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  • [Grenoble] Le Centre Lesdiguières vous invite à la conférence de Fabrice Hadjadj

    Le Centre Lesdiguières vous invite à la conférence de Fabrice Hadjadj, Philosophe écrivain et dramaturge sur La morale à l’école ?

    La morale doit faire son retour à l’école publique, spécialement au niveau primaire, d’ici 2015. La "charte pour la laïcité" promulguée en septembre est une première étape de ce renouveau républicain. Lequel a son petit côté rétro émouvant, puisqu’il nous ramène au bon vieux temps des hussards noirs.

    Le programme de Vincent Peillon semble avoir sauté quelques générations : notre Ministre de l’Education nationale se pose ici en contemporain de Jules Ferry et de Ferdinand Buisson, déclarant que "la Révolution Française n’est pas terminée", comme si le XXe siècle n’avait pas eu lieu. Décryptage d’un discours pieux qui voudrait restaurer une "foi laïque".

    Lundi 28 octobre 2013 à 20 h. salle du 1er étage - 10 place de Lavalette, 38000 Grenoble (Tram arrêt : « Notre-Dame »)

    La conférence sera suivie d’un buffet convivial (Participation aux frais)

    Centre Lesdiguières - 6, rue Berthe de Boissieux - 38000 - Grenoble

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Grenoble-Le-Centre-Lesdiguieres,6548

  • Echec du Planning familial à l'ONU

    Après son échec au Parlement européen, avec le renvoi du rapport Estrela, le Planning familial connaît un nouvel échec, à l'ONU :

    "Presqu’un an après le Global Youth Forum, organisé par une institution onusienne à Bali, les conclusions des jeunes ont été rejetées par les diplomates de l’Onu ; ceux-ci ont même refusé d’y faire une allusion et d’en « prendre note ».

    La « Déclaration de Bali » recommande aux Etats de permettre l’accès à l’avortement et de reconnaître les « droits sexuels » de la jeunesse, quelque soit leur orientation sexuelle ou leur « identité de genre ». L’Onu s’est toujours refusée à le faire, et a réitéré son refus lorsque les jeunes lui ont demandé de le faire.

    La Conférence de trois jours qui s’est déroulée en décembre dernier, a été présentée aux jeunes comme une opportunité d’influencer l’agenda politique mondiale du développement, alors que l’Onu prépare les vingt ans de la Conférence du Caire sur la population et le développement. Après la conférence, la Déclaration de Bali a fait l’objet d’une campagne de promotion , et a été arbitrairement élevée par les militants au rang d’une des «séries de recommandations officielles de l’Onu ». Pourtant, les jeunes présents lors de la conférence n’étaient pas les représentants officiels de leurs gouvernements. Ils avaient été sélectionnés par un comité dans lequel siégeaient quelques membres d’organisations pro-IVG, dont le Planning familial et Astra Youth.

    La semaine dernière, les Etats membres ont rejeté la proposition du Brésil, qui voulait que la résolution de l’Onu sur les programmes et les politiques de la jeunesse fasse mention de la Déclaration de Bali.

    Le rejet de la résolution est comme un reproche contre le Fonds de l’Onu pour la population (l’UNFPA). L’organisateur clef de la Conférence de Bali avait déversé toute son énergie et un budget important dans la conférence. Sa stratégie : faire en sorte que les «délégués de la jeunesse » fassent pression pour l’IVG et les droits sexuels. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Au bon sens

    Votre indépendance et liberté mais aussi votre santé doit passer par le choix de votre alimentation, celle-ci est essentielle à votre survie et à ceux qui vous entourent. Comment peut-on imaginer se nourrir de produits gazés chimiquement et traité sans à aucun moment ne pas subir et quelquefois sur une autre génération les conséquences néfastes de la chimie ? Comment êtes-vous assez inconscient pour vous nourrir de produits n’ayant quelquefois plus le goût d’antan où manger des animaux ne voyant que la lumière artificielle, ne pouvant plus se déplacer et vivant dans des conditions telles, que l’esprit s’il ne se voilait la face condamnerait par simple humanisme. Il vous faut donc comprendre qu’il n’y a d’alternative que dans le contact avec les producteurs directement et ainsi vous éloigner des centres commerciaux, fer de lance du mondialisme, chez qui nous nous soumettons chaque jour !
    Notre manière de penser, de nous alimenter, de nous soigner, de nous comporter sont des actes de résistance comme de libération face à un système qui par sa perversité nous tient à chaque acte de notre vie et créé les conditions de notre asservissement perpétuel. Notre contestation du système est nulle si elle se limite aux idées, si après nous jouons du cadi dans les surfaces du mondialisme, si nous absorbons des tranquillisants en surdose et terminons nos soirées par un voyeurisme benêt de l’abrutissement télévisuel. Il ne peut y avoir qu’une seule alternative pour ceux qui marchent avec l’histoire, pour ceux qui ne veulent pas laisser l’usure et le monde de la finance gouverner et manipuler nos enfants, c’est celui de la résistance en vue de la libération. Cette libération viendra, lorsque nous aurons pris conscience de cela, lorsque plusieurs dizaines et bientôt centaines de familles, sortiront du schéma, de la matrice du système. Il arrivera un moment, sans violence, où ce monde superficiel bâti sur l’argent et l’usure n’aura plus de prise sur un peuple s’étant remis debout. Ce jour-là, nous reprendrons alors le chemin oublié, ou notre peuple s’élevait, ou celui-ci était maître de son destin.

    Frédéric Winkler

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  • Pourquoi la France va droit dans le «mur» de la dette

    En 2013, la France va atteindre une dette publique record à 95% de sa richesse nationale, soit environ 2’000 milliards d’euros. Le pays confirme ainsi année après année son incapacité à juguler sa fuite en avant budgétaire. Derrière cette somme abstraite il y a des réalités pratiques que les dirigeants politiques feignent d’ignorer.

    En effet, si le pays donne encore l’impression de maîtriser son destin c’est avant tout grâce à des conditions exceptionnelles et indépendantes de la France. Ces conditions ne dureront pas éternellement et si rien n’est fait pour remédier à ce phénomène c’est la souveraineté même de la France qui pourrait être remise en question.

    Des implications pratiques

    Le montant de la dette publique française renvoie à une réalité implacable. En effet, un taux d’endettement à 95% du PIB, soit 2’000 milliards d’euros, implique que la France doit trouver quotidiennement 800 millions d’euros par jour à emprunter pour répondre aux impératifs de financement (salaire des fonctionnaires, allocations chômage, pensions de retraites…). Sur ces 800 millions d’euros, 200 millions proviennent de prêteurs français mais les 600 millions restants proviennent de prêteurs étrangers.

    Dès lors, la dépendance de la France aux marchés financiers est évidente car sans le soutien de ces derniers le pays ne pourrait pas faire face à ses engagements financiers et elle ne pourrait pas continuer à vivre au-dessus de ses moyens comme elle le fait depuis maintenant environ 35 ans.


    La réalité des enjeux financiers quotidiens est incontournable. De façon très pratique, si la France n’arrive pas un jour à trouver les 800 millions d’euros dont elle a quotidiennement besoin, cela implique le fait que le lendemain son besoin sera de 1’600 millions d’euros (800 millions d’euros multiplié par deux) et ainsi de suite.

    Un des problèmes de ce phénomène est que plus le montant à trouver est élevé, plus il devient cher de se financer. Dès lors, la somme que la France devra rembourser suite à cet emprunt sera plus élevée car le taux d’intérêt demandé sera lui aussi plus élevé, soutenant ainsi un phénomène de cercle vicieux.

    La charge du remboursement de la dette pèse sur les finances publiques. En effet, la France emprunte en moyenne à 2,3% sur l’année 2013. Autrement dit, la France affecte 2,3% de son PIB (richesse nationale produite) aux frais financiers. Or, avec une croissance économique nominale (prise en compte de l’inflation) proche de 1% en 2013, le différentiel fait que le montant de la dette augmente mécaniquement. En d’autres termes, la dette publique ne peut qu’augmenter car la charge de la dette (2,3%) est plus élevée que le rythme d’accumulation des richesses (1%).

    L’importance majeure du niveau du taux d’emprunt de la France

    Le taux d’emprunt de la France renvoie à deux notions :

    Tout d’abord, les OAT à 10 ans (Obligations Assimilables au Trésor) renvoient au taux de référence en ce qui concerne les emprunts d’État de la France. Le pays peut s’endetter à plus ou moins longues échéances, mais c’est le taux à 10 ans qui sert généralement de référentiel car la majeure partie de la dette est émise à cette échéance temporelle.

    Ensuite, l’Agence France Trésor (AFT) est l’organisme public chargé de gérer les émissions de dette de la France au mieux des intérêts du pays. Elle le fait d’ailleurs remarquablement bien et les personnes en charge de cette mission sont unanimement reconnues pour leur compétence et leur habileté à placer la dette française auprès des investisseurs français et internationaux.

    Le taux d’emprunt de la France est la clef de voute de l’édifice financier français. En effet, bien que ce taux soit rarement mis en avant, il constitue pourtant, avec celui de la croissance économique, l’indicateur clef à partir duquel il convient d’analyser la viabilité du budget de la France et la soutenabilité de sa dette. Si le taux est faible, alors les intérêts que la France devra à ses créditeurs seront faibles. Inversement, si le taux est élevé, alors les intérêts dont la France devra s’acquitter seront élevés.

    Les projections de taux d’emprunts prennent une importance capitale. En effet, le seul remboursement de la dette (appelée “service de la dette”), autrement dit le remboursement du capital emprunté plus le paiement des intérêts, représente à lui seul le premier poste du budget de l’État (hors dépenses de sécurité sociale), devant l’éducation nationale, les retraites et la défense nationale, qui sont les trois postes de dépenses les plus coûteux après les engagements financiers de l’État. Dans ce cadre, une hausse des taux viendrait compromettre l’équilibre financier de la France.

    En effet, une hausse de seulement 100 points de base (pbs), autrement dit une hausse de seulement +1% du taux d’emprunt de la France, se traduirait immédiatement par la nécessité de trouver au minimum 5 milliards d’euros supplémentaires rien qu’au titre des intérêts. Depuis le mois de mai, cette dynamique est déjà entamée avec une hausse de 70 pbs (+0,7%).
    Situation exceptionnellement favorable mais intenable

    La France bénéficie de conditions de financements très favorables. En effet, alors que le taux d’emprunt de la France sur le long terme se situe aux alentours de 5%, la France emprunte en moyenne sur l’année 2013 à 2,3%, alors même que les projections initiales pour l’année 2013 étaient plus pessimistes et s’élevaient à 2,9%.

    Grâce à cette “performance” meilleure que prévue, la France a engagé des frais financiers moindres qu’initialement anticipés. Toutefois, ce résultat exceptionnel ne reflète pas une situation favorable de l’économie française, mais il renvoie à un contexte international particulièrement favorable.

    Le gouvernement français se félicite des conditions favorables de financement du pays. Il lie le fait que les taux actuels sont historiquement bas à ses décisions de politique économique alors même qu’avant son arrivée au pouvoir il accusait les marchés financiers d’être en partie à l’origine des problèmes de la France. Si ces déclarations sont le lot habituel du jeu politique il n’en demeure pas moins que la réalité économique est différente.

    Les conditions favorables de financement sont largement indépendantes de la France. En effet, au regard des fondamentaux économiques français et des politiques mises en œuvre, le taux normal de financement devrait être de l’ordre de 4%, et pas de 2,3% comme c’est le cas actuellement. Les raison qui expliquent de tels niveaux sont le résultat d’une combinaison d’évènements favorables à la France :

    La politique monétaire menée par les grandes banques centrales (FED aux États-Unis, BoJ au Japon et BCE en Europe) ont conduit à injecter d’énormes quantités de liquidités dans le système financier. Dès lors, il fallait un réceptacle à toutes ces liquidités pour qu’elles puissent se placer.

    Dans le même temps, en Zone Euro, et à l’exception de l’Allemagne, les deux seules autres grandes dettes ayant la capacité d’absorber ces quantités de liquidités étaient les dettes espagnoles et italiennes. Or, il se trouve que les craintes concernant la capacité de ces pays à honorer leurs engagements financiers limitaient l’appétence des investisseurs internationaux.

    Dès lors, dans ces conditions particulières, la dette française a pu se révélé intéressante. En effet, la dette française présente plusieurs caractéristiques spécifiques : (1) elle est “liquide”, c’est-à-dire qu’elle s’échange très facilement, (2) la France à une capacité avérée à lever l’impôt si nécessaire pour honorer sa dette, (3) sauf à revenir très loin dans l’histoire (révolution française) les prêts ont toujours été remboursés, (5) l’épargne des français est très élevée et l’État pourrait le cas échéant être tenté de “piocher” dedans, et enfin (5) les besoins de financement de la France sont tels qu’elle a la capacité d’absorber de grandes quantités de capitaux qui cherchent à se placer dans un pays relativement peu risqué au regard des autres pays présentant des caractéristiques similaires.

    Les conditions de financement sont appelées à se dégrader. En effet, le choix des marchés de placer leurs capitaux en France plutôt que dans d’autres pays s’apparente plus à un pis-aller qu’à un choix par conviction. La dette française se distingue des autres uniquement grâce à des conditions bien particulières et pas du fait de performances économiques exceptionnelles.

    De plus, le fait que le taux soit historiquement bas induit nécessairement qu’il ne peut qu’augmenter. D’ailleurs, les récentes prévisions de taux d’intérêt pour 2014 de l’Agence France Trésor indiquent un taux moyen de 3,3% en 2014 contre 2,3% en moyenne pour 2013.

    A ce titre, il convient d’indiquer qu’avec la fin programmée des politiques monétaires accommodantes et la reprise économique qui se dessine progressivement en zone euro, d’une part, les liquidités qui chercheront à se placer seront moindres et seront plus regardantes et, d’autre part, la meilleure “santé” relative des pays du Sud de l’Europe fera que la dette émanant de ces pays sera plus attractif pour les investisseurs.

    La dégradation des conditions de marché sera d’autant plus forte que la France n’a pas réalisé les réformes nécessaires. En effet, les seules réformes qualifiables de structurelles qui sont potentiellement susceptibles d’améliorer la croissance française, et donc qui réduirait mécaniquement le poids de la dette, sont l’ANI et le CICE. La première porte sur la flexibilisation du marché du travail et la seconde sur une aide fiscale aux entreprises.

    Or, il se trouve que ces deux mesures sont encore trop timorées et qu’elles multiplient les incohérences et les effets pervers. Parallèlement, la “réforme” des retraites est pour le moins incapable de faire face aux enjeux réels sous-tendus par le problème du déficit de la branche vieillesse de la sécurité sociale, et rien n’a été entrepris dans les champs pourtant fondamentaux de la fiscalité, de l’organisation de l’Etat, du “millefeuille” administratif, des dépenses sociales et celles des collectivités locales.

    Dans ce cadre, la crédibilité de la France à tenir ses engagements budgétaires et ses objectifs de croissance semble fortement hypothéquée à court, moyen et long terme :

    Les investisseurs étrangers pourront ainsi avoir l’impression que la France est dans l’incapacité de maîtriser sa dette, ce qui les amènera à s’en détourner.

    Pour se financer, la France devra alors accepter des taux d’intérêts plus élevés qui viendront encore diminuer la soutenabilité de sa dette jusqu’à ce qu’un jour celle-ci soit réellement impossible à financer et que le pays soit obligé de renoncer à des dépenses de manière brutale.

    Rapports compliqués de la France avec la dette

    La France s’est longtemps accommodée d’une dette élevée. En effet, pour se délester du problème de la dette, largement engendrée par des dépenses publiques excessives, la tentation historique naturelle de la France a toujours été de créer de l’inflation qui diminue mécaniquement et artificiellement le montant de la dette. Or, depuis la création de l’euro et de la Banque Centrale Européenne, la France n’a plus la possibilité de créer de l’inflation unilatéralement par la création monétaire (monétisation de la dette en faisant “marcher la planche à billet”).

    Les seules solutions pour diminuer la dette sont la hausse des recettes ou la baisse des dépenses. Augmenter les recettes renvoie indifféremment à la hausse de la croissance économique (qui accroît mécaniquement les rentrées fiscales liées à la hausse de l’activité) et à la hausse de la fiscalité en générale. Du côté des dépenses, il existe trois types de dépenses qu’il est possible de diminuer : les dépenses d’État (ministères, nombre et salaire des fonctionnaires..), les dépenses sociales (chômage, maladie…) et les dépenses des collectivités locales (conseils généraux, collectivités de communes…).

    Au-delà des aspects fiscaux et de croissance, il convient de s’interroger sur les dépenses publiques. Les dépenses dans l’enseignement sont un exemple patent d’inefficacité de la dépense publique. En effet, alors que les dépenses d’enseignement représentent un poste majeur de la dépense publique en France et qu’il augmente continuellement, la France connaît néanmoins une situation de chômage de masse depuis plusieurs décennies (environ 5 millions de français actifs qui sont actuellement au chômage), et les résultats des écoliers français dans les classements internationaux ne cessent de diminuer malgré des dépenses par élèves parmi les plus élevées du monde. Dès lors, ce simple constat pose la question de l’efficacité des dépenses du secteur public.

    L’ensemble des dépenses publiques sont concernées par ce phénomène. En effet, au-delà des dépenses publiques liées à l’éducation, ce sont plusieurs autres secteurs publics qui sont concernés par des dépenses en constante augmentation et parmi les plus élevées du monde, mais avec des résultats décevant au regard des sommes engagées.

    La dette publique ne correspond pas à des investissements productifs mais essentiellement à des dépenses sociales utiles mais improductives. En effet, sur ces dépenses sociales, 1/3 renvoient à des dépenses liée à la maladie et 1/3 au financement des retraites. Dans ce cadre, et malgré l’utilité évidente de ces dépenses dans l’absolu, la dette sert avant tout à payer les dépenses courantes mais pas à investir dans la croissance. La dette contractée dans cette optique n’est absolument pas créatrice de richesses, mais entraîne des destructions de richesses.

    En effet, au lieu d’être employée à financer des projets créateurs de croissance future (qui pourrait alors justifier l’endettement) et qui pourraient ainsi financer ces dépenses sociales grâce à la création de richesses, le creusement de la dette actuelle renvoie en réalité au souci de garantir un niveau de vie supérieur aux moyens réel du pays. De plus, la garantie de ce niveau de vie se réalise au prix d’un financement qui pèse sur les générations futures qui n’auront pas les moyens d’y faire face.

    Jolpress.com

    http://fortune.fdesouche.com/329617-pourquoi-la-france-va-droit-dans-le-mur-de-la-dette#more-329617

  • L'échec de la transition énergétique

    Benny Peiser
    Ex: http://metamag.fr

    Tandis que les uns après les autres chaque pays abandonne, restreint ou renonce à ses généreuses subventions aux énergies renouvelables, l'Europe commence à se rendre compte que sa stratégie sur les énergies vertes est sur le point d'échouer. Les rêves verts cèdent la place aux dures réalités économiques.
    Lentement mais progressivement, l'Europe prend conscience qu'elle fait face à une crise de l'énergie verte et à une débâcle économique et politique qu'elle s'est totalement infligée.
    Les médias traditionnels, qui habituellement encouragent les énergies renouvelables avec enthousiasme, commencent à dégriser. De plus en plus de fissures commencent à apparaître. De nombreux journaux reviennent à leur rôle de quatrième pouvoir en exposant les pièges du pari de l'Europe sur l'énergie verte et ouvrent leurs pages à des analyses approfondies et aux débats. Aujourd'hui, les médias européens sont remplis de nouvelles et de commentaires sur les problèmes d'une stratégie mal conçue qui est de plus en plus fragile et source de discorde.
    Une étude menée par British relations publiques conseil CCGroup a analysé 138 articles sur les énergies renouvelables publiés en juillet l'année dernière dans les cinq plus grands journaux britanniques nationaux: The Sun, The Times, The Daily Telegraph, Daily Mail et le Daily Mirror, dont l'édition quotidienne combinée est d'environ 6,5 millions d'exemplaires.
    "L'analyse a révélé un certain nombre de tendances sur les nouvelles énergies renouvelables», selon l'étude. «Tout d'abord, la confiance des médias envers l'industrie des énergies renouvelables est faible. Plus de 51 pour cent des 138 articles analysés étaient négatifs ou très négatifs envers cette industrie." Plus de 80 pour cent des articles sont parus dans les titres grand format tels que The Times, le Daily Telegraph et le Daily Mail, indique le rapport, "mais 55 pour cent de ces articles étaient soit négatifs ou très négatifs sur cette industrie".
    Les États membres de l'UE ont dépensé environ 600 Mds€ sur des projets d'énergie renouvelable depuis 2005, selon Bloomberg New Energy Finance. La transition vers l'énergie verte de l'Allemagne à elle seule pourrait coûter aux consommateurs jusqu'à 1000 milliards d'euros (1000 Mds€) en 2030, a récemment averti le gouvernement allemand.
    Ces centaines de milliards sont payés par les familles ordinaires et les petites et moyennes entreprises dans ce qui est sans doute l'un des plus gros transferts de richesse des pauvres vers les riches dans l'histoire récente de l'Europe. La hausse des factures d'énergie freine les dépenses des consommateurs, un développement toxique pour un continent aux prises avec une crise économique et financière grave.
    L'association allemande de consommateurs d'énergie estime que jusqu'à 800.000 Allemands ont eu l'électricité coupée parce qu'ils ne pouvaient pas payer la hausse des factures d'électricité du pays. Parmi eux, le journal allemand Der Spiegel, en Octobre dernier, a recensé 200.000 chômeurs de longue durée.
    Comme le rédacteur Charles Lane du Washington Post l'observait à l'époque: "C'est une chose de perdre son emploi parce qu'une entreprise concurrente a construit un meilleur matériel, c'en est une autre, injuste, de le perdre parce qu'un concurrent a mis le gouvernement de son côté."
    L'Espagne est un exemple particulièrement édifiant. En omettant de contrôler le coût des subventions garanties, le pays doit faire face à 126 Md€ d'obligations envers les investisseurs des énergies renouvelables. Maintenant que le gouvernement espagnol a considérablement réduit ces subventions, même rétrospectivement, et plus de 50.000 entrepreneurs solaires font face à un désastre financier et à la faillite.
    Toutefois, l'Allemagne est le pays qui a poussé le plus loin les énergies renouvelables et qui se bat le plus avec les dégâts involontaires de la transition énergétique vers l'énergie verte, nommée Energiewende. Les prélèvements pour les énergies renouvelables en l'Allemagne, qui subventionnent la production d'énergie verte, sont passées de 14 Md€ à 20 Md€ en un an en raison de l'expansion à marche forcée des projets éoliens et solaires. Depuis l'introduction de la taxe en 2000, la facture d'électricité des consommateurs allemands a doublé.
    Les ménages allemands vont payer une surtaxe sur les énergies renouvelables de 7,2 milliards € pour cette seule année. En outre, les consommateurs seront affectés par les coûts indirects parce que l'industrie et le commerce incluent leurs coûts énergétiques en hausse dans le prix des produits. Et parce que les subventions à l'énergie verte sont garanties pendant 20 ans, les coûts risquent d'augmenter beaucoup plus que les prévisions établies par les modèles. La précarité énergétique est en hausse et les politiques d'énergies renouvelables doivent faire face à une réaction du public de plus en plus opposée. 
    L'Allemagne a l'électricité la plus chère d'Europe, avec un prix moyen de 26,8 centimes d'euro par kilowattheure. Pas étonnant que la chancelière Angela Merkel a averti que l'expansion rapide des programmes d'énergie verte affaiblit l'avantage compétitif de l'Allemagne dans l'économie mondiale.
    L'Union Européenne recule aussi sur les énergies renouvelables, dont les dirigeants reconnaissent aujourd'hui qu'elles ont augmenté les prix de l'énergie à travers le continent. Lors de leur sommet à Bruxelles en mai dernier, les dirigeants ont indiqué qu'ils avaient l'intention de donner la priorité à la question de l'énergie abordable sur la réduction des gaz à effet de serre.
    Le sommet de l'UE a annoncé que l'Europe avait l'intention de restaurer sa compétitivité en déclin en soutenant le développement des énergies pas chères, y compris le gaz de schiste, tout en réduisant les subventions à l'énergie verte. Toutefois, les ministres européens de l'Environnement sont alarmés à cette perspective de marche arrière. Ils veulent empêcher le développement des gaz de schiste de l'UE en essayant d'introduire des barrières environnementales à l'échelle européenne.
    Jusqu'à récemment, l'Europe s'était positionnée comme le leader mondial dans la protection du climat et des énergies renouvelables, l'Allemagne en tête, avec des objectifs ambitieux et des subventions généreuses qui ont stimulé l'énergie solaire et l'énergie éolienne. Plus de la moitié des panneaux solaires dans le monde sont installés en Allemagne. Le 6 juin 2013, la production d'énergie solaire de l'Allemagne a touché un nouveau record de 23,4 gigawatts, soit près de 40 pour cent de la totalité de la demande de pointe en électricité du pays. Mais pour comprendre que ce record est tout à fait dénué de sens, il faut considérer une période de l'hiver dernier. Pendant plusieurs semaines en décembre et janvier, 1,1 million de systèmes d'énergie solaire de l'Allemagne n'ont presque pas produit d'électricité. Pendant une grande partie de ces mois d'hiver couverts de nuages, les panneaux solaires ont quasiment cessé de produire de l'électricité. Pour éviter les pannes, les opérateurs du réseau ont dû importer de l'énergie nucléaire de France et de la République tchèque et ils ont dû remettre en route une vieille centrale électrique au fuel en Autriche.
    Pour arrêter le boom solaire, le gouvernement a réduit les tarifs de rachat pour les panneaux photovoltaïques dans les dernières années. Depuis 2010, cependant, plus de 5000 entreprises impliquées dans le secteur solaire ont fermé leurs portes, détruisant des dizaines de milliers d'emplois verts.
    Les plus grandes entreprises allemandes, telles que Siemens et Bosch, abandonnent cette industrie aussi. Leurs stratégies d'énergies renouvelables ont entraîné des débâcles coûteuses. Siemens, la plus grande société d'ingénierie de l'Europe, a annoncé en juin qu'elle allait fermer la totalité de sa division solaire, avec une perte d'environ un Md€. Le mois dernier, le conseil d'administration de Siemens a limogé son PDG, Peter Löscher. Son naufrage spectaculaire est à replacer dans le contexte  d'investissements désastreux menés dans le secteur de l'énergie verte. Pour Bosch, un autre géant allemand, son positionnement dans le solaire a aussi abouti à un désastre qui a coûté environ 2,4 Md€, encore plus que Siemens. Maintenant, l'Allemagne prévoit de supprimer progressivement totalement les subventions, et son industrie solaire est susceptible de disparaître d'ici la fin de la décennie.
    La plupart des observateurs étaient convaincus il y a deux ans que l'écart dans le domaine de l'énergie causé par la décision de l'Allemagne de sortir du nucléaire serait compensé par le vent et l'énergie solaire. Presque personne ne s'est rendu compte que le boom extraordinaire dans la construction des énergies renouvelables pourrait engendrer un boom du charbon aussi.
    En fait, les émissions allemandes de CO2 ont augmenté pendant deux années consécutives tandis que le charbon connaît une renaissance. Mais les émissions de CO2 dans l'UE dans son ensemble sont susceptibles d'augmenter en raison de l'augmentation de la combustion du charbon dans les centrales électriques. La révélation a embarrassé le gouvernement allemand et le public ébahi, qui ne comprennent pas comment une nation qui a soutenu les énergies renouvelables plus que tout autre pays constate sur son sol la construction de 20 centrales électriques au charbon. Dans une grande partie de l'Europe, le charbon est devenu beaucoup moins cher que le gaz naturel pour les producteurs d'électricité. La raison en est l'effondrement du système d'échange d'émissions de l'UE et la baisse des prix du carbone, ce qui rend les centrales à charbon plus économiques que les centrales au gaz.
    Jusqu'ici le système d'échange d'émissions de l'Europe a coûté aux consommateurs plus de 300 Mds€. Des quantités massives d'investissements verts prévus à l'origine sur la base d'un prix élevé du carbone ont été mis en veilleuse et ne sont plus réalisables. Il ne fait guère de doute que la politique climatique phare de l'Europe s'est transformée en un échec total. Dans une évaluation réaliste de l'évolution politique de l'Europe, l'Agence internationale de l'énergie a récemment noté que «le changement climatique est franchement passé au second plan des priorités politiques".
    De toutes les conséquences  de la "Energiewende" en Allemagne, la plus extraordinaire est peut-être l'effet néfaste du vent et des systèmes solaires sur le prix de l'électricité produite par le gaz naturel. Près de 20 pour cent des centrales à gaz en Allemagne sont devenues non rentables et doivent être fermées tandis que les énergies renouvelables inondent le réseau avec de l'électricité "préférentielle" (dont l'achat à prix élevé a été rendu obligatoire par la loi). Pour éviter les pannes d'électricité, le gouvernement a dû subventionner le gaz non rentable et les centrales à charbon afin qu'ils puissent être utilisés en soutien lorsque le soleil ne brille pas, que le vent ne souffle pas et que les énergies renouvelables ne parviennent pas à générer suffisamment d'électricité.
    Le désordre oblige les producteurs a examiner des solutions encore plus radicales. E.ON, la plus grande société énergétique de l'Allemagne, envisage de démanteler certaines de ses centrales à gaz en Europe, mises en veilleuse parce qu'elles ne sont plus rentables, pour les relocaliser à l'extérieur de l'UE. Ces considérations burlesques deviennent symptomatiques des conséquences imprévues causées par l'expansion rapide des énergies renouvelables.
    L'hypothèse naïve des décideurs croyant que les principaux concurrents de l'Europe suivraient la transition des combustibles fossiles bon marché vers l'énergie verte coûteuse ne s'est pas matérialisée. Le Washington Post a récemment mis en garde : "L'Europe est devenu un cas désespéré d'énergie verte. Au lieu d'un modèle pour le monde à imiter, l'Europe est devenue un modèle de ce qu'il ne faut pas faire."
    La stratégie de l'Europe a été fondée sur deux craintes : premièrement, que le réchauffement climatique était une menace urgente qui devait être empêchée rapidement et à tout prix, et, deuxièmement, que le monde était à court de combustibles fossiles, ce qui signifiait que le pétrole et le gaz deviendraient de plus en plus coûteux. Les deux conjectures, cependant, se sont avérées fausses.
    Le résultat d'un pari basé sur la peur de l'avenir industriel du continent est un désastre coûteux qui menace de saper la situation économique et politique de l'Europe dans un monde qui manifestement refuse de suivre son exemple.
    La stratégie de l'énergie verte de l'Allemagne est susceptible de changer de manière significative après les résultats des élections fédérales du 22 Septembre. A. Merkel a promis aux électeurs, durant sa campagne, de réduire considérablement la charge de 20 Mds€ qu'ils doivent payer chaque année aux investisseurs dans les énergies renouvelables.
    Sur la transition énergétique, l’Allemagne imposera-t-elle son modèle à l’Europe ?
  • Immigration : le peuple sait qu'on lui cache des choses

    Jean Raspail est interrogé dans Valeurs actuelles. Extraits :

    V"Vous savez, je n’ai guère envie de me joindre à la grande ronde des intellectuels qui passent leur temps à débattre de l’immigration… J’ai l’impression que ces colloques ne servent à rien. Le peuple sait déjà toutes ces choses, intuitivement : que la France, telle que nos ancêtres l’ont façonnée depuis des siècles, est en train de disparaître. Et qu’on amuse la galerie en parlant sans cesse de l’immigration sans jamais dire la vérité finale. Une vérité d’ailleurs indicible, constatait mon ami Jean Cau, car celui qui la proclame est immédiatement poursuivi, condamné puis rejeté. Richard Millet s’en est approché, voyez ce qui lui est arrivé !

    On dissimule aux Français la gravité du problème ?

    Oui. À commencer par les dirigeants politiques ! Publiquement, “tout va très bien, Madame la marquise”. Mais, la porte fermée, ils reconnaissent que “oui, vous avez raison : il y a un vrai problème”. J’ai sur ce sujet des lettres édifiantes de hauts responsables de gauche, de droite aussi, à qui j’avais envoyé le Camp des saints. “Mais vous comprenez : on ne peut pas le dire…” Ces gens-là ont un double langage, une double conscience. Je ne sais pas comment ils font ! Je pense que le désarroi vient de là : le peuple sait qu’on lui cache les choses. Aujourd’hui, des dizaines de millions de gens ne partagent pas le discours officiel sur l’immigration. Ils ne croient aucunement que ce soit une chance pour la France. Parce que le réel s’impose à eux, quotidiennement. Toutes ces idées bouillonnent dans leur crâne et ne sortent pas. [...]

    Comment l’Europe peut-elle faire face à ces migrations ?

    Il n’y a que deux solutions. Soit on essaie de s’en accommoder et la France — sa culture, sa civilisation — s’effacera sans même qu’on lui fasse des funérailles. C’est à mon avis ce qui va se passer. Soit on ne s’en accommode pas du tout — c’est-à-dire que l’on cesse de sacraliser l’Autre et que l’on redécouvre que le prochain, c’est d’abord celui qui est à côté de soi. Ce qui suppose que l’on s’assoit quelque temps sur ces « idées chrétiennes devenues folles », comme disait Chesterton, sur ces droits de l’homme dévoyés, et que l’on prenne les mesures d’éloignement collectif et sans appel indispensables pour éviter la dissolution du pays dans un métissage général. Je ne vois pas d’autre solution. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le site de Laissez-les-vivre fait peau neuve

    Pendant que le gouvernement fait tout un tapage contre les sites pro-vie, ces derniers se modernisent, sans aucune subvention publique.

    C'est par ici.

    S

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L'idéologie du genre : Najat Vallaud-Belkacem démasquée

    Un lecteur me signale un entretien donné par Najat Vallaud-Belkacem en août 2011, dans lequel elle déclare :

    "La théorie du genre, qui explique «l'identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie [comprendre propagande, NDMJ] sur ces sujets."

    Et la même, le 6 juin 2013, sur son site :

    "La théorie du genre n’existe pas !"

    Depuis, on constate que le mot « genre » n’apparait dans plus aucun texte officiel. Alors qu’auparavant ils en étaient truffés :

    Michel Janv