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  • André Bercoff : “Le fossé se creuse de plus en plus entre une France abritée et une France exposée”

    PARIS (NOVOpress) - Dans “Je suis venu te dire que je m’en vais” (Éditions Michalon), André Bercoff pousse un puissant coup de gueule contre l’hémorragie des talents français. Il offre en outre à ses lecteurs un formidable exercice de dissection de la France telle qu’elle ne va pas, de cette France “en dormition”.
    Entretien exclusif réalisé pour Novopress.

    Sur le plan des causes de l’émigration française, vous vous attaquez à une fiscalité excessive et braconnière. Vous ne contestez pourtant pas la légitimité de l’impôt. D’où vient le fait qu’au-delà de son “volume”, il soit désormais inacceptable ? Comment pourrait-il redevenir légitime aux yeux des Français ?

    Ce qui est devenu inacceptable aux yeux des très nombreuses personnes que nous avons été amenés à rencontrer, c’est l’impression que le fisc est, de plus en plus, pour les princes qui nous gouvernent, l’horizon indépassable de notre temps et qu’il ne touche plus seulement les classes riches ou aisées, mais une classe moyenne en panne d’avenir et en précarisation plus ou moins forcée. Beaucoup m’ont dit qu’ils comprennent très bien que l’on paye des impôts, à condition de savoir où va l’argent et à quoi et à qui il sert. La légitimité ne pourra revenir qu’avec la transparence.

     

    Je suis venu te dire que je m'en vais"  d'André Bercoff

    “Je suis venu te dire que je m’en vais” d’André Bercoff

    Vous soulignez, à juste tire, l’injustice d’un système qui est incapable de frapper assez fort les extrêmement riches – soit les entreprises du CAC 40 et les “500″ du classement Challenges – et qui pourtant développe une énergie redoutable à traquer et matraquer les PME et les “Français moyens”. Une hypocrisie de plus en France normale ?

    Hypocrisie ? Non : ce qui reste quand on a tout oublié et qu’on ne veut ni dégraisser le mammouth, ni toucher véritablement à la dépense publique. Les sympathiques héros du CAC 40 ont tout compris : ils appartiennent – pour plus de la moitié – à des investisseurs étrangers et 80% de leurs activités sont situées hors de France. Ce qui leur permet de payer des impôts dans les herbes vertes d’une fiscalité plus légère, c’est-à-dire partout ailleurs qu’ici. Reste à tondre les millions de moutons qui ne peuvent se permettre la transhumance vers des pâturages d’outre-frontières.

    Il est rare d’entendre les médias évoquer l’insécurité et les conséquences négatives de l’immigration massive comme raisons de départ de milliers de français. C’est pourtant l’un des points que vous avez choisi de souligner …

    C’est en effet ce que nous avons entendu à plusieurs reprises. Des hommes et des femmes évoquaient le sentiment de n’être plus protégés, la nuit, dans les transports en commun ou ailleurs. Un sentiment vague mais omniprésent. Mais soyons clairs : ils ne liaient pas l’insécurité à l’immigration ; en ce qui concerne celle-ci, revenait souvent l’argument selon lequel ils ne comprenaient pas pourquoi l’aide publique allait aussi massivement à des primo arrivants, voire même aux clandestins qui bénéficiaient d’emblée de l’AME, ainsi que d’autres avantages, alors que des millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté. Sur ces sujets également, ils voudraient savoir le montant de ces dépenses, la répartition, bref, une fois de plus, une transparence cruellement absente.

    La France, qui a pourtant mis au monde des personnalités d’élite pendant plus d’un millénaire, semble avoir désormais le dégoût de l’excellence. D’où vient ce poison mortel ? Est-il l’enfant coupable de 1789 et de 1968 ?

    Je ne crois pas. Il est toujours facile de désigner des boucs émissaires et il est d’autres dates qui sonnent beaucoup plus fort dans le renoncement national : par exemple 1940… La « normalisation » vient à la fois du laxisme de l’Education nationale (90% de bacheliers), de la culture effrénée de l’assistanat et de l’énarchie, moule à fabriquer des élites qui n’ont rien de plus pressé, à 25 ans, que d’imiter leurs aînés sexagénaires. La consanguinité et l’excellence font toujours mauvais ménage. La grandeur ne naît que dans les chemins de traverse.

    L’expatrié type nous parait facilement cernable : originaire d’un milieu “bourgeois”, élève des grandes écoles et désormais cadre sup’. Après votre enquête, pouvez-vous nous décrire qui il est réellement ?

    Cet archétype existe, bien sûr, mais ne représente pas du tout, aujourd’hui, la majorité des expatriés. J’ai rencontré de nombreux jeunes de 20 à 25 ans qui n’avaient pas fait d’études poussées et qui partaient, non parce qu’ils n’aimaient pas la France, mais qu’ils se voyaient condamnés à un avenir sans limite, de stages et de CDD. De San Francisco à Sydney, de Londres à Shanghai, vous avez des dizaines de milliers de Français dans des restaurants, des hôtels, des salons de coiffure, et pas seulement à la Bourse, dans le monde de l’entreprise ou dans la haute technologie. J’ai rencontré une jeune femme, simplement bachelière, qui a fait fortune dans le macaron à Sydney… La palette est large.

    Deux concepts que vous avancez dans votre livre me semblent essentiels. Tout d’abord celui de la nouvelle fracture sociale, non pas selon les “classes” traditionnelles mais selon les emplois “protégés” et les emplois “vulnérables”. Ensuite, ce que vous appelez la France à trois vitesses. Pouvez-vous revenir sur ces deux points ?

    Il me semble effectivement que le fossé se creuse de plus en plus entre une France abritée et une France exposée. Encore que la garantie de l’emploi est moins assurée qu’autrefois, mais surtout que si l’on additionne les bombes à retardement de la retraite, de la sécurité sociale et de la dette, l’avenir pousse de plus en plus de gens à ne compter que sur eux-mêmes. Si, dans certains milieux, la lutte des places a remplacé la lutte des classes, on ne compte plus les chefs de petites entreprises qui se retrouvent en faillite et démunis, les cadres supérieurs qui connaissent de plus en plus le chômage, bref, une bourgeoisie désemparée et dont le statut est parti sans laisser d’adresse. Trois niveaux donc : la France des méga-riches, de la haute fonction publique et des rentiers, qui peut continuer de dormir tranquille ; celle de la classe moyenne en plein déclassement et précarisation ; et enfin le reste de la population que l’on aide légitimement de diverses manières, tout en faisant semblant de ne pas savoir que, comme disait Michel Rocard, l’on ne pourra accueillir toute la misère du monde sans en payer le prix.

    Même si vous en exposez, à plusieurs endroits, les conséquences négatives, vous n’envisagez à aucun moment de nous mettre en retrait du “jeu de la mondialisation”, pourquoi ?

    Parce que, contrairement à beaucoup, je pense que mondialisation et identité sont les deux faces positives de la même médaille. Le grand visionnaire des médias, Marshall MacLuhan, affirmait : « C’est parce que le monde est devenu un village global que va sonner le retour des tribus ». C’est la mondialisation qui a permis à des centaines de millions d’Asiatiques de sortir de la misère, et c’est elle qui réveille les identités et surtout qui les fait connaître par le Net et les hautes technologies, et c’est très bien ainsi.

    38 % des français qui voudraient quitter leur pays, ce sont 62 % qui souhaitent y rester, n’est-ce pas à la fois surprenant et encourageant ?

    Soyons clairs : il ne s’agit en aucun cas, pour le moment, et heureusement, d’une émigration massive. Dans mon livre, je cite des prospectives selon lesquelles il y aurait plus de trois millions d’expatriés en 2020. Ce qui est beaucoup plus préoccupant, c’est la perception généralisée de cette envie de partir parce que l’avenir est bouché, envie qui trotte dans beaucoup plus de têtes que ne l’affirment les sondages. C’est cela qu’il faut combattre en s’attaquant enfin au mal français. Le temps n’est plus de le décrire, mais d’en finir.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    Crédit photo : Yves Colas (c).

    http://fr.novopress.info/149694/andre-bercoff-fosse-se-creuse-en-france-abritee-france-exposee/#more-149694

  • Jour de Colère le 26 janvier à Paris

     

    CLe site internet de l'organisation a évolué et l'on en sait un peu plus sur cette manifestation destinée à concentrer les motifs d'insatisfaction face au gouvernement. Les associations qui ont déjà rejoint ce collectif sont :

     

    • Les Bonnets Rouge 69
    • Les Paysans, c’est l’Avenir
    • France Audace
    • Reconquête Républicaine
    • Collectif des Avocats Libres
    • Camping Pour Tous
    • Solidarité Pour Tous
    • Prisonniers politiques
    • Hollande Dégage
    • Peuple Français, Réveilles toi
    • Collectif Famille Mariage
    • La révolte fiscale c’est maintenant
    • Les Bonnets Rouge
    • Collectif Pour l’Enfance

     

    Cette première manifestation aura lieu le dimanche 26 janvier 2014, à partir de 14h.

    Michel Janva

  • Pas de croissance perpétuelle

    Par Jean-Marc Jancovici

    Depuis qu’il existe des négociations sur le climat, il est courant de dire que, si nous ne « faisons rien », les émissions continueront à augmenter indéfiniment, jusqu’au moment où… où quoi, exactement ?

    Le repère généralement proposé est connu : avec des émissions croissant fortement, nous risquons de 4 à 6° C en plus en 2100. C’est beaucoup : à la sortie de la dernière ère glaciaire, la moyenne planétaire n’a gagné que 5° C en dix mille ans. Une même hausse en un siècle signifierait une claque que peu imaginent. Mais, en annonçant des émissions croissant sans limites en cas d’inaction, les partisans de l’action accréditent, paradoxalement, une idée très sympathique : « ne rien faire » signifierait une économie encore en croissance sur quatre-vingt-sept ans, quoi que puisse faire le climat !

    Évidemment, c’est une illusion. A raison de 3 % à 5 % de croissance du PIB par an, les prélèvements et rejets de toute nature augmenteraient presque à la même vitesse. D’ici à 2100, nous aurions multiplié tout ce qui est flux physique – énergie, extraction de minerais, poissons pêchés et artificialisation des sols – par 5 à 10. Est-ce seulement possible ? C’est peu probable, quand on voit que plusieurs régions du monde sont déjà sous stress d’approvisionnement physique, avec un PIB qui patine depuis un certain temps, comme le Japon depuis vingt ans ou l’Europe depuis 2006.

    Dans les deux cas, c’est l’impossibilité de consommer plus de pétrole – depuis 2005, l’offre mondiale de brut n’augmente presque plus – qui est en cause. Le pétrole alimentant tout ce qui roule, vogue ou navigue, donc tout ce qui permet les échanges, s’il n’y a pas assez de pétrole, il n’y aura pas assez de PIB.

    En clair, nous avons déjà sous les yeux deux blocs où, faute d’avoir organisé une baisse ordonnée de la consommation d’énergie fossile, c’est désormais une limite physique qui nous y conduit de manière bien moins agréable : l’absence d’action n’a pas du tout amené la croissance perpétuelle… Au niveau mondial, le « business as usual » généralisera cette situation bien avant 2100. Faute d’action, nous cumulerons alors des ennuis climatiques croissants avec une baisse continue des moyens d’y faire face. Alors, l’inaction, bonne affaire ?

    LesEchos.fr

    http://fortune.fdesouche.com/322676-pas-de-croissance-perpetuelle

  • Le grand amour entre Christiane Taubira et le Grand Orient

    Médias-Presse.Info vous avait annoncé cette conférence de Christiane Taubira au Grand Orient le 17 décembre en soirée.

    Arrivée sous les huées et les slogans (« Francs-maçons en prison ! Dictature maçonnique ! »)  de jeunes Français tenus à l’écart par un important dispositif policier, le garde des Sceaux s’est précipitée à l’intérieur du temple maçonnique de la rue Cadet. Là, le ton était tout autre. Rond de jambe du 1er « Grand Maître adjoint », Pierre-Hubert Gouttière qui a larmoyé : « Après les odieuses attaques dont vous avez été l’objet, nous sommes honorés de vous recevoir. » 

    Le ministre de la Justice a rapidement mis les francs-maçons à l’aise : « Merci de m’accueillir dans votre maison. Je sais la part que vous avez prise dans l’édification de la République. » Et de se lancer dans une longue tirade où se mêlaient affaire Dreyfus, « philosophie des Lumières », laïcité, « vivre ensemble », racisme et « pacte républicain ».

    Lire la suite....

  • LMPT : 3 questions à Ludovine de La Rochère

    Le 23 novembre à Nantes, puis le 8 décembre à Paris, le 14 décembre à Bordeaux et enfin le 15 décembre à Blois, Montpellier et Versailles, la Manif Pour Tous a organisé de nouvelles manifestations. Quel est le sens de ces mobilisations qui ont réuni des dizaines de milliers de personnes ?

    3Ludovine : Les projets pro-LGBT et anti-famille de Hollande et de son gouvernement continuent d’avancer masqués avec le souci de ne pas effrayer l’opinion. La Manif Pour Tous poursuit donc ses actions. Nos objectifs sont bien-sûr inchangés : il s’agit d’éviter définitivement la libéralisation de la PMA et la légalisation des mères porteuses (GPA), - qui créeraient des orphelins de naissance et conduiraient à la marchandisation de l’enfant et de la femme –, d’empêcher la diffusion de la culture du gender - en particulier dans les écoles et en crèche -, et bien-sûr de maintenir la pression sur tous les partis pour qu’au prochain changement de majorité la loi de mariage et d’adoption pour les couples de même sexe soit abrogée (sans rétroactivité).

    4J’ajoute que, depuis plus d’un an maintenant, le combat de La Manif Pour Tous est fondé sur le père, la mère et l’enfant, c’est-à-dire la famille. C’est pourquoi elle s’oppose aussi, avec détermination, à tous les projets anti-familles en cours de préparation : statut du beau-parent – qui mettra parents et beaux-parents sur le même pied-, pré-majorité - qui restreindra l’autorité parentale -, remise en cause de l’adoption plénière, etc. A cela s’ajoute encore la réduction du congé parental ou encore des réformes fiscales qui auront un impact majeur sur la vie des familles. Il y a notamment la baisse du quotient familial (qui fera que plus la famille est nombreuse, plus l’augmentation d’impôt sera importante !), mais aussi la suppression d’une part fiscale pour les couples mono-actif : en clair, on veut pénaliser les familles dans lesquelles les mères s’occupent de leurs enfants !

    Il ne s’agit donc pas, comme je l’entends parfois, de défendre des intérêts qui seraient catégoriels (d’ailleurs la famille concerne tout le monde, c’est n’est pas une « catégorie »), mais de s’opposer à la mise en œuvre d’une politique anti-famille qui utilise la fiscalité comme levier puissant. Autrement dit, ces réformes fiscales sont purement idéologiques. De fait, comme l’attestent notamment les propos de M. Peillon, nos gouvernants n’aiment pas la famille. Ainsi qu’ils l’ont montré l’an dernier, ils préfèrent des individus sans lien, sans attache, sans racine, sans père ou mère…

    La Manif Pour Tous vient d’annoncer une grande manifestation le dimanche 2 février à Paris et dans d’autres capitales : quel est le sens de cette nouvelle mobilisation ?

    5Ludovine : La Manif Pour Tous, ce sont tous ceux qui ont défilé dans la rue. En un an, ils ont bâti une opposition, mais aussi une alternative. Le début de l'année 2014 verra l'arrivée au Parlement du projet de loi famille de Dominique Bertinotti. La Manif Pour Tous prépare une contre-proposition étayée, argumentée, issue des réflexions du Grenelle de la Famille. Mais avant la présentation de cette proposition de loi famille LMPT, il y aura en effet la manifestation du 2 février. Elle aura une dimension européenne historique. En effet, la feuille de route LGBT pour les années à venir doit être adopté par le Parlement Européen le 4 février 2014. Nous ne pouvons laisser faire cela sans réagir. C’est pourquoi tous les pays membres de l’Union Européenne ont une responsabilité majeure à laquelle ils doivent répondre. La Manif Pour Tous a fait naître un mouvement qui dépasse d’ores et déjà les frontières françaises. La date du 2 février prend bien évidemment en compte les mobilisations dans les autres pays européens qui ont aussi leurs propres calendriers nationaux. Ainsi, cette manifestation pourra être commune à d’autres grands rendez-vous à Rome, Madrid, Londres, Bruxelles, Vienne, Paris, Lisbonne, etc. La dimension européenne de cette manifestation est déterminante, elle conditionne l'avenir et la place des familles pour les années à venir. En étant très nombreux le 2 février, nous montrerons notre ferme volonté de ne pas laisser passer les projets du lobby LGBT, ni au niveau national, ni au niveau international. Nous montrerons qu’une véritable lame de fond s’est levée en Europe contre tous ces soi-disant « progrès » subversifs et délirants.

    Le 26 janvier, une initiative "jour de colère" est pourtant annoncée depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux. N'y a t il pas télescopage, voire même risque de division entre ces deux dates ?

    Ludovine : Les Français sont en colère. Ils le sont chaque jour un peu plus face à un gouvernement qui les méprise, les humilie, les fragilise. C'est toute la société qui est mobilisée. Au rez-de-chaussée, c'est l'emploi qui est menacé et à l'étage, c'est la famille qui est précarisée. Cela n’est donc pas étonnant qu’il y ait plusieurs manifestations prévues ! Je ne sais pas, en tout cas pour le moment, qui est à l’initiative de celle du 26 janvier. Il n’en reste pas moins qu’il y a urgence à agir pour la famille et à nous faire entendre des gouvernants en place comme de ceux qui sont susceptibles de prendre leur suite. Et puisque les projets LGBT et anti-familles concernent toute l’Europe et sont promues par ses institutions, il faut aussi agir en concertation avec tous les pays européens. Et comme l’a montré notre victoire sur la résolution Estrela, nous pouvons et nous allons gagner !

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les chiffres mensongers de l'"homophobie"

    L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui vient de publier son rapport annuel, ne note aucune augmentation des insultes "homophobes" en 2012 par rapport aux années précédentes : elles auraient touché 0,3% des quelques 14 600 personnes interrogées dans le cadre de l'étude.

    Voilà qui contredit sérieusement les chiffres publiés en mai par SOS Homophobie, en pleine contestation de la loi Taubira : + 27% d'actes homophobes et plus précisément, + 15% d'insultes en 2012. Ce qui avait permis l'association homosexualiste de montrer du doigt La Manif pour tous :

    "Peut-on être opposé-e au mariage et à l’adoption pour les couples de même sexe et ne pas être homophobe ? SOS homophobie aurait tellement voulu le croire et pouvoir en attester ! Force est de constater que la réponse doit être négative. Car voilà, il est un principe avec lequel on ne transige pas : celui de l’égalité."

    On peut dores et déjà prédire une explosion des chiffres de 2013, puisque SOS Homophobie comptabilisera comme victime n'importe quel homosexuel s'étant senti blessé par la tenue des manifestations et ayant appelé à ce sujet l'association.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/les-chiffres-mensongers-de-lhomophobie.html

  • La France n'est plus un pays de liberté

    Le think tank GenerationLibre a rédigé un rapport sur la liberté en France, en parcourant le corpus juridique. Toutes les limites apportées à la liberté d'expression, depuis sa sacralisation dans la loi sur la presse de 188, ont été passées en revue. La conclusion est sans appel. De la loi Pleven ("anti-discrimination") aux lois mémorielles, du délit d'"outrage à une personne chargée de service publique" à celui d'"opinions contraires à la décence", le législateur a élaboré depuis quarante ans l'un des cadres les plus restrictifs des pays développés. La multiplication des procédures de diffamation, où la charge de la preuve est inversée, reflète l'extrême judiciarisation du débat public. Le moindre propos un peu tranchant peut aujourd'hui valoir de multiples poursuites.

    Lire ce rapport (49 pages) ou sa synthèse (10 pages).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/