère, figure la politique de l’Union européenne.

    Les « voyous diversitaires » ne mènent pas seulement « la guerre ethnique pour le territoire » mais contraignent ou invitent les collaborateurs et les traîtres (parfois zélés) à promouvoir des politiques coûteuses dont les autochtones sont fiscalement et socialement victimes. Pourquoi construire tant de logements dits sociaux et sacrifier tant de paysages si ce n’est pour loger les nouveaux arrivants ? (Les indigènes, eux, resteront sur liste d’attente.) Pourquoi la situation des prisons est-elle si désastreuse si ce n’est parce que le nouveau peuple les a, elles aussi, colonisées ? Or, il n’y a pas de problème de logement, mais un problème d’immigration de masse ; il n’y a pas de problème de prisons, mais un problème d’immigration de masse ; il n’y a pas de problème de sécurité et de violence, il y a un problème d’immigration de masse.

    Pour masquer ces faits bruts et irréfutables, la propagande sociologisante et marxisante édifie un monde Potemkine, un « règne du faux » que Renaud Camus appelle le « fauxel » ou « faussel », « double inversé du réel et le recouvrant entièrement », dont l’antiracisme constitue le dogme central. Littéralement, l’essentiel est de ne pas en croire ses yeux.

    Lutter contre la tiers-mondisation et donc le déclin de la France supposerait de supprimer toutes les invitations ou incitations idéologiques et économiques à nous coloniser, de procéder à des expulsions massives et de réviser le code de la nationalité. Cela supposerait que le peuple français reprenne en main son destin, chasse les oligarques et redevienne une famille de familles avec, à sa tête, un chef de famille et non des hommes de paille interchangeables.

    En attendant, des écrivains font oeuvre salutaire et Renaud Camus est de ceux-là. Nous devons soutenir celui qui a été mis au ban de la bonne société littéraire et qui a rejoint les parias et les proscrits. C’est de leur rang que partira la Reconquête !

    Louis Montarnal - L’AF 2867  http://www.actionfrancaise.net

    Renaud Camus, Le Changement de peuple, chez l’auteur, 114 p., 8,70 euros + frais de port, www.renaud-camus.net.

    *Louis Montarnal est rédacteur à L’Action Française 2000.

  • Frédéric Schiffter contre la bien-pensance par Pierre LE VIGAN

     

    Frédéric Schiffter, professeur de philosophie, est plus un penseur qu’un philosophe si on retient le mot de Cioran comme quoi « les philosophes écrivent pour des professeurs, les penseurs pour des écrivains ». Frédéric Schiffter n’est pas un homme de concept, c’est un homme dont le propos est de renouveler l’étonnement d’être au monde, et l’étonnement devant le monde. Si Frédéric Schiffter a une thèse à défendre, c’est l’absence de toute illusion sur l’homme. D’où sa polémique avec Guy Debord (quelque chose d’aussi sacrilège dans la dictature médiatique que les objections de la chanteuse Lio à l’excès de compréhension empathique du microcosme parisien vis-à-vis du violent Bertrand Cantat).

     

    Selon Frédéric Schiffter, ce n’est pas le capitalisme c’est l’homme lui-même qui s’invente sans cesse de nouveaux besoins. « En cela le capitalisme, mieux que l’esclavage antique ou le servage féodal, accomplit la vérité de l’humain » (p. 93).  Après les catégories du chichi et du blabla développées dans un ouvrage précédent (Sur le blabla et le chichi des philosophes, P.U.F., 2002), Frédéric Schiffter introduit la catégories du « gnangnan ». Ce dernier est pétri d’ « éthique », de « tolérance », et, mieux, de l’« éthique de la tolérance ». La pensée gnangnan est attentive au « respect » de l’« autre », à « l’enrichissement des différences » et elle prône l’« engagement citoyen » contre toutes les « stigmatisations » de « minorités visibles ». L’homme de la pensée gnangnan, courageusement engagé contre l’extrême droite et l’intolérance (c’est d’ailleurs généralement la même chose), est pour le « développement durable », le « commerce équitable », le tri sélectif des ordures, la création en ville d’« espaces civilisés ».

     

    Le parlé gnangnan est ainsi un blabla politiquement correct. Ces catégories s’appliquent-elles à la philosophie ? Vu l’instrumentalisation de celle-ci, on ne peut éluder la question. Est-ce dans ce registre du blabla que se situe Emmanuel Lévinas, ou dans le registre du chichi ? Toutes choses égales par ailleurs, c’est la question que Frédéric Schiffter ose poser. Blabla plutôt que chichi ? J’incline à penser blabla pour Lévinas, à la différence de Schiffter. Voici pourquoi. Partons de l’autre coté des choses, donc du chichi. Le chichi relève des fausses questions, d’une remontée vaine aux causes ultimes, ou d’une marotte telle un projet de synthèse impossible. Paul Ricoeur, ainsi, relève du chichiteux, du moins quant à ses travaux après sa Philosophie de la volonté des années cinquante. Chichiteux par sa recherche de synthèse entre Freud et la phénoménologie, qui aboutit au mieux à une négation réciproque des fécondités intellectuelles de chaque domaine. Emmanuel Lévinas, de son côté, est à mon sens plutôt blablateux. Son obsession de l’Autre, du Visage de l’Autre, relève d’une hystérie triste, bénigne assurément, qui en a fait le porte-drapeau d’une monomanie stérile certes, mais inoffensive (et l’inverse).

     

    La pensée sans double, et questionneuse de Frédéric Schiffter le rapproche bien sûr de Clément Rosset. Et Schiffter souligne avec une grande justesse combien le récit autobiographique de Rosset (Route de nuit) a mis en lumière la fragilité et en même temps l’évidence de la force majeure qu’est l’élan de vivre. Une  pensée ne se réduit pas à la griserie de l’enthusiasmos (être inspiré des dieux). Frédéric Schiffter critique une conception purement négative de la mélancolie qui fait d’elle une « langueur d’esthète ». Il écrit : « La mélancolie modère sans doute l’enthousiasme d’exister, mais, au contraire de la joie, elle ne paralyse pas le désir d’écrire, de peindre, de composer et autres exercices de lucidité. Tout entier dans la durée, l’homme joyeux ignore le passage du temps. Le voit-on s’abîmer dans l’écriture de l’Odyssée, de l’Éthique, ou du Zarathoustra ? La jubilation interdit la conscience de soi sous peine de se volatiliser aussitôt. Le rêveur qui s’avise qu’il rêve comprend qu’il ne dort plus. Captif de sa vigilance insomniaque, ne perdant jamais une goutte du flux du devenir, le mélancolique, quant à lui, contemple l’inconsistance des choses de sa vie, et, mieux que l’homme joyeux, il sait que l’éternité de chaque instant est menacée – savoir ombré de tristesse, peut-être, mais inséparable d’une volupté dont il refuse de guérir » (pp. 129 – 130). On objectera à Frédéric Schiffter qu’à l’inverse, il n’y a certainement pas d’écriture sans une certaine allégresse.

     

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com

     

    • Frédéric Schiffter, Le philosophe sans qualités, Flammarion, 2006, 142 p., 13 €.

  • L'Europe en phase finale d'américanisation

     

    Ex: http://zentropaville.tumblr.com

    Les évènements se précipitent. Peu d’européens en sont encore conscients. D’autant plus que pour s’en apercevoir il faut un minimum de culture stratégique, afin de déchiffrer des évènements qui autrement paraissent anodins.
    Appelons américanisation de l’Europe le fait pour celle-ci d’acquérir le statut non d’un nième Etat de l’Union – ce qui peut conférer quelques droits constitutionnels et civiques - mais d’un Etat complètement subordonné, colonisé pour reprendre un ancien terme, sur le modèle des ex-colonies africaines de la France.
    Cette américanisation est en cours depuis la seconde guerre mondiale, sinon la première. Ces guerres ont vu l’Europe, emportée par ses divisions internes, perdre une grande partie des éléments faisant son ancienne puissance. Ceci au profit des Américains. Face à l’URSS d’abord, face aux puissances émergentes d’Asie, principalement la Chine aujourd’hui, l’Amérique a su convaincre les européens qu’ils devaient lui confier leur défense, quitte à lui livrer en échange tout ce qui leur restait de souveraineté.
    On peut avec un certain optimisme estimer qu’au cours du dernier demi-siècle et aujourd’hui encore, 100.000 européens au maximum ont toujours voulu refuser ce marché de dupes. Pour eux, l’Europe avait les moyens de se défendre et de se développer sans rien abandonner de ses atouts scientifiques, économiques, militaires. Sous le gaullisme en France, quelques 50.000 Français avaient accepté de tenir le pari. Aujourd’hui encore, ils sont peut-être 50.000 à tenter de résister, provenant de diverses horizons. L’Airbus A350 qui vient de réussir son premier vol à Toulouse est un des derniers descendants de ce rêve héroïque.
    Mais ces réfractaires à l’américanisation, en France comme en Europe, se heurtent en Europe, dans chaque Etat comme au sein même de l’Union européenne, à des résistances formidables. Il y a d’abord l’inertie de centaines de millions de citoyens qui pensent que tout ira bien pour eux s’ils suivent les modes de vie et modèles américains, s’ils obéissent aux consignes implicites venues d’outre-atlantique. Mais il y a aussi ceux qui ont mis toutes leurs cartes dans la servilité à l’égard des intérêts américains, afin d’en être grassement récompensés. L’actuel président de la Commission européenne en est un bon exemple.
    Comme ceux-là détiennent au sein de l’Union européenne à peu près tous les leviers de commande dont l’Amérique a bien voulu leur confier l’emploi, ils constituent une barrière infranchissable aux tentatives des 100.000 européens évoqués ci-dessus qui voudraient reprendre leur indépendance.

    Une accélération brutale de l’américanisation
    Tout ceci, diront les lecteurs, n’a rien de nouveau. Or ce n’est plus le cas. La conquête de l’Europe par le Big Brother américain s’accélère brutalement. Divers évènements ont mis en évidence ces derniers mois, sinon ces dernières semaines, trois mécanismes qui se conjuguent pour accélérer de façon exponentielle la domination de l’Amérique sur l’Europe.
    Le premier mécanisme est d’ordre sociétal. Il découle de la numérisation continue de l’Europe, au sein notamment de l’Internet, qui en est la partie visible. L’Internet et plus généralement l’informatisation des outils et contenus de création et d’échange en découlant n’auraient que des avantages, y compris pour les Européens, si ceux-ci s’étaient donné des gouvernements et des entreprises capables de faire jeu égal avec la concurrence américaine. Or ce ne fut pas le cas. Non seulement l’informatique et les télécommunications ont été depuis les origines monopolisées par les américains, mais aussi les serveurs et entreprises du Net qui recueillent et mémorisent, dans leurs bases de données, l’ensemble de la production intellectuelle des Européens.
    L’exemple le plus visible en est Google. Les Européens, par facilité, profitant de la dimension mondiale que Google a réussi à prendre, lui confient dorénavant le soin de recueillir, transporter, utiliser et vendre les valeurs ajoutées de tout ce qu’ils produisent, sans parler de leurs « données personnelles », c’est-à-dire de tout ce qui représente, non seulement la citoyenneté européenne, mais aussi la civilisation européenne.
    Pour capter tout cela, Google et ses homologues américains ont mis en place des centres serveurs informatiques immenses, et développé les milliards d’instructions permettant de naviguer dans les données ainsi mises en mémoire. Ils sont de ce fait seuls à pouvoir réutiliser ce qui mérite de l’être dans les cerveaux européens et les produits de ceux-ci. Ce n’est rien, dira-t-on, nos cerveaux nous restent. Quelle erreur. Laisser Google et ses homologues dominer et progressivement diriger le contenu de nos cortex associatifs, de la partie noble de nos cerveaux, aboutit au pire des esclavage, esclavage soft, mais néanmoins esclavage.
    Le deuxième mécanisme confirmant la soumission de l’Europe à l’Amérique est politique. Il était soupçonné depuis longtemps par quelques spécialistes, mais vient d’éclater avec ce que l’on a nommé le scandale PRISM-Snowden. Inutile d’y revenir ici. Non seulement nous acceptons de confier à Google et ses homologues, pour exploitation commerciale, nos données personnelles et le contenu de nos créations intellectuelles, mais nous acceptons de les livrer sans aucune protection aux services secrets américains. Ceux-ci s’en servent, disent-ils, pour lutter contre les supposés ennemis de l’Amérique. Ce faisant, disent-ils aussi, ils nous protègent contre des ennemis intérieurs ou extérieurs, car les ennemis de l’Amérique sont nos ennemis. Que ces ennemis existent ou pas n’est pas la question. La question aurait été de dire à nos amis américains que nous préférons nous protéger nous-mêmes de nos ennemis. Car pour le moment, qui nous protégera de nos amis américains, de leurs intrusions, des mécanismes politiques de surveillance et de contrôle qu’ils ont dorénavant la possibilité de déployer à notre égard. Quis custodes custodiat.
    Les services secrets américains disposent pour ce faire, comme l’a révélé le scandale PRISM-Snowden, non seulement du contenu des immenses centres serveurs de la NSA, conçus pour mémoriser tout ce qui circule sur les réseaux numériques, non seulement des milliards de dollars de logiciels développés par des sociétés assermentées pour exploiter ces données, mais aussi de l’ensemble des contenus des serveurs commerciaux tels que Google, précité. La NSA et les autres agences de renseignement ont dorénavant une porte ouverte, un « open bar », une « back door » sur les contenus de ces serveurs. C’est-à-dire, répétons le, sur les contenus de nos cerveaux.
    De plus, ces services secrets et, en arrière plan, l’ensemble des moyens militaires du ministère de la Défense américain, ont davantage de possibilités d’intervention que les équipes de Google et de ses homologues. Ils ont de fait sinon de droit, pouvoir de vie et de mort, par destruction physique ou annihilation virtuelle, à l’encontre de tous ceux qu’ils déclarent être des ennemis de l’Amérique, ennemis déclarés ou ennemis potentiels. Ecrivant ceci, je suppose que je dois en faire partie, comme vous qui me lisez, comme tous les Européens qui voudraient devenir indépendants de l’Amérique.
    Ajoutons que les équipes du général Keith Alexander, directeur de la NSA et chef du Cyber Command du Pentagone, ne sont pas seules à pouvoir utiliser ces moyens. Elles sont doublées ou remplacées par des milliers de contractuels affrétés par l’US Army auprès de sociétés privées. Ces contractuels, bien qu’assermentés, peuvent se livrer en toute impunité à toutes sortes d’activités personnelles voir criminelles. Certains peuvent même, horresco reférens, trahir leur employeur pour motifs éthiques, au risque de leur vie, Comme Edwards Snowden, dont on est sans nouvelles à ce jour.
    Un troisième mécanisme est à considérer, dans la perspective d’un futur proche. Il s’agit d’un élément capital, le cerveau global capable de conscience artificielle. Ceux qui connaissent le développement rapide des neurosciences et de l’intelligence artificielle savent que dans quelques années verront le jour un ou plusieurs cerveaux artificiels répartis sur l’ensemble des réseaux numérisés. Or Ray Kurzweil, qui est le meilleur technicien capable de développer de tels cerveaux, a rejoint comme nul n’en ignore les équipes de Google. Il a sans doute ce faisant la totale bénédiction de la NSA.
    Mais, direz-vous, les Européens n’ont-ils pas l’intention d’étudier la mise en place pour leur compte d’ un tel cerveau. Il s’agit du Human Brain Project européen, qui vient de recevoir la promesse d’un financement s’élevant à 1 milliard d’euros. Ce serait naïf de le croire. L’US Big Brother veille depuis le début de cette initiative. Le responsable en chef de ce projet est un Suisse, tout dévoué aux intérêts américains. De plus, IBM, qui avait déjà fourni le super-ordinateur nécessaire aux premiers pas du projet, vient d’ajouter de nouveaux moyens.
    Je cite:
    IBM Blue Gene/Q memory enhancements (14/06/2013)
    The Blue Brain Project (c’est-à-dire le projet suisse/IBM initial, repris dans le projet européen) has acquired a new IBM Blue Gene/Q supercomputer to be installed at CSCS in Lugano, Switzerland. This machine has four times the memory of the supercomputer used by the Blue Brain Project up to now…
    Est-il besoin de traduire ? Quant à ceux qui ignoreraient qui est IBM, je rappellerai que ce fut dès les origines du Plan calcul français l’adversaire principal contre lequel s’était battu Charles de Gaulle. Après avoir réussi à monter une entreprise européenne (Unidata, avec CII, Siemens, Philips) capable de tenir tête au géant, les promoteurs de celle-ci ont été trahis par un européen, un certain Giscard d’Estaing.
    Ce sont d’autres Européens de même calibre, dotés d’une vision stratégique aussi pénétrante, qui se battent aujourd’hui pour que l’Europe s’engage dans les négociations avec les Etats-Unis en vue de réaliser un grand marché transatlantique. On apprend aujourd’hui 15 juin que la décision en ce sens vient d’être prise. Victoire cependant pour la France. Le culturel devrait en principe être exclu. Cela nous laissera toutes latitudes afin de financer des intermittents du spectacle qui distrairont les touristes américains et chinois quand ils nous feront la grâce de dépenser leurs devises en France. Ce sera tout ce qui nous restera à vendre.
    Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 15 juin 2013) http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La politique du coup de menton ?

     

    Le gouvernement Hollande qui se veut apaisant annonce avec une certaine gravité par la voix de Manuel Valls qu’il a coupé de nouvelles têtes de l’Hydre abominable et qu’ainsi les valeurs de la république ne sont plus en danger.

     

    Parce que bien sûr, cela n’a échappé à personne, le vrai problème de la France aujourd’hui, c’est la monté du fascisme.

    On en a tous les jours l’illustration, à Trappes, à Brétigny sur Orges, à Brive dernièrement où la jeune femme enceinte de sept mois d’un militaire tous juste rentré du Mali s’est fait tabasser par une horde de squatter et a perdu son bébé. Les auteurs de tous ces méfaits, qui agressent la police de plus en plus souvent avec un sentiment d’impunité sans cesse d’avantage affirmé, probablement sont-ils tous des fascistes, et des racistes.

    Donc il fallait sévir contre ces nostalgiques de « Pétain, Brasillach et Maurras » (sic) Les personnages clés du complot qui continuent, malgré une épuration rigoureuse, à nourrir l’imaginaire de ceux qui menacent nos libertés.

    Apaisement ?

    En ce qui nous concerne à l’AF, les crânes rasés à grosses chaussures, ou les adeptes des chemises brunes, noires ou bleues, ce n’est pas notre tasse de thé.

    Donner comme argument que ces gens étaient des adeptes de Pétain, Brasillach ou Maurras je ne vois pas objectivement en quoi cela constitue un délit et on peut admettre que cette période de l’histoire demeure un sujet de débat, d’autant que ces personnalités ont payé cher de n’avoir pas été dans le bon camp.

    Et si le simple fait qu’une organisation évoque avec respect et objectivité ces acteurs de l’histoire, suffit à sa dissolution, alors je suggère au gouvernement de dissoudre par exemple la Sorbonne, l’université Lille III ou celle de Metz, qui ont organisé quatre colloques sur Maurras entre 2008 et 2011.

    Vive Maurras !

    L’Action française est un mouvement ancien, aussi vieux parait-il que le Parti Radical, mais qui à la différence du Parti Radical, n’a pas compté que des vichystes dans ses rang.

    En effet, la tradition de l’engagement total a fait qu’au lendemain de la guerre nous avions à peu près autant d’anciens résistants ou engagés dans les Forces Françaises Libres, que de partisans du Maréchal Pétain (parmi lesquels on trouvait d’ailleurs aussi des résistants). C’est comme ça que ça fonctionne à l’AF, on n’est jamais neutre.

    Il a fallu recoller les morceaux une fois la paix revenue et d’autres combats allaient permettre de refaire l’unité.

    Alors c’est vrai, nous contestons la République du mensonge, la République sectaire, la République soumise au mondialisme, comme une fatalité.

    Mais le vrai danger pour cette République, qui fort pertinemment et grâce à l’initiative significative de la poste, prend le visage timbré d’une prostituée étrangère et notoire, c’est le gouvernement normal du président normal qui en ont fait l’instrument d’une propagande anti-française.

    Si donc elle s’écroule, ce sera pour notre plus grand plaisir, mais seulement par la faute de la bande au pouvoir.

    Comme je ne suis pas rancunier je donnerai un conseil au président et à son ministre de l’intérieur, pour écarter la menace qui pèse contre la république déjà bien mal en point : Prononcez la dissolution du gouvernement…

    Mais malins comme je vous connais, vous vous accrocherez et nous ramasserons les morceaux.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net

  • PMA : retour en catimini ? Réagissez !

    Les vieux caciques socialistes du Sénat relancent le débat sur la PMA avec une proposition de loi relative à l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels. En parallèle, l’Académie de médecine “enquête” sur les couples homosexuels demandant à être parents.

    Pour ce qui est des sénateurs socialistes, leur démarche est claire : pas question de renoncer à accorder aux homosexuels un droit à l’enfant, au nom de l’égalité et du progrès :

    « Par la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, nous avons dépassé un ordre du droit qui se fondait sur une norme sociale majoritaire, un modèle familial ignorant la pluralité des modes de parentalité qui existent. Ce modèle familial, comme tous les autres, ne relève ni de l'évidence ni de la nature. Il n'est qu'une construction sociale et a donc, par son principe même, vocation à évoluer. Mais le droit, entravé par diverses réticences et conservatismes, a tendance à se transformer moins promptement que la société sur les questions qui la concernent. […] Parce que nous défendons tout ce qui peut contribuer à permettre aux couples de personnes de même sexe de vivre comme les autres, nous voulons leur donner accès à ce que notre société permet dans un souci d'égalité. C'est ainsi que l'intégration des personnes homosexuelles progressera et que les diverses formes de stigmatisation qu'elles subissent disparaitront. »

    Tranquillement cyniques, les sénateurs prévoient déjà d’ignorer les débats :

    « Le Comité consultatif national d'éthique a été chargé de remettre un avis sur l'assistance médicale à la procréation. Si cet avis pourra nourrir un débat, quelles qu'en soient les conclusions, il ne demeurera qu'un avis soumis à l'appréciation du législateur. »

    Quant à l’Académie de médecine, sous prétexte d’enquête, elle prépare le terrain à une PMA ouverte aux homosexuels en sous-entendant que la chose se pratique déjà et qu’il s’agit juste de mettre la loi en conformité avec “l’usage” : les partisans d’une conception assistée ouverte aux homosexuels ne s’y sont pas trompés en saluant cette initiative et en parlant même d’organiser une désobéissance civile militante sur ce thème. Gageons que le gouvernement et François Hollande auront pour ces désobéissants les tendresses qu’ils refusent à leurs opposants.

    Réagissez ! Interpellez vos élus, veillez dans leurs villes, expliquez ce que signifie cette proposition de loi. Réclamez un véritable débat, ne laissez pas les partisans de la PMA/GPA confisquer la parole avec le soutien actif du gouvernement et des législateurs !

    • Le texte de la proposition de loi :

    http://www.senat.fr/leg/ppl12-786.html

    • Les sénateurs l’ayant déposé :

    http://www.senat.fr/senateur/godefroy_jean_pierre01011g.html (Cherbourg-Octeville)

    http://www.senat.fr/senateur/courteau_roland80013x.html (Sallèles-d'Aude)

    http://www.senat.fr/senateur/cazeau_bernard98029w.html (Ribérac)

    http://www.senat.fr/senateur/raoul_daniel01016m.html (Angers)

    • L’Académie de médecine

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/23/01016-20130723ARTFIG00502-pma-et-gpa-les-partisans-montent-au-front.php

    • Gènéthique

    http://www.genethique.org/sites/default/files/fckeditor/decryptage_genethique_enquete%20confidentielle_amp_gpa_gynecologue_de_france.pdf

    http://www.printempsfrancais.fr

  • La Russie est devenue une grande puissance grâce à la religion chrétienne

     

    La Russie est devenue une grande puissance grâce à la religion chrétienne
    La Russie est devenue une grande puissance grâce à l'adoption de la foi chrétienne, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine dans un message adressé au Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies Cyrille pour le 1025e anniversaire de la Russie.

    "L'adoption de la foi chrétienne a marqué un tournant décisif dans l'histoire de notre pays qui est devenu une partie intégrante de la civilisation chrétienne et une grande puissance mondiale. C'est la foi chrétienne orthodoxe qui a donné une impulsion au développement de la culture et de l'enseignement en Russie. Elle a libéré des forces créatrices colossales, a encouragé le peuple russe et l'a soutenu pendant des périodes difficiles. L'Eglise orthodoxe russe a toujours été avec son peuple", est-il indiqué dans le message rendu public par le service de presse du Kremlin.

    Le président a également mis en valeur le rôle du Patriarcat de Moscou dans le renforcement de la coopération internationale et le développement du dialogue avec les Eglises orthodoxes d'autres pays.

    Des festivités consacrées au 1025e anniversaire de la christianisation de la Russie se déroulent sur l'ensemble du territoire canonique de l'Eglise orthodoxe russe, en Russie et à l'étranger. Y participent les chefs des Eglises orthodoxes du monde entier, y compris huit Patriarches. V. Poutine
  • Les dépenses sociales explosent en Europe

    Les dépenses sociales ont augmenté en moyenne de 22% depuis 2007 pour les pays de l’OCDE. Une hausse due à la crise économique ainsi qu’au vieillissement de la population en Europe. Mais certains pays touchés de plein fouet par la rigueur, comme la Grèce ou le Portugal ont réduit ces dépenses, amplifiant ainsi la récession.

     

     

    Les aides sociales, derniers remparts face à la crise. D’après un rapport de l’OCDE, les dépenses des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques dans ce domaine ont augmenté de 22% depuis 2007-2008.

    Les premières années de la crise ont vu les prestations sociales rehaussées. L’allocation chômage est revalorisée dans certains pays. Cette aide croît respectivement de 2,6% et 3,5% en 2009 pour l’Islande et l’Espagne.

    Même évolution pour les allocations familiales. Entre 2007 et 2009, elles augmentent d’1,2% en Irlande. Tandis que des pays comme le Royaume-Uni encouragent l’instauration de mesures, comme le crédit à l’impôt pour les frais de scolarité, afin d’aider la population.

     

    Merci la crise. Selon l’OCDE, elle aurait engendré ces réformes permettant d’atténuer les conséquences de la dégradation de la situation économique.

     

    Les seniors coûtent de plus en plus cher

     

    L’accroissement des prestations sociales s’explique également, pour l’Europe, par le vieillissement de la population. Selon les prévisions de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), plus de 10% de la population européenne aura plus de 80 ans en 2045. Le taux de dépendance des personnes âgées atteindrait les 50%.

     

    D’où la nécessité pour les États d’investir massivement dans le domaine de la santé. Un secteur clé pour les années à venir selon l’OCDE. Les dépenses publiques dans ce domaine devraient passer de 7 à 13% en 2050 pour les pays de l’organisme.

     

    Les nations où la population est encore jeune sont moins susceptibles de voir les dépenses en faveur des seniors augmenter. La part consacrée à l’Éducation y est plus élevée. Tandis qu’en Allemagne, pays vieillissant, on préfère investir dans l’amélioration des conditions de vies pour les personnes âgées.

     

    Deux poids, deux mesures

     

    D’après l’organisme, les pays où l’État providence culmine sont : en tête, la France, avec près de 33% de son PIB dédié aux pensions et autres prestations sociales, puis le Danemark (30,8%) suivi de près par la Belgique (30,7%).

     

    Mais tous les pays d’Europe ne sont pas logés à la même enseigne. La Grèce et l’Irlande ont vu le niveau de leurs prestations sociales chuter de 13 à 14% depuis 2007. L’extrême rigueur budgétaire imposée par la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne) a laminé la protection sociale.

     

    L’OCDE prévoit toutefois une augmentation générale des dépenses dans les prestations sociales pour tous les pays de l’organisme.

     

    Myeurop  http://fortune.fdesouche.com